Indians de Cleveland

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Cleveland Indians
Fondation 1900
(en ligue majeure depuis 1901)
Ligue Ligue américaine
Division Centrale
Noms Cleveland Lake Shores (1900)
Cleveland Blues (1901)
Cleveland Bronchos (1902)
Cleveland Naps (19031914)
Cleveland Indians (depuis 1915)
Surnoms The Tribe, The Wahoos
Couleurs Rouge et bleu
Propriétaire Larry Dolan
Manager Eric Wedge
Stade Progressive Field (43 545 places)
Pour la compétition en cours, voir :
Saison 2008 des Indians de Cleveland

Les Indians de Cleveland (Cleveland Indians en anglais) sont une franchise de baseball basée à Cleveland évoluant dans la Ligue Majeure de Baseball. Surnommée The Tribe, la franchise des Indians fut fondée en 1900 sous le nom de Cleveland Lake Shores et évolue depuis 1994 au Progressive Field (ex-Jacobs Field ; 43 345 places). Nombre de joueurs de premier plan tels Lou Boudreau, Bob Feller, Addie Joss, Nap Lajoie, Tris Speaker, Cy Young ou Satchel Paige ont porté les couleurs des Indians aidant la franchise a remporter deux titres de World Series en 1920 et 1948. Dès les années 1960, pourtant, la réputation des Indians est celle d'une équipe de perdants. Cette situation perdure jusqu'au milieu des années 1990 avec le renouveau sportif de la franchise qui dispute, sans les gagner, deux World Series en 1995 et 1997.

Les Indians restent sur une saison 2007 marquée par le gain de la division centrale de la Ligue américaine et l'élimination en finale de la Ligue américaine face aux Boston Red Sox. Au terme de cette saison 2007, Eric Wedge est désigné Manager de l'année en Ligue américaine tandis que C.C. Sabathia reçoit le Trophée Cy Young récompensant le meilleur lanceur de l'année en Ligue américaine.

Sommaire

[modifier] Palmarès

[modifier] Histoire

[modifier] Les débuts

Cleveland dispose d'une formation de ligue majeure de 1887 à 1899, les Cleveland Spiders, mais ces derniers qui évoluent en Ligue nationale de 1889 à 1899 cessent leurs activités après une saison 1899 catastrophique : 20 victoires pour 134 défaites[1].

La franchise actuelle est fondée en 1900[2] par Charles Somers sous le nom de Cleveland Lake Shores par transfert de la formation de Western League, les Grand Rapids Rustlers, à Cleveland[3]. Dès 1900, Cleveland évolue au League Park (9000 places) en Ligue américaine (ex-Western League)[4]. La Western League adopte le nom de Ligue américaine dès 1900, mais évolue encore sous le label de ligue mineure[5]. Les Lake Shores participent à cette compétition, terminant sixièmes avec 63 victoires pour 73 défaites. La saison avait poutant débuté par une victoire 7-6 à Indianapolis avec Bumpus Jones comme lanceur partant pour Cleveland[6].

En 1901, Ban Johnson transforme la Ligue américaine en ligue majeure, au même rang que la Ligue nationale[5]. La franchise qui prend alors le nom de Cleveland Blues a l'honneur d'inaugurer la ligue en disputant le match d'ouverture le 24 avril 1901 à Chicago face aux White Sox[7]. Toutes les autres rencontres programmées ce jour là furent reportées en raison de chutes de pluie[8]. Lors du premier match de la saison 1901 joué à domicile, les Blues réalisent une fin de neuvième manche renversante. Menés 13-5 par les Washington Senators avec deux batteurs éliminés et personne sur les bases, ils marquent neuf points pour s'imposer 14-13[9].

Les Blues deviennent les Bronchos en 1902, puis suite au transfert de Nap Lajoie en 1902, ils sont rebaptisés Cleveland Naps en 1903[10]. L'équipe comprend également d'autres joueurs de talent tels Addie Joss (1902-1910), Elmer Flick (1901-1910), Bill Bradley (1901-1910), George Stovall (1904-1911) et Terry Turner (1904-1918). Bill Bradley est le premier joueur de la franchise à frapper un cycle (un simple, un double, un triple et un coup de circuit au d'un même match). Il réussit cette performance le 24 septembre 1903[11]. Elmer Flick remporte le titre de meilleur batteur de la Ligue américaine en 1905 avec une moyenne au bâton de .305. En 1907, Cleveland refuse un échange proposé par les Detroit Tigers entre Flick et le jeune Ty Cobb, 21 ans[12].

En 1908, Addie Joss lance un match parfait en 74 lancers contre Chicago le 2 octobre[13]. Cleveland termine second de la ligue signant ainsi sa meilleure performance depuis ses débuts avec 90 victoires pour 64 défaites (.584). Les Indians échouent à une demi-victoire des Detroit Tigers[14].

Nap Lajoie jusque là entraîneur-joueur se recentre sur sa seule fonction de joueur à partir de 1909. Il dispute en 1910 le titre de meilleur frappeur de la ligue à Ty Cobb. Aujourd'hui encore, les statisticiens américains ne sont pas d'accord sur le nom du vainqueur réel de ce challenge[15]. Shoeless Joe Jackson est alors recruté par les Naps en 1911. Cy Young joue également chez les Naps de 1909 à 1911. Cette saison 1911 est marquée par le décès du lanceur Addie Joss à 31 ans. Un match de bienfaisance au profit de la famille de Joss est disputé le 24 juillet 1911. Toutes les plus grandes vedettes du baseball sont présentes sur le terrain. Cette rencontre préfigure ce que seront les matches des étoiles (All-Star Game) à partir de 1933[16].

