Téléphonie mobile

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Téléphone mobile de marque Samsung.
Téléphone mobile de marque Samsung.

La téléphonie mobile est une infrastructure de télécommunication qui permet de communiquer par téléphone sans être relié par câble à un central. Le téléphone mobile en lui-même (parfois simplement appelé « mobile »), est également nommé « téléphone portable » ou « portable », « téléphone cellulaire » (en Amérique du Nord), « natel » (en Suisse), « GSM » ou familièrement « G » (en Belgique).

Cette technologie s'est diffusée de manière extrêmement rapide dans les populations depuis le début des années 1990, supplantant même dans certains pays (scandinaves principalement) le téléphone fixe. Elle bénéficie des améliorations constantes apportées dans le domaine de la miniaturisation des composants électroniques et du développement d'usages variés.

Sommaire

[modifier] Fonctionnement

La téléphonie mobile est fondée sur la radiotéléphonie, c'est-à-dire la transmission de la voix à l'aide d'onde radioélectrique (fréquences dans la bande des 900 et 1 800 MHz) entre une base relais qui couvre une zone de plusieurs dizaines de kilomètres de rayon et le téléphone mobile de l'utilisateur.

Les premiers systèmes mobiles fonctionnaient en mode analogique. Les terminaux étaient de taille importante, seulement utilisable dans les automobiles où ils occupaient une partie du coffre et profitaient de l'alimentation électrique du véhicule.

Les systèmes mobiles actuels fonctionnent en mode numérique : la voix est échantillonnée, numérisée et transmise sous forme de bits, puis resynthétisée au niveau de la réception. Les progrès de la microélectronique ont permis de réduire la taille des téléphones mobiles à un format de poche.

Les bases de transmission sont réparties sur le territoire selon un schéma de cellules. Chaque base utilise un groupe de fréquences différent de ses voisines. Les mêmes fréquences ne sont réutilisées qu'à une distance suffisante afin ne pas créer d'interférences.

Les systèmes mobiles sont standardisés pour être compatibles entre les réseaux des différents pays et s'interconnecter avec les réseaux de téléphonie fixe. Il existe dans le monde deux grands standards de systèmes mobiles, le standard IS41 d'origine américaine (norme ANSI-41) et le standard GSM, défini dans l'Europe par l'ETSI, le plus répandu.

Pour savoir sur quelle base diriger un appel entrant, le réseau mobile échange périodiquement avec les téléphones mobiles des informations sous forme de messages de signalisation.

[modifier] Les normes

Générations et normes
de téléphonie mobile
0G
  • PTT
  • MTS
  • IMTS
  • AMTS
0,5G
  • Autotel/PALM
  • ARP
1G
  • NMT
  • AMPS
  • Hicap
  • CDPD
  • Mobitex
  • DataTac
  • TACS
  • RC2000
  • C-NETZ
  • Comvik
  • NTT
2G
2,5G
2,75G
3G
3,5G
3,75G
4G

[modifier] Les normes annexes

  • i-mode : Protocole permettant de connecter des téléphones mobiles à Internet. Le langage utilisé pour les sites est une version modifiée de HTML appelée C-HTML.
  • Multimedia Messaging Services (MMS) : Service de messagerie multimédia pour téléphones mobiles.
  • Personal Ring Back Tone (PRBT) : Service qui permet aux abonnés d'un opérateur de remplacer leur sonnerie d'attente habituelle par des musiques
  • Short Message Service (SMS) : Service de messagerie pour téléphones mobiles, permettant l'envoi de messages écrits de 160 caractères maximum. Ce canal peut également être utilisé pour transférer des données (carte de visite, données applicatives pour la carte SIM, sonneries, logos...)
  • Wireless application protocol (WAP) : Protocole permettant de connecter des téléphones mobiles à Internet. Toutefois, le langage utilisé pour les sites destinés au WAP utilisent un langage de balisage spécifique, le Wireless Markup Language (WML).

