Front de libération nationale kanak et socialiste

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Front de libération nationale kanak et socialiste
drapeau indépendantiste 
Porte-parole Victor Tutugoro
UNI-UPM
Fondation 1984
Siège Nouméa
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Présidents du groupe
au Congrès Bernard Lepeu (groupe UC)
Jean-Pierre Djaïwé (groupe UNI-FLNKS)
Représentation du parti
Congrès
14/54
Province Sud
0/40
Province Nord
16/22
Province Îles
6/14
Idéologie Gauche, Indépendantisme, Socialisme mélanésien
Affiliation nationale aucune, proche du PS
Affiliation européenne {{{européenne}}}
Affiliation internationale {{{internationale}}}
Couleurs* rouge, jaune, vert, bleu, noir
Site Web
voir aussi

Constitution française
Politique de la France
Politique en Nouvelle-Calédonie
Gouvernement français
Gouvernement de Nouvelle-Calédonie
Partis politiques français
Élections en France
Liste des députés de Nouvelle-Calédonie

Le Front de libération nationale kanak et socialiste (FLNKS) est un rassemblement de partis politiques de Nouvelle-Calédonie fondé lors du congrès de dissolution du Front indépendantiste du 22 au 24 septembre 1984.

Sommaire

[modifier] Historique

  • 22 septembre - 24 septembre 1984: Congrès de dissolution du Front indépendantiste et de création du Front de libération nationale kanak et socialiste, dirigé par Jean-Marie Tjibaou. Le FLNKS réunit l'UC, le Palika, le Front uni de libération kanak (FULK), l'Union progressiste mélanésienne (UPM) et le Parti socialiste calédonien (PSC).
  • 18 novembre 1984: les élections territoriales sont boycottée par les indépendantistes. C'est généralement la date retenue comme point de départ pour les "Evènements" qui ont violemment confronté partisans et opposants à l'indépendance dans les années 80.
  • 1er décembre 1984: constitution d'un gouvernement provisoire de Kanaky, avec à sa tête Jean-Marie Tjibaou.
  • juin 1985: le FLNKS déclare unilatéralement l'indépendance de la Nouvelle-Calédonie, qui ne sera jamais effective, et adopte une constitution qui ne sera donc jamais appliquée.
  • 1985: après l'adoption du statut Pisani, Jean-Marie Tjibaou est élu président de la Région Nord nouvellement créée.
  • 26 juin 1988: Jean-Marie Tjibaou, pour le FLNKS, et Jacques Lafleur, pour le RPCR, signent les accords de Matignon sous l'égide du Premier ministre de l'époque, Michel Rocard.
  • 4 mai 1989: assassinat à Ouvéa par un extrémiste indépendantiste de Jean-Marie Tjibaou et de son numéro 2 Yeiwéné Yeiwéné.
  • 27 juillet 1989: l'Union syndicale des travailleurs kanaks et des exploités (USTKE), syndicat indépendantiste jusque là associé au FLNKS, se détache totalement du parti politique.
  • 26 janvier 1992: le FULK s'autodissous et se refonde sous le nom de Congrès populaire du peuple kanak (CPPK), qui ne fait plus partie du FLNKS.
  • 5 mai 1998: signature des Accords de Nouméa par le RPCR de Jacques Lafleur, le FLNKS de Rock Wamytan et le gouvernement français représenté par le Premier ministre Lionel Jospin. Au même moment, est créée la Fédération des Comités de Coordination des indépendantistes (FCCI), un parti dissident du FLNKS qui appelle à un partenariat privilégié avec le RPCR et crée ainsi avec celui-ci un groupe unique au Congrès.
  • 1999: le FLNKS apparaît divisé aux élections provinciales dans le Nord et le Sud où, à chaque fois, une liste FLNKS (essentiellement issue de l'UC) s'oppose à une liste Union nationale pour l'indépendance (UNI). Toutefois, ils forment toujours un groupe uni au Congrès et, pour la composition du Premier Gouvernement de Nouvelle-Calédonie, les deux composantes présenteront une liste "FLNKS" commune. Ce ne sera plus le cas pour les gouvernements suivants.
