Mantes-la-Jolie

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Mantes-la-Jolie
Carte de localisation de Mantes-la-Jolie
Pays France France
Région Île-de-France
Département Yvelines
(sous-préfecture)
Arrondissement Arrondissement de Mantes-la-Jolie
(chef-lieu)
Canton Canton de Mantes-la-Jolie
(chef-lieu)
Code Insee 78361
Code postal 78200
Maire
Mandat en cours
Michel Vialay
2005-2014
Intercommunalité Communauté d'agglomération de Mantes-en-Yvelines
Latitude
Longitude
48° 59′ 27″ Nord
         1° 43′ 02″ Est
/ 48.9908333333, 1.71722222222
Altitude 17 m (mini) – 41 m (maxi)
Superficie 9,38 km²
Population sans
doubles comptes
43 672 hab.
(1999)
Densité 4975.7 hab./km²

Mantes-la-Jolie est une commune française du département des Yvelines et de la région Île-de-France, chef-lieu de l'arrondissement éponyme. C'est une ville moyenne industrielle, située sur la rive gauche de la Seine, à 53 km à l'ouest de Paris.

Les habitants en sont les Mantais.

Sommaire

[modifier] Géographie

Position de Mantes-la-Jolie dans les Yvelines
Position de Mantes-la-Jolie dans les Yvelines

La commune de Mantes-la-Jolie est située au centre d'une agglomération d'environ 100 000 habitants. Son territoire englobe deux îles de la Seine, l'île l'Aumône en totalité, et en partie l'île aux Dames, appelée aussi île de Limay. Elle est limitrophe de Mantes-la-Ville et Buchelay au sud, de Rosny-sur-Seine à l'ouest et, séparées par la Seine, de Follainville-Dennemont au nord, et de Limay au nord et à l'est.

[modifier] Hydrographie

Deux cours d'eau sont à remarquer : la Seine, qui arrose la ville au nord-est, et la Vaucouleurs qui, si elle ne passe plus dans le territoire actuel de la commune, avait un bras détourné, le Mauru, qui alimentait les tanneries jusqu'au début du XXe siècle, quand le bras reprit son cours naturel. La ville comprend également deux grands lacs qui se trouvent au bord de la Seine : le lac des Pêcheurs et le lac de Gassicourt. Le Stade Nautique International de Mantes-en-Yvelines comprend un bassin d'aviron artificiel situé le long de la Seine.

[modifier] Climat

Le climat à Mantes-la-Jolie est un climat tempéré de type océanique dégradé caractéristique de celui de l'Île-de-France. Les températures moyennes s'échelonnent entre 2 à 5 °C en hiver (janvier) et 14 à 25 °C en été (juillet)[1]. La pluviométrie moyenne, relativement basse, s'établit à environ 600 mm par an. Les mois les plus pluvieux vont d'octobre à janvier.


[modifier] Communes limitrophes

Guernes,
la Seine
Follainville-Dennemont,
la Seine
Limay,
la Seine
Rosny-sur-Seine N Limay,
la Seine
O    Mantes-la-Jolie    E
S
Rosny-sur-Seine Buchelay Mantes-la-Ville
Enclave: {{{enclave}}}

[modifier] Voies de communication

La commune est desservie par la route nationale 13 et par l'autoroute A13 qui passe à proximité immédiate et qui met la ville à 55km de Paris (vers l'est) et à 83km de Rouen (vers l'ouest).

Mantes-la-Jolie est un important carrefour ferroviaire, et dispose de deux gares :

Quatre lignes électrifiées desservent Mantes : Deux lignes vont en direction de Paris-Saint-Lazare, chacune passant par une rive de la Seine, et deux autres desservent la Haute et la Basse-Normandie. De plus, une liaison directe est assurée vers Paris-Montparnasse via Plaisir-Grignon par la ligne de la vallée de la Mauldre qui se raccorde à Épône. La ville est aussi desservie par le TGV Rouen - Lyon - Marseille.

[modifier] Subdivisions de la commune

Bien qu'il n'y ait pas véritablement de division officielle, on distingue généralement, pour des raisons pratiques et historiques, le centre-ville, Gassicourt et le Val-Fourré en tant que secteurs de la ville, d'autant plus que chacun de ces secteurs dispose de services administratifs. Par ailleurs, le Val-Fourré, lors de sa construction, fut divisé en plusieurs quartiers dont les noms rendent hommage à des personnes célèbres, arrangées par thème : les peintres, les médecins, les explorateurs, les aviateurs, les musiciens, les inventeurs, les écrivains et les physiciens.