[modifier] Les différentes « générations »

Les différentes générations de téléphonie mobile
Génération Acronyme Intitulé
1G Radiocom 2000
NMT
Radiocom 2000 France Telecom
Nordic Mobile Telephone
2G GSM Global System for Mobile Communication
2.5G GPRS General Packet Radio Service
2.75G EDGE Enhanced Data Rate for GSM Evolution
3G UMTS Universal Mobile Telecommunications System
3.5G HSDPA
HSUPA
High Speed Downlink Packet Access
High Speed Uplink Packet Access
3.75G HSOPA High Speed OFDM Packet Access
4G LTE
WIMAX
Long Term Evolution
Worldwide Interoperability for Microwave Access
GPRS et OFDM sont utilisées pour l'échange de données uniquement et non de la voix.

[modifier] Caractéristiques

Sa fonction d'usage est la communication vocale mais le téléphone mobile permet d'envoyer des messages succincts, désignés SMS. Avec l'évolution de l'électronique, le texte a pu être agrémenté d'images, puis de photographies, de sons et de vidéos. Des équipements embarqués associés à des services à distances permettent aussi de :

Les détails
Les détails

[modifier] Sécurité

Un code allant de quatre à huit chiffres (stocké dans la carte SIM) protège l'utilisateur d'une utilisation frauduleuse de son abonnement, c'est le NIP (plus connu sous l'appellation franglaise code PIN). L'appareil est identifié sur le réseau grâce à un numéro unique, ce numéro IMEI pour International Mobile Equipment Identity est à donner à votre opérateur dans le cas de perte ou de vol de votre téléphone, cela lui permettra de bloquer l'utilisation de ce dernier au niveau national et international. Malheureusement, en général, les opérateurs ne peuvent bloquer que son utilisation sur le réseau national, faute de pouvoir le faire à l'échelle internationale.

[modifier] Évolutions futures

Smartphone de marque Apple.
Smartphone de marque Apple.
  • Localisation automatique (ou géolocalisation) : comme la couverture des antennes de relais est réduite et que celles-ci se recoupent (il y en a environ 35 000 en France), il est facile, par triangulation, de localiser assez précisément la position du téléphone mobile. Les opérateurs vont mettre cela à profit pour offrir des services de guidage automatique pour piétons ou des informations locales. En France, ce service est disponible pour les mobiles équipés d'i-mode de Bouygues Telecom depuis novembre 2003.
  • Augmentation de l'aptitude des téléphones mobiles à transmettre des données numériques. De même que sur le marché résidentiel (adsl, fibre optique, etc...), la course au débit est lancée dans le monde mobile. Ainsi en quelques années, le débit offert par le téléphone mobile a progressé de 9,6 kbits/s (en GSM) à plusieurs Mbits/s (en HSDPA en 2008). D'autres normes et technologies viendront améliorer encore davantage cette offre, comme par exemple la 4G.
  • Le téléphone mobile semble réussir là où ont échoué des technologies antérieures : devenir un couteau suisse numérique. Comme ce dernier, le téléphone mobile tient dans la poche, est relativement simple à utiliser et recouvre une multitude de fonctions liés au nomadisme : de simple téléphone à l'origine, il permet désormais d'envoyer des messages textuels (SMS, MMS, courriel), il sert de montre/chronomètre/minuteur, de télécommande (s'il est équipé de Bluetooth) et il remplace de plus en plus les PDA (c'est alors un smartphone) ou même l'appareil-photo (c'est alors un photophone). Des modèles faisant office de caméscopes numériques ou de puissantes consoles de jeu 3D mobile sont également disponibles depuis 2006.
  • Le téléphone mobile est également amené à évoluer vers les systèmes de paiement : porte-monnaie électronique. Par exemple, au Japon, l'opérateur de téléphonie mobile japonais NTT DoCoMo et l'établissement de crédit JCB déploient en 2005 un téléphone mobile équipé du système de paiement QuicPay qui communique par radio, sans contact, avec le terminal du commerçant (opération pilote en 2005 avec les taxis de Yokohama près de Tōkyō). Actuellement Sagem, le Crédit Mutuel et NRJ mobile intègrent la technologie NFC pour permettre également le paiement sans contact.
  • Distribution et vente de contenu sous forme numérique, comme la musique, en France les principaux opérateurs disposent d'une offre dans ce domaine. Les MVNO, NRJ Mobile et M6 Mobile en font même leur principal produit d'appel. Il s'agit en fait d'un système de radio personnalisée, qui après inscription et définition des goûts n'envoie que les morceaux qui sont le plus susceptible de plaire à l'utilisateur. Le gros avantage de cette innovation serait la possibilité de découvrir de nouveaux groupes/artistes. Cette technologie fonctionnerait sur le même principe que les PodCasts, avec des morceaux téléchargés précédemment et que l'on peut écouter à son gré.
  • Il semble que la voie tracée par la plupart des producteurs, mais aussi ce que demande le public soit une convergence des technologies et des concepts vers un seul appareil multimédia. Ainsi, les téléphones mobiles se sont vu ajouter, ces dernières années, des fonctions agenda, lecteur multimédia, appareil photo numérique et autres chronomètre ou dictaphone... À l'avenir sans doute connaîtrons nous aussi une compatibilité totale entre tous les appareils nous entourant, nous facilitant ainsi leur utilisation et nous permettant de nous focaliser sur leur apport bénéfique dans notre vie quotidienne plutôt que sur des préoccupations techniques de compatibilité.