Suite au départ de plusieurs joueurs notamment vers la toute nouvelle Federal League, les Naps enregistrent 102 défaites en 1914. C'est le record de la franchise. L'affluence est en chute libre, et les finances deviennent problèmatiques. Shoeless Joe Jackson est cédé contre trois joueurs aux Chicago White Sox. Nap quitte également Cleveland à l'issue de cette saison pour rejoindre Philadelphie. Les Naps sont alors définitivement rebaptisés Cleveland Indians. L'annonce de ce nouveau nom de baptème est faite par la presse de Cleveland le 17 janvier 1915[17]. Dix jours plus tôt, la presse avait déjà annoncé que le président Somers avait chargé un groupe de journalistes sportifs de trouver un nouveau nom à la franchise. Les fans furent autorisés à envoyer des suggestions[18]. Deux théories s'opposent pour expliquer le choix de ce nom. Hommage à Louis Sockalexis, joueur indien des Cleveland Spiders, pour les uns ; inspiré par le nom des Boston Braves qui signent une fabuleuse fin de saison en 1914, passant de la dernière position du championnat en juillet à la première en septembre pour les autres[19].

Cette modification n'entraîne pas d'embellie sportive et financière. Pour sa première saison sous le nom des Indians, la franchise termine septième sur huit en Ligue américaine et enregistre seulement 159 285 spectateurs aux guichets lors de la saison 1915, soit 2069 spectateurs de moyenne par match[20]. C'est trois fois moins qu'en 1913 (541 000). Charles Somers, industriel de l'Ohio, qui a créé la franchise dont il reste le propriétaire et principal soutien financier, est contraint de la vendre en toute fin d'année 1915. Il passe le relais à un groupe d'investisseurs emmené par Jim Dunn en raison de très graves soucis financiers. Il est ruiné.

[modifier] Le premier titre

L'équipe de 1920
L'équipe de 1920

Jim Dunn achète la franchise, mais avouant qu'il ne connait rien au baseball, il demande les conseils de Ban Johnson pour constituer son staff. Johnson lui indique le nom de son ancien secrétaire, Bob McRoy. Ce dernier devient manager général et engage le solide champ centre Tris Speaker. McRoy tombe malade et est contraint de quitter son poste dès 1917. Il meurt le 2 décembre 1917[21].

Hommage à Ray Chapman
Hommage à Ray Chapman

Tris Speaker devient entraîneur-joueur en 1920. Cette saison est d'abord marquée par un drame. L'arrêt-court Ray Chapman meurt le 17 août 1920, au lendemain d'un match au Polo Grounds contre les New York Yankees. Atteint à la tête par un lancer de Carl Mays, il est déclaré mort après plusieurs tentatives chirurgicales[22]. Le jeune Joe Sewell est alors engagé pour remplacer Chapman[23].

Sous la conduite de Tris Speaker, les Indians remportent le fanion de la Ligue américaine avec deux victoires d'avance sur Chicago et trois sur les New York Yankees. Speaker signe une saison à 0,388 au bâton tandis que le lanceur Jim Bagby engrange 31 victoires. Menés 2-1 par les Brooklyn Robins en World Series, les Indians enlèvent leur premier titre national en remportant les quatre dernières parties pour s'imposer 5-2. Outre Speaker, les Indians les plus fameux de cette équipe sont Elmer Smith, Larry Gardner, Jim Bagby, Stan Coveleski, Steve O'Neill, Joe Sewell, Ray Caldwell. Elmer Smith frappe le premier grand chelem en World Series, Bagby frappe le premier coup de circuit des World Series réussit par un lanceur tandis que Bill Wambsganss signe une triple base sans assistance, cas unique dans l'histoire des World Series. Stan Coveleski est le lanceur vedette des Indians cette saison. Il lance trois parties complètes à l'occasion des World Series ; trois victoires, qui permettent aux Indians de remporter les séries[24].

Après ce succès, et malgré le talent de joueurs comme Earl Averill, Mel Harder et George Burns (MVP de la saison 1926), les Indians se retrouvent à la peine en championnat, signant au mieux des deuxièmes places en 1921 et 1926. En coulisses, le décès de Jim Dunn en 1922 place la franchise sous la coupe de sa société gérée par sa veuve. Elle cède les Indians à Alva Bradley le 17 novembre 1927[25] pour un million de dollars.

Depuis 1929, les joueurs des Indians arborent des numéros dans le dos. Cleveland est le deuxième franchise à adopter ce système quelques semaines après les New York Yankees. Le numérotation des joueurs devient obligatoire en Ligue américaine en 1931[26].

En matière de stades, les Indians agrandissent League Park (21 414 places depuis 1910) puis quittent définitivement cette enceinte en 1947[27]. Ils évoluent régulièrement au Cleveland Municipal Stadium (78 000 places à son inauguration ; 73 400 en 1993) de 1932 à 1946, puis de façon systématique de 1947 à 1993. L'inauguration du Cleveland Municipal Stadium a lieu le 31 juillet 1932 devant plus de 80 000 spectateurs. Le premier match de nuit, c'est à dire à la lumière des projecteurs, y est disputé le 27 juin 1939[28].

Cleveland Municipal Stadium en construction en 1931
Cleveland Municipal Stadium en construction en 1931

[modifier] Le second titre

Le lanceur Bob Feller parvient à signer 27 victoires en 1940 (record de la franchise), mais les Indians en proie à des luttes intestines ratent de peu le gain du championnat et terminent deuxièmes de la ligue américaine. Feller quitte Cleveland en 1941 pour rejoindre l'US Navy. Il est de retour en 1945 et domine les autres lanceurs de la ligue en 1946 avec 26 victoires et 348 strikeouts (record de la franchise)[29].

Logo de 1946 à 1950
Logo de 1946 à 1950

Bill Veeck devient le propriétaire de la franchise le 21 juin 1946. C'est lui qui installe définitivement les Indians au Cleveland Municipal Stadium en 1947.

En juillet 1947, 80 jours après l'entrée en jeu de Jackie Robinson chez les Brooklyn Dodgers en Ligue nationale, le premier joueur noir a évolué en ligue américaine fut Larry Doby sous l'uniforme des Indians[30].

La communication mise en place autour de la franchise porte ses fruits en générant un intérêt accru de la part des supporters. On passe ainsi de 1 057 289 spectateurs en 1946 à 1 521 978 en 1947 puis 2 620 627 en 1948[31].

