Bouteville

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Bouteville
Carte de localisation de Bouteville
Pays France France
Région Poitou-Charentes Poitou-Charentes
Département Charente Charente
Arrondissement Cognac
Canton Châteauneuf-sur-Charente
Code Insee 16057
Code postal 16120
Maire
Mandat en cours
Jacques Deslias
2008-2014
Intercommunalité Communauté de communes de la région de Châteauneuf
Latitude
Longitude
45° 36′ 01″ Nord
         0° 08′ 06″ Ouest
/ 45.6002777778, -0.135
Altitude 34 m (mini) – 152 m (maxi)
Superficie 12,07 km²
Population sans
doubles comptes
343 hab.
(1999)
Densité 28 hab./km²

Bouteville est une commune française, située dans le département de la Charente et la région Poitou-Charentes.

Ses habitants sont appelés les boutevillois et boutevilloises ou les boutevilliens et boutevilliennes [1]

Sommaire

[modifier] Géographie

Bouteville est située rive gauche de la Charente à l'ouest du canton de Châteauneuf-sur-Charente entre Segonzac et Châteauneuf, au sud de Jarnac; son territoire est situé en Grande-Champagne, premier cru de cognac.

Très accidentée au nord et au sud, où l'on rencontre des collines élevées, cette commune forme, au centre, une vaste plaine.
La route de Châteauneuf à Archiac (17) limite la commune de Bouteville au sud-est.
Le bourg de Bouteville, à sept kilomètres ouest de Châteauneuf et à vingt-trois kilomètres de Cognac, s'étend au pied du mamelon qui supporte le château.

[modifier] Géologie

Bouteville est sur le Crétacé supérieur de la rive gauche de la Charente sur la zone de calcaires.

[modifier] Localisation et accès

Bouteville est limitrophe des communes de Saint-Même-les-Carrières au nord, Bonneuil au sud, Segonzac et Saint-Preuil, à l'ouest, Châteauneuf-sur-Charente à l'est.

[modifier] Villages et lieux-dits

Les principaux hameaux de la commune sont, près du bourg, le Prat et les Gauthiers.

Douvesse est sur les collines qui couvrent le nord de la commune

le Maine des Champs est sur le "chemin boisné" et Armelle au-dessus du chemin boisné.

Peuchaud et La Brousse sont près de la route de Châteauneuf, Chadebois, limitrophe de la commune de Châteauneuf et le Figeroux, sur le chemin d'Angeac-Charente.

[modifier] Climat

Bouteville a le climat de la région de Cognac, qui, située à l'ouest de la Charente a un climat océanique.

Données météorologiques de Cognac de 1961 à 1990
Mois Jan Fév Mar Avr Mai Jui Jui Aoû Sep Oct Nov Déc Année
Températures minimales (°C) 2 2,8 3,8 6,2 9,4 12,4 14,4 14 12,1 8,9 4,7 2,6 7,8
Températures maximales (°C) 8,7 10,5 13,1 15,9 19,5 23,1 26,1 25,4 23,1 18,5 12,4 9,2 17,1
Températures moyennes (°C) 5,4 6,7 8,5 11,1 14,4 17,8 20,2 19,7 17,6 13,7 8,6 5,9 12,5
Ensoleillement (h) 80 103,9 153,3 184,5 204,9 239,6 276,4 248,3 199,4 159 96,8 78,8 2024,9
Pluviométrie (mm) 80,4 67,3 65,9 68,3 71,6 46,6 45,1 50,2 59,2 68,6 79,8 80 783,6

[modifier] Communes limitrophes

Mainxe Saint-Même-les-Carrières Graves-Saint-Amant
Saint-Preuil Bouteville Châteauneuf-sur-Charente
Lignières-Sonneville Bonneuil Éraville

[modifier] Histoire

Édifié au sommet d'une colline élevée, d'où l'on aperçoit les remparts d'Angoulême, situé à proximité du Chemin boisné, voie romaine de Saintes à Périgueux, qui était autrefois le chemin le plus fréquenté de la contrée, le château de Bouteville joua un rôle des plus importants dans l'histoire de la région.