[modifier] Risques

L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a mené une étude scientifique et une revue de littérature sur les risques associés à l’utilisation des téléphones mobiles[1]. Elle montre qu’« aucune étude nationale ou internationale récente n'a permis de conclure que l'exposition aux champs RF [(radiofréquence)] émis par les téléphones portables ou leurs stations de base a des conséquences néfastes sur la santé. » ; Les études épidémiologiques « n'ont pas permis d'établir de manière convaincante un lien entre l'utilisation du téléphone portable est un risque accru de cancer ou d'autre maladie. »[1]

L’OMS note en revanche que les risques d’accident de la circulation sont multipliés par 3 ou 4 lors de l’utilisation de mobiles (que le conducteur utilise ou non un kit « mains libres »)[1], et qu’il existe des risques d’interférence électromagnétique à proximité de certains appareils médicaux[1].

[modifier] Risque comportemental

Le fait de téléphoner mobilise une partie de l'attention. Le fait que le téléphone mobile puisse être utilisé n'importe où induit une surcharge mentale qui détourne de la tâche en cours. Son utilisation, « mains libres ou pas » est source d'accidents (accident du travail, accident domestique, accident de la route).

Une étude de l'administration étatsunienne pour la sécurité sur les autoroutes, la National Highway Traffic Safety Administration (NHTSA), a relevé qu'aux États-Unis en 2005, à un instant donné, environ 6 % des conducteurs utilisaient un téléphone tenu en main en conduisant (soit 974 000 véhicules à un moment donné), et que 0,7 % des conducteurs téléphonaient avec un écouteur-microphone déporté, et que 0,2 % des conducteurs étaient en train de composer un numéro[2].

[modifier] Risque électromagnétique

Des associations déclarent que des risques liés aux champs électromagnétiques existent, comme des dangers à terme pour le corps humain tels que des cancers[3],[4]. Selon l'OMS, les études épidémiologiques montrent qu’il est peu probable qu’il existe des conséquences néfastes sur la santé des expositions électromagnétiques provoquées par les téléphones mobiles[1]. L’inexistence de tout risque est une affirmation non-réfutable scientifiquement, aucune étude scientifique ne pourra jamais la prouver, mais au fil des études, l’innocuité apparaît de plus en plus probable.

Concernant les stations-relais (ou antennes-relais), l’OMS montre que l'exposition aux champs de radiofréquence provoqués par ces antennes est plus de 1000 fois inférieure à l'exposition due aux champs de radiofréquence (RF) émis par les téléphones portables ; il est extrêmement peu probable que ces relais aient des effets indésirables[1].