Soutenu par un public plus nombreux que jamais, les Indians terminent à égalité avec les Boston Red Sox pour le gain du fanion de la ligue américaine. Le match de barrage pour départager les deux franchises se tient à Fenway Park, à Boston. Au terme d'un match resté dans les mémoires, les Indians s'imposent et accèdent aux World Series. Le titre est conquis face aux Boston Braves par quatre victoires à deux. Les champs intérieurs Lou Boudreau (manager-joueur), Ken Keltner, Joe Gordon et Eddie Robinson furent particulièrement efficaces tandis que le lanceur noir Satchel Paige enchanta les spectateurs avec ses lancers aussi variés que surprenants. Paige est le premier lanceur noir à participer aux Séries mondiales. Les trois matches disputés à Cleveland se jouent devant une assistance moyenne de 79 497 spectateurs avec une pointe à 86 288 à l'occasion du match cinq[32].

Les Indians restent au contact des meilleurs entre 1949 et 1953 sans toutefois accrocher la première place. Lou Boudreau quitte Cleveland en 1950, mais ceci n'émpêche pas les Indians d'être de retour en World Series en 1954. Ils s'inclinent sèchement par quatre victoires à zéro contre les New York Giants. A partir de 1955, les classements des Indians sont décevants suite aux départs de joueurs comme Bob Feller (1956). Victime de blessures au dos et aux jambes, Al Rosen, MVP de la saison 1953, met un terme à sa carrière en 1956[33]. Le jeune lanceur Herb Score apparait alors le grand espoir de la franchise qui refuse plus d'un million de dollars des Boston Red Sox pour un transfert. Après deux saisons excellentes en 1955 et 1956, Score est sévèrement blessé lors d'un match le 7 mai 1957 ; il ne retrouvera jamais son niveau[34].

[modifier] Une chute de trois décennies

La traversée du désert des Indians débute en 1960 par le transfert houleux de Rocky Colavito chez les Detroit Tigers. Il est échangé contre Harvey Kuenn qui est transféré dans la foulée. C'est le point de départ d'une chute de plus de trente ans décrite par Terry Pluto dans The Curse of Rocky Colavito: A Loving Look at a 33-Year Slump, un ouvrage pulié en 1995.

Les Indians multiplient il est vrai les échanges perdants : Tommy John, Luis Tiant et Lou Piniella dans les années 1960 et Graig Nettles, Dennis Eckersley, Buddy Bell et Chris Chambliss dans les années 1970, notamment.

Logo de 1973 à 1979
Logo de 1973 à 1979

Malgré l'acquisition de Gaylord Perry en 1972, les résultats restent médiocres et les affluences dramatiques, entre 7 et 12 000 spectateurs de moyenne. Perry remporte toutefois le premier trophée Cy Young de l'histoire de la franchise en cette saison 1972.

C'est à Cleveland que Frank Robinson est devenu en 1975 le premier manager Afro-Américain du baseball majeur. Il évolua comme joueur-manager. Il échoue à transformer les Indians en équipe gagnante et est remercié en 1977.

Quelques coups d'éclat ont lieu au début des années 1980. En mai 1980, Len Barker se signale en lançant un match parfait contre les Toronto Blue Jays. Addie Joss était le seul Indian à avoir réussit une telle performance. En 1980, Joe Charboneau est désigné meilleure recrue de l'année. Il est victime d'une chute qui le blesse sérieusement au dos ; il ne retrouvera jamais son meilleur niveau.

Après l'une des très rares saisons positives des Indians en 1986, l'hebdomadaire sportif Sports Illustrated fait sa couverture avec Joe Carter et Cory Snyder sous le titre « Indians Uprising », présentant la franchise comme le futur vainqueur de la Ligue américaine en 1987. L'équipe enregistra 101 défaites et hérita de la dernière place de sa division.

En 1989, un échange très contesté par les fans a lieu. Le puissant frappeur Joe Carter est transféré chez les San Diego Padres contre deux joueurs en devenir : Sandy Alomar, Jr. et Carlos Baerga. Alomar s'illustre dès sa première saison chez les Indians : il est sélectionné au match des Étoiles en 1990, remporte le quatrième trophée de la meilleure recrue de l'année de la franchise et un gant doré. Baerga devient également un solide joueur avec trois sélections All-Star.

Le manager Mike Hargrove est nommé en 1991 et champ extérieur Kenny Lofton arrive en provenance des Houston Astros en 1992. Malgré ces changements, les résultats sportifs restent négatifs mais les Indians sont quand même désignés « Organisation de l'année 1992 » par le magazine Baseball America pour son bon travail au niveau des jeunes joueurs[35].

L'équipe connait une tragédie pendant le camp d'entraînement au printemps 1993. Lors d'un accident de bateau, les lanceurs Steve Olin et Tim Crews sont tués sur le coup ; le lanceur Bob Ojeda est très gravement blessé et il doit mettre un terme définitif à sa carrière[36].

[modifier] Renouveau depuis 1994

1994 marque un nouveau départ pour la franchise qui s'installe au Jacobs Field (43 545 places). Les Indians signent des participations aux World Series en 1995 et 1997 sans s'imposer. Ils chutent d'abord contre les Atlanta Braves par quatre victoires à deux, puis s'inclinent face aux Florida Marlins par quatre victoires à trois. L'effet du nouveau stade combiné aux bons résultats créé une vague de popularité inédite pour la franchise qui joue 455 matchs consécutifs à guichets fermés entre le 12 juin 1995 et le 2 avril 2001 ; c'est le record du genre en MLB[37].

Larry Dolan achète la franchise en 2000 à Richard Jacobs pour la somme de 323 millions de dollars. Jacobs avait fait l'acquisition des Indians pour 35 millions de dollars en 1986[38].

Le 5 août 2001, les Indians réalisent le plus improbable retour au score de l'histoire des Ligues majeures. Face au Seattle Mariners, Cleveland est mené 12-0 après quatre manches et 14-2 après six manches. Les Indians s'imposent finalement 15-14 en onze manches[39].

Parmi les joueurs importants lors de ce renouveau, citons Kenny Lofton, Matt Williams, Roberto Alomar, Travis Fryman, Charles Nagy et Omar Vizquel, qui glane huit gants dorés de 1994 à 2001.