[modifier] Lieux-dits

Il n'y a plus aujourd'hui à proprement parler de lieux-dits, ceux-ci ayant été absorbés par le tissu urbain. Cependant, on les retrouve encore généralement dans la toponymie :

  • La Butte Verte
  • La Cellophane : nouveau lieu-dit, nommé d'après une usine
  • Chantecoq : territoire de Gassicourt
  • Les Chats
  • Les Coquilles (hautes et basses) : territoire de Gassicourt
  • La Croix Blanche : territoire de Mantes-la-Ville
  • La Croix Ferrée : territoire de Gassicourt
  • Les Garennes[2] : territoire de Gassicourt
  • Les Martraits : territoire de Mantes-la-Ville
  • Saint-Jacques (hauts et bas) : territoire de Mantes-la-Ville
  • Saint Nicolas : territoire de Gassicourt
  • Le Val Fourré : territoire de Gassicourt
  • Les bords de Seine

[modifier] Toponymie et étymologie

Le nom de « Mantes » viendrait d'un mot gaulois, medunta, le chêne, encore que d'autres étymologies soient proposées. De nombreuses variantes du nom sont également attestées : Medanta, Medonta, Medenta, plus des relatinisations tardives. Ce nom évolua en français sous la forme Mante (avec nombre de variantes au Moyen Âge, dont Maante, avec une diphtongue issue de la disparition du d intervocalique du nom latin), puis progressivement Mantes à partir de la fin du XVIIe siècle, son nom devint sporadiquement Mantes-sur-Seine dès le XVIIe siècle, à l'époque du développement des services postaux, pour éviter toute confusion avec Nantes. Suite à la fusion en 1930 de la ville avec le village de Gassicourt à l'ouest, ce nom devint Mantes-Gassicourt en 1930 (la conservation du nom de Gassicourt dans le nom fut une des conditions de la fusion). Elle a pris son nom actuel en 1953, en reprenant le qualificatif « la jolie », déjà officieusement donné depuis longtemps. Ce qualificatif est souvent - plaisamment - attribué à Henri IV : Dans une lettre adressée à Gabrielle d'Estrées, sa maîtresse, qui résidait à Mantes, le roi lui aurait écrit : « je viens à Mantes, ma jolie ». Mais une autre hypothèse est que ce qualificatif viendrait du site exceptionnel où la ville a été bâtie, représenté par le cadre naturel de la vallée de la Seine.

[modifier] Histoire

Plan de la ville de Mantes XVIIIe siècle
Plan de la ville de Mantes XVIIIe siècle
Vue de Mantes en 1650. Noter les nombreuses îles sur la Seine et la muraille qui abrite une ville bien plus petite qu'aujourd'hui.
Vue de Mantes en 1650. Noter les nombreuses îles sur la Seine et la muraille qui abrite une ville bien plus petite qu'aujourd'hui.

Sur le site de Mantes existait un port de pêche vers la fin du haut Moyen Âge, mais le nom de la ville plutôt gallo-romain, pourrait lui donner une fondation plus ancienne encore. Vers la fin de l'époque carolingienne, une motte fut établie à proximité afin de défendre l'accès à la Seine et la frontière avec le Vexin Normand. Autour de ce noyau se développa la ville et des édifices religieux.

La ville subit d'importants dommages en 1087 lors de l'attaque de Guillaume le Conquérant pendant sa campagne de représailles dans le Vexin français. Louis VI concéda ensuite à la ville le statut de commune[3] par sa charte de 1110, qui lui octroyait des privilèges. Le roi Philippe Auguste y mourut le 14 juillet 1223.

Blason : Mi-parti, au premier d'azur à la fleur de lys d'or, au second d'or au chêne arraché de sinople englanté du champ.
Blason : Mi-parti, au premier d'azur à la fleur de lys d'or, au second d'or au chêne arraché de sinople englanté du champ.

