Wikipédia:Pastiches/Dahu

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Dahu
Classification classique
Règne Animalia
Embranchement Chordata
Classe Mammalia
Ordre Artiodactyla
Famille Bovidae
Sous-famille Cryptozoomorpha
Genre
Dahutus
Kaupp, 2007
Taxons de rang inférieur
3 espèces :
  • Dahutus montanus
    • Dahutus montanus levogyrus
    • Dahutus montanus dextrogyrus
    • Dahutus montanus anterius
      • Dahutus montanus anterius levogeniculu
      • Dahutus montanus anterius dextrogeniculus
    • Dahutus montanus posterius
      • Dahutus montanus posterius levogeniculu
      • Dahutus montanus posterius dextrogeniculus
  • Dahutus urbanus
  • Dahutus fleuvus
    • Dahutus fleuvus dextromareas
    • Dahutus fleuvus levomareas
    • Dahutus fleuvus dextrosurcia
    • Dahutus fleuvus levosurcia
Catégorie IUCN : En danger critique d'extinction
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Le dahu (parfois orthographié dahut) est un animal brun-gris dont la principale caractéristique est une chiralité sur la longueur des pattes. Les deux pattes de l'un des côté de l'animal sont plus courtes que celles de l'autre côté, ce qui lui donne un avantage certain pour circuler à flanc de montagne. Le côté où les pattes sont plus courtes détermine le sens dans lequel tourne le dahu autour des montagnes.

Il existe donc deux sous-espèces bien marquées, le dahu dextrogyre (Dahutus montanus dextrogyrus) qui tourne dans le sens des aiguilles d'une montre, et le dahu lévogyre (Dahutus montanus levogyrus) qui tourne en sens inverse. Ces deux sous-espèces, bien qu'interfécondes, ne s'hybrident que très rarement dans la nature (seuls quelques rares cas de copulations acrobatiques ont été observés).

Cette étonnante adaptation à son habitat lui permet d'être toujours parfaitement stable quand il en parcourt les flancs. Le dahu se trouve des Pyrénées aux Alpes. L'espèce Ardennaise est aussi dénommée daru. L'espèce vosgienne est dénommée darou. Le nom dairi est parfois employé dans le Jura. Lors du siècle dernier, une espèce s'est même adaptée dans le Nord-Pas-de-Calais et en Belgique sur les terrils. On en trouve aussi une espèce semi-aquatique le long des berges de la Loire, dont les pattes les plus courtes sont palmées, ce qui lui permet de faire demi-tour dans l'eau aux extrémités du fleuve pour repartir sur l'autre berge. Très récemment une variété a été découverte en Camargue, mais son mode de vie n'est pas parfaitement connu.


Sommaire

[modifier] La chasse au dahu

Cependant comme les plus avertis d'entre vous l'auront certainement déjà noté, l'atout précédemment cité a toutefois un revers : les chasseurs ont en effet mis au point une terrible technique de chasse :

  • Le chasseur se cache dans un buisson et attend qu'un dahu passe à proximité. Là est tout le secret : il faut prendre son mal en patience et attendre que le dahu soit assez loin. Une fois l'animal presque hors de vue, il suffit d'émettre un petit sifflement en utilisant sa lèvre supérieure, sa lèvre inférieure et sa langue (plusieurs techniques sont paraît-il utilisées pour émettre ce sifflement).
  • Le dahu, piégé par sa légendaire curiosité, se retourne.
  • Et là, comme dirait l'autre, c'est le drame. Ne bénéficiant plus de son appui stable à la montagne, et étant au contraire en total déséquilibre, il choit au plus grand plaisir du chasseur susnommé.

La chasse au dahu (très prisée en Lorraine et en Bretagne) s'exécute en groupe, et le chasseur cité ci-dessus (qui émet le sifflement) est le membre novice du groupe.

L'absorption préalable de boissons à forte teneur en alcool éthylique par les chasseurs favoriserait l'observation du dahu.

