Guerre de Troie

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La guerre de Troie est un événement légendaire, élément essentiel de la culture grecque antique. Il a donné lieu à de nombreuses œuvres artistiques, littéraires notamment. Une partie en est racontée dans l'Iliade d'Homère ; le poème porte ce nom car le nom grec de la ville de Troie est Ilion : il s'agit de la première épopée écrite en grec et elle a une valeur fondatrice.

Combat aux vaisseaux devant Troie, sarcophage attique du Musée archéologique de Thessalonique, deuxième quart du IIIe siècle
Combat aux vaisseaux devant Troie, sarcophage attique du Musée archéologique de Thessalonique, deuxième quart du IIIe siècle

Sommaire

[modifier] La guerre de Troie

La guerre est entreprise à la suite de l'enlèvement d'Hélène, épouse du roi de Sparte, Ménélas, par le troyen Pâris. En effet, Hélène lui avait été promise par Aphrodite, en remerciement pour le jugement du mont Ida, lui attribuant la pomme d'or. Pâris dut alors choisir entre Héra, Athéna et Aphrodite, lui promettant respectivement l’Asie, la sagesse et l'amour de la plus belle femme du monde : Hélène. Les rois grecs, descendants de Pélops, se réunissent alors. Liés entre eux par le serment de Tyndare, ils décident de mener la guerre contre Troie avec un contingent très important.

Après avoir réuni d'autres héros comme Achille, ils constituent une flotte qui accoste, dans la deuxième année après l'enlèvement d'Hélène, en Mysie, non loin d'Élée. Ils affrontent d'abord Télèphe, roi de Mysie et fils d'Héraclès qui, alarmé par le débarquement d'une armée si imposante, a dépêché contre elle ses propres troupes. Après des combats acharnés, Télèphe apprend l'identité des chefs de l'armée ennemie, et le combat cesse. La flotte grecque repart chez elle après cette première expédition, et se repose pendant huit ans. Dix ans après l'enlèvement d'Hélène, les Grecs lancent une seconde expédition qui accoste, grâce aux conseils de Télèphe, sur le rivage face à Troie. Après des premières batailles avec les Troyens, les Achéens commencent le siège de Troie. Pour affaiblir la ville, et se ravitailler, ils lancent des incursions contre les villes alentour. Une ambassade menée par Ménélas et Ulysse réclame à Priam, roi de Troie, la restitution d'Hélène, sans succès.

Au cours de la dixième année du siège, et à l'occasion de l'une des razzias, Chryséis, fille d'un prêtre d'Apollon, est capturée et attribuée comme part d'honneur à Agamemnon, commandant en chef des Grecs. Courroucé, Apollon frappe le camp grec d'une peste, et Agamemnon est obligé de rendre sa captive. En compensation, il prend d'autorité celle qui a échu comme part d'honneur à Achille : Briséis. Furieux, celui-ci se retire dans sa tente et demande à sa mère, Thétis, d'obtenir de Zeus qu'il favorise les Troyens.

Malgré les exploits de héros comme Diomède ou Ajax le Grand, les Grecs perdent pied. Patrocle, compagnon d'Achille, obtient de ce dernier la permission de porter ses armes, afin de galvaniser les troupes. Ainsi vêtu, il lance un vaste assaut contre la ville, mais est défait par Hector, fils aîné de Priam. Fou de douleur, Achille reprend les armes et tue Hector. Il vainc également les nouveaux alliés venus à l'aide de Priam : Penthésilée, reine des Amazones, et Memnon, prince éthiopien.


Ulysse a alors l'idée du cheval de Troie : des guerriers grecs se dissimulent dans un grand cheval de bois, déguisé en offrande à Athéna. La flotte grecque feint de se retirer, abandonnant le cheval sur la plage. En signe de victoire, les Troyens font entrer le piège dans leurs murs. Croyant la guerre terminée, ils festoient et se réjouissent. La nuit venue, les guerriers grecs sortent du cheval et ouvrent les portes. Troie est pillée, les membres de la famille royale tués ou emmenés en esclavage, et Ménélas peut enfin ramener Hélène à Sparte,dix ans après son enlèvement. Lors du combat, Achille est blessé au talon par une flèche lancée par Pâris, et meurt - ce qui a donné naissance à l'expression « talon d'Achille ».