  • 2000: création d'un groupe UC distincts du reste du FLNKS.
  • novembre 2001: suite à l'élection de Pascal Naouna, partisan d'une ligne dure, à la tête de l'Union calédonienne, l'une des composantes du FLNKS, celle-ci rompt avec le reste du parti. Néanmoins, l'UC continue à faire partie du FLNKS mais ses membres siègent dans des groupes distincts au Congrès et aux Assemblées de province, présentent des listes entièrement UC pour les différentes élections. Finalement l'UC provoque la chute fin novembre du premier gouvernement Frogier en faisant démissionner le seul membre Union calédonienne de ce gouvernement et tous ses suivants de liste.
  • 22 décembre 2001: suite à l'impossibilité des différentes composantes du FLNKS à se mettre d'accord pour élir un président unitaire du parti, il est décidé que cette présidence sera désormais assurée par un bureau politique collégial. Il fut également décidé qu'aucun autre congrès ne serait organisé et donc qu'aucun président ne serait élu pour une période d'un an.
  • 24 mai 2003: sans cesse reporté, initialement prévu en décembre 2002, le 24e congrès du FLNKS, et le premier depuis 2001, s'est finalement réuni à Moindou mais encore une fois les différentes composantes n'ont pas réussi à se mettre d'accord sur le nom d'un président, laissant ainsi la "gestion" de la coalition indépendantiste au bureau politique.
  • juillet 2003: la visite du président de la République Jacques Chirac montre la profonde division des composantes du FLNKS: si l'UNI (Palika, UPM, RDO) saluent cette visite et appellent à la concertation, l'Union calédonienne quant à elle manifeste dans les rues pour protester contre les "dérives" de l'Accord de Nouméa.
  • 30 août 2003: 25e congrès du FLNKS, congrès extraordinaire visant à organiser un plus grand congrès pour la fin de l'année et réconcilier les différentes composantes.
  • 13 décembre 2003: 26e congrès du FLNKS, il n'a servi en fait qu'à une chose: montrer la division profonde existant entre l'UNI et l'UC, les deux camps refusant notamment de se mettre d'accord, une nouvelle fois, sur un président et décidant de faire campagne à part pour les provinciales de 2004.
  • mai 2004: aux provinciales, le FLNKS apparaît divisé avec dans toutes les provinces au moins 2 listes (une liste UNI et une liste UC), voire 4 listes dans le Sud. D'ailleurs, aucun indépendantiste n'est élu dans la Province Sud. L'UNI, menée par le Palika, arrive en tête dans le Nord avec 37,52 % des suffrages et 11 sièges, suivi par les 27,13 % et les 7 sièges de l'UC : le FLNKS totalise ainsi dans cette province 64,65 % et 18 sièges sur 22. Dans les Îles en revanche, c'est l'UC qui s'impose avec 22,54 % des votes et 4 sièges sur 14, suivi des 16,3 % et les 2 élus de l'UNI (qui arrive en 3e position, derrière le RPCR) et des 11,29 % et les 2 sièges de la liste dissidente de l'UC Renouveau, et le FLNKS obtient ainsi de peu la majorité des suffrages avec un score de 50,13 % et 8 élus sur 14. Sur l'ensemble du Territoire, l'UNI obtient donc 13,8 % des suffrages et 9 élus au Congrès. L'UC, quant à elle, réunit derrière elle 11,8 % des exprimés à l'échelle du pays et obtient 7 sièges au Congrès. Ces élections montrent, du côté indépendantiste, la profonde division du FLNKS mais aussi la perte de vitesse de l'UC au profit de l'UNI.