En raison de son emplacement stratégique sur la Seine et à la frontière de la Normandie, Mantes représenta un enjeu majeur de la Guerre de Cent Ans et fut très convoitée par les Anglais, mais aussi par Charles le Mauvais et changea de maîtres à de nombreuses reprises. Après la Guerre de Cent Ans, elle connut une période de calme relatif.

À la mort d'Henri III, et pendant les guerres de religion, Mantes fut partisane de la Ligue, mais fut prise par Henri IV, qui y installa son quartier général en vue de la conquête de Paris, qui eut lieu le 22 mars 1594. Par la suite, il vint régulièrement à Mantes passer d'agréables moments avec Gabrielle d'Estrées.

La ville de Mantes déclina au XVIIIe siècle, en raison d'un dépeuplement progressif du à la proximité de Versailles, des charges toujours plus lourdes représentées par le logement des troupes de passage, de la perte de la plupart des privilèges qui lui avaient été donnés par la charte de 1110, du désintérêt du roi pour une ville qui a perdu son importance stratégique, de la baisse des ventes du vin, première ressource de la ville...

À partir du XIXe siècle, la ville connut une expansion importante vers l'ouest, par l'annexion de territoires appartenant autrefois à Mantes-la-Ville, et des résidences cossues commencèrent à être bâties dans les nouveaux quartiers.

Au XXe siècle, la ville s'était tellement agrandie que l'on proposa de la fusionner avec le village de Gassicourt, ce qui fut fait en 1930.

En 1944 Mantes fut la cible de plusieurs vagues de bombardements qui firent plus de 450 morts. Celui du 30 mai, particulièrement violent, détruisit le pont ainsi que la majeure partie du coeur historique de la ville et ses hôtels du XVIe siècle. La ville a pour cela eu l'attribution de la Croix de guerre 1939-1945 avec étoile de vermeil.

Tour Saint-Maclou
Tour Saint-Maclou

[modifier] Culture et patrimoine

[modifier] Patrimoine architectural

De par son histoire riche, Mantes possède un certain nombre de vestiges et édifices intéressants, même si la plus grande partie de ceux-ci ont disparu avec le temps.

[modifier] Patrimoine religieux

Collégiale Notre-Dame
Collégiale Notre-Dame
Église Sainte-Anne de Gassicourt
Église Sainte-Anne de Gassicourt

[modifier] Patrimoine civil

Le vieux pont
Le vieux pont
  • La fontaine dite "Renaissance"
  • La tour Saint-Martin, vestige des fortifications
  • La porte au Prêtre, vestige des fortifications.
  • La porte Chant à l'Oie, ou plutôt un vestige, faisant partie des anciennes fortifications
  • Des hôtels particuliers
  • Le Vieux Pont, dont l'origine remonte au XIIe siècle. À l'origine, il reliait la ville de Limay à Mantes, mais une partie fut démolie pour construire le pont Peronnet au XVIIIe siècle. Aujourd'hui, il n'en reste que quelques arches. Ce pont, classé monument historique depuis 1923, figure sur un tableau de Jean-Baptiste Camille Corot (Le pont de Mantes, musée du Louvre).

[modifier] Œuvres d'art diverses

[modifier] Patrimoine environnemental

La ville participe au Concours des villes et villages fleuris et possède 3 fleurs Image:Ville fleurie.svg Image:Ville fleurie.svg Image:Ville fleurie.svg en 2007.[4]

[modifier] Patrimoine culturel

  • Musée de l'hôtel-Dieu (dépôt lapidaire, exposition de peintures)
  • Cinémas : Méga-CGR, centre culturel le Chaplin

[modifier] Artistes ayant représenté Mantes

Claude Chastillon, Johann Peeters, Joachim Duviert, Adolphe Maugendre, Jean-Baptiste Corot...