[modifier] Haut Moyen Âge

Le château primitif fut construit à l'époque des invasions normandes, dans le but de protéger la contrée contre les incursiosn des Barbares. Après la mort du comte d'Agnoulême, Turpion en 863, tué dans un combat contre Maurus, chef des Normands, le château fut occupé par Landry, comte de Saintes, qui protégeait les envahisseurs. Émenon, successeur de Turpion, voulant récupérer ce château, déclara la guerre à Landry et le provoqua en combat singulier. Le combat eu lieu le 14 juin 866, et il coûta la vie aux deux adversaires; les Normands profitèrent de la situation pour reparaître dans la contrée, dont ils furent définitivement chassés par Guillaume II Taillefer.
Quelques années plus tard, la seigneurie de Bouteville devint la propriété de Maynard le Riche, seigneur d'Archiac, dont la fille Pétronille, épousa Geoffroi, second fils de Guillaume II Taillefer. Geoffroi étant devenu comte d'Angoulême à la mort de son frère, la seigneurie de Bouteville se trouva rattachée au comté d'Angoulême.
C'est à Geoffroi et Pétronille que l'on doit la fondation du prieuré de Bouteville, ainsi que la continuation de l'église, commencée par Ildegarde, mère de Pétronille. Le tombeau de cette dernière se voit encore dans l'église.[2]

[modifier] Bas Moyen Âge

Les comtes d'Angoulême firent de nombreux séjours dans la seigneurie de Bouteville, l'une des plus importantes parmi leurs possessions.C'est au château de Bouteville que mourut, le 16 novembre 1140, le comte Vulgrin II d'Angoulême, entre les bras de l'évêque Lambert. Après son mariage avec Isabelle Taillefer, le roi d'Angleterre, Jean-sans-Terre, fit plusieurs voyages en Angoumois et séjourna à Bouteville, notamment en 1202 et 1214.
Les Lusignan, qui succédèrent aux Taillefer dans le comté d'Angoulême, aimaient beaucoup la seigneurie de Bouteville. À la mort du comte Hugues XI, sa veuve Yolande de Dreux, reçut en douaire la terre de Bouteville. Elle vint habiter le château et y vécut de longues années, loin du bruit et du monde.
Après la réunion de l'Angoumois à la couronne (1208), Bouteville passa successivement entre les mains de Jeanne de Navarre, mariée au comte Philippe d'Evreux, qui la conserva jusqu'à sa mort, puis d'Aimeri III de La Rochefoucauld, qui la reçut du duc de Berry, lieutenant-général du roi en Languedoc, en récompense des grands services rendus au roi dans la guerre contre les Anglais.
Pendant la Guerre de Cent ans, le château de Bouteville joua un rôle des plus importants. Les Anglais s'en étant emparés, en firent une place-forte redoutable; aussi la garnison anglaise, commandée par Héliot de Plassac, résistait-elle encore en 1369, alors que toutes les places environnantes étaient reprises par les Français.
Héliot de Plassac s'étant aventuré jusque dans les environs de Cognac à la tête de six cents lances, il fut surpris par les troupes de Jacques de Surgères et Renaud VI, sire de Pons, sa troupe taillée en pièces, lui-même fait prisonnier et le château repris par les Français.

château de Bouteville
château de Bouteville

L'année suivante, les Anglais ayant reçu des renforts, s'emparèrent de nouveau de Bouteville, qui fut donné par le roi d'Angleterre, Richard II, à Archambaud de Grailly, oncle du captal de Buch.
Les Anglais devaient se maintenir à Bouteville pendant de nombreuses années. Le maréchal de Sancerre, ayant été envoyé en Angoumois, poursuivit dans leurs derniers retranchements le reste des bandes anglaises, et démolit les châteaux qui leur avaient servi de repaires: Merpins, Bourg-Charente, Jarnac, La Rochandry; puis il vint mettre le siège devant le château de Bouteville.
Appelé à La Rochelle pour s'opposer à un débarquement des Anglais, le maréchal dut lever le siège, et ce ne fut qu'en 1392 que Bouteville fut repris par les Français.
Deux ans plus tard, Bouteville fit partie de l'apanage donné par le roi Charles VI, dit Charles le Bien-Aimé, puis Charles le Fol, à son frère Louis, duc d'Orléans et, entre-autres, comte apanagiste d'Angoulême. Après l'assassinat de ce dernier par les gens du duc de Bourgogne, le comté d'Angoumois dans son ensemble revint à son plus jeune fils, Jean, qui, livré en otage, resta prisonnier en Angleterre pendant trente-deux ans.
À son retour de captivité, en 1444, le comte Jean fit réparer le château de Bouteville et y séjourna souvent. C'est ici qu'il y perdit son fils aîné, Louis, filleul du roi Charles VII, dit le Victorieux ou encore le Bien Servi; âgé alors de trois ans, l'enfant fut inhumé dans l'église du prieuré de Bouteville.
Charles d'Orléans, qui succéda au bon comte Jean, son père, habita souvent Bouteville avec son épouse, Louise de Savoie. Le couple eut deux enfants: Marguerite d'Angoulême, qui joua joue un rôle capital au cours de la première partie du XVIe siècle, et François Ier, qui devint roi de France à la mort du roi Louis XII. À peine roi, François Ier érigea le comté d'Angoulême en duché-pairie, en faveur de sa mère, Louis de Savoie.[3]