En novembre 2001, le manager général John Hart démissionne et son assistant Mark Shapiro prend le relais. Il tente de composer avec un effectif mixant jeunes talents et joueurs expérimentés. A la poursuite d'une première place en division centrale de la Ligue américaine depuis 2001, cette formule s'avère payante en 2007 avec des Indians qui tiennent tête aux Detroit Tigers. Cleveland est même la première formation de MLB a se qualifier en play-offs dès le 23 septembre. C'est le septième titre de division en treize saisons pour les Indians. Après avoir éliminé les Yankees en quatre matches (3-1), les Indians pensent un temps pouvoir devenir la première équipe à sortir la même saison les Yankees et les Boston Red Sox. Mené trois victoires à une, Boston renverse toutefois la tendance et ferme l'accès des World Series 2007 aux Indians. Au terme de cette saison 2007, Eric Wedge est désigné Manager de l'année en Ligue américaine tandis que C.C. Sabathia reçoit le Trophée Cy Young récompensant le meilleur lanceur de l'année en Ligue américaine. Depuis la création du trophée en 1956, Sabathia est le deuxième Indians a le remporter après Gaylord Perry en 1972.

L'hiver 2007-2008 est marqué par les négociations de renouvellement de contrat du lanceur C.C. Sabathia remettant en lumière les possibilités financières limitées de la franchise. Les Indians n'ont pas les moyens de conserver des joueurs comme Sabathia aujourd'hui ou Manny Ramírez et Jim Thome hier et C.C. devrait quitter les Indians après la saison 2008[40]. Selon une étude annuelle de Forbes, Cleveland génère en 2006 158 millions de dollars de recettes contre 302 aux New York Yankees, numéro un dans ce domaine, et pointe au 18e rang en MLB[41]. Symbole de cette politique financière, les Indians n'ont pas eu recours à l'arbitrage depuis 1991[42] préférant négocier directement avec ses joueurs quitte à les laisser partir sous d'autres cieux en cas d'échec des négociations.

Le 12 mai 2008[43], les Indians signent le troisième triple jeu sans assistance de leur histoire après ceux du 19 juillet 1909 et du 10 octobre 1920. Ce type d'actions est le plus rare des coups en baseball. 14 triples jeux sans assistance sont comptabilisés dans l'histoire des Ligues majeures[44] contre 15 batteurs qui ont réussit à frapper quatre coups de circuit au cours du même match. Sur ces 14 triples jeux sans assistance, les Indians en comptent trois devant les Red Sox et les Braves, deux chacuns.

Saison Vic.-Déf. Class. Spectateurs Moyenne AL Division Series AL Championship Series World Series
1994 66-47 2e AL Central 1 995 174 35 628 pas de play-offs en raison de la grève des joueurs
1995 100-44 1er AL Central 2 842 745 39 483 Boston Red Sox V (3-0) Seattle Mariners V (4-2) Atlanta Braves D (2-4)
1996 99-62 1er AL Central 3 318 174 40 965 Baltimore Orioles D (1-3)
1997 86-75 1er AL Central 3 404 750 42 034 New York Yankees V (3-2) Baltimore Orioles V (4-2) Florida Marlins D (3-4)
1998 89-73 1er AL Central 3 467 299 42 806 Boston Red Sox V (3-1) New York Yankees D (2-4)
1999 97-65 1er AL Central 3 468 456 42 820 Boston Red Sox D (2-3)
2000 90-72 2e AL Central 3 456 278 42 670
2001 91-71 1er AL Central 3 175 523 39 204 Seattle Mariners D (2-3)
2002 74-88 3e AL Central 2 616 940 32 308
2003 68-94 4e AL Central 1 730 002 21 358
2004 80-82 3e AL Central 1 814 401 22 400
2005 93-69 2e AL Central 2 013 763 24 861
2006 78-84 4e AL Central 1 997 995 24 667
2007 96-66 1er AL Central 2 275 912 28 098 New York Yankees V (3-1) Boston Red Sox D (3-4)

[modifier] Effectif actuel

  Effectif des Indians de Cleveland  v · d · m 
Effectif actif Réserves Entraîneurs
Lanceurs


Effectif mis à jour le 15-06-2008

Receveurs

Champ intérieur

Champ extérieur

Frappeur désigné

Lanceurs

Receveurs

Champ intérieur

Champ extérieur

Manager

Instructeurs

  • 28 Jeff Datz (banc)
  • 4 Luis Isaac (bullpen)
  • 60 Dennis Malavé
    (receveur de bullpen)
  • 6 Luis Rivera (champ intérieur)
  • 9 Derek Shelton (batteur)
  • 35 Joel Skinner (3e base)
  • 43 Dan Williams
    (receveur de bullpen)
  • 51 Carl Willis (lanceur)

Joueurs blessés

Joueurs suspendus

  • aucun joueur
L'effectif dit "actif" comprend 40 joueurs durant l'inter-saison, puis 25 joueurs pendant la saison. Les 15 autres joueurs sont placés en réserve et jouent en ligues mineures. Durant l'inter-saison, d'autres joueurs sont invités pour disputer les matches de pré-saison

[modifier] Trophées et honneurs individuels

[modifier] Indians au Hall of Fame

Joueurs élus principalement pour leurs performances sous le maillot des Indians.

 

Autres joueurs du Hall of Fame qui évoluèrent parfois brièvement chez les Indians.

 

[modifier] Numéros retirés

Le lanceur Bob Feller est le premier joueur des Indians à connaitre l'honneur d'avoir son numéro retiré. C'était en 1957.

 

Le numéro 455 retiré en l'honneur des fans des Indians honore les 455 matchs consécutifs joués à guichets fermés (record en MLB) entre 1995 et 2001.