[modifier] Personnes célèbres

[modifier] Qui y résidèrent

[modifier] Qui y naquirent

[modifier] Qui y moururent

[modifier] Qui y combattirent

[modifier] Qui furent influencées

Charles Aznavour, chanteur

[modifier] Démographie

Évolution démographique
(Source : Cassini[5] et INSEE[6] ")
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
4 803 3 800 3 976 3 811 4 148 3 818 4 280 4 400 4 374
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
5 046 5 372 5 345 5 697 5 649 6 056 6 607 7 032 8 015
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
8 034 8 329 8 821 9 329 9 944 13 865[7] 13 978 13 181 15 155
1962 1968 1975 1982 1990 1999 - - -
18 905 26 062 42 465 43 564 45 087 43 672 - - -
Nombre retenu à partir de 1962 : population sans doubles comptes


Histogramme
(élaboration graphique par Wikipédia)

[modifier] Démographie pour le village de Gassicourt avant la fusion avec Mantes

Évolution démographique
(Source : Cassini[8])
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
343 318 291 299 297 299 293 290 272
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
294 335 377 341 347 397 497 607 985
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
1 361 1 728 2 145 2 814 3 149 - - - -


Histogramme
(élaboration graphique par Wikipédia)

[modifier] Économie

[modifier] Centres commerciaux

  • Le marché du centre-ville, ancienne tradition mantaise, se tient les mercredi et samedi matins sur la place du Marché au Blé et la place Saint-Maclou. Le marché couvert du Vieux Pilori vient le compléter.
  • Le marché du Val-Fourré se tient le mardi et vendredi après-midi au centre commercial Mantes 2, véritable institution de la vie commerçante de la ville, inaugurée le Vendredi 4 Mars 1977 par le maire de l'époque Jean-Paul David.
  • Les commerces sont très concentrés dans le centre-ville et l'on y trouve de nombreuses boutiques, mais aussi quelques supérettes et épiceries. En revanche, ils sont rares dans les zones urbanisées au XIXe siècle et au XXe siècle, à l'exception du Val Fourré et de son grand centre commercial, le pendant des commerces du centre-ville.

[modifier] Urbanisme

Les premières opérations d'urbanisme à grande échelle se firent lors du percement de la rue Royale au XVIIIe siècle qui était le tronçon intra muros de la grande route de Paris à Rouen. Le chantier fut considérable et nécessita la démolition de nombreuses maisons, car la route traversait en droite ligne la ville, depuis la porte de Rosny jusqu'à la Seine, donnant sur le pont Perronet.

L'urbanisme connut un renouveau après la seconde guerre mondiale. En effet, les bombardements de 1944 causèrent des dégâts considérables à une grande partie du centre historique. L'architecte Raymond Lopez, nommé architecte de la ville par Jean-Paul David (maire de 1947 à 1977), fut chargé de la phase de reconstruction. Après le déblaiement des ruines, il proposa un nouveau plan pour le centre-ville, basé sur ses conceptions de l'urbanisme.

Au début des années 1960, on procéda à l'assainissement des îlots insalubres situés en bord de Seine, dans le centre historique. Cet assainissement était envisagé déjà depuis les années 1920 mais n'avais jamais été mis à exécution. Le projet, réalisé en plusieurs tranches, amena la démolition totale du secteur connu sous le nom de « bas-quartiers », et le remplacement des îlots par des immeubles de plus grande taille disposés régulièrement.

[modifier] Le Val-Fourré

Le Val Fourré
Le Val Fourré

Au même moment se posa le problème de l'accueil des populations ouvrières et il fut décidé d'utiliser les terrains de l'ancien aéroclub de Gassicourt au lieu-dit du Val-Fourré, à l'ouest de la ville pour construire un important complexe de logements. Ce complexe fut divisé en plusieurs quartiers, dont les rues furent nommées d'après des explorateurs, des médecins, des écrivains, des musiciens et des peintres. Un grand centre commercial fut conçu en son milieu. Conçu à l'origine pour être un "Mantes 2", ce projet ne vit pas le jour sous sa forme initialement prévue. Il symbolise à lui seul les grands ensembles construits à partir des années 1960 en France.

Le quartier du Val-Fourré a compté jusqu'à 25.000 habitants avant les premières démolitions de tours entamées dès 1992, sous le mandat Paul Picard (maire de 1977 à 1995).

Une densification trop importante de logements dans sa partie Nord (Quartiers des Peintres, Médecins), un quartier excentré et mal relié au centre-ville, peu d'équipements publics en raison du dérapage financier de l'opération, la ghettoïsation des populations pauvres dans un parc constitué presque uniquement de logements sociaux sont autant de raisons ayant abouti à la dérive de ce quartier à partir de la fin des années 1970. Pauvreté économique, difficultés sociales et erreurs urbanistiques eurent comme conséquence les émeutes urbaines de 1991.