Certains chasseurs lorrains rapportent qu'il est possible d'améliorer grandement les chances de rencontre avec l'animal en emportant sur soi des restes de vieux choux. L'odeur caractéristique permettrait de se faire passer pour un(e) partenaire en rut. De plus, le dahu étant un animal nocturne, il convient de le chasser entre le crépuscule et l'aube.

[modifier] Espèces voisines

[modifier] Dahutus urbanus

D'après le Comité d'études du dahu de Gap, il y aurait une autre espèce de dahu, plus urbaine et d'ailleurs appelée Dahutus urbanus, qui serait parfaitement adaptée à nos célèbres trottoirs. En revanche le dahu urbain est en général limité à un espace géographique restreint correspondant à ce que l'on appelle communément un Pâté de maisons. Certains dahus urbains ont toutefois la possibilité de passer de pâtés en pâtés en utilisant les Dos d'âne.

Note : ne pas les confondre avec les monômes que certains étudiants constituent les soirs de résultats aux examens.

[modifier] Dahutus montanus anterius/posterius

Il existerait aussi un autre type de dahut des montagnes : il s'agirait d'un dahut avec les pattes avant (anterius) ou arrière (posterius) plus courtes que les autres. La chasse s'effectue de la même manière sinon que le dahut tombe en se retournant. Celui qui siffle se met alors en contrebas du gibier si celui-ci possède les pattes les plus courtes à l'avant. Un dahu dont les pattes les plus courtes sont à l'arrière, conserve cependant une certaine stabilité en cas de retournement rendant sa chasse plus difficile. Ces espéces sont cependant menacées : selon les cas, ces dahu finiraient par dépérir en bas des vallées, alors que les autres se retrouveraient coincés au sommet des montagnes. Cependant, Dame Nature, dans sa bienveillance et face à cette disparition annoncée, gratifia ce type de Dahutus de deux nouvelles sous-espèces, découvertes respectivement en 1807 et en 1822: le Dahutus montanus anterius/posterius levogeniculus et le Dahutus montanus anterius/posterius dextrogeniculus, qui se déplacent latéralement grâce à leurs articulations génuviales situées sur le côté. Leur présence se remarque généralement par une étroite bande d'herbe très rase tout autour de massifs montagneux. En étant très patient, on peut éventuellement en voir passer. Malheureusement, cette espèce semble aussi menacée, pour des raisons encore inconnues.

[modifier] Dahupotame (Dahutus fleuvus)

Comme indiqué en introduction, des sous-espèces de dahus se trouvent sur les rives de la Loire. Dans ce dernier cas, la taxonomie est plus problématique, du fait que les animaux se déplacent le long du fleuve sur les berges en pentes, et ne tournent que vers l'embouchure ou près de la source, grâce à leurs pattes les plus courtes qui sont palmées. Les dernières données de la biologie moléculaire ont montré que les deux sous-espèces semi-aquatiques dérivaient chacune indépendamment des deux sous-espèces montagnardes. La taxonomie initiale, qui tendait à établir quatre sous-espèces a été revue:

  • Le dahu allant vers la mer par la rive droite (Dahutus fleuvus dextromareas)
  • Le dahu allant vers la mer par la rive gauche (Dahutus fleuvus levomareas)
  • Le dahu allant vers la source par la rive droite (Dahutus fleuvus dextrosurcia)
  • Le dahu allant vers la source par la rive gauche (Dahutus fleuvus levosurcia)

En effet, les dahus de montagne s'aventuraient fréquemment sur les berges du fleuve, mais finissaient souvent noyés en mer. Les premières observations conduisaient au dénominations Dahutus fleuvus dextromareas et Dahutus fleuvus levomareas, suivant la berge où avaient été observés. Les dahus observés en direction de l'amont, Dahutus fleuvus dextrosurcia et Dahutus fleuvus levosurcia ont d'abord été identifiés comme des dahus tombés dans des remous du fleuve et rejetés par hasard sur la berge opposé. En effet, ils sont incapables de tourner correctement dans l'eau afin d'arriver sur la berge opposée, leurs pattes les plus longues les rejetant toujours sur la même berge. Mais en fait il ne s'agissait là que de cas particuliers, tels que ceux qui ont donné naissance à une mutation aux pattes palmées d'un côté approprié. La difficulté de classification vient du fait que les dahus qui tournent à droite dans l'eau sont les descendants des dahus lévogyres de montagne (D. montanus levogyrus), et que ceux qui tournent à gauche sont descendant de D. montanus dextrogyrus. La nouvelle taxonomie donne donc deux sous-espèces semi-aquatiques:

  • Le dahu à pattes courtes et palmées à droite, apparenté à D. montanus dextrogyrus, et tournant à gauche dans l'eau: Dahutus dextrofleuvus lévogyrus, qui circule sur le côté droit du fleuve;
  • Le dahu à pattes courtes et palmées à gauche, apparenté à D. montanus levogyrus, et tournant à droite dans l'eau: Dahutus levofleuvus dextrogyrus, qui circule sur le côté gauche du fleuve.

Une source d'erreur fréquente serait de confondre rive et côté, la rive gauche restant la même que l'on se dirige vers la source ou vers la mer, puisque définie par le côté gauche lorsque l'on se dirige vers la mer. Dans le cas de la Loire elle correspond le plus souvent au côté sud.

[modifier] Autres taxonomies

Certains zoologues hétérodoxes identifient l' ascentus lateralis avec le dahu.

[modifier] Dans le reste du monde

Dahu lévogyre de sous-race québécoise se déplaçant à cloche-pieds sur une surface plane (sur quelques mètres seulement) . À noter: la différence évidente de taille des pattes et l'utilisation de la queue pour maintenir l'équilibre. À droite, son terrier est marqué par un groupe de Tulipa sylvestris; d'autres populations utilisent plutôt des  Adansonia digitata. L'abondance de la fourrure est une adaptation au climat local rude.
Dahu lévogyre de sous-race québécoise se déplaçant à cloche-pieds sur une surface plane (sur quelques mètres seulement) . À noter: la différence évidente de taille des pattes et l'utilisation de la queue pour maintenir l'équilibre. À droite, son terrier est marqué par un groupe de Tulipa sylvestris; d'autres populations utilisent plutôt des Adansonia digitata. L'abondance de la fourrure est une adaptation au climat local rude.

Des étudiants expatriés ont reporté l'existence de dahus hors de France. On le retrouve en effet en Espagne, en Suisse et en Italie. Des individus ont même été observés en Amérique du Sud et sur le mont du Kilimandjaro. Phénomène étonnant, la prévalence de sous-espèces dextrogyrus, de seulement 28,4 % pour les espèces européennes, atteint pour les espèces sud-américaines et africaines 77,1 %, ceci étant dû aux effets de la force de Coriolis.

De récentes études sur le dahu affirment qu'il y a environ 500 dahus en tout en Amérique du Nord. Pour l'instant, seuls les Dahutus montanus y ont été répertoriés. Sa présence en Amérique s'expliquerait peut-être par les sectes dahuistes qui existaient au 16ème siècle qui exportèrent l'animal. On les retrouve dans certaines régions précises des États-Unis et du Canada. La plus grande concentration de dahus en Amérique du Nord se trouve dans les Montagnes Rocheuses du sud-est des États-Unis, mais on peut en trouver un peu partout où le climat le permet. On peut, par exemple, en chasser dans la région du Bouclier canadien, au Québec ce qui prouve à quel point l'animal a réussi à s'adapter à des habitats très variés.. La chasse y est d'ailleurs plus contrôlée qu'en France.

[modifier] Protection du dahu

Hors de son habitat naturel (les flancs de montagne, les rives des fleuves et les trottoirs), le dahu est un animal très vulnérable. Pour éviter qu'il subisse le même sort que le dodo de l'île Maurice, sa chasse a été réglementée : elle ne peut avoir lieu que les 29 février et les 1er avril.