[modifier] Composantes

Il y a quatre composantes de bases (quatre partis différents aux diréctions autonomes, normalement il y en a cinq, avec le Parti socialiste de Kanaky PSK, ancien parti socialiste calédonien, mais celui-ci a pratiquement disparu et ne fait plus partie des instances dirigeantes du parti) et deux lignes particulièrement divisées: l'UNI, modérée et pour le consensus mais fortement attachée à une totale indépendance, et l'UC, plus radicale quant aux anti-indépendantistes mais défendant l'idée d'une « indépendance association » avec la métropole. Ces deux entités semblent pourtant vouloir se rapprocher en vue des législatives de 2007 pour présenter des candidats communs dans les deux législatures et soutiennent tous la candidature de Ségolène Royal à la présidence de la République. De même, ils se sont tous rejoints pour défendre un corps électoral gelé aux seuls natifs calédoniens et à tous citoyens français résidant en Nouvelle-Calédonie depuis au moins 1998 seulement, projet qui a été adopté et inscrit dans la constitution française après avoir été voté tour à tour par l'Assemblée nationale, le Sénat puis le Parlement réuni en Congrès fin février 2007.

[modifier] L'Union nationale pour l'indépendance(UNI)

Formée lors des provinciales de 1995 puis de 1999 à l'origine en tant que liste dissidente du Palika à la liste officielle du FLNKS dominée par l'UC, l'UNI désigne au contraire depuis les listes d'union présentées par toutes les composantes du FLNKS à l'exception de l'UC. Les partis de l'UNI prônent la concertation et le consensus avec l'Etat et le RPCR dans le cadre des comités des signataires qui se réunissent régulièrement pour faire le point sur la mise en place de l'Accord de Nouméa. L'UNI est présidée par Paul Néaoutyine et on y retrouve:

[modifier] Palika

Le Parti de libération kanak (Palika), parti créé en 1975, n'a pas de président mais un porte-parole (Charles Washetine) mais a pour leader traditionnel Paul Néaoutyine. L'un des partis fondateurs du FLNKS en 1984, incarnait initialement la ligne dure et l'extrême-gauche indépendantiste. S'étant modéré au cours du temps tout en appelant toujours fermement à l'indépendance, il est devenu la base de l'UNI avec laquelle il est souvent confondu et de la mouvance la plus modérée et la plus favorable à la concertation avec les anti-indépendantistes au sein du FLNKS.

[modifier] L'Union progressiste mélanésienne

L'Union progressiste mélanésienne (UPM), parti créé en 1974 sous le nom d'Union progressiste multiraciale, il s'agissait à l'origine d'un mouvement de dissidents, essentiellement mélanésiens, de l'UC qui avaient alors quitté ce parti en raison de la mainmise de Maurice Lenormand sur celui-ci. C'est un parti assez proche des idées sociales-démocrates et est l'allié traditionnel du Palika. Son président, Victor Tutugoro, est le porte-parole du FLNKS.

[modifier] Le Rassemblement démocratique océanien

Le Rassemblement démocratique océanien (RDO), parti créé en 1994, issu de l'ancienne Union océanienne qui était à l'origine un parti créé pour représenter les intérêts des communautés wallisiennes et futuniennes, le RDO est le seul mouvement indépendantiste issu de ces communautés qui sont généralement traditionnellement hostiles à l'indépendance. Il est présidé par Aloisio Sako.

[modifier] L'Union calédonienne (UC)

L'Union calédonienne est le plus ancien parti calédonien toujours existant, fondé en 1952 par Maurice Lenormand, ce parti a dominé la vie politique calédonienne de sa création à 1977. Ayant pour devise « Deux couleurs, un seul peuple », son idéologie politique consistait à l'origine à assurer une meilleur répartition des responsabilités politiques entre les différentes communautés du territoire, ce parti s'est peu à peu orienté vers l'autonomie avant d'opter pour l'indépendance en 1977, sous la houlette de Maurice Lenormand, Rock Pidjot et de Jean-Marie Tjibaou. L'UC a longtemps constitué la principale composante, et surtout la mouvance la plus modérée (notamment pendant les Evènements, sous la direction de Jean-Marie Tjibaou), du FLNKS. Aujourd'hui, elle est supplantée par l'UNI et est devenue la tendance la plus dure de la coalition indépendantiste, appelant à ne faire aucune concession aux anti-indépendantistes et à se tenir exclusivement à l'Accord de Nouméa. Toujours, pour ce qui est de l'avenir institutionnel du territoire, le parti a une position plus modérée que le Palika vu qu'il semble opter maintenant pour une « indépendance association » avec l'Etat français, à l'instar de ce qui se fait dans le Commonwealth ou dans certains Etats insulaires de la région. Ce parti, depuis qu'il est dirigé par Pascal Naouna, élu à la tête du mouvement en 2001, est essentiellement à l'origine du fait que le FLNKS n'a plus depuis lors de président et n'arrive pas à adopter de lignes politiques communes pour les différentes échéances électorales.

[modifier] Ligne politique

Dès sa création le FLNKS s'engage dans un processus de « libération nationale », dans un premier temps en applelant au « boycott actif » des élections territoriales du 18 novembre 1984, puis en préparant la création d'un gouvernement provisoire. Depuis les accords de Matignon en 1988 et les accords de Nouméa en 1998, le parti a adopté une ligne plus modérée tout en apparaissant de plus en plus divisé. Sur un plan plus général, le FLNKS est généralement proche de la gauche socialiste métropolitaine.

