Idéologie fédéraliste au Québec

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Au Québec, les fédéralistes, sur la question de l'avenir du peuple québécois, défendent le concept d'un Québec continuant à évoluer au sein de la fédération canadienne (bien que considéré comme confédération par plusieurs, le Canada est une fédération dans sa constitution), contrairement aux souverainistes québécois, qui prônent l'indépendance du Québec (le plus souvent, mais pas automatiquement, assorti d'une proposition d'association économique avec le Canada semblable à l'Union européenne ou à l'ancienne Communauté économique européenne).

Sommaire

[modifier] Branches idéologiques

Bien qu'habituellement, on utilise simplement le terme fédéraliste pour toute personne n'adhérant pas à l'idéologie souverainiste, il y a tout de même deux branches distinctes de fédéralisme québécois.

[modifier] Fédéralisme nationaliste

Les fédéralistes nationalistes défendent le concept du Québec demeurant au Canada, tout en revendiquant une plus grande autonomie au sein de la confédération canadienne, ainsi que la reconnaissance constitutionnelle du peuple québécois comme une "société distincte". L'Union nationale sous Maurice Duplessis était nationaliste sans prôner explicitement l'indépendance du Québec avant l'arrivée de Daniel Johnson, père à la tête du parti. Le Parti libéral du Québec était un parti majeur du nationalisme fédéraliste aux époques de Jean Lesage et de Robert Bourassa. Toutefois, depuis l'échec des accords du lac Meech et de Charlottetown, ainsi que du référendum de 1995 au Québec sur la question de la souveraineté, le parti n'a aucun plan pour la reconnaissance nationale officielle. Robert Bourassa, Jean Lesage et Brian Mulroney furent des adhérents notables à cette idéologie.

[modifier] Fédéralistes du statu quo

Les fédéralistes du statu quo (ou les fédéralistes trudeauistes comme certains les appellent) défendent le concept du Québec demeurant dans le giron canadien en conservant le statu quo concernant la reconnaissance constitutionnelle et les compétences provinciales dans les dossiers comme les taxes et impôts, la santé et l'immigration. Ils défendent aussi le rôle majeur joué par le gouvernement fédéral dans la fédération, avec des empiètements occasionnels dans les compétences provinciales. Faisant valoir le caractère non territorial des deux principaux groupes linguistiques et de leurs identités, certains ne reconnaissent pas le caractère national du Québec, ni officiellement, ni officieusement. Ils craignent qu'une telle reconnaissance par le Canada favoriserait de fait la sécession à moyen terme du Québec soit dans un cadre politique confédéral liant deux états nations — le Québec (français) d'un côté et le reste du Canada ou Canada anglais de l'autre, soit dans une fédération si asymétrique que l'ensemble risquerait de devenir ingouvernable.Le Parti égalité, qui fut un parti de protestation anglophone de 1989 à 1994 avant que ses électeurs reviennent à leur berceau libéral traditionnel, adhérait plus ou moins à cette idéologie.

Des fédéralistes trudeauistes notables sont Pierre Elliott Trudeau (qui donna son nom au terme), Jean Chrétien et Stéphane Dion. La revue politique Cité libre fut un médium notable de cette idéologie.

[modifier] Partis politiques fédéralistes

Depuis le schisme entre le Nouveau Parti démocratique du Québec et le Nouveau Parti démocratique fédéral, il n'y a pas eu de parti fédéraliste majeur de gauche au Québec.

[modifier] Voir aussi

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