Dès 1992, Mantes-la-Jolie devient un site pilote de la politique de la ville. Dès lors, les quartiers du Val-Fourré bénéficient de fonds importants de l'État, puis de l'Europe avec la mise en place du Programme d'Initiative Communautaire Urban (PIC Urban). Ce programme vise, par diverses mesures, à favoriser le développement économique et social. Ainsi depuis 1992, les programmes successifs aboutirent à la démolition de treize tours d'habitation et de plusieurs immeubles en barres, soit environ 2.000 logements, afin de réduire la densité de ces quartiers.

  • le 26 septembre 1992 : démolition des quatre tours des Écrivains, remplacées par une pépinière d'entreprise appelé Centre d'affaires Clemenceau,
  • le 1er octobre 2000 : démolition des deux tours Millet, remplacées par le square des Peintres,
  • le 1er juillet 2001 : démolition des deux tours Sully, remplacées par la Caisse primaire d'Assurance Maladie (CPAM),
  • le 20 novembre 2005 : démolition des deux tours Ramon. Des logements sont en projet sur l'emplacement des deux tours.
  • le 2 juillet 2006 : démolition des trois tours Degas. Un pôle nautique devrait voir le jour vers 2008 sur le site des trois tours.

Au début des années 2000 a commencé un vaste chantier sur l'ancienne zone d'activités commerciales Henri IV visant à démolir la totalité des entrepôts et autres bâtiments afin de construire un complexe immobilier de standing. Le projet, connu sous le nom du Domaine des bords de Seine, prévoyant à l'origine un certain nombre d'équipements et de logements, a rencontré un certain nombre de problèmes et de changements d'orientation, notamment la réduction du nombre d'équipements et l'augmentation du nombre de logements prévus. Ce projet est sujet à controverse, les opposants invoquant le grand nombre de logements en construction, le caractère répétitif de la construction, mais aussi l'absence de logements sociaux, ce qu'ils considèrent comme une volonté de changer l'électorat.

De nombreuses associations forment le paysage associatif mantais, quelques exemples :

L'ASM (Association Sportive Mantaise), créée en 1951 proposant de multiples activités sportives,le Collectif des aînés, association de promotion du 3e âge, les amenant a sortir de leur isolement et a participer a la vie sociale de la ville ou encore l'association Diam's Music créée en 2002, et qui propose aux jeunes de la ville une offre de loisirs axée sur les cultures urbaines (danse hip hop, chant rap, slam,théâtre, ou encore l'organisation de spectacles en lien avec des jeunes artistes de la scène locale)...

[modifier] Vivre à Mantes-la-Jolie

[modifier] Sport

Infrastructures : patinoire, piscine, bassin d'aviron, stades, salle de judo, terrains de football, de sport en salle… Le bassin d'aviron est internationalement reconnu et des championnats de zone et de France y sont régulièrement organisés.

[modifier] Lieux de culte

  • Église Notre-Dame (culte catholique)
  • Église Sainte-Anne (culte catholique)
  • Église Saint-Jean-Baptiste du Val-Fourré (culte catholique)
  • Mosquée
  • Église réformée
  • Église Évangélique
  • Église de Jésus-Christ des Saints des Derniers Jours

[modifier] Administration

La ville a été sous-préfecture de Seine-et-Oise de 1800 jusqu'à la création des Yvelines, sauf entre 1926 et 1943.

[modifier] Les maires de Mantes (la Jolie)


Liste des derniers maires
Période Identité Parti Qualité
1947 1977 Jean-Paul David; PLE
1977 1995 Paul Picard PS
1995 2002 Pierre Bédier UMP
2002 2004 Michel Sevin UDF
2004 2005 Pierre Bédier UMP
2005 2008 Michel Vialay UMP
2008 2014 Michel Vialay UMP

