1726

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Cette page concerne l'année 1726 du calendrier grégorien.

[modifier] Événements

[modifier] Amérique

11 janvier : Charles de La Boische de Beauharnois devient gouverneur de la Nouvelle-France.
23 mars : Fondation de Florianópolis au Brésil.
13 avril : Fondation de Fortaleza au Brésil.
10 décembre : Canonisation de Turibio de Mongrovejo.
24 décembre : Fondation de la ville de Montevideo par les espagnols pour stopper les incursions des colons portugais venant du Brésil.

Révolte des esclaves en Guadeloupe.

[modifier] Afrique

Les Français s'établissent aux Seychelles.

[modifier] Asie

Chine : Insurrections tribales au Yunnan (fin en 1729).

[modifier] Europe

26 février : Charles Albert devient électeur de Bavière.

13 mai : José Patiño devient ministre de Philippe V d'Espagne (fin en 1736).

Juillet : Les Russes chassent de Mitau Maurice de Saxe, régulièrement élu par la Diète de Courlande le 26 juin.

26 juillet/6 août : L'empire germanique et la Russie concluent une alliance contre la Turquie. La Russie accède au traité de Vienne (1725), signé entre l’empereur Charles VI et l’Espagne. Elle met 30 000 hommes à la disposition de ses alliés en échange de leur soutien en cas de guerre contre les ottomans.

Frédéric-Guillaume Ier de Prusse, de crainte d’être utilisé par les États occidentaux contre la Russie et l’Empereur, s’unit à l’Autriche en reconnaissant la Pragmatique Sanction contre la promesse d’obtenir le duché de Berg.
Fondation de la première loge maçonnique de Bohême à Prague par le comte Sporek (1662-1738).
Incendie à Lisbonne.

[modifier] France

Années chaudes (1726-1728). Vendanges précoces.

11 juin : Le roi Louis XV congédie le duc de Bourbon-Condé qui part en exil à Chantilly.
14 juin : Michel Robert Le Peletier des Forts est nommé contrôleur général des finances (fin en 1730).
15 juin :
- Fleury, qui deviendra cardinal en septembre, ancien précepteur du roi âgé de 73 ans, est nommé ministre d’État. Il gouverne sans audace, mais avec sagesse, jusqu’à sa mort en 1743. Prudent, modéré mais ferme, il réussit à rétablir l’équilibre budgétaire grâce à des mesures d’économie. Il mène une politique extérieure plutôt pacifique.
- Stabilisation de la monnaie, préparé par Dodun et réalisée par Le Peletier des Forts. La livre tournois devenue le franc, reste l’unité de base inchangée jusqu’à la Première Guerre mondiale (0,31 gramme d’or fin de 1726 à 1774) divisée en 20 sols de 12 deniers. Le louis d’or vaut 24 livres, le gros écu, d’argent, vaut 6 livres, l’écu, d’argent, vaut 3 livres. Le rapport monnaie de compte/monnaie réelle est fixé une fois pour toute.
19 août-septembre : Fleury restaure le régime des fermes. Quarante fermiers généraux s’associent pour un bail global de 80 millions à verser au roi sur le sel, les aides, les traites, etc. Le Peletier des Forts consent un bail trop faible, qui sera relevé par la suite (91 millions en 1738, 102 en 1750, 110 en 1755, 138 en 1773). Les financiers et le contrôleur général des finances subissent l’impopularité due à ce bail maladroit. En période de paix (1726), ces prélèvements indirects assurent 46% de rentrées budgétaires, contre 43% provenant de l’impôt direct.

[modifier] Russie

Février : Création du conseil suprême privée qui réduit les pouvoirs du Sénat. Présidé par l’impératrice, il compte sept membres, dont Menchikov et Pierre Tolstoï.
D. M. Galitzine, ministre des finances, devient membre du conseil secret (1726-1730).
Edit ordonnant, par mesure d’économie, la fusions des écoles laïques créées par Pierre le Grand avec les séminaires.

[modifier] Religion

Les jésuites sont menacés d’expulsion par le roi de Portugal s’ils persistent à ne pas prendre part à la procession de la Fête-Dieu à sa suite. Il les évincera en partie de l’enseignement au profit des oratoriens, plus ouvert aux nouveautés culturelles et à l’expérimentation scientifique.