Ligne Mantes-la-Jolie - Cherbourg

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Ligne (Paris-) Mantes-la-Jolie - Caen - Cherbourg
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Ligne Mantes-la-Jolie - Cherbourg
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Longueur : 314 km, depuis Paris-Saint-Lazare: 371 km
Mise en service : 1855-1858
Écartement : standard
Nombre de voies : 2 voies
Pente maximale : {{{pente maximale}}} ‰
Propriétaire : RFF
Exploitant : SNCF
Électrification : 25 kV-50 Hz en 1996
Signalisation : BAL (avec pré-annonce sur les
zones autorisées à 200 km/h)
Types de trafic : Corail, TER, fret
Lignes affluentes : Paris - Le Havre, Paris - Mantes par Conflans, Lison - Lamballe, Lisieux - Trouville-Deauville, Le Mans - Mézidon, Serquigny - Oissel
Principales gares : Mantes-la-Jolie, Évreux-Normandie, Serquigny, Lisieux, Mézidon, Caen, Bayeux, Lison, Carentan, Valognes, Cherbourg


La ligne Mantes - Cherbourg est l'une des grandes artères radiales du réseau ferré français. Elle forme avec le tronc commun entre Paris-Saint-Lazare et Mantes-la-Jolie (ligne Paris - Le Havre) la grande radiale Paris - Cherbourg, qui dessert la Basse-Normandie et le Cotentin.

Longue de 314 km (371 depuis Paris-Saint-Lazare), elle dessert notamment les agglomérations de Mantes-la-Jolie, d'Évreux, de Caen et de Cherbourg-Octeville.

C'est une ligne électrifiée à double voie appartenant au réseau national et gérée par Réseau ferré de France.

Cette ligne est la ligne Corail Intercités la plus profitable de la SNCF.

Sommaire

[modifier] Histoire

La ligne Paris - Caen a été concédée en 1846. Mais la crise financière de 1847 puis les événements de 1848, empêche la réunion des capitaux nécessaires par la compagnie concessionnaire. Le projet d'une liaison entre Paris et Caen puis Cherbourg est repris en 1852 par une filiale de la Compagnie de Rouen et les travaux débutent l'année suivante. Lors de la fusion des compagnies de chemins de fer en 1855, la concession de Cherbourg est réunie à celles de Rouen, du Havre, de Dieppe, de Saint-Germain et de la Bretagne au sein du réseau des Chemins de fer de l'Ouest[1].

La ligne entre Mantes-la-Jolie et Cherbourg a été ouverte en quatre étapes :

La gare de Cherbourg est inaugurée le 4 août 1858 par Napoléon III.

À partir de septembre 1970, elle a été desservie par des turbotrains (turbines à gaz) ETG puis RTG, qui ont remplacés les classiques machines à vapeur.

Les travaux d'électrification en 25 000 V de la ligne se sont conclus en 1996 (le 27 mars de Bueil à Cherbourg et le 21 mai de Mantes-la-Jolie à Bueil), entraînant ainsi l'arrêt des turbotrains sur cette ligne en juin de la même année.

[modifier] Évolution en 2007 et avenir

Avec l'arrivée des TGV prévue en décembre 2008 sur la ligne Cherbourg - Caen - Roissy-Charles-de-Gaulle ; le trafic sera plus dense. Des travaux d'aménagement sont en cours de réalisation. Actuellement, certaines sections de la ligne sont parcourables à 200 km/h pour tous les trains (classiques de la catégorie V200 et TGV).

Cette possibilité qui n'est pas utilisée systématiquement (le matériel roulant n'y étant pas toujours apte) le sera avec la rénovation en cours des voitures de Corail Intercités Normandie.

La circulation à 200 km/h permet dans le meilleur des cas un gain d'environ 20 minutes pour les trains Corails Intercités Normandie.

[modifier] Caractéristiques

[modifier] Tracé et profil

[modifier] Voir aussi

[modifier] Article connexe

[modifier] Liens externes

[modifier] Notes et références

  1. Henri Nicolle, De Paris à Cherbourg en chemin de fer, Guide-itinéraire contenant l'historique complet des travaux de la digue et du port de Cherbourg. Caen : Alfred Bouchard, 1860
  2. Les Chemins de fer de l'Ouest. I La Normandie. - Éd. Rimage : Paris, 1980 (En ce temps là... ..la vapeur!..).