[modifier] Indians' Hall of Fame

Les Indians possèdent un Hall of Fame interne depuis 1951. La promotion 2008 comprend Mike Hargrove et Joe Gordon.[45]

 

[modifier] Autres trophées et honneurs

Parmi les principaux trophées individuels attribués directement ou indirectement par la MLB, on citera :

 

Le Match des étoiles (All-Star-Game) se tient depuis 1933. C.C. Sabathia et Grady Sizemore sont les derniers joueurs des Indians à avoir connu une sélection All-Star à l'occasion de l'édition 2007. Les premiers joueurs des Indians sélectionnés All-Star furent Earl Averill, Wes Ferrell et Oral Hildebrand en 1933. Depuis cette date, au moins un joueur des Indians est sélectionné All-Star chaque année.[46]

La franchise possède également des trophées internes, récompensant notamment les jeunes joueurs les plus prometteurs. Le Lou Boudreau Award honore ainsi le meilleur jeune joueur de champ issue des clubs écoles de l'oganisation des Indians. Idem pour les lanceurs et le Bob Feller Award.

Lou Boudreau Award

 

Bob Feller Award

[modifier] Les managers des Indians

Dix des 44 managers des Indians jouèrent pendant leur mandat de manager. Le dernier d'entre eux est Frank Robinson (1975-77), le premier manager Afro-Américain du baseball majeur.

Nom Saisons Vic.déf.  %
Jimmy McAleer 1901 54-82 .397
Bill Armour 1902-1904 232-195 .543
Nap Lajoie 1905-1909 377-309 .550
Bill Bradley 1905 20-21 .488
Deacon McGuire 1909-1911 91-117 .438
George Stovall 1911 74-62 .544
Harry Davis 1912 54-71 .432
Joe Birmingham 1912-1915 170-191 .471
Lee Fohl 1915-1919 327-310 .513
Tris Speaker 1919-1926 617-520 .543
Jack McCallister 1927 66-87 .431
Roger Peckinpaugh 1928-1933, 1941 490-481 .505
Bibb Falk 1933 1-0 1.000
Walter Johnson 1933-1935 179-168 .516
Steve O'Neill 1935-1937 199-168 .542
Ossie Vitt 1938-1940 262-198 .570
Lou Boudreau 1942-1950 728-649 .529
Al Lopez 1951-1956 570-354 .617
Kerby Farrell 1957 76-77 .496
Bobby Bragan 1958 31-36 .463
Joe Gordon 1958-1960 184-151 .549
Jo Jo White 1960 1-0 1.000
Jimmy Dykes 1960-1961 103-115 .472
 
Nom Saisons Vic.déf.  %
Mel Harder 1961, 1962 3-0 1.000
Mel McGaha 1962 78-82 .488
Birdie Tebbetts 1963-1966 278-259 .518
George Strickland 1966 48-63 .432
Joe Adcock 1967 75-87 .463
Alvin Dark 1968-1971 266-321 .453
Johnny Lipon 1971 18-41 .305
Ken Aspromonte 1972-1974 220-260 .458
Frank Robinson 1975-1977 183-189 .492
Jeff Torborg 1977-1979 157-201 .439
Dave Garcia 1979-1982 250-244 .506
Mike Ferraro 1983 40-60 .400
Pat Corrales 1983-1987 280-355 .441
Doc Edwards 1987-1989 173-207 .455
John Hart 1989 8-11 .421
John McNamara 1990-1991 102-137 .427
Mike Hargrove 1991-1999 721-591 .550
Grady Little 2000 19-12 .613
Charlie Manuel 2000-2002 201-178 .530
Joel Skinner 2002 35-41 .461
Eric Wedge Depuis 2003 415-395¹ .512
¹ Données arrêtées à la fin de la saison 2007.
Source : Russell Schneider, The Cleveland Indians encyclopedia, p.615-616

[modifier] Les propriétaires des Indians

Charles Somers, industriel de l'Ohio, créé la franchise dont il reste propriétaire de 1900 à 1916. John F. Kilfoyle en est le président jusqu'en 1908, puis Somers assure lui même la présidence. Il met en place un système de formation de jeunes talents préfigurant le concept de clubs affiliés. Ruiné en partie à cause des déficits récurrents des Indians, il cède la franchise à Jim Dunn contre 500 000$ le 21 février 1916[25] Jim Dunn meurt en 1922 et sa société gère ensuite la franchise jusqu'à sa vente à Alva Bradley le 17 novembre 1927[25] pour un million de dollars.

Alva Bradley reste en poste jusqu'au 21 juin 1946[25], date de la cession à Bill Veeck. Ce dernier est à la tête des Indians à l'occasion de leur dernier titre suite à la mise en place d'une solide politique de recrutement, mais il doit vendre la franchise pour 2,2 millions de dollars dès le 21 novembre 1949 suite à son divorce.[47]

Durant la longue traversée du désert des Indians, pas moins de neuf propriétaires se succèdent à la tête de la franchise. Durant cette période qui court de 1949 à 1986, le plus long mandat est celui de William R. Daley, six ans de 1956 à 1962.

Larry Dolan est propriétaire de la franchise depuis février 2000[25] suite à une transaction de 323 millions de dollars avec Richard Jacobs. Le 9 novembre 1986[25], Jacobs avait acquis les Indians pour 35,5 millions de dollars plus une dette de 12 millions.[48]

Nom Années
Charles Somers 1900-1916
Jim Dunn 21 février 1916-1922
Société de Jim Dunn 1922-1927
Alva Bradley 17 novembre 1927-1946
Bill Veeck 21 juin 1946-1949
Ellis Ryan 21 novembre 1949-1952
Myron H. Wilson 18 décembre 1952-1956
William R. Daley 29 décembre 1956-1962
 
Jim Dunn
Jim Dunn
 
Nom Années
Gabe Paul 20 novembre 1962-1966
Vernon Stouffer 13 août 1966-1972
Nick Mileti 22 mars 1972-1976
Ted Bonda 12 avril 1977-1978
F.J. O'Neill 3 février 1978-1983
Société de F.J. O'Neill 29 août 1983-1986
Richard Jacobs 9 décembre 1986-2000
Larry Dolan depuis le 7 février 2000

[modifier] Les stades des Indians

Les Indians ont connu trois stades : League Park, Cleveland Municipal Stadium et Progressive Field (anciennement Jacobs Field).[49] Les Cleveland Blues s'installent à League Park dès leur fondation en 1900. Cette enceinte de 9000 places qu'utilisèrent notamment les Cleveland Spiders fut inaugurée en 1891. Rénovée et agrandie en 1910[50], League Park peut dès lors accueillir 21 414 spectateurs.

