Discuter:Gematria

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Sommaire

[modifier] Raccoucir ?

Il ne s'agit pas d'écrire un traité de Gematria, mais de donner une idée des différents procédés, avec quelques exemples. Une bonne partie de la page principale pourrait passer ici, dans la page de discussion.

MLL 1 mars 2006 à 22:15 (CET)

[modifier] Précisions et version anglaise

Dans la numération hébraïque, il y a 22 lettres, ce qui ne permet que de compter de 1 à 400

La logique de cette phrase rapportée au système de numération indien ne serait-elle pas dans la numération indienne, il y a 10 chiffres, ce qui ne permet que de compter de 0 à 9. Cette phrase ambigüe semble provenir de l'article numération hébraïque, où l'erreur est apparemment issue de la page anglaise dont elle est traduite. En outre si on peut deviner l'intention de l'expression de l'auteur dans la page sur la numération, dans la page sur la Gematria, l'explication n'est-elle pas d'autant plus confuse ? Il semble que la version anglaise de cette page ait quelques exemples intéressants, mais je ne suis pas apte à les intégrer. Merci de me signaler mes erreurs ! Ukulele 24 avril 2006 à 03:32 (CEST)

[modifier] la Gematria révèle le concept de la raison pure

Le mot analytique s'écrit: Yod(10)Tet(9)Yod(10)Lamed(30)Noun(50)Aleph(1) Total 110.

Le mot synthétique s'écrit: Yod(10)Tet(9)Tav(400)Noun(50)Yod(10)Samek(60) Total 539.

Le mot intuition s'écrit: Tav(400)Yod(10)Ayin(70)Tsade(90)Mem(40)aleph(1) - Yod(10)Tav(400)Lamed(30)Beit(2) Total 1053.

En mettant en un seul bloc les nombres 110 et 539 (110539) valeur des mots analytique et synthétique on constate que la valeur numérique du mot intuition 1053 se tisse spontanément au centre de ces deux nombres.

Ceci révèle présent depuis la nuit des temps grâce à l’alphabet hébraïque et à la Guematrie la thèse élaborée par Emmanuel Kant concernant un principe permettant à un moteur de recherche (l’intuition) d’élaborer par la transcendance analytique des concepts synthétiques empiriques à des propositions pures ceci à l’aide de prédicats et attributs contingents.

L’intuition se révèle un véritable pont entre un accompli nécessaire analytique et une contingence empirique synthétique. Le tout a pour nom « La raison pure »

Emmanuel Kant a conçu intuitivement un procédé analytique et synthétique défini depuis toujours de manière métaphysique par la disposition de lettres et nombres définissant la pureté d'un concept.


Je suis loin d'être un spécialiste de la Gematria, mais ces explications mélangeant la représentation numérique hébraïque et la représentation numérique arabe (ou indienne) me semblent plutot douteuses. Si je peux comprendre qu'on adhère aux principes de la Gematria, n'est-il pas tendencieux de faire des va-et-vients entre ces deux representations numériques pour trouver une justification à tout et n'importe quoi ? Dans l'exemple cité, la valeur 110 s'ecrit Yod(10)Qof(100), et la valeur 539, Tet(9)Lamed(30)Qof(100)Tav(400) : la juxtaposition de ces deux series de lettres ne conduit pas, à première vue, aux conclusions décrites ci-dessus.--Peetah 7 juin 2006 à 14:17 (CEST)

[modifier] "Procédés" reportés de la page principale, suite à la fusion avec "Guématries remarquables"

De plus, le nom de certaines lettres de l'alphabet hébreu peut être orthographié de manières différentes, il s'en suit donc que la même lettre peut avoir une « valeur » différente. Ainsi, la valeur de ב Beth peut être de 402 (בת) ou de 412 (בית) :

  • Beth : 402 ou 412 ;
  • ג Guimel : 73 ou 83 ;
  • ה He : 6, 10 et 15 ;
  • ו Vav : 12, 13, 22 ;
  • ח Heth : 408 ou 418 ;
  • ט Teth : 409 ou 419 ;
  • מ Mem : 80 ou 90 ;
  • פ  : 81, 85 et 90 ;
  • ר Resh : 500 et 510 ;
  • ש Shin : 350 ou 360.