[modifier] Direction

Les présidents du FLNKS ont été :

  • Jean-Marie Tjibaou (1984 – 1989)
  • Paul Néaoutyine (24 mars 1990 – 9 décembre 1995)
  • Rock Wamytan (1995 – 2001)
  • Depuis le 22 décembre 2001, le FLNKS est dirigé par un bureau politique collégial et n'a plus de président depuis. Le bureau politique est composé de 8 membres, soit 2 représentants de chacune des composantes du parti qui assure par alternance la présidence pour trois mois. Le porte-parole du FLNKS, Victor Tutugoro, devient ainsi le seul visage officiel du mouvement.

[modifier] Élus

[modifier] Au Gouvernement de Nouvelle-Calédonie

Il y a dans le gouvernement Thémereau trois membres indépendantistes du FLNKS, dont 2 UNI-FLNKS et 1 de l'UC. Les 3 UNI sont: la vice-présidente du gouvernement Déwé Gorodey (chargée de la Culture, de la Condition féminine et de la Citoyenneté) et Charles Washetine (chargé de l'Enseignement et des Questions relatives à la Recherche). L'unique membre UC du gouvernement est Gérald Cortot, chargé du secteur des Transports terrestres et maritimes, des Infrastructures et de l'Energie, également chargé du Schéma d'Aménagement et de Développement de Nouvelle-Calédonie.

[modifier] Au Congrès

Suite aux élections de 2004, deux groupes FLNKS se sont formés : un groupe UNI-FLNKS de 9 membres présidé par Jean-Pierre Djaïwé et un groupe Union calédonienne de 7 membres présidé par Bernard Lepeu. Ensuite, l'élu de la FCCI Cono Hamu et le dissident de l'UC Jacques Lalié ont rejoints le groupe de l'Union calédonienne qui compte donc désormais 9 élus. Le FLNKS compte donc en fait 16 élus sur 54, mais les deux groupes adoptent souvent des stratégies distinctes.

[modifier] Dans les Assemblées de Province

[modifier] En Province Sud

Les indépendantistes n'ont obtenu aucun siège dans la Province Sud en 2004, du fait de l'éclatement de leur électorat entre 6 listes dont aucunes n'a passé la barre des 5 % nécessaires pour avoir au moins 1 siège: la liste FLNKS dissidente de Rock Wamytan, la liste UNI d'Adolphe Digoué, la liste UC de Charles Pidjot et la liste des Wallisiens du Rassemblement démocratique océanien de Aukusitino Manuohalalo rien que pour le FLNKS, à quoi s'ajoutent les listes indépendantistes non FLNKS des Verts menés par Raphaël Mapou et de la FCCI menée par François Burck.

[modifier] En Province Nord

Le FLNKS dispose d'une majorité écrasante en Province Nord avec 18 élus sur 22 (11 UNI-FLNKS, 7 UC). Le président de la Province, Paul Néaoutyine, est un ancien président du FLNKS et l'actuel leader de l'UNI et du Palika.

[modifier] En Province des Îles Loyauté

Le FLNKS dispose de 8 élus sur 14 (4 UC, 2 dissidents de l'UC, 2 UNI-FLNKS) et le président de la Province est issu de ses rangs: il s'agit de Néko Hnepeune, 1er vice-président de l'UC.

[modifier] Communes

Suite aux élections de 2008, 16 communes sur les 33 que compte le territoire ont un maire FLNKS (7 UC, 7 Palika, 1 divers UNI, 1 UPM). Parmi ces 16 communes, 5 ont été conquises par une liste d'union du FLNKS (Hienghène, Koné, Lifou, Poindimié et Sarraméa), dans 8 d'entre elles le FLNKS était divisé entre plusieurs listes qui se sont toutefois unies ensuite pour former la majorité municipale (Canala, Houaïlou, Kouaoua, Ponérihouen, Pouébo, Poum, Poya et Touho) et 3 voit les élus FLNKS divisé entre majorité et opposition (Ouégoa où le Palika a donné le maire et l'essentiel de la majorité tandis que l'opposition est uniquement composée de l'UC, à Ouvéa où la majorité est seule composée de l'UC et l'opposition essentiellement composée du Palika et à Voh où le maire sortant Palika a été réélu maire tandis que l'UC a voté pour un autre candidat). Par rapport à 2001, le FLNKS, et ses différentes composantes, ont conservé 14 communes, en ont perdu 3 (îles Belep pour la FCCI, Pouembout pour un maire apolitique toutefois anti-indépendantiste mais soutenu par une partie des élus UC et Yaté au profit du Comité Rheebu Nuu), mais en gagne deux (Poya sur le Rassemblement-UMP et Sarraméa sur un maire apolitique dont l'ancienne majorité soutient toutefois aujourd'hui le nouveau maire). Les communes contrôlées par le FLNKS ou par l'une de ses composantes sont alors :

