Ombrellino

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Voir aussi
Liturgie catholique - Calendrier liturgique
Paramentique - Couleurs liturgiques
Costume ecclésiastique - Mobilier liturgique
Chant grégorien

L'ombrellino est une sorte d'ombrelle plate, à long manche, portée lors de processions en signe de révérence, pour abriter le Saint-Sacrement, le pape, un cardinal, un évêque ou certains hauts dignitaires de l'Église. Il est blanc lors qu'il abrite le Saint-Sacrement.

Sommaire

[modifier] Pavillon pontifical

L'ombrellino basilical
L'ombrellino basilical

L'ombrellino pontifical, appelé pavillon ou gonfalon, est une sorte de parasol à demi ouvert, disposé en forme de tente, dont l'armature de bois est recouverte de bandes de soie, alternativement rouge et jaune. Le pavillon des basiliques majeures est lamé d'or et de velours rouge avec des franges d'or. Sa partie supérieure se termine par un globe surmonté d'une croix, en cuivre doré.

Le rouge et le jaune sont les couleurs du gouvernement pontifical, héritées de la Rome antique où elles étaient celles du sénat. Le pavillon pontifical signifie la sujétion au chef de l'Église catholique et personnifie la basilique comme le drapeau personnifie la nation.

Primitivement, il était la tente qui abritait le patriarche et la royauté dès l'Ancien Testament[1]. Il constitue, avec le tintinnabule ou sonnette, l'un des emblèmes réservés aux basiliques. L'ombrellino est conservé dans les basiliques, près de l'autel.

[modifier] Héraldique

Le pavillon est le timbre héraldique des basiliques. Accompagné des clefs de saint Pierre, il est l'emblème de l'Église catholique, notamment en son pouvoir temporel, du Collège des cardinaux, de la Chambre apostolique, des séminaires et instituts pontificaux, et aussi du Saint-Siège lorsque celui-ci est vacant (en représentant la tombe de Pierre, protégée par la basilique Saint-Pierre de Rome).

Pendant la vacance du Siège romain, le cardinal camerlingue en timbre ses armes.

[modifier] Voir aussi

[modifier] Notes et références

  1. Dans l'Ordo romain XV, on lit, à propos de la canonisation de sainte Brigitte : « À la porte de l'église, tous les chanoines de Saint-Pierre vinrent au devant [du pape] avec la croix, le pavillon et la sonnette ».
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