[modifier] Époque moderne

À la mort de cette dernière, en 1531, le duché d'Angoulême revint à la couronne; mais la terre de Bouteville en fut rapidement distraite.
En effet, la longue guerre menée par François Ier contre l'empereur Charles Quint, avait appauvri le trésor, et, on dut aliéner une partie des biens de la couronne; c'est ainsi que le domaine fut engagé, sous faculté de rachat, à Claude de Montmorency, seigneur de Fosseuse, lieutenant-général de la Marine.
'François de Montmorency, l'un des fils de Claude, fut le premier de la famille qui prit le nom de seigneur de Bouteville. Il habita la vieille forteresse féodale qui avait été relevée de ses ruines par le comte Jean d'Angoulême.
Les troubles de la gabelle n'eurent aucune répercussion sur le château de Bouteville; mais il n'en fut pas de même pour les guerres religieuses, qui ensanglantèrent la dernière moitié du XVIe siècle. Lors des débuts du protestantisme, le prieur de Bouteville se fit Réformé[4]. Pendant cette période, le château fut tour-à-tour occupé par les catholiques et par les protestants.
En 1573, le château était occupé par les catholiques; les protestants les surprirent et ils furent obligés de se rendre.
Deux ans plus tard, la garnison était commandée par le capitaine Bretauville, un des plus actifs parmi les chefs protestants de l'Angoumois. En juillet, comme l'assassin de l'amiral Coligny, Besme, revenait d'Espagne, il fut arrêté et tué, près de Jarnac, par une partie de la garnison de Bouteville.
Pendant la lutte du roi Henri IV contre les Ligueurs, le fils aîné du seigneur de Bouteville, François II de Montmorency-Hallot, fut un des plus chauds partisans du roi; il se comporta vaillamment à Arques et à Ivry, et assista au siège de Paris. Blessé grièvement au siège de Rouen, il se rétablissait lentement à Vernon, lorsqu'il fut assassiné par le marquis d'Allègre, à l'âge de trente-six ans.
Son frère cadet, Louis de Montmorency-Bouteville, fut un digne représentant de cette famille, l'une des plus illustres de France. À l'âge de vingt-neuf ans, il prit la ville de Senlis, alors entraînée dans le parti de la Ligue par son évêque, Guillaume Rose; pour conserver au roi la possession de cette ville, il fit venir à son secours son cousin, Guillaume de Montmorency-Thoré, accompagné de quelques gentilshommes de l'Île-de-France et de la Picardie.
Les ligueurs, ayant à leur tête le duc d'Aumale, vinrent mettre le siège devant Senlis, au nombre de douze mille. Les munitions venaient à manquer, lorsque les partisans du roi furent secourus par François de La Noue, qui infligea aux Ligueurs une sanglante défaite.
Le roi Henri III récompensa Louis de Bouteville en lui donnant le gouvernement de Senlis, ainsi qu'une compagnie de cinquante hommes d'armes (1589).
L'année suivante, lors du siège de Paris par le roi Henri IV, les Ligueurs tentèrent de nouveau de s'emparer de Senlis, tentative déjouée par la vigilance de son gouverneur. Lors de l'entrée d'Henri IV dans Paris, ce fut Louis de Montmorency-Bouteville qui pénétra le premier dans la ville à la tête des lansquenets. Il fut nommé vice-amiral de France et représenta la noblesse de Senlis aux États généraux de 1614, qui aboutirent, entre-autres, à la publication du Concile de Trente, et à l'abolition de la paulette.
De son mariage avec Charlotte-Catherine de Luxé, Louis laissa cinq enfants, dont le cadet, François de Montmorency-Bouteville prit le titre de seigneur de Bouteville. Ce dernier est surtout célèbre pour s'être battu en duel contre le marquis de Beuvron, ce qui lui valut d'être condamné à mort et exécuté en place de Grève, le cardinal de Richelieu s'étant montré inflexible.
Cependant, si les Montmorency continuaient à porter le titre de seigneurs de Bouteville, la châtellenie était sortie depuis longtemps de leur maison. Dès l'année 1559, cette terre avait été engagée à Galéas Pic de la Mirandole, seigneur italien qui avait rendu de grands services ) l'armée française et qui était ensuite venu se fixer en France.
Ayant remboursé aux héritiers de Galéas la somme que ce dernier avait payée lors de l'engagement, le roi Henri IV ordonna, en 1593, la revente du domaine de Bouteville, qui fut acquis par Bernard de Béon du Massès, moyennant le paiement d'une somme de 50 577 écus 53 sols.
Ce seigneur épousa en secondes noces Louise de Luxembourg, fille aînée de Jean de Luxembourg, comte de Ligny et de Brienne. C'était un homme remarquable, qui fut conseiller du roi en ses Conseils d'État et privé, lieutenant-général des armées, gouverneur des provinces d'Angoumois, Aunis et Saintonge, et chevalier du Saint-Esprit.
La terre de Bouteville demeura plus d'un siècle dans la famille de Béon du Massès. Le 31 janvier 1726, elle fut acquise par M. de Bruzac-Hautefort, major des gardes du corps, qui dut rembourser une forte somme aux héritiers de M. du Massès et, de plus, verser au Trésor royal la somme de 60.000 livres.
À la Révolution, la terre faisait partie de l'apanage du Charles X, comte d'Artois, futur Roi de France, qui l'avait acquise quelques années auparavant. Elle fut mise sous séquestre, ainsi que tous ses autres biens, lorsqu'il eut émigré. En 1804, le château fut acheté par M. Marcombe, dont la famille l'a possédé jusqu'au début du XXe siècle. C'est ensuite M. Ravaud, qui l'acheta et y entreprit d'importantes réparations.[5]