Avec ce mode de calcul, la valeur du mot « Bereshit » בראשית, (commencement) équivaut alors à 1819. Or, Rachi se demande pourquoi la Torah ne commence-elle pas par le premier commandement donné aux Hébreux dans Exode 12,2 ? À cette question, on peut alors répondre que ce verset est le 1819e de la Torah. Le premier commandement est donc annoncé par le premier mot de la Torah qui en indique la place dans le Livre.

[modifier] Le procédé par « antériorité alphabétique »

Ce procédé consiste à additionner à la valeur numérique usuelle d'une lettre de l'alphabet, les valeurs numériques usuelles des lettres qui la précèdent. Ainsi, par ce procédé, la lettre Qôf (ק) à une valeur de 595 puisque l'addition de toutes les lettres de Aleph à Qôf donne 595.

[modifier] Le procédé « quaternion »

Ce procédé se base sur la tétraktys pythagoricienne dont la formule est 1 + 2 + 3 + 4 = 10.

Par ce procédé, la lettre daleth (ד) a une valeur non plus de 4 mais de 10. Or, si l'équation 4 = 10 peut s'écrire (1+1+1+1) = (1 + (1+1) + (1+1+1) + (1+1+1+1)), alors un mot composé de quatre lettres tel le Tétragramme peut voir sa valeur passer de 26 à 72 : Yod (י) + Yod He (יה) + Yod He Vav (יהו) + Yod He Vav He (יהוה) = 10 + 15 + 21 + 26

On peut donc poser une identité ésotérique entre le « serpent » et l'« homme ordinaire », le « profane ».

Dans tous les cas, l'identité demeure au niveau de la valeur, que celle-ci soit obtenue par l'un ou l'autre procédé. Ainsi, l'identité qui existe entre Na'hash et Mashiah, le Messie – qui est donnée par la Gematria « simple », c'est-à-dire, au travers de la valeur 358 qui est la somme des lettres qui composent chaque mot – demeure.

Toutefois, il n'existe pas d'identité entre Mashiah et Enosh : Enosh = 466 et Mashiah = (ח + יח + שיח + משיח), donc (8 + 18 + 318 + 358) = 702. Pas d'intimité donc entre l'« homme ordinaire » et le Messie.

Par contre, on peut dresser un parallèle assez étonnant entre la valeur de Na'hash donnée par le procédé du « quaternion » et d'autres mots tels que Golgotha (גלגלת) – lieu de crucifixion du Christ, lieu du supplice par la croix dont la symbolique se rattache de manière absolue au symbolisme du serpent – et Olam haYetsirah (עולם היצירה), le Monde de la Formation, dont la valeur « simple » est également de 466.
On peut aussi remarquer que 466 est la gématrie du mont Moriah (hor haMoriah) et que celui-ci est le lieu du sacrifice de l'agneau à la place d'Isaac dans la Genèse, remarquer aussi que ce 466 est l'élévation mathématique de séh l'agneau et enfin que le christ s'il meurt au Golgotha dans l'Evangile est aussi nommé l'agneau de dieu…

[modifier] Le procédé « Im haKollel »

Ce procédé consiste à prendre la valeur numérique de la lettre ou du mot augmenté de 1, qui représente l'unité propre au mot lui-même. Exemples avec Na'hash et Enosh :

  • Na'hash = נחש = 358
  • Enosh = אנוש = 357

Si on ajoute 1, selon la méthode « Im haKollel », à Enosh nous avons donc 357 + 1 = 358. Ce procédé offre, dans cet exemple, la particularité de prouver doublement l'identité entre le « serpent » et l'« homme vulgaire ».

Il est à noter enfin que l'on peut utiliser conjointement ces procédés :

  • Bereshit dont la valeur Millouï est de 1819 et que l'on applique ensuite Im haKollel, on obtient 1820. Or, ce chiffre est une allusion précise au nombre de fois que le tétragramme est mentionné dans la Torah.

[modifier] Le procédé de la « valeur cachée » ou Nistar

Ce procédé restant très proche du Millouï s'en détache par le fait qu'il ne prend en compte que la partie du nom de chaque lettre qui n'est pas apparente lorsque l'on écrit cette lettre. Ainsi, cela revient à ignorer la première lettre du nom de la lettre afin d'en déterminer la valeur.