L'Agence française de sécurité sanitaire a publié en juin 2005 un avis sur les mobiles, dans lequel elle conclut à une absence de preuve de nocivité[5]. De même, l'Office fédéral de l'environnement suisse, dans une étude sur l'impact sanitaire des rayonnements haute fréquence, ceux émis par des appareils comme les téléphones mobiles ou les terminaux Wi-fi ou Bluetooth, fondée « sur les recherches présentées dans près de 150 publications scientifiques parues entre 2003 et 2006 », conclut à une absence probable d'impact sanitaire, et note l'existence d'effets physiologiques sur l’activité électrique du cerveau (gêne possible de la qualité du sommeil)[6].

En juin 2008 vingt scientifiques de différentes nationalités, essentiellement cancérologues ont lancé un appel à la prudence concernant l'utilisation du téléphone portable et ont dressé une liste de mesures de précaution qu'ils estiment devoir être prises en attendant une évaluation épidémiologique satisfaisante des risques sanitaires liés à la téléphonie mobile[7],[8],[9].

Le Centre international de recherche sur le cancer (CIRC) coordonne l'étude internationale « Interphone »[10] qui vise à préciser les liens éventuels entre l'utilisation des mobiles et le cancer. Un doute a été provoqué par une étude suédoise conduite par Kjell Mild, selon laquelle les utilisateurs intensifs de téléphone mobile auraient un risque d'être atteints d'une tumeur maligne au cerveau du côté où ils utilisent leur téléphone 2,9 fois plus élévé[11] ; les résultats de cette étude ont été infirmés par d'autres études[5], et de nombreuses études concluent à un très faible risque voir à l'absence de risque[12]. « S'agissant du problème général de la cause des cancers, à l'exception de quelques rapports isolés, aucune corrélation significative n'a été démontrée », a déclaré le médecin Jean-François Bach, secrétaire perpétuel de l'Académie des sciences et de l'Académie de médecine[13].

Les opérateurs de téléphonie mobile rassurent la population en assurant prendre en compte les risques lors de l'installation des relais. Les constructeurs doivent afficher le rayonnement émis par leurs produits sous la forme d'un indice DAS (Débit d'absorption spécifique). Un décret français du 8 octobre 2003 fixe que cet indice doit être inférieur à 2 W/kg (moyenne sur 10g), alors qu'aux États-Unis, cet indice est limité à 1,6 W/kg (moyenne sur 1g)[réf. nécessaire]. Par ailleurs, des associations accusent[14] les opérateurs mobiles de créer des conflits d'intérêt en finançant partiellement certaines recherches.[réf. nécessaire]

Les centres de recherche soulignent le faible recul dont dispose la science concernant les téléphones mobiles, et recommandent de poursuivre les recherches[1],[5].

[modifier] Sensibilité électromagnétique

Plusieurs associations affirment que les systèmes de téléphonie mobile posent des problèmes pour la santé de certains groupes d'individus, qui souffrent de sensibilité électromagnétique. À Prague en 2004 le congrès[15] de l'OMS concluait que la notion de sensibilité aux champs électromagnétiques ne reposait pas sur des fondements scientifiques ; les causes de ces maux sont plutôt liés à l'environnement des individus, ainsi qu'à la peur liée à l'installation de nouvelles antennes relais qui pourrait provoquer des pathologies d'ordre psychosomatiques.

[modifier] Perturbation d'appareils techniques

Selon le rapport de l'Office fédéral de l'environnement suisse, « Il est incontestable que le rayonnement à haute fréquence peut perturber le fonctionnement d’appareils techniques, ce qui peut avoir des conséquences sur la santé, en particulier dans le cas des implants médicaux, tels que les stimulateurs cardiaques. Toutefois, de nombreux appareils sont aujourd’hui insensibles au rayonnement de téléphones mobiles. »[6]

L'utilisation des téléphones mobiles est interdite dans les hôpitaux[réf. souhaitée]. En avion elle peut perturber les liaisons radio pour la navigation sauf si une antenne relai dédiée est installée.

