Union nationale (Québec)

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Union nationale
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Parti provincial défunt
Fondation 1935
Dissolution 1989
Chef n/a
Président n/a
Permanence n/a
Idéologie politique Nationalisme, conservatisme
Alignement international n/a
Couleurs Bleu
Site web n/a

L'Union nationale était un parti politique ayant œuvré sur la scène politique du Québec de 1935 à 1986. Fondé en 1935 par la fusion du Parti conservateur du Québec et de l'Action libérale nationale, l'Union nationale a été un parti nationaliste, conservateur, mettant en valeur l'aspect traditionnel, rural, catholique et francophone du Québec. Les membres de ce parti étaient appelés unionistes. Plus tard, leurs adversaires les surnommèrent les vieux Bleus.

Malgré sa nature nationaliste, prônant l'autonomie des provinces, l'Union nationale est restée un parti fédéraliste. Bien que certains de ses chefs envisagèrent l'idée de la souveraineté du Québec (Duplessis, Johnson et Biron), aucun n'a pu, ou n'a voulu, se rendre jusqu'au bout de cette démarche.

Au niveau économique, ce parti était contre l'intervention de l'État et favorisait l'investissement étranger afin de développer les régions grâce à l'exploitation des ressources naturelles.

Ce parti a eu des députés à l'Assemblée législative du Québec, puis à l'Assemblée nationale du Québec, de 1935 à 1973, puis de 1974 à 1981.

[modifier] Histoire de l'Union nationale

Le « Chef » historique du parti, Maurice Duplessis, fut premier ministre du 26 août 1936 au 8 novembre 1939, et du 30 août 1944 jusqu'à sa mort, survenue à Schefferville, le 7 septembre 1959.

Logo de l'Union nationale.
Logo de l'Union nationale.

Le 10 septembre de la même année, Paul Sauvé lui succéda à titre de chef du parti et de premier ministre, mais mourut moins de quatre mois plus tard, le 2 janvier 1960. Antonio Barrette, troisième premier ministre de l'Union nationale, fut assermenté le 8 janvier 1960, mais fut battu par le Parti libéral de Jean Lesage, le 22 juin 1960.

Daniel Johnson (père) succéda à Antonio Barrette comme chef du parti le 23 septembre 1961. Johnson devint premier ministre lors des élections générales du 5 juin 1966, jusqu'à sa mort, à Manic 5, le 26 septembre 1968. Jean-Jacques Bertrand lui succéda le 2 octobre suivant, mais fut battu lors des élections générales du 29 avril 1970.

En 1971, Gabriel Loubier succéda à Jean-Jacques Bertrand comme chef, et changea le nom du parti pour Unité Québec', jusqu'en janvier 1973. Aux élections générales d'octobre de la même année, l'Union nationale fut rayée de la carte une première fois, ne faisant élire aucun député. Le parti connut toutefois un modeste retour à la vie aux élections de novembre 1976, alors que Rodrigue Biron, élu chef en mai, recueillit 18 % du vote et fit élire 11 députés.

Aux élections suivantes, le parti ne fit pas élire de députés et reçut un modeste 4 % des votes, malgré le fait que son nouveau chef était l'ancien ministre progressiste-conservateur bien connu, Roch La Salle. Par la suite, le parti ne fit jamais plus élire de députés.

Le parti fut dissout en 1989 parce qu'il avait trop de dettes à payer au Directeur général des élections du Québec. Quelques années plus tard, en 1992, le dernier chef du parti, Michel Lebrun, fonda le Parti Renaissance. Le Parti Renaissance n'a jamais vraiment réussi à se faire une place dans le paysage politique, malgré un score très acceptable dans une élection partielle dans Portneuf.

[modifier] Chefs de l'Union Nationale

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