[modifier] description introductive réécrite

Bonjour, en lisant le paragraphe introductif, je n'ai pas pu comprendre ce qu'était la Gematria, en partie à cause de l'emploi de ce terme obscur : isopséphie. Une recherche internet m'a permis d'apprendre qu'il s'agissait de "calcul alphabétique" ou "évaluation numérique d'un mot"; j'ai donc mis dans cette description le sens in extenso de ce terme. J'ai pu me tromper, n'hésitez pas à rectifier, mais pensez au profane qui vous lit ! Par ailleurs, puisque les termes Guématrie, Guématria et Gematria utilisés dans l'article étaient présentés comme équivalents, j'ai harmonisé en mettant partout Gematria. Adrien' [1729] 6 janvier 2008 à 20:35 (CET)

[modifier] Paragraphe à sourcer

Paragraphe pour l'instant laissé dans l'article, mais à sourcer :

Une valeur numérique est attribuée à chaque lettre de l'alphabet, selon l'ordre alphabétique hébreu. On fait correspondre à chaque mot,
  • soit la somme des rangs de ses lettres (guématrie par rangs) ;
  • soit la somme de leurs valeurs (guématrie classique). [réf. nécessaire]

Ces deux sommes sont égales si le mot est composé de lettres prises parmi les dix premières (par ex. le Tétragramme יהוה YHWH vaut 26), mais diffèrent dans le cas contraire. Ainsi la somme des rangs de Elohim, אלהים, est 41 (1+12+5+10+13) et la somme des valeurs 86 (1+30+5+10+40). [réf. nécessaire]

D'où vient cette guématrie ? Addacat (d) 14 avril 2008 à 12:59 (CEST)

Il faudrait à tout le moins séparer le Guématrie classique, et la "Guématrie par rang"... à part MLL (Et sans doute Dubourg) je n'ai pas encore compris qui utilisait cette dernière ? Hadrien (causer) 14 avril 2008 à 13:48 (CEST)

[modifier] Passage de l'article déplacé en PdD

Passage déplacé vers cette page, dans l'attente d'un sourçage précis, notamment en ce qui concerne la translittération utilisée et le système d'interprétation qu'elle induit :

[modifier] Exemples

Dans la suite de cet article, on utilise, par convention, la translittération de l'alphabet hébreu suivante :

  • Les neuf premières lettres de l'alphabet hébreu (voir ci-dessus) sont translittérées : A B G D H W C Z t
  • Les neuf suivantes : Y K L M N X O F Z
  • Les quatre dernières : Q R S T

[modifier] Le Tétragramme

YHWH vaut 10 + 5 + 6 + 5 = 26. C'est le double de ABY, אבי, Aby, mon Père, de AED, אחד, E'had, Un, de AHBH, אהבה, Ah'ava, Amour, qui valent chacun 13. C'est la moitié de BN, בן, Ben, Fils, qui vaut 52 en guématrie classique.

(Cité par Georges Ifrah)

Note : Jésus est cité 26 fois (25 nommément, une fois désigné par 'il') dans le Coran.

[modifier] Guématrie classique

Le mot Père, AB, אב, Ab vaut 3 ; le mot Mère, AM, אם, Em, vaut 41. 3 + 41 = 44. Le mot Enfant, YLD, ילד, Yeled, vaut 44.

In Vino Veritas : les mots YYN, יין, Yayin, Vin, et XWD, סוד,Sod, Secret, ont même guématrie, 70. (Cité par Georges Ifrah).

La Force du Lion : les mots ARYH, אריה, Aryieh, Lion, et GBWRH, גבורה, Guevurah, Force, Puissance ont même guématrie 216 ( Moïse Cordovero cité par Georges Ifrah).

Le mot Vérité אמת, Emet, AMT, vaut 441 (1+40+400). Le mot Mensonge , שקר Sheqer, SQR, vaut 600 (300+100+200). L'addition des deux nombres fait 1041. Le nombre 141 contenu dans le résultat est la valeur du mot zéro ou néant אפס, Efess, AFS, (1+80+60). Il reste l'image (0) qui donne une forme à son propre résultat. La vérité et le mensonge néantisent leurs oppositions dans l'infini. (Reporté de Gematria)

GRTY, גרתי, Garty, j'ai séjourné (Jacob à propos de son séjour chez Laban, Genèse 32,5) vaut 613, le nombre traditionnel de Commandements (midrach cité par Rachi)

