Agartha

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Pour les articles homonymes, voir Agartha (homonymie).

L'Agartha (ou Agarttha, orthographe adoptée par René Guénon, ou Agharta ou Agarthi ou Asgharta)) est un royaume souterrain légendaire présent dans la tradition indienne et amérindienne.

Agartha serait un royaume souterrain relié à tous les continents de la Terre par l'intermédiaire d'un vaste réseau de galeries et de tunnels. Cette croyance se retrouve dès l'Antiquité. Selon la légende, il existe encore de vastes portions de ces galeries actuellement, le reste ayant été détruit par des glissements géologiques. Le mystère demeure quant à savoir où se trouvent les différentes entrées de ces galeries ; entrées qui peuvent d'ailleurs ne rester ouvertes que pour un temps seulement…

La capitale de ce Royaume est Shambhala. Cette croyance est très liée au monde du Bouddhisme, mais on la retrouve aussi dans le folklore du Tibet, de la Mongolie, de la Chine, du Turkestan, du Cachemire, de la Perse, de la Russie, de la France, de l'Allemagne, etc.

Il conserverait en son sein des bibliothèques d'archives des Savoirs Perdus des légendaires continents engloutis de l'Atlantide et de la Lémurie, serait le refuge des "hommes- éclairs" cités dans le Tjukurpa des aborigènes australiens et la cosmologie Mohawks, mais aussi des civilisations disparues des Mayas et des Aztèques, ainsi que leur trésors cachés avant l'arrivée des Conquistadores.

Le Royaume de l'Agharta est aussi à la base de la théorie des partisans de la Terre creuse, affirmant que l'intérieur de la Terre n'est pas uniquement composé de matière solide, mais aussi d'océans, de masses de terre auxquels on peut accéder par des entrées présentes au pôle Nord comme au pôle Sud, où à travers de profondes failles de la surface de la planète.

Cela a un certain rapport avec l'alchimie, notamment à cause d’une forme d'énergie appelée VRIL (ce sont les peuples de ce Royaume souterrain qui sauraient utiliser cette "énergie"). Il y a une part de rêve, de contes, de mythes. Les entrées de galeries cachées qui ne restent "ouvertes" qu'un temps se retrouvent dans les contes de fées avec des entrées de grottes aux trésors ne s'ouvrant qu'à certaines époques ou en certaines circonstances (la caverne d'Ali Baba par exemple, avec son « Sésame, ouvre-toi ! »).

La symbolique des grottes, cavernes, antres et souterrains : dans l'antre peuvent habiter des dieux et des monstres, dans la caverne se trouve plutôt une réserve d'énergie terrestre,parfois symbolisée par le trésor (ex.:le trésor d'Ali Baba mentionné plus haut). La caverne est la concentration de forces magiques, comme par exemple les "étoiles d'en bas". La caverne est une matrice, comme la mine est le creuset de l'Alchimiste; elle peut abriter les nains, gnomes et autres gardiens des trésors cachés. Entrer dans la caverne, c'est faire retour à l'Origine, et de là, monter au ciel, sortir du Cosmos, c'est pourquoi Lao Zi y serait né. Le Jésus traditionnel, celui des crèches populaires (fort différent du Jésus des Évangiles), serait né dans une grotte, à l'instar par exemple du dieu pré-iranien Mithra. Enfin, pour terminer, mais comme un gouffre sans fond il n'y a pas de fin, le gouffre symbolise l'exploration du moi intérieur; et plus particulièrement du moi primitif. [Voir par exemple le Dictionnaire des symboles, de Jean Chevalier et Alain Gheerbrant]

Sommaire

[modifier] Entrées

On situe traditionnellement quelques entrées supposées du Royaume d'Agharta, qui sont basées, entre autres, sur les croyances bouddhistes ,dans les endroits suivants :

[modifier] Théorie

L'une des sources contemporaines concernant cette civilisation souterraine est le livre The Smoky God de Willis Emerson. Il prétend que son livre est la biographie d'un marin norvégien nommé Olaf Jansen. Il explique son voyage vers le Grand Nord et son aventure au centre de la Terre. Durant deux années, il aurait habité dans ces villes souterraines avec les habitants de ces colonies du réseau d'Agharta. Selon lui, ces habitants mesureraient plusieurs mètres de haut, seraient blonds aux yeux bleus, auraient la peau très claire et auraient l'air de grands dieux. Il compare la capitale, Shamballa, au jardin d'Eden. Jansen n'utilisera cependant pas le nom d'Agharta. Il sera repris plus tard dans un autre ouvrage intitulé Agharta - Secrets of the Subterrean Cities où l'on annonce que ce nom provient des croyances bouddhistes d'une civilisation qui vivrait au centre de la Terre.

Selon ce second ouvrage, le réseau tout entier serait composé de plusieurs colonies ou villes dont Shamballa ou Telos. Toutes possèderaient leur propre écosystème et toutes les villes seraient reliées par un système de transport rapide.

[modifier] Sources

  • Alec MacLellan - Le monde perdu de l'Agharta
  • The Smoky God (Willis Emerson)
  • Agharta - Secrets of the Subterrean Cities

[modifier] Bibliographie

[modifier] Œuvres s’en inspirant

  • Agartha, est un manga en 9 volumes créé par Takaharu Matsumoto rattaché à la catégorie Les personnages évoluent dans un univers post-apocalyptique où l’eau, un des thèmes centraux de la série, est l’enjeu d’affrontements. Cet univers où cet élément essentiel à l’existence est fortement contingenté est assimilé à une vision infernale de l'Agartha du mythe.
  • Les romans du cycle de Pellucidar,d'Edgar Rice Burroughs.
  • La série Labyrinthes de Dieter et Jean Denis Pendaux dont le tome 4 se nomme les Maîtres de l’Agartha.
  • Les Seigneurs d’Agartha d’Isabelle Plongeon et Philippe Biones.
  • Le jeu de rôle Nephilim, de Frédéric Weil et Fabrice Lamidey
  • Un manga, Fullmetal alchemist
  • Un jeu vidéo : Agharta: The Hollow Earth
  • Un album de Miles Davis : Agharta
  • Un club de jazz à Pragues : L'Agharta Club

[modifier] Voir aussi

[modifier] Articles connexes