La partie montagneuse de la commune de Reignier, la « Colline », située à l'ouest de la ligne de chemin de fer, a été classée zone de protection du dahu, par arrêté de biotope du Préfet de la Haute-Savoie en date du 1er avril 1967. La chasse au dahu y est strictement interdite, de même que sa photographie. Des aires spéciales de retournement pour dahu ont été aménagées, grâce à l'aide généreuse de la Direction départementale de l'agriculture. (Le Monde du 1er avril 2001)

[modifier] Paléontologie et archéologie

L'ancêtre lointain du dahu serait le Dahuterium agilis du moyen Trias, dont on a retrouvé des exemples à Aubenas en Ardèche (Montenat, 1970). Les peintures rupestres de Julma-Olkky, en Finlande, montrent des chasseurs poursuivant un mammifère aux pattes asymétriques. Il est mentionné dans un manuscrit de Johannes de Sacromonto, datant de la fin du XIVe siècle. Le linguiste Horning rapporte avoir participé à une chasse au dahu en Haute-Saône en 1920.

[modifier] Alimentation

Appartenant à la famille des mustélocanidés (certaines sources parlent plutôt des dahudacés), quelque part entre la fouine et le renard, le dahu est un opportuniste, en mesure de s'alimenter partout et en tout temps. En hiver il se nourrit de mousses et de lichens; en été il peut se procurer de fines herbes, de petits fruits, des escargots, des insectes et des araignées. Il se nourrit surtout de nuit. Le dahu est la proie du grand-duc (Bubo bubo), de l'aigle royal (Aquila chrysaetos), et, plus rarement, du milan royal (Milvus milvus).

[modifier] Reproduction

Le dahu se reproduit surtout par voie orale. On remarque une certaine tendance à la multiplication de l'animal en présence de groupes sportifs ou de compagnies d'explorateurs. À la saison des amours, en hiver, le dahu mâle repère la femelle grâce à son odorat, et peut parcourir des douzaines de kilomètres pour la rejoindre. Lorsqu'ils se rencontrent face à face, l'accouplement procède avec beaucoup de précautions. La femelle met ordinairement bas trois petits, qui pourraient être confondus avec des chevreaux si ce n'était des longueurs des pattes. On n'a pas encore pu déterminer les facteurs génétiques qui déterminent si le nouveau-né est dextrogyre ou lévogyre.

[modifier] La légende

D'un point de vue étymologique, le mot dahu proviendrait de la princesse Dahut de Bretagne. Elle donna les clefs des écluses de sa ville, Ys, au Diable. En pénitence, Dieu la transforma en un animal à la forme bizarre et poilue et aux pattes plus longues d'un côté que de l'autre.

[modifier] Le dahu dans l'art

Le dahu a fréquemment été représenté par des artistes. Mais il est vrai que les critiques d'art, peu au fait des mœurs et de la morphologie de l'animal, ont fréquemment confondu celui-ci avec d'autres espèces : chèvre, bouquetin, chamois, voire cheval ou licorne. De sorte que s'est installée l'illusion qu'on ne connaissait aucune représentation plastique du dahu.

Il n'est pourtant pas malaisé d'identifier le dahu dans nombre d'œuvres d'art, même parmi les plus anciennes. Par exemple dans les motifs des grottes de Lascaux, du Pech-Merle et dans la grotte Cosquer. Nombre d'enluminures et de tapisseries médiévales représentent de splendides spécimens de dahus. Une sculpture célèbre de Picasso représentait un dahu (pyrénéen, sans doute; Picasso était catalan), mais les responsables du musée américain où elle est déposée, ont modifié la structure des pattes, en véritables ignorants. Marc Chagall a consacré presque toute son œuvre au dahu : il est facile de le constater à la simple vue d'une reproduction, même médiocre.

[modifier] Actualité du dahu

Septembre 2005 : du fait de sa parfaite adaptation à son habitat, partisans du néo-darwinisme et défenseurs de l'Intelligent design (le dessein intelligent) cherchent à récupérer le dahu comme argument ultime.

[modifier] Lien interne

[modifier] Liens externes

[modifier] Sources