Mohawks
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- Amérique du Nord précolombienne - |
Les Mohawks dont la signification est «mangeur d'homme» dans la langue de leurs ennemis héréditaires algonquin, mais dont le vrai nom est Kanienkehaka signifiant peuple du silex, étaient appelés Agniers à l'époque coloniale française et Maquas aux Nouveaux-Pays-Bas, sont une des six grandes Nations iroquoises (le nom iroquois est un mot Algonquin qui signifie serpent venimeux, les six nations qui d'est en ouest sont les Tuscaroras, Sénécas, Oneidas, Onondagas, Cayugas et Mohawks préfèrent s'appeler Haudenausee qui signifie Peuple de la maison longue.)
Sommaire |
[modifier] Situation actuelle
Ayant adopté la langue anglaise, ils se désignent désormais eux même Mohawks. Ils vivent principalement dans les territoires de
- Ganienkeh et Kanatsiohareke dans le nord-Est de l'État de New York
- Tyendinaga et Wahta (Gibson) dans le sud de l'Ontario
- Kanesatake, territoire réservé pour les Mohawks, mais qui ne constitue pas une réserve indienne au sens de la Loi sur les Indiens. Près d'Oka.
- Kahnawake (anciennement Caughnawaga), près de Châteauguay - réserve.
- Akwesasne (réserve aussi située partiellement au Québec en Ontario et dans l'État de New York), aussi connu sous le nom de Saint-Régis - réserve.
- Réserve des six nations, où ils forment la majorité des habitants de cette réserve mixte iroquoise, en Ontario.
[modifier] Histoire
[modifier] Crise d'Oka de 1990
Estimant que leurs ancêtres ont été jadis spoliés par les jésuites et les sulpiciens qui se sont appropriés de vastes "seigneuries" pour les revendre ensuite aux Blancs, des autochtones repartent en guerre pour faire valoir leur droits territoriaux. Les Mohawks, armés de kalashnikov ont occupé le cimetière d'Oka, village proche de Montréal. Le conflit a éclaté au printemps 1990 quand la municipalité a voulu agrandir un terrain de golf en rasant un bosquet de pins voisin. Or, celui-ci abritait un ancien cimetière mohawk. Devant le refus des Indiens d'évacuer le terrain, les autorités donnèrent l'assaut au cours duquel un policier fut tué. Une grande partie de la communauté amérindienne a apporté son soutien aux "warriors" (guerriers) d'Oka. A la fin d'août, à la demande du Premier ministre du Québec, l'armée fédérale intervenait.[1]
[modifier] Notes et références
- ↑ Géo N° 140 Octobre 1990