[modifier] Établissements scolaires

  • Écoles maternelles : les Églantines, les Pervenches, les Tulipes, les Capucines, les Jonquilles, les Primevères, les Campanules, les Glycines, les Iris, les Anémones, les Coquelicots, les Lavandes, les Gentianes, les Violettes, les Mimosas, les Bleuets, les Clématites, les Pensées, les Roses, les Myosotis
  • Écoles primaires : Henri Matisse, Jean Mermoz, Louis et Auguste Lumière, Hélène Boucher, Ferdinand Buisson, Jean Moulin, Gabrielle Colette, Louise de Vilmorin, Anna de Noailles, Pierre de Coubertin, Mme de Sévigné, Jacques Cousteau, Jean-Jacques Rousseau, Louis Lachenal, Jules Verne, Albert Uderzo, Notre-Dame (établissement privé), Marie Curie.
  • Collèges : Paul Cézanne, André Chenier, Georges Clemenceau, Jules Ferry, Louis Pasteur, Gassicourt, Notre-Dame (établissement privé)
  • Lycées : Saint-Exupéry, Jean Rostand, Notre-Dame (établissement privé)
  • Enseignement supérieur : Institut universitaire technologique de Mantes en Yvelines, Classes Préparatoires aux Grandes Écoles au Lycée Saint-Exupéry, Institut de Formation en Soins Infirmiers, Institut des Sciences et Techniques des Yvelines, préparation aux Brevets de Technicien Supérieur aux lycées Saint-Exupéry et Jean Rostand, Centre de Formation d'Apprentis

[modifier] Jumelages

[modifier] Le village de Gassicourt

Gassicourt (en latin Wasi Cortis) était un village rural dont le territoire s'étendait à l'ouest du centre historique de Mantes.

[modifier] Galerie

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[modifier] Voir aussi

[modifier] Articles connexes

commons:Accueil

Wikimedia Commons propose des documents multimédia libres sur Mantes-la-Jolie.

[modifier] Bibliographie

  • Sylvie Bergougnoux, Hèlène François, Véronique Icole, Stéphanie Maquart, Gassicourt, identité d'un village des origines à 1930, Mantes-la-Jolie, 2002.
  • Alain Erlande-Brandenburg (sous la direction de), Mantes médiévale, la collégiale au cœur de la ville, Mantes-la-Jolie, 2000.
  • G.R.E.M., Mantes et Mantes-la-Ville de 1789 à nos jours, s.l., 1993.
  • Jean-François Holvas, Véronique Icole, Antoinette Le Lièvre, Mantes-sur-Seine, une histoire d’eau du Moyen Âge à nos jours, Mantes-la-Jolie, 2005.
  • Jean-François Holvas, Véronique Icole, Mantes au temps de Madame Campan, Ancien Régime, Révolution, Empire, Restauration, Mantes-la-Jolie, 2006.
  • Véronique Icole, Hommage à Pierre Goujon, Mantes-la-Jolie, 2003.
  • Marcel Lachiver, Histoire de Mantes et du Mantois à travers chroniques et mémoires des origines à 1792, Meulan, 1971.
  • Eugène Saintier, Les fortifications de Mantes depuis l’origine jusqu’au XVIe siècle, Montligeon, 1925.
  • La collégiale Notre Dame de Mantes la Jolie, Robert Bailly, édition financée par le conseil général des Yvelines et la ville de Mantes-la-Jolie, 1980.
  • Notre Dame de Mantes la Jolie, Thomas Schwob et Cédric Sidobre, éditions Italique, 2007.

[modifier] Liens externes

[modifier] Sources

[modifier] Notes

  1. Climat des Yvelines sur le site de Météo France
  2. Cadastre napoléonien
  3. André Chédeville, « Le mouvement communal en France aux XIe et XIIe siècles, ses éléments constitutifs et ses relations avec le pouvoir royal » in Robert Favreau, Régis Reche et Yves-Jean Riou (directeurs), Bonnes villes du Poitou et des pays charentais (XIIe-XVIIIe siècles) : Actes du colloque tenu à Saint-Jean-d’Angély les 24-25 septembre 1999, publiés par la Société des antiquaires de l'Ouest in Mémoires de la Société des antiquaires de l'Ouest et des Musées de Poitiers, 5e série, tome VIII (2002), à Poitiers. ISBN 2-9519441-0-1, p
  4. Palmarès du Concours des villes et villages fleuris dans les Yvelines
  5. http://cassini.ehess.fr/ Population avant le recensement de 1962
  6. INSEE: Population depuis le recensement de 1962
  7. Mantes a fusionné avec le village de Gassicourt en 1930.
  8. http://cassini.ehess.fr/ Population avant le recensement de 1962