[modifier] Risque d'incendie

Dans les stations services, un panneau d'interdiction indique que les téléphones portables doivent être éteints pour se servir en carburant. En effet, les anciennes générations de téléphones mobiles pouvaient faire enflammer des vapeurs d'essence en raison des sonneries polyphoniques (petites étincelles dans l'appareil)[réf. nécessaire].

[modifier] Phénomène de société

Moine en communication à Kyōto.
Moine en communication à Kyōto.

L'utilisation du téléphone mobile a connu une augmentation brutale dans les années 1990, jusqu'à saturation du marché peu après 2000. D'abord réservé à une élite sociale pour une utilisation professionnelle, il s'est répandu jusqu'à devenir le moyen de communication privilégié d'un grand nombre de personnes.

Le succès commercial et la concurrence entre les opérateurs qui en résulte font émerger des phénomènes de mode : apparition de téléphones à coques multiples interchangeables, incorporation de la photographie numérique ou de la lecture multimédia, etc.

Des études sociologiques en Angleterre ont montré que le téléphone mobile avait supplanté la cigarette en tant que symbole du passage à l'âge adulte pour les jeunes adolescents[réf. nécessaire].

[modifier] Journée mondiale sans téléphone mobile

En 2001, l'idée d'une Journée mondiale sans téléphone portable a été lancée par l'écrivain français Phil Marso[réf. nécessaire]. C'est en référence au célèbre refrain de Nino Ferrer « Gaston y'a le téléfon qui son, y'a jamais person qui y répond » que la date du 6 février est retenue : c'est en effet à cette date que saint Gaston est fêté dans le calendrier catholique.

L'organisateur de cette initiative se défend de partir en croisade contre le téléphone mobile et qualifie sa démarche de « citoyenne » ; il entend créer un débat de réflexion autour des bouleversements que cet outil de communication a occasionnés dans la société.[réf. nécessaire]

[modifier] Accessoires pour téléphone mobile

Aujourd'hui les mobiles ne se conçoivent plus sans accessoires : housses, coques interchangeables, cordons décoratifs, etc. L'une des tendances est celle des accessoires sans fil, comme les oreillettes ou les kits mains-libres de voiture. Le téléchargement de « logos » et de sonneries par le biais de numéros ou SMS ou encore les MMS surtaxés représente également un marché lucratif.

[modifier] Recyclage, déchets et avenir

Un téléphone mobile contient des éléments nuisibles à l'environnement. En Europe, les téléphones mobiles font l'objet d'une collecte sélective, et ne doivent pas être jetés à la poubelle (ceci est rappelé par un sigle sur la batterie par exemple).

Le cadre légal est défini par la directive européenne 2002/96/CE relative aux déchets d'équipements électriques et électroniques. Cette directive est traduite en droit français par le décret du 20 juillet 2005. Il impose aux fabricants et vendeurs de mobiles d'organiser leur collecte.

Les déchets électroniques dans leur ensemble sont ceux dont le volume croît le plus rapidement. Ils nécessitent une filière de collecte et de recyclage spécialisée. De plus, un téléphone mobile contient des métaux lourds, notamment sa batterie, qui ne sont pas traités dans les filières classiques puisque très toxiques pour la nature.

En effet, beaucoup de téléphones mobiles hors service restent chez leur ex-utilisateur comme souvenir et finissent souvent dans la nature, ce qui est très nuisible.

Lors de la vente d'un téléphone mobile, un distributeur est désormais tenu de reprendre gratuitement le téléphone mobile usagé remis par le client. Il existe aussi des centres de collecte, mais ils manquent actuellement de publicité. Les trouver relève du jeu de pistes.