Au tout début du XXe siècle, la municipalité de Cleveland adopte la Sunday Blue-Law, interdisant notamment la pratique du baseball le dimanche, obligeant les Indians à disputer leurs rencontres programmées ce jour en dehors de la ville. Ils jouèrent ainsi à Dayton, Canton, Columbus et Fort Wayne plusieurs matches lors des saisons 1902 et 1903.[51]

Ce stade reste utilisé jusqu'en 1931 de manière exclusive par les Indians puis en alternance avec le Cleveland Municipal Stadium entre 1932 et 1946. Au total, les Indians disputent 3043 matches à League Park pour 1696 victoires, 1317 défaites et 30 matches nuls (.523).[52] Cette enceinte reste la propriété des Indians jusqu'en 1951, date de son rachat par la ville de Cleveland.[53]

Le Cleveland Municipal Stadium ouvre ses portes aux Indians le 31 juillet 1932 et offre environ 78 000 places.[54] Lors du match d'inauguration, 80 154 spectateurs dont 76 979 payants sont comptabilisés dans l'enceinte.[55] A partir de la saison 1947 et jusqu'au 3 octobre 1993, le Cleveland Stadium devient la demeure exclusive des Indians. Malgré l'enthousiasme des supporters, il est impossible pour les quelques milliers de spectateurs fréquentant régulièrement cette trop vaste enceinte d'y créer une ambiance.[56] Le 10 octobre 1948, à l'occasion des World Series, 86 288 fans sont présents, créant pour l'occasion une ambiance digne de ce nom.[57] Le terrain de jeu, lui même, a des proportions inhabituelles : 470 pieds au champ centre. Quand il pénétra la première fois dans ce stade, Babe Ruth s'exclama : « Il faut un cheval pour jouer au champ extérieur ici ! » [58]

L'une des plus mémorables soirées se tient le 4 juin 1974. Elle est restée dans l'histoire comme la « Beer Night » en raison de l'opération promotionnelle permettant aux 25 135 fans présents de boire des bières à 10 cents. Dans la neuvième manche, alors que les Indians sont menés 5-3 par les Texas Rangers, des spectateurs éméchés envahissent le terrain et s'en prennent à des joueurs texans... Les Indians perdent ce match sur tapis vert.[59]

Lors du match d'adieu à ce stade, l'acteur Bob Hope, fan des Indians, interpréta la chanson Thanks for the Memory avec des paroles réécrites et adaptées à la situation.[60] Les Indians ont joué 4187 matches au Cleveland Municipal Stadium pour 2224 victoires, 1951 défaites et 12 matches nuls (.533).[52]

Les Indians découvrent Jacobs Field le 4 avril 1994 en présence du président des États-Unis Bill Clinton qui effectue le premier lancer.[61] Cette enceinte dédiée entièrement au baseball dispose de 43 345 places et son inauguration coïncide avec le renouveau sportif de la franchise. Le stade est renommé Progressive Field en 2008 du nom d'une compagnie d'assurances ayant acheté les droits de nommage du stade pour 16 ans et un montant de 3,6 millions de dollars par an.[62]

La capacité du Progressive Field est officiellement de 43 545 places[63], mais cinq des six matches joués lors des play-offs de la saison 2007 se jouèrent devant plus de 44 000 spectateurs. Le record d'affluence culmine ainsi à 44 732 spectateurs le 5 octobre 2007 pour la rencontre Indians-Yankees.[64]

Au niveau du camp d'entraînement utilisé en février-mars pour préparer les saisons, les Indians sont basés depuis 1993 au Chain of Lakes Park à Winter Haven en Floride. 2009 marquera un retour en Cactus League pour les Indians qui déménageront leur camp d'entraînement en Arizona.[65] Les Indians étaient basés à Tucson (Arizona) entre 1947 et 1992.[66]

[modifier] Rivalités

Ticket de la première Ohio Cup
Ticket de la première Ohio Cup

Les Indians entretiennent de multiples rivalités en MLB. Les Detroit Tigers et les Chicago White Sox sont ainsi les rivaux historiques de la franchise de Cleveland. Au sein de la Ligue américaine, les rivalités avec les Tigers et les White Sox sont relatives. Ainsi, en 107 années de championnat, Tigers et Indians n'ont terminé que trois fois aux deux premières places du classement de leur division, en 1908, en 1940 et en 2007. C'est maigre pour entretenir une solide rivalité. Même remarque avec les White Sox. Ces rencontres, à l'image des oppositions classiques face aux Boston Red Sox et aux New York Yankees, génèrent toutefois le plus de passions chez les fans des Indians.

Une rivalité locale inter-ligue oppose de plus les Indians et les Cincinnati Reds. Cette opposition est surnommée la Battle of Ohio. Depuis 1997, ces deux formations voisines s'affrontent à l'occasion des matches inter-ligues. Au départ de la saison 2008, les Indians mène la série par 28 victoires contre 23 défaites. Avant la mise en place des rencontres inter-ligues, une Ohio Cup est disputée chaque année de 1989 à 1996 sur un match match au Cooper Stadium de Columbus (Ohio) juste avant le début de la saison régulière. Les Indians remportent six fois ce challenge pour deux défaites.

[modifier] Les Indians dans la culture populaire

Une comédie avec Tom Berenger et Charlie Sheen jouant sur la réputation de perdants des Indians sort en 1989 : Major League (Les Indians). Cette réputation de perdants apparait durant les années 1960 et perdure jusqu'au milieu des années 1990 générant nombre de blagues. L'acteur Drew Carey[67], natif de Cleveland et fan des Indians, joua sur cette réputation lors du lancement Le Drew Carey Show en 1995, époque à laquelle The Tribe commencait à relever la tête. Dans les spots d'annonce de la série, il lance ainsi « Finally, it's your team that sucks! » (finalement, c'est votre équipe qui craint!) en référence au classique « Cleveland sucks » (Cleveland craint) que tous les supporters de Cleveland entendaient depuis trois décennies.