  • Canala : Gilbert Tyuienon (FLNKS-UC), maire depuis 2001 (24 sièges FLNKS sur 27 élus sur deux listes différentes soit 22 UC et 2 UNI, a été réélu maire à l'unanimité avec la totalité des suffrages du FLNKS et 2 voix sur 3, la troisième étant absente, de la FCCI).
  • Hienghène : Daniel Fisdiepas (FLNKS-UC), maire depuis 1989 (20 sièges sur 23 de la liste d'union FLNKS).
  • Houaïlou : Valentine Eurisouké (FLNKS-UNI-Palika), maire depuis 2008 (22 sièges FLNKS sur 27 issus de 3 listes soit 19 Palika de la maire, 2 UC et 1 UNI divers).
  • Koné : Joseph Goromido (FLNKS-UNI-Palika), maire depuis 2001 (24 de la liste d'union FLNKS sur 27 dont 14 UNI et 10 UC).
  • Kouaoua : William Nomai (FLNKS-UNI-divers), maire depuis 2008 (10 élus FLNKS sur 19 issus de 3 listes, soit 4 Palika, 3 UC et 3 divers indépendantistes de la liste du maire, tous se sont unis pour son élection).
  • Lifou : Néko Hnepeune (FLNKS-UC), maire depuis 2001 (25 sièges sur 33 de la liste d'union FLNKS).
  • Ouégoa : Marcel Paimbou-Poukoine (FLNKS-UNI-Palika), maire depuis 2008 (14 sièges FLNKS sur 19 issus de deux listes, soit 8 UC et 6 UNI, mais celle-ci a obtenu la mairie par le soutient de 5 élus issus de 3 listes divers contre le maire sortant Cézelin Tchoeaoua de l'UC qui forme donc l'opposition).
  • Ouvéa : Maurice Tillewa (FLNKS-UC), maire depuis 2008 (25 sièges FLNKS sur 27 issus de deux listes soit 20 UC qui forment seuls la majorité et 5 Palika qui sont dans l'opposition).
  • Poindimié : Paul Néaoutyine (FLNKS-UNI-Palika), maire depuis 1989 (21 de la liste d'union FLNKS sur 27).
  • Ponérihouen : André Gopoea (FLNKS-UNI-UPM), maire depuis 2001 (11 sièges FLNKS sur 23 issus de 2 listes, soit 6 UPM et 5 d'une liste d'union FLNKS, tous se sont unis pour l'élection du maire avec en plus le soutien de 4 élus du Parti travailliste et un élu divers indépendantiste, ce dernier devant faire partie de la majorité de manière durable).
  • Pouébo : Joseph Pada (FLNKS-UC), maire depuis 2001 (12 sièges FLNKS sur 19 issus de deux listes soit 6 UC et 6 élus de l'Union nationale pour l'indépendance qui se sont unies pour élire le maire, la liste UC est arrivée toutefois en seconde position derrière la liste du Parti travailliste qui forme l'opposition avec 7 sièges).
  • Poum : Henriette Hmae (FLNKS-UC), maire depuis 2008 (9 sièges FLNKS sur 15 issue de trois listes dont 6 de l'UC et 3 élus issus de deux listes dissidentes de la majorité UNI sortante, tous se sont unis pour élire le maire).
  • Poya : François Meandu-Poveu (FLNKS-UC), maire depuis 2008 (14 sièges FLNKS sur 23 issus de 3 listes soit 8 UC, 3 Palika et 3 UPM qui ont tous fait front commun pour élire le maire).
  • Sarraméa : Prisca Holéro (FLNKS-UNI-Palika), maire depuis 2008 (5 de la liste d'union FLNKS sur 15, élue maire avec en plus le soutien des 4 élus de la liste apolitique de la majorité sortante).
  • Touho : Alphonse Poinine (FLNKS-UNI-Palika), maire depuis 2003 (15 sièges FLNKS sur 19 issus de 2 listes, soit 8 UNI et 7 UC qui se sont unis pour l'élection du maire).
  • Voh : Guigui Dounehote (FLNKS-UNI-Palika), maire depuis 1995 (10 sièges FLNKS sur 19 issus de 2 listes, soit 8 UNI et 2 UC, mais ces derniers ont apporté leur soutient lors de l'élection du maire au candidat du Parti travailliste et Guigui Dounehote n'a été réélu maire que grâce au soutient de un des 2 élus du Rassemblement-UMP).

[modifier] Voir aussi

[modifier] Liens externes

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