[modifier] Administration

La commune de Bouteville appartient au département de la Charente depuis sa création en 1793, elle fait partie du district de Cognac devenu arrondissement de Cognac en 1801 mais alors qu'elle appartenait au canton de Segonzac en 1793, Bouteville est passée dans celui de Châteauneuf en 1801 ( devenu Châteauneuf-sur-Charente en 1891)

Liste des maires successifs
Période Identité Parti Qualité
depuis 1989 Jacques Deslias SE Responsable sécurité environnement
Toutes les données ne sont pas encore connues.

[modifier] Démographie

Évolution démographique
(Source : INSEE[6] Cassini[7])
1800 1806 1851 1901 1921 1936 1946 1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006
821 875 837 602 528 487 458 449 459 428 388 398 343 341
Nombre retenu à partir de 1962 : population sans doubles comptes

Bouteville a une population en constante diminution depuis 1806. En 200 ans la baisse est de 58%.

[modifier] Équipements et services

[modifier] Enseignement

L'école est un RPI entre Bouteville, Angeac-Charente et Bonneuil.

Bouteville accueille l'école maternelle et Angeac-Charente et Bonneuil les écoles élémentaires[8].

[modifier] Santé

Cabinets médicaux et pharmacies sont à Saint-Même-les-Carrières, Segonzac et Châteauneuf-sur-Charente.

[modifier] Économie

L'économie est avant tout agricole et viticole avec des viticulteurs et de la vente de cognac, pineau des Charentes et vin de pays charentais.

Il y a un seul artisan, un plombier, et aucun commerce.

