Estrées-Saint-Denis

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Estrées-Saint-Denis
Carte de localisation de Estrées-Saint-Denis
Pays France France
Région Picardie
Département Oise
Arrondissement Arrondissement de Compiègne
Canton Canton d'Estrées-Saint-Denis
Code Insee 60223
Code postal 60190
Maire
Mandat en cours
Charles Pouplin
2008-2014
Intercommunalité Communauté de communes de la Plaine d'Estrées
Latitude
Longitude
49° 25′ 35″ Nord
         2° 38′ 37″ Est
/ 49.4263888889, 2.64361111111
Altitude 69 m (mini) – 118 m (maxi)
Superficie 8,08 km²
Population sans
doubles comptes
3 542 hab.
(1999)
Densité 438 hab./km²

Estrées-Saint-Denis est une commune française, située dans le département de l'Oise et la région Picardie.

Ses habitants sont les dionysiens.

Sommaire

[modifier] Géographie

Estrées-St-Denis est un gros bourg du plateau picard, situé dans le département de l'Oise (60) en Picardie, à 15 km à l'ouest de Compiègne, à 45km à l'est de Beauvais et à 75 km au nord de Paris

La commune est située sur la RN 17 (désormais RD 1017), et est aisément accessible par la sortie  sortie 10  de l'autoroute A1.

Elle dispose d'une gare sur la ligne d'Amiens à Compiègne.

[modifier] Communes voisines

La commune est bordée par :


[modifier] Histoire

Au Moyen-Age, on appelait Strata, les lieux habités près des voies romaines.

Le chemin ou voie romaine (sans doute pas une grande voie) était le 10e embranchement de la grande voie romaine Rome-Boulogne et passait par Augustomagus (Senlis) et Pont-Sainte-Maxence.

On l'appelait " via ad Pontes " (chemin de Pont). De cette origine Strata on a fait Estrata, puis Estrée, Estrez, Estrées.

L'Abbé Suger en 1123 puis Philippe-Auguste en 1220 donnèrent à l'abbaye de Saint-Denis les droits de dîme et de défrichage, et celui de construire une ferme dont dépendaient les terres et la cure[1]

Durant la Révolution, Estrées-Saint-Denis fut rebaptisé Estrées-Franciade[2],[3]

Le XIXe siècle : La commune fut dévastée par les Cosaques en 1815, lors des Cent-Jours[1].

Une des premières sucrerie y fut installée en 1828, afin d'y traiter la betterave cultivée à proximité[1].

Durant et après la Guerre franco-allemande de 1870, les prussiens ont séjourné une année et soumis le pays à de fortes réquisitions. Un soldat allemand fut enterré dans le cimetière[2].

Le bourg put se développer grâce à la création de la Gare d'Estrées-Saint-Denis, ouverte en 1880 sur la la ligne Compiègne - Clermont. Cette gare devint petit à petit le centre d'une petite étoile ferroviaire, lorsque furent ouvertes les lignes d'Estrées à Verberie en 1882 et d'Estrées à Longueau (et donc Amiens) en 1883. En 1891 ouvrit la voie ferrée d'intérêt local Estrées-Saint-Denis - Froissy[2].

Guerre 14-18 : Durant la guerre 14-18 un hôpital militaire fut installé à Estrées-Saint-Denis. Lors de l'offensive allemande de 1918, les camions militaires français, transportant hommes et matériels empruntaient la Route de Flandre (RN 17) entre Estrées-Saint-Denis et Roye sur 4 files, 2 montantes et 2 descendantes, afin de tenter de colmater le front entre les armées anglaises et françaises.

Cette même année, le 23 juin, un obus allemand démolit une partie du chœur de l'église. Fortement endommagé par les bombardements, la ville dut être évacué et reçut la croix de guerre.

[modifier] Administration

Liste des maires successifs[4]
Période Identité Parti Qualité
mars 2001 à ce jour Charles Pouplin SE
1973 2001 Charles Dottin
1965 1973 Abel Didelet
1947 1965 Gabriel Marteau
1945 1947 Louis Biencourt
1929 1944 Marcel Belloy
1928 1929 Diogène Bouliong
1921 1928 Léon Mouren
1908 1921 Théodose Boullenger
1901 1908 Léon Wiart
1900 1900 Louis Lefèvre
1896 1900 Théophile Havy
Toutes les données ne sont pas encore connues.


[modifier] Démographie

Évolution démographique
(Source : INSEE[5])
1962 1968 1975 1982 1990 1999
1660 1678 2488 3486 3501 3542
Nombre retenu à partir de 1962 : population sans doubles comptes

[modifier] Lieux et monuments

Le seul édifice ancien de la commune est l'église, et encore pas en totalité puisque le bas-côté droit date de 1867. La partie la plus ancienne de l'église fut construite au XIe siècle. Une partie de la façade, une porte latérale et une corniche de la nef sont romanes. Le chœur et la nef sont gothiques. La porte principale était précédée d'un porche. Bombardée pendant la Première Guerre mondiale, l'église a été restaurée en 1928[1],[2].

[modifier] Personnalités liées à la commune

  • L'écrivain André Maurois a raillé en termes plaisants l'histoire locale, faite de retournements d'alliance incessants, dans Les silences du colonel Bramble.

[modifier] Jumelage

La commune est jumelée avec Drapeau : Allemagne Teisnacht (Allemagne) (Basse-Bavière)

[modifier] Notes et références

  1. abcd Page de la commune sur le Quid. Consulté le 15 juin 2008
  2. abcd Site officiel de la Commune. Consulté le 15 juin 2008
  3. À la même époque, la ville de Saint-Denis (Seine-Saint-Denis) fut également renommée Franciade
  4. Site officiel de la Mairie : Tableau des maires depuis 1900. Consulté le 15 juin 2008
  5. Estrées-Saint-Denis sur le site de l'Insee

[modifier] Voir aussi

[modifier] Liens externes