Parmi les fans emblématiques des Indians, il convient de citer John Adams. Ce dernier vient au stade avec un tambour depuis le 24 août 1973 et ponctue les rencontres de divers roulements.[68],[69] Le 4 octobre 2007, il effectue le lancer inaugural de la série de Division.[70]

Le logo à tête d'indien et même le nom de la franchise provoquèrent des réactions d'hostilité de la part de militants contre le racisme. Ce derniers reprochent à la franchise de baseball de colporter une image stéréotypée d'un indien.[71] Une manifestation sur ce thème se tient à Cleveland en 1994. La police procéde à des arrestations, et les manifestants répliquent en justice pour violation de leurs droits. La court suprème de l'Ohio donne tort aux manifestants en 2004.[72] C'est toujours le souriant Chief Wahoo qui est représenté sur le logo depuis 1946. Son design est modifié en 1950.

[modifier] Les Indians et les médias

Icône de détail Article détaillé : Indians de Cleveland et médias.

Les matchs des Indians sont retransmis par la station de radio WTAM. En cas de conflit avec la tenue de matchs de NBA des Cleveland Cavaliers, WMMS retransmet le match des Indians. WTAM est un partenaire historique des Indians. Cette station retransmet les World Series en 1948, déjà, avec Jim Britt et Mel Allen au micro. La station change plusieurs fois de nom, mais reste fidèle au Indians. Quand elle opère sous le nom de WWWE de 1972 à 1996, son propriétaire, Nick Mileti, est également le patron des Indians de 1972 à 1976. La voix radio des Indians est celle de Tom Hamilton depuis 1990.[73]

Au niveau de la télévision, WEWS-TV, station locale de Cleveland, est la première à diffuser des matches des Indians en direct le 1er mai 1948.[74] Depuis lors, les retransmissions télévisées n'ont jamais cessé. WEWS-TV reste diffuseur en 1949 puis WEXL-TV prend le relais de 1950 à 1955. La paire de commentateurs (Ken Coleman et Jim Britt) reste la même depuis 1954 et assure la transition du retour sur les antennes de WEWS-TV à partir de 1956. Coleman reste en poste quand WJW-TV (ex-WEXL-TV) retrouve les Indians dans ses programmes en 1957 puis passe la main de 1964 à 1977 à Harry Jones, toujours sur WJW-TV. WUAB-TV devient le diffuseur des Indians en 1980 et Jack Corrigan assure les commentaires de 1985 à 2001. De 2002 à 2005, les Indians n'ont pas de diffuseurs locaux en mode hertzien. Un nouveau contrat de ce type est signé en 2006 avec WKYC-TV. Le réseau câblé assure l'intérim avec SportsChannel de 1991 à 1997, puis FSN Ohio de 1998 à 2005. A la fin de contrat, les dirigeants de la franchise fondent une chaine de télévision sportive : SportsTime Ohio, qui assure les retransmissions des rencontres à partir de 2006.[75] Rick Manning assure les commentaires avec John Sanders sur les chaines cablées de 1991 à 2006. Manning fait désormais équipe avec Matt Underwood sur le câble et avec Jim Donovan sur les chaînes hertziennes.

En 2008, 133 rencontres de la saison régulière de la franchise sont programmées sur la chaine câblée SportsTime Ohio. Ces matches sont repris sur internet par MLB.TV. De plus, vingt rencontres sont diffusées sur la télévision locale WKYC-TV du réseau NBC et huit rencontres sont programmées sur le réseau national de FOX Sports. 153 matches sont diffusés en qualité Haute définition en 2008.[76]

[modifier] Affiliations en ligues mineures

Depuis 1995, la franchise triple-A affiliée aux Indians est celle des Buffalo Bisons, champions de l'International League en 1998, 2002 et 2004. Buffalo était déjà lié aux Indians pendant la saison 1987.

Les Indians dispose d'un club affilié en Triple-A depuis 1947, alternant entre l'International League, la Pacific Coast League et l'American Association : en IL, Baltimore (1947-48), Toronto (1960), Jacksonville, FL (1963), Toledo (1976-77), Charleston, WV (1981-83), Old Orchard Beach, ME (1984-86), Charlotte (1993-94), en PCL, San Diego (1949-51, 1957-59), Salt Lake City (1961-62), Portland (1964-69, 1972, 1978), Tacoma (1979-80), Colorado Springs (1988-92), et en AA, Indianapolis (1952-56), Wichita, KS (1970-71) et Oklahoma City (1973-75).[77]

Affiliations actuelles

 