Une partie des téléphones mobiles est également remise en service pour les pays les plus pauvres (tiers-monde) sous l'égide d'organisations humanitaires ou de développement. La ligue contre le cancer collecte les téléphones mobiles pour les recycler ou les revendre grâce à une entreprise qui lui reverse 5€ par téléphone

[modifier] Téléphonie mobile en France

Il y a cinq opérateurs sur le marché français, trois en métropole (Orange, Bouygues Telecom, SFR) et deux spécifiquement dans les DROM ( Only, Digicel). Le coût de la téléphonie mobile en France est particulièrement élevé en comparaison des tarifs pratiqués dans les pays voisins[réf. nécessaire]. Le nombre d'opérateurs plus importants dans d'autres pays, comme aux Pays Bas, a diminué.

Les trois réseaux physiques français sont maintenant également utilisés par des opérateurs mobiles virtuels (MVNO), apparus depuis 2005, dont le nombre est en forte augmentation (une douzaine en mai 2007).

La procédure de portabilité des numéros entre opérateurs, destinée à renforcer la concurrence, a été simplifiée et raccourcie le 21 mai 2007, permettant un changement d'opérateur en 10 jours.

Aux Antilles et en Guyane il y a 3 opérateurs (Orange Caraïbe, Digicel et Only) et un opérateur de réseau mobile virtuel (Trace Mobile) utilisant le réseau de Digicel.

A noter que seuls Orange et Only (dans les DROM) offrent des offres globales (Téléphonie fixe, mobile, Acces Internet, et TV).

[modifier] Nombre de mobiles en France

Année Nombre (en millions)[16]
1990 0,28
1995 1,3
1996 2,46
1997 5,82
1998 11,21
1999 20,6
2000 29,68
2001 37
2002 38,6
2003 41,7
2004 44,5
2005 48
2006 51,7
2007 55
2008 92
  • Selon l'Arcep, il y a en France 53 075 900 abonnés à des opérateurs mobiles au 30 septembre 2007 (représentant 84% de la population française)
  • Parmi ces abonnés il y a 32 millions d'abonnements et 17,8 millions de cartes prépayées
  • Les opérateurs mobiles virtuels (MVNO) représentaient alors 4,06% des parts de marché.

[modifier] Notes et références

  1. abcdefg Quels sont les risques sanitaires associés aux téléphones portables et à leurs stations de base ?, OMS, décembre 2005
  2. Rapport du centre étasunien des statistiques sur les risques du mobile au volant, 2005 [lire en ligne]
  3. [1] Résultats de l'étude européenne REFLEX
  4. [2] résultats de l'étude menée par le « Bioinitiative Group »
  5. abc Avis de l'AFSSET concernant les effets biologiques des ondes électromagnétiques, avril 2005 : Rapport, page 99
  6. ab Hochfrequente Strahlung und Gesundheit, Office fédéral suisse de l'Environement OFEV/BAFU, résumé, pages 19–24 (fr) [lire en ligne]
  7. (fr) AFP 'Paris), « Appel de cancérologues à la prudence dans l'utilisation des portables » sur http://afp.google.com, 15 juin 2008. Consulté le 16 juin 2008
  8. (fr) Laurent Suply (lefigaro.fr) avec AFP, « Appel à la prudence face aux téléphones portables » sur http://www.lefigaro.fr, 15 juin 2008. Consulté le 16 juin 2008
  9. (fr) Appel concernant l'utilisation des téléphones portables sur http://www.guerir.fr, 16 juin 2008. Consulté le 16 juin 2008
  10. Étude Interphone
  11. Article sur l'étude suédoise menée par Kjell Mild
  12. Mobile phone use and risk of glioma in adults: case-control study, 2005, British Medical Journal [lire en ligne]
  13. Séance du 28 novembre 2006, rapportée par Jean de Kervasdoué dans Les prêcheurs de l'apocalypse, 2007, page 20-21
  14. Robin des toits: 'Portables : les mauvaises ondes' - France 5 - 'C dans l'air' du 08/05/2008
  15. Article de l'OMS sur l'hypersensibilité au champs électromagnétiques, décembre 2O05
  16. D'après l'ARCEP

[modifier] Voir aussi

[modifier] Articles connexes

[modifier] Liens externes

[modifier] Sites dénonçant les risques de la téléphonie mobile