                                                      Texte grec (la pomme d'or)

[modifier] Historicité de la guerre de Troie

La découverte en 1870 par l’archéologue et homme d'affaires Heinrich Schliemann des ruines de Troie sur la butte d’Hissarlik en Turquie a relancé un vieux débat sur l’historicité des événements relatés par Homère. On ignore toujours à l'heure actuelle si la guerre de Troie a bien eu lieu. Carl Blegen concluait en 1963, à la suite de ses travaux réalisés à partir des fouilles de Schliemann et la découverte du trésor de Priam, à la possibilité du conflit entre Grecs et Troyens. Cependant, il fut attesté que le trésor en question datait du deuxième millénaire avant Jésus Christ, et qu'il ne pouvait donc pas être associé à l'épisode du siège de Troie. Pour Claude Mossé (Professeur à l’université de Paris VIII-Saint Denis), collaboratrice de la revue « Histoire », on ne pourra jamais prouver avec certitude l'existence ou non du conflit. Quant aux historiens antiques, Thucydide pensait lui que l’importance qu’Homère avait accordé au conflit était exagérée : la guerre aurait bel et bien eu lieu, mais l'importance que les Grecs lui donnèrent fut influencée par leur fort sentiment de nationalisme.

Les fouilles qui ont été réalisées sur le site de la ville antique que fut Troie ont permis de mettre en évidence la présence de couches stratigraphiques : on a retrouvé plusieurs épaisseurs, qui correspondent chacune, à cette même ville, mais à des époques différentes. On a ainsi pu cataloguer neuf Troie distinctes.

Les arguments avancés pour les "sceptiques" de la guerre de Troie sont les suivants :

1) La Troie VI (1800-1300 av. J.-C.), qui correspondait à la ville puissante (munie de remparts, et dont l’habitat urbain occupait vingt kilomètres carrés), qui aurait pu tenir pendant dix ans un siège, mais aussi et surtout la cité qui était datée à la même époque que la date retenue pour l’apogée des Mycéniens (XVIIe siècle) a malheureusement été détruite par un tremblement de terre (attesté par l'archéologie). Cette catastrophe naturelle pourrait d'ailleurs être à l'origine de la légende du cheval de bois qui aurait été une offrande à Poséidon, le dieu des tremblements de terre.

La Troie VIIa (1300-1250 av. J.-C.), qui lui succéda n’était plus que l’ombre d’elle-même. La puissante ville, en était réduite à un misérable "camp", issu d’une timide tentative de réoccupation de celle-ci. Dès lors quel intérêt les Grecs y auraient-ils trouvé ? De plus, les fouilles ne permirent pas de prouver une quelconque présence grecque à ce moment : on ne retrouva pas d’armes et aucun signe de conflit. La ville fut détruite par un incendie vers 1250 av. J.-C. La Troie VIIa est la cité qui concorde le mieux chronologiquement à l’épisode de Troie. De plus, à cette même époque, le même empire mycénien est en pleine décadence. C’est vers 1600 qu’il faut situer son apogée (Troie VI). À l’époque du conflit, tout cet espace géographique occupé par les Mycéniens, ainsi que l’empire hittite, bien plus grand, sont soumis à des invasions. Dès lors, comment les Mycéniens auraient-ils pu s'en prendre à Troie, alors qu'ils éprouvaient de graves difficultés à maintenir l'unité de leur propre empire.

2) L'œuvre (Iliade et Odyssée) fut entièrement attribuée à Homère, mais elle est colossale et son style varie de l'Iliade à l'Odyssée. On peut donc en contester l'authenticité. De plus, il est probable que, ayant été transmise de manière orale par des aèdes (voir ci-dessous), elle fut déformée pour être adaptée et embellie.

3) De plus quel aurait été le mobile des Grecs pour justifier cette guerre : l’enlèvement d’une femme, aussi belle soit-elle n’aurait pas suffi à justifier dix ans de siège. La seule raison qui aurait pu pousser les Grecs à prendre la mer, c’est la situation stratégique qu’occupait la cité (port d’accès aux Dardanelles, depuis l’ouest et le sud).