BRWK MRDKY, ברוך מרדכי, Baroukh Mordekhaï (« béni soit Mardochée », l'un des héros du Livre d'Esther) et ARWR HMN, ארור המן, Arour Haman (« maudit soit Haman », le planificateur de l'extermination des Juifs dans le même Livre) ont la même valeur, savoir 228 + 274 = 407 + 95 = 502 (Interprétation de T.B. Meguila 7b par le Be'er Hagolah et le Magen Avraham pour statuer qu'on ne doit boire de vin lors du festin de Pourim que jusqu'à être incapable de calculer ces valeurs numériques, et non jusqu'à ne plus distinguer entre les deux phrases, ce qui correspondrait à un état d'ébriété plus profond).

[modifier] Patriarches
  • Isaac, Yts'haq, יִצְחָק YZEQ = 208 = 8 fois 26 (26, c'est YHWH)
  • Jacob, Yaaqov, יַעֲקֹב YŒQB = 182 = 7 fois 26
  • Joseph, Yosef, YWXF = 156 = 6 fois 26

Source : Chalom Leubmen

[modifier] D'Adam à Ève

Adam, Adame, אדם, ADM = 45 - Ève, Hawah, , EWH = 19 - D'Ève à Adam, la différence est 26. (Source : A.D. Grad)


[modifier] Guématrie par rangs

  • YLD, ילד,yeled, Enfant, vaut 26 (10 + 12 + 4), comme YHWH, יהוה.
  • MSH, משה, Moché, Moïse, et son inverse HSM, השם, haChem, le Nom, valent 39 (13 + 21 + 5), comme YHWH AED, יהוה אחד, Adonay E'had, l'Eternel Un.
  • MSYE, Machia'h, משיח, Messie vaut 13 + 21 + 10 + 8 = 52
  • YWENN, יוחנן, Yo'hanan, vaut 10 + 6 + 8 + 14 + 14 = 52 (Cité par Bernard Dubourg)

[modifier] Guématries mixtes

[modifier] Au Nom du Lieu
  • MQWM, מקום, Maqom, Lieu, Place, est un des Noms de Dieu dans le judaïsme. 40 + 100 + 6 + 40 = 186. La somme des carrés des valeurs de YHWH, יהוה, est 100 + 25 + 36 + 25 = 186. (Cité par Georges Ifrah). La somme des carrés des rangs (1, 4, 13) de ADM, אדם, Adam, est aussi 1 + 16 + 169 = 186.
  • 186 + 14 = 200. 14 est le rang de la lettre N, נ, Noun, et la valeur de YD, יד, Yad, Main, et de DWD, דוד, David. En multipliant par 5, on obtient 930 + 70 = 1000. Or Adam vit 930 ans (Genèse 5,5) et David vit 70 ans.

[modifier] La Sagesse
  • EKMH, Hokhmah, חכמה, Sagesse, vaut 37 en Guématrie par rangs (8 + 11 + 13 + 5), et 73 en Guématrie classique ( 8 + 20 + 40 + 5).
  • GLYL, גליל, Galil, Galilée, vaut 37 en Guématrie par rangs (3 + 12 + 10 +12), et 73 en Guématrie classique (3 + 30 + 10 + 30).
  • ANY HWA, אני הוא, Any Hou, Moi Lui (= Moi suis Lui), vaut 37 en Guématrie par rangs (1 + 14 + 10 + 5 + 6 + 1), et 73 en Guématrie classique ( 1 + 50 + 10 + 5 + 6 + 1). La formule de Deutéronome 32,39 est reprise par Isaïe 43, 10 et 13, et 46, 4.

37 fois 3 = 37 + 74 = 111, valeur de ALF, אלף, Aleph.

37 fois 18 = 666, Nombre triangulaire, somme des nombres entiers jusqu'à 36, « Nombre de la bête ».

37 fois 73 = 2701, Nombre triangulaire, somme des nombres entiers jusqu'à 73 (= 73 * 74/2 = 73 * 37), est la valeur en Guématrie classique du premier verset de la Torah. (Voir aussi [1].)

(D'après Paul Vulliaud, Bernard Dubourg et Roland Tournaire).

  • Merci de sourcer avec des références à des systèmes reconnus. Addacat (d) 14 avril 2008 à 13:03 (CEST)