Noyon

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Noyon


Pays
drapeau de la France
     France
Région Picardie Picardie
Département Oise
Arrondissement Compiègne
Canton chef-lieu du canton de Noyon
Code Insee 60471
Code postal 60400
Maire
Mandat en cours
Patrick Deguise
2008-2014
Intercommunalité Communauté de communes du Pays Noyonnais
Coordonnées
géographiques
49° 34′ 54″ Nord
         2° 59′ 59″ Est
/ 49.5816666667, 2.99972222222
Altitudes moyenne : 52 m
minimale : 36 m
maximale : 153 m
Superficie 1 800 ha = 18 km²
Population sans
doubles comptes
14 471 hab.
(1999)
Densité 804 hab./km²
Gentilé Noyonnais
Site Site officiel de la ville de Noyon
Carte de localisation de Noyon

Noyon est une commune du département de l'Oise, chef-lieu de canton dans la région Picardie, en France.

Ses habitants sont les Noyonnais. Le nom jeté est les Friands d'Noyon.

Sommaire

[modifier] Géographie

[modifier] Histoire

[modifier] L'agglomération antique

Autrefois, certains auteurs ont placé à Noyon, la Noviodunum Suessionum, oppidum principal des Suessions, où Jules César établit son camp avant de se tourner vers les Bellovaques (La Guerre des Gaules, II, 12). Mais, cette hypothèse a été abandonnée depuis longtemps.

Son nom antique est en réalité Noviomagus. Cette ville a été fondée par les Romains. Elle faisait partie de la cité des Viromanduens. C'était une petite ville qui bénéficiait de sa position à proximité de la vallée de l'Oise.

Au Bas-Empire, la ville est protégée par une fortification. Elle est le siège d'une commandement militaire (préfecture des lètes de Condren, cf. la Notitia Dignitatum).

[modifier] La ville épiscopale

En 531, Saint Médard y déplace le siège de l'évêché de la civitas Viromanduorum.

À l'époque mérovingienne, l'évêché de Noyon bénéficie de sa proximité avec Soissons, qui fut l'une des capitales du royaume franc et des palais voisins.

Né en Limousin vers 588, l’orfèvre Éloi devint monétaire de Clotaire II, puis trésorier de Dagobert Ier avant d’être élu évêque de Noyon (641). Fondateur de monastères à Solignac et à Paris, il accueillit sainte Godeberthe comme moniale à Noyon. Il meurt en 659/660.

[modifier] La ville médiévale et moderne

Jusqu'à la Guerre de Cent Ans, le comté ecclésiastique de Noyon a une rôle stratégique entre le domaine royal (l'Île de France), les terres des comtes de Vermandois et des seigneurs de Boves-Coucy. La ville bénéficie d’institutions communales dès 1108 : la charte lui est concédée par l’évêque et confirmée plus tard par le roi[1].

En 1363, Noyon est transmis comme apanage à la maison de Bourgogne et restera composante du duché jusqu'à Charles Quint.

Traité de Noyon du 13 août 1516 entre François Ier et Charles Quint (la France obtient le Milanais mais abandonne Naples). L'empereur restitue finalement le duché de Bourgogne à la France en 1544 au traité de Crépy-en-Laonnois.

La ville est définitivement rendue à la France après le traité du Cateau-Cambrésis en 1559.

En 1592 Henri IV prit la ville par derrière.

[modifier] Noyon durant la Première Guerre mondiale

La ville est prise dès septembre 1914 lors de l'offensive allemande passant par la Belgique et se rabattant sur Paris.

Septembre/octobre 1914, après la bataille sur la Marne et lors de la course à la mer, le front se stabilise dans la vallée de l'Oise en aval de Noyon.

Mars 1917 : L'Armée allemande réduit son front entre Arras et Soissons et évacue Noyon.

Le 26 mars 1918, Noyon est à nouveau prise par les forces allemandes (bataille de Noyon du 23 au 25 mars). Les violents combats à proximité (du Mont-Renaud du 26 au 30 avril) entraineront son bombardement par les Français afin de limiter les capacités logistiques allemandes.

Le 30 août 1918 : Noyon sera définitivement libérée lors de l'offensive de libération alliée de l'été 1918 partie du Matz le 10 août.

[modifier] Noyon durant la Seconde Guerre mondiale

Été 1940 : Combats le long du Canal du Nord.

Libération en septembre 1945, par la 3e armée américaine de George Patton après quelques combats retardateurs au Mont-Renaud.

[modifier] Administration

Liste des maires successifs
Période Identité Parti Qualité
1989 2002 Bertrand Labarre RPR
juin 2002 mars 2008 Pierre Vaurs UDF
mars 2008 Patrick Deguise PS

Le Régiment de marche du Tchad (RMT) y est en garnison.

[modifier] Démographie

Évolution démographique
(Source : INSEE[2])
1962 1968 1975 1982 1990 1999
9317 11 603 13 889 14 041 14 426 14 471
Nombre retenu à partir de 1962 : population sans doubles comptes

[modifier] Lieux et monuments

[modifier] Personnalités liées à la commune

[modifier] Jumelages

[modifier] Notes et références

  1. André Chédeville, « Le mouvement communal en France aux XIe et XIIe siècles, ses éléments constitutifs et ses relations avec le pouvoir royal » in Robert Favreau, Régis Reche et Yves-Jean Riou (directeurs), Bonnes villes du Poitou et des pays charentais (XIIe-XVIIIe siècles) : Actes du colloque tenu à Saint-Jean-d’Angély les 24-25 septembre 1999, publiés par la Société des antiquaires de l'Ouest in Mémoires de la Société des antiquaires de l'Ouest et des Musées de Poitiers, 5e série, tome VIII (2002), à Poitiers. ISBN 2-9519441-0-1, p 18
  2. Noyon sur le site de l'Insee

[modifier] Voir aussi

[modifier] Liens externes

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