4) Enfin, on ne trouve aucune trace d'un conflit qui aurait existé entre Grecs et Troyens dans les archives hittites (pourtant bavardes) alors que ces derniers étaient les voisins immédiats des Troyens. Les tablettes mycéniennes déchiffrées par deux Anglais, Michael Ventris et John Chadwick, ne présentent pas non plus la moindre information sur le conflit de Troie, qui aurait pourtant dû occuper une place importante.

Les arguments avancés pour les "convaincus" de la guerre de Troie sont les suivants :

1) La fin de la civilisation mycénienne ne se déroula que progressivement. L’étude de celle-ci permet de mieux comprendre et interpréter les faits qui se sont déroulés à Troie. Bien que l’on trouve des différences entre les récits d’Homère et l’étude actuelle de cette civilisation, on remarque un parallélisme parfois déconcertant entre les deux. On peut alors avancer l’hypothèse que comme il y a un nombre important de points communs entre les poèmes d’Homère et l’étude actuelle des Mycéniens, (notamment, du point de vue de l’image des palais et de la présence d’ossements de chevaux (on sait, par les récits d’Homère que Hector était dresseur de cavales), mais aussi d’objets retrouvés ; boucliers et autres découvertes : on peut alors envisager que les récits sont concordants et affirmer que l’épisode de la guerre de Troie a réellement eu lieu. Mais Moses Finley nous confirma qu’il y a bien une certaine distance entre les récits homériques et la réalité historique. Même si l’on retrouve, malgré tout, certains points communs entre les deux, on ne peut pas les associer avec certitude. Finley avait, pour ce faire, pris en compte les travaux d’un autre historien, Milman Parry.

2) La Troie VII semble s'être bel et bien préparée à un siège : on retrouva dans les ruines des amphores pleines et une restauration des murailles fut entreprise à cette époque. Ce niveau VIIa semble d'ailleurs porter des marques de destruction humaine. Sa datation repose sur l’étude de la céramique que l’on y a retrouvée. Or celle-ci peut être estimée à la fin du XIIIe siècle av. J.-C., voire au début du XIIe siècle av. J.-C. Mais comme dit précédemment, il semble difficile de croire qu'à cette même époque, les Mycéniens eussent pu intervenir militairement à Troie, étant donné qu'ils étaient décadents et que leur système palatial avait disparu.

Quoi qu’il en soit, si dans la tradition antique, la mythologie occupe une place importante dans les relations entre hommes et dieux, les historiens actuels doivent bien entendu supprimer toutes ces interventions divines.

Actuellement, la seule raison de croire à la guerre de Troie reste la tradition antique.

[modifier] Interprétation mythologique de la guerre

Pour comprendre ce qu'a vraiment été la guerre de Troie, il faut se rappeler les premiers temps de l'histoire de cette cité. Ses murailles réputées imprenables furent bâties par Poséidon, sous le règne du cruel roi Laomédon. Ce roi ayant refusé de lui payer son salaire, il envoya sur la cité un monstre marin qui dévorait les hommes et vomissait de l’eau de mer. Sur le conseil d’un oracle, Laomédon lui offrit sa fille Hésioné en sacrifice : il l’enchaîna nue sur le rivage de la Troade, avec ses seuls bijoux. Mais l’arrivée d’Héraclès la sauva. Il venait d’effectuer son neuvième « travail », qui consistait à prendre la ceinture de la reine des Amazones. Après avoir brisé les chaînes d’Hésioné, il proposa de tuer le monstre en échange de chevaux immortels que possédait Laomédon. Il entra dans la gueule du monstre au moment où celui-ci arriva à un rempart construit par les Troyens et ressortit victorieux trois jours après. Le perfide Laomédon n'ayant pas donné à Héraclès ce qu'il lui avait promis, le héros se jura de revenir. Ayant terminé ses travaux, il affréta plusieurs navires pour partir en expédition contre Troie. Laomédon envoya son peuple armé d’épées et de torches pour incendier cette armada, mais ses hommes furent repoussés. Grâce à Télamon, les troupes d’Héraclès ouvrirent une brèche dans la muraille et entrèrent dans la ville. Laomédon et ses fils furent exécutés, sauf Podarcès qui avait essayé de pousser son père à tenir ses engagements. Il fut plus tard connu sous le nom de Priam.