[modifier] Lieux et monuments

[modifier] Patrimoine religieux

La première église de Bouteville, dite chapelle, était dédiée à saint Nicoles et se trouvait au nord du château, dans la vallée. Elle aurait été fondée par Hélie Roy ou son père, entre la croix Constantin et le ruisseau Foucard, et aurait été détruite, selon l'Abbé Nanglard, en 1248.[9]
Une seconde église, la Chapelle Saint-Nicolas-des-Champs, qui pourrait avoir été un baptistère, appelée chapelle de Rioufoucard jusqu'au XIVe siècle, avait été construite, à une date inconnue, près de la fontaine qui est au bas du bourg actuel; elle disparaît du cadastre en 1834. [10].
Enfin, en 1025, Ildegarde, dame de Bouteville, fit construire l'église prieurale, devenue aujourd'hui paroissiale.
La fille de la fondatrice, Pétronille, épouse du comte d'Angoulême, ajouta à l'église construite par sa mère un transept, dont le croisillon du midi subsiste encore.
Pétronille fut enterrée devant l'église et on peut encore lire son épitaphe à droite de la porte.
Au XIIe siècle on ajouta la chapelle du sud, édifiée sur une crypte.[11]
L'église Saint-Paul, ancien prieuré du diocèse de Saintes fut donnée à l'abbaye de Souvigny.
L'église comprenait deux nefs juxtaposées; celle du sud suivie d'un transept, avec clocher sur le carré, et d'une abside semi-circulaire. Cette nef fut détruite par les Anglais, à la fin du XIVe siècle; les protestants ravagèrent l'autre partie; le clocher et la nef s'écroulèrent en 1682. Des réparations furent faites à diverses époques, au XVe siècle, et jusqu'en 1624 par Louise de Luxembourg, veuve de Bernard III de Béon du Massès seigneur de Bouteville.[12], et dans le cours du XIXe siècle.[13].[14]

[modifier] Patrimoine civil

Le premier château de Bouteville, élevé sur une colline dominant le Chemin boisné, date peut-être des invasions normandes.
Le château comtal appartenait dès le XIe siècle à la famille Taillefer. En 1176, il fait partie des nombreuses places fortes remises au Roi d'Angleterre, Richard Cœur de Lion. En 1356, Bouteville, toujours aux mains des Anglais, le Prince noir fit consolider les murs d'enceinte. La restitution fut obtenue en 1392. Après être passé successivement dans les mains du comte d'Angoulême, de Charles d'Orléans et des Montmorency-Bouteville, il se retrouva en 1550 être en ruines.[15]
Le château actuel, qui a remplacé la forteresse médiévale, a été reconstruit entre 1594 et 1624 par Bernard de Béon du Massès et Louise de Luxembourg. La famille du Massès l'a conservé jusqu'en 1725. Il passe alors à Henri de Bruzac-Hautefort. Cette famille le conserve à son tour jusqu'en 1787 date à laquelle la seigneurie de Bouteville est incorporée à l'apanage du Comte d'Artois (Charles-Philippe, futur Charles X). Mis sous séquestre lors de l'émigration du comte d'Artois il a alors servi de prison et n'a été vendu comme bien national qu'en l'an XI. L'acquéreur, Antoine Marcombe, est issu d'une famille bourgeoise de Bouteville. Après la famille Marcombe, qui l'a gardé pendant tout le XIXe siècle, se succèdent, au XXe siècle, plusieurs autres possesseurs dont les Ravaud, puis De Joyet, et de nos jours la commune.

Prieuré de Bouteville
Prieuré de Bouteville
Église de Bouteville
Église de Bouteville


[modifier] Personnalités liées à la commune

Le château de Bouteville a appartenu à de nombreuses personnes illustres, et parmi elles certaines ont particulièrement marqué Bouteville car elles y ont vécu :

[modifier] Notes et références

  1. | site de référence
  2. J. Martin Buchey, Géographie historique et communale de la Charente, 1915, Tome II, Imp. L. Coquemard et Cie, Angoulême.
  3. J. Martin Buchey, Géographie historique et communale de la Charente, 1915, Tome II, Imp. L. Coquemard et Cie, Angoulême.
  4. Histoire de Cognac, Jarnac et Segonzac, Abbé Cousin,1882, réédition 2007, ISBN2.84618.496.8
  5. J. Martin Buchey, Géographie historique et communale de la Charente, 1915, Tome II, Imp. L. Coquemard et Cie, Angoulême.
  6. Bouteville sur le site de l'Insee
  7. Base Cassini
  8. site de l'inspection d'académie
  9. Base Mérimée
  10. Base Mérimée
  11. J. Martin Buchey, Géographie historique et communale de la Charente, 1915, Tome II, Imp. L. Coquemard et Cie, Angoulême.
  12. Histoire de Bouteville, Maître Maurice Guérive, Bulletin et mémoires de la Société Archéologique de la Charente, 1946, Tome II)
  13. Abbé Martin, Annales paroissiales de Châteauneuf, 1912
  14. Abbé Nanglard, Pouillé historique du diocèse d'Angoulême, Tomes III et IV.
  15. Châteaux, Logis et Demeures anciennes de la Charente, Ouvrage collectif coordonné par Jean-Paul Gaillard, Librairie Bruno Sépulchre, 2005
monument aux morts de Bouteville
monument aux morts de Bouteville

[modifier] Voir aussi

[modifier] Liens externes