[modifier] Annexes

[modifier] Notes

  1. (en) Saison 1899 des Cleveland Spiders sur baseball-reference.com
  2. (en) Joanthan Fraser Light, The Cultural Encyclopedia of Baseball, Jefferson (NC), McFarland & Company, 2005 (2e éd.), p.199 (ISBN 0786420871)
  3. (en) « Cleveland Lake Shores » sur ohiohistorycentral.org
  4. (en) Jonathan Knight, Opening Day : Cleveland, the Indians, and a New Beginning, Kent (Ohio), The Kent State University Press, 2004, p.56 Texte en ligne sur books.google.com
  5. ab (en) Histoire de l'American League sur baseballlibrary.com
  6. (en) Chris Rainey, « Bumpus Jones » sur The Baseball Biography Project
  7. (en) Année 1901 en Ligue américaine sur baseball-almanac.com
  8. (en) « Indians history overview : The early years », sir le site officiel des Indians
  9. Phiklip J. Lowry, Green Cathedrals, New York, Walker & Company, 2006, p.71
  10. (en) « Cleveland Indians year-by-year results » sur le site officiel des Indians
  11. (en) « Players who have hit for the cycle » sur le site officiel de la MLB
  12. (en) Dan Holmes, Ty Bobb: A Biography, Greenwood Press, 2004
  13. (en) « Indians Timeline (1900-1925) », sur le site officiel des Indians
  14. (en) Saison 1908 sur baseball-reference.com
  15. (en) Notice biograhique de Nap Lajoie sur baseballlibrary.com
  16. (en) David Fleitz, « July 24, 1911. Baseball's First All-Star Game », in Toledo Blade Sunday magazine du 29 mai 1988 Texte en ligne sur wcnet.org
  17. (en) « Baseball writers select "Indians" as the best name to apply to the former Naps. » sur le site committee500years.com
  18. (en) « Fans will help select new nickname for Naps. » sur le site committee500years.com
  19. (en) Terry Pluto, Our Tribe: A baseball memoir, Gray & Company Publishers, 1999 (réed. 2003)
  20. (en) Affluences des Cleveland Indians sur baseball-reference.com
  21. (en) Russell Schneider, The Cleveland Indians encyclopedia, Champaign (IL), Sports Publishing LLC, 3e éd., 2004, p.358
  22. (en) « Beaned by a Pitch, Ray Chapman Dies » dans The New York Times du 17 août 1920
  23. (en) Ira Berkow, « When Sewell Replaced Ray Chapman » dans The New York Times du 13 octobre 1989
  24. (en)« Postseason Pitching », Statistiques de Stan Coveleski sur baseball-reference.com
  25. abcdef (en) « Indians owners » sur le site officiel des Indians.
  26. (en) Saison 1929 sur le site baseball-almanac.com
  27. (en) League Park sur ballparksofbaseball.com
  28. (en) Cleveland Municipal Stadium sur ballparksofbaseball.com
  29. (en) Biographie de Bob Feller sur son site officiel
  30. (en) Notice biographique de Larry Doby sur scafricanamerican.com
  31. (en) Affluences des Cleveland Indians sur baseball-reference.com
  32. (en) Les World Series 1948 sur baseball-reference.com
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  34. (en) Bill Grimes, « The violence of a pastoral game » sur todayinbaseballonline.com
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  36. (en) Jayson Stark, « Ten years later, the pain is still there », ESPN.com
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  38. (en) Russell Schneider, op. cit., p.357
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  40. (en) Anthony Castrovince, « Tribe must consider life without C.C. » le 17 février 2008 sur le site officiel des Indians
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  46. (en) Russell Schneider, op. cit., p.604
  47. (en) Russell Schneider, op. cit., p.360
  48. (en) Russell Schneider, op. cit., p.370
  49. (en) « Indians Ballparks », sur le site officiel des Indians
  50. (en) « Indians Timeline (1900-1925) », sur le site officiel des Indians
  51. (en) Russell Schneider, op. cit., p.391
  52. ab (en) Russell Schneider, op. cit., p.399
  53. (en) Russell Schneider, op. cit., p.392
  54. (en) « Indians Timeline (1926-1950) », sur le site officiel des Indians
  55. (en) Russell Schneider, op. cit., 2004, p.537
  56. (en) Le Cleveland Municipal Stadium sur andrewclem.com
  57. (en) Les World Series 1948 sur baseball-reference.com
  58. (en) Russell Schneider, op. cit., p.393
  59. (en) Russell Schneider, op. cit., p.540
  60. (en) Texte chanté par Bob Hope sur clevelandseniors.com
  61. (en) « Jacobs Fields » sur ech.case.edu / The Encyclopedia of Cleveland History
  62. (en) « Indians find Progressive partner », 11 janvier 2008, sur le site officiel des Indians
  63. (en) Progressive
  64. (en) Play-offs 2007 des Cleveland Indians sur baseball-reference.com
  65. (en) Présentation des nouvelles installations des Indians à Goodyear (Arizona) sur ballparkdigest.com
  66. (en) Russell Schneider, op. cit., p.618
  67. (en)« Carey enjoys Bobblehead, first pitch » sur le site officiel des Indians
  68. (en) Andrew Bare, « No new-school drummer boy » le 19 juillet 2006 sur le officiel des Indians
  69. (en) Dave Caldwell, « Heart of Indians Baseball Beats From the Cheap Seats » le 9 septembre 2007 dans The New York Times
  70. (en) « Indians announce Division Series Game One pregame festivities » le 3 octobre 2007 sur le officiel des Indians
  71. (en) « Where is the honor? », sur le site aimovement.org
  72. (en) Attendus de la Cour suprême de l'Ohio dans le procès Belcourt contre Ville de Cleveland
  73. (en)« Broadcasters » sur le site officiel des Indians
  74. (en)« Television » sur le site ech.case.edu / The Encyclopedia of Cleveland History
  75. (en)Anthony Castrovince, « Fans to have more access to games », du 26 décembre 2005, sur le site officiel des Indians
  76. (en)Annonce de presse du calendrier des matches diffusés en 2008, 21 janvier 2008, sur le site officiel des Indians
  77. (en) Russell Schneider, op. cit., p.626

[modifier] Bibliographie

  • (en) Mary Schmitt Boyer, Indians Essential : Everything You Need to Know to Be a Real Fan!, Chicago, Triumph Books, 2007 ISBN 1-5724-3933-5
  • (en) Morris Eckhouse, Legends of the Tribe : An Illustrated History of the Cleveland Indians, Dallas, Taylor Trade Publishing, 2000 ISBN 0-8783-3197-2
  • (en) Jonathan Knight, Opening Day : Cleveland, the Indians, and a New Beginning, Kent (Ohio), The Kent State University Press, 2004 ISBN 0-8733-8815-1
  • (en) Franklin Lewis, The Cleveland Indians, Kent (Ohio), The Kent State University Press, 2006 ISBN 0-8733-8885-2
  • (en) Terry Pluto, The Curse of Rocky Colavito: A Loving Look at a 33-Year Slump, Simon & Schuster, 1995 ISBN 0-684-80415-8
  • (en) Terry Pluto, Our Tribe : A Baseball Memoir, New York, Simon & Schuster, 1999 ISBN 0-6848-4505-9
  • (en) Russell Schneider, The Cleveland Indians Encyclopedia, Sports Publishings, 2004 ISBN 1-5826-1840-2
  • (en) Jack Torry, Endless Summers: The Fall and Rise of the Cleveland Indians, South Bend (Indiana), Diamond Communications, 1996, rééd. 2005 ISBN 0-9120-8398-0

[modifier] Liens externes

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