Le mythe de Persée présente une évidente analogie avec celui d'Héraclès, à cette différence près qu'il n'est pas situé à Troie, mais sur la côte phénicienne. Après avoir décapité Méduse, Persée longea cette côte et aperçut une jeune fille nue enchaînée à un rocher, portant seulement quelques bijoux. C’était Andromède, fille du roi Céphée et de la reine Cassiopée. En raison de paroles vaniteuses tenues par Cassiopée sur sa beauté et sur celle d’Andromède, Poséidon avait envoyé un monstre marin ravager son pays. L’oracle d’Ammon avait dit à Céphée qu’il devait sacrifier sa fille au monstre. Persée proposa d’intervenir en échange de la main d’Andromède. Il décapita le monstre avec l’épée d’Hermès. Il célébra ensuite ses noces avec Andromède, car Céphée et Cassiopée lui avaient promis la main de leur fille. Agénor arriva avec une armée pour réclamer Andromède, prétextant qu’il avait demandé sa main avant Persée. C’était en fait Céphée et Cassiopée qui l’avaient fait venir, car ils n’avaient accepté le mariage de leur fille avec Persée qu’à contre-cœur. Persée se défendit vaillamment, tuant de nombreux adversaires, mais ceux-ci étaient si nombreux qu’il utilisa finalement la tête de Méduse pour les pétrifier. Deux cents soldats furent changés en pierre. Poséidon plaça les images de Céphée et Cassiopée au ciel, ce qui montre qu'il était proche d'eux.

Ces deux mythes commencent avec l'histoire d'une jeune fille nue attachée à un rocher pour être offerte en sacrifice à un monstre marin. Ses libérateurs, Héraclès et Persée, la libèrent en échange d'une promesse effectuée par ses parents, mais la promesse n'est pas tenue et une grande bataille éclate. Elle se termine par la défaite totale de l'armée ennemie. Ces deux mythes sont des variations sur un même thème provenant de la religion proto-indo-européenne. A l'origine, la déesse Soleil de la Terre (comme l'appelaient les Hittites) était enlevée par le dieu des Enfers au début de la nuit ou de l'hiver. A la fin de cette période, elle était libérée par la version divine du roi, qui la transformait en l'Aurore, une splendide jeune fille découvrant son corps. C'était alors le début du matin ou du printemps. Une grande bataille avait lieu au début de l'après-midi ou de l'été avec les mêmes protagonistes: le roi affrontait le dieu des Enfers. Celui-ci finissait par être tué.

L'Aurore, Éos, intervient effectivement dans l'histoire de Troie, puisqu'elle tombe amoureuse de Tithon, le fils de Tros ou d'Ilos, et lui offre l'immortalité. Les chevaux immortels promis par Laomédon rappellent le Soleil levant, qui pouvait être assimilé à oiseau ou à un cheval (c'est l'origine du mythe de Pégase). On comprend alors qu'Hésioné et Andromède sont des hypostases de la déesse Soleil de la Terre, qu'elles sont amenées à Troie au début de la nuit ou de l'hiver et que cette cité est le domaine du dieu des Enfers, Poséidon. Hélène, dont le nom signifie « Éclat du Soleil », n'est qu'une autre hypostase de cette déesse, libérée par son royal époux Ménélas et par le frère de celui-ci, Agamemnon. Homère a confondu le mythe de sa libération avec celui de la guerre des Troyens.

Dans tout le domaine indo-européen, on retrouve l'habitude d'identifier les Enfers à des territoires périphériques, notamment étrangers. C'est par exemple le cas de l'Espagne dans la mythologie irlandaise. Les Grecs les ont donc localisés sur les côtes de la Troade, mais aussi sur celles de la Phénicie et en Crète. C'est pourquoi Minos, un roi mythique de cette île, est devenu un juge des Enfers avec Éaque et Rhadamante. Poséidon, constructeur des murailles de Troie, n'est pas le dieu des Enfers (rôle revenant à Hadès), mais il possède bel et bien des liens avec l'Autre Monde. Héraclès passe son temps à tuer ses fils de même qu'il combat les Troyens. Priam a repris une caractéristique de Poséidon: son extraordinaire prolificité. Il engendra pas moins de cinquante enfants, dont dix-neuf avec la seule reine Hécube. Tout ceci n'est que de la mythologie.

