Mythe des origines troyennes

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Le mythe des origines troyennes est un mythe fondateur de diverses cités, et dynasties d’Europe occidentale, qui revendiquèrent au moyen-âge, par le biais de leurs chroniques des origines aussi anciennes que nobles. A l’instar de Rome, ils se trouvèrent des ascendances dans les rescapés de la guerre de Troie.

Sommaire

[modifier] Les origines troyennes...

[modifier] des Romains

Icône de détail Article détaillé : Fondation de Rome.
Icône de détail Article détaillé : L’Énéide.

[modifier] des Francs

Dès le haut moyen-âge, deux versions quelque peu divergentes rapportent les origines troyennes des Francs.

Conduits par Priam et Anténor, les rescapés troyens arrivèrent par mer à l’embouchure du Don ou il fondèrent la ville de Sicambrie[1]. Selon la Gesta Regum Francorum, c’est l’empreur romain Valentinien, qui leur donna le nom de Francs pour les hauts faits militaires que ceux-ci lui avaient rendu. Il les appela Francs, en langue attique, c’est-à-dire férosses, en raison de la dureté et de l’audace de leur cœur[2]. pour Frédégaire, ils prirent eux même le nom de Francs, en l’honneur de leur chef dénommé Francio. Refusant de payer tribut à Valentinien, après une lutte sanglante, ils furent contraint de s’exiler encore, et s’intallèrent sur les rives du Rhin.

Les Grandes Chroniques de France, compilation d’œuvres historiques élaborée du XIIIe au XVe siècle, retracent l’histoire des rois de France depuis leurs origines troyennes. Commencées par les moines de Saint-Denis à l’intigation de Saint Louis, elle seront continuées jusqu’en 1461, avec l’édition d’un manuscript richement enluminé.

En 1714, Nicolas Fréret fut embastillé pour avoir soutenu dans un discours érudit et critique Sur l’origine des Francs, qu’ils provenaient de tributs du sud de l’Allemagne et non de Troie.

[modifier] Voir aussi

[modifier] des Bretons

Il faut bien sûr entendre par « Bretons », les habitants de l’île de Bretagne, la Grande-Bretagne actuelle, dont selon Geoffroy de Monmouth, le premier roi aurait été Brutus de Bretagne, petit fils d’Enée, et ailleuil du roi Arthur. L’odyssé de Brutus fut popularisé en France par le Roman de Brut.

Icône de détail Article détaillé : Brutus de Bretagne.

[modifier] des Vénitiens

[modifier] des Belges

[modifier] des Normands

[modifier] Sources et références

  1. Des Sicambres sont effectivement situé par Strabon sur les rives du Rhin.
  2. Tunc appellavit eos Valentinianus imperator Francos Attica lingua, hoc est feros, a duritia vel audacia cordis eorum.

[modifier] Liens internes


[modifier] Liens externes

[modifier] Bibliographies

  • W. Keesman, Oorsprongsmythen, 1991
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