In the Flesh (chanson)

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Cet article traite de la chanson sur le second disque de l'album The Wall de Pink Floyd. Pour la chanson sur le premier disque, voir In the Flesh?.
In the Flesh
Chanson par Pink Floyd
extrait de l’album l'album The Wall
Pays Royaume-Uni Royaume-Uni
Sortie Royaume-Uni 30 novembre 1979
États-Unis 8 décembre 1979
Durée 4:18
Genre(s) Rock progressif
Auteur(s) Roger Waters
Compositeur(s) Roger Waters
Producteur(s) Bob Ezrin
David Gilmour
James Guthrie
Roger Waters
Pistes de l'album The Wall
The Show Must Go On
Run Like Hell

In the Flesh est une chanson du groupe de rock progressif britannique Pink Floyd. Elle apparaît sur l'album The Wall sorti en 1979.

Sommaire

[modifier] Composition

La chanson reprend le thème de In the Flesh? (avec un point d'interrogation) ainsi que toute la musique, ce qui en constitue une sorte de reprise de la chanson homonyme. Elle est en sol majeur (G) et comporte une signature rythmique en 6/8. La musique présente une dynamique sonore plutôt forte. Ensuite, la chanson devient calme, un chœur fredonne la mélodie, puis Roger Waters commence à chanter. La fin de la chanson se termine comme sur la première version, mais à la toute fin, on entend des spectateurs crier « Pink Floyd ! Pink Floyd ! » et « Hammer ! Hammer ! », ce qui se prolonge dans la chanson suivante, Run Like Hell[1].

[modifier] Analyse des paroles

Comme les autres chansons sur The Wall, In the Flesh raconte une partie de l'histoire de Pink, le personnage principal de l'album. La chanson marque le début d'une série de chansons dans lesquelles Pink, drogué par les médicaments que le docteur lui a fait prendre, devient une figure dictatrice, parlant à l'audience qui l'écoute ; cette chanson particulière est son hallucination que ses concerts ressemblent à un rallye politique[2].

Cette chanson et les deux suivantes — Run Like Hell et Waiting for the Worms — peuvent aussi être comparées aux trois étapes qui ont mené Adolf Hitler au pouvoir, puis à sa descente aux enfers. Run Like Hell est le début de son désir de détruire tous ceux qu'il déteste, et Waiting for the Worms est le point culminant de sa folie. À la fin, il force son peuple à le craindre autant qu'à le suivre.

Certaines phrases des paroles peuvent apparaître diffamatoires à certains, comme les homosexuels, les Juifs et les noirs. Hors du contexte, il peut être assuré que la chanson est une œuvre raciale. En fait, elle est une satire — il ne se moque pas seulement des fans et des musiciens, il se moque aussi des préjugés contre des peuples, de race noire entre autres ; comme il serait considéré ridicule de persécuter ceux qui souffrent d'acné[2].

[modifier] Personnel

[modifier] Notes et références

  1. Bob Carruthers (2005). Réflexions sur The Wall. Art Classics Ltd. 
  2. ab Songfacts.com

[modifier] Liens externes et sources