[modifier] Bibliographie:

  • MOSSÉ (Cl.), "La guerre de Troie a-t-elle eu lieu ?", L’Histoire, n°104, 1987, p.18-25.
  • On a perdu la guerre de Troie, dans FINLEY (M.-I), sous la dir. de, On a perdu la guerre de Troie, Paris, 1990, p. 31-44.
  • SCHNAPP-GOURBEILLON (A.), Neufs strates de ruines entre histoire et légende, dans Les cahiers de Science et Vie, n°70, 2002, p. 22-28.
  • SCHOFIELD (L.), La Grèce ancienne, Paris, 1999.
  • M. ROBERTS (J.), L’extrême orient et la Grèce antique, vol. 2, Paris, 1988.
  • DELMONT (P.), L’Iliade et l’Odyssée d’Homère, Paris, 2004.
  • Site archéologique du site de Troie, stratification, URL : http://www.cliolamuse.com/spip.php?rubrique18 , page consultée le 1er janvier 2007 [en ligne].

[modifier] Récits de la guerre de Troie

Adam Elsheimer, Troie en flammes, v. 1600, Alte Pinakothek de Munich
Adam Elsheimer, Troie en flammes, v. 1600, Alte Pinakothek de Munich

L'Iliade et l'Odyssée sont les plus anciens récits qui nous soient parvenus au sujet de la guerre de Troie. Néanmoins, à l'époque archaïque, ce sujet était l'un des préférés des aèdes et des poètes. Les œuvres épiques qui y étaient consacrées étaient donc nombreuses. L'ensemble de ces œuvres est nommé le « Cycle troyen ».

Pendant la période classique et surtout alexandrine, le sujet resta à la mode. De nombreux mythographes comme Proclos (Chrestomathie) ou le pseudo-Apollodore rédigèrent des résumés ou des analyses des événements décrits dans l'Iliade. À l'époque tardive fleurirent aussi des suites et des contre-récits. Ces derniers avaient pour but de présenter les événements sous un angle différent de celui adopté par Homère. En fait, nombre des détails ou des traditions associés pour nous à tel ou tel héros ne sont pas présentes dans l'œuvre homérique, mais proviennent de versions alternatives.

Virgile conta également dans son Énéide le récit d'un des héros troyens, Énée, fils d'Aphrodite, qui suivit sans le savoir les traces d'Ulysse, pour aller fonder une nouvelle Troie, Rome.

Enfin, au Moyen Âge, des auteurs s'efforcèrent de mettre à la portée du public cultivé le contenu des œuvres grecques.

[modifier] Principaux héros

L'objet du conflit
Hélène, épouse du Roi de Sparte enlevée par le troyen Pâris
Les Achéens Les Troyens
Les Rois
Agamemnon, roi de Mycènes, chef de l'expédition
Ménélas, roi de Sparte, époux d'Hélène
Achille, chef des Myrmidons
Ajax fils d'Oïlée, roi de Locride
Ajax fils de Télamon, roi de Salamine
Diomède, roi d'Argos
Nestor, roi de Pylos
Ulysse, roi d'Ithaque
Priam, roi de Troie
Anchise, roi des Dardanelles
Sarpédon, roi de Lycie
Éétion, roi de Mysie
Penthésilée, reine des Amazones de Lesbos
Rhésos, roi de Thrace
Memnon, considéré parfois comme roi d'Éthiopie
Autres
Calchas, devin
Patrocle, ami d'Achille
Néoptolème ou Pyrrhus, fils d'Achille
Andromaque, femme d'Hector
Cassandre, fille de Priam, prêtresse
Énée, fils d'Anchise
Hector, fils aîné de Priam
Hécube, femme de Priam, reine de Troie
Laocoon, prêtre de Poséidon
Pâris, fils de Priam, séducteur d'Hélène,

[modifier] Voir aussi

[modifier] Articles connexes

[modifier] Bibliographie

Études
  • (en) Jonathan S. Burgess, The Tradition of the Trojan War in Homer and the Epic Cycle, The Johns Hopkins University Press, Baltimore, 2001 (ISBN 080187890X).
  • Jean-Claude Poursat, La Grèce préclassique, des origines à la fin du VIe siècle, Nouvelle histoire de l’Antiquité, vol. 1, Seuil, coll. « Points Histoire », 1995 (ISBN 2-02-013127-7).
Divers

[modifier] Filmographie

[modifier] Liens externes

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