Aéroport international Montréal-Mirabel

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Aéroport international Montréal-Mirabel
Code AITA
YMX
Code OACI
CYMX
Pays
Canada
Ville desservie
Montréal, Québec
Nom cartographique
-
Type d’aéroport
fret
Gestionnaire
Aéroports de Montréal
Altitude
82 m
270 ft
Latitude
45°40′47″N
Longitude
74°02′19″W


Pistes
Direction Longueur Surface
mètres pieds
06/24 3 658 12 000 béton
11/29 3 658 12 000 béton
Catégories
Aéroports · Aéroports par pays
Listes
Liste des aéroports · Par code AITA ·
Par nombre de passagers

L'Aéroport international Montréal-Mirabel (code AITA : YMX ; code OACI : CYMX) est situé à Mirabel, dans la banlieue de Montréal, dans la province de Québec, Canada.

Sommaire

[modifier] Historique

À la fin des années 1960, l'augmentation du trafic aérien incite le gouvernement fédéral canadien à construire un nouvel aéroport pour délester l'aéroport de Dorval, en banlieue ouest de Montréal, qui devenait trop petit et surtout entouré de toutes parts dans une zone de plus en plus urbaine. On pense diviser le trafic aérien entre deux aéroports comme pour Orly et Charles-de-Gaulle en France. À l'époque, le gouvernement fédéral préfère le site de Vaudreuil (actuellement Parc Joseph-Carrier), alors que le gouvernement provincial préfère la ville de Drummonville.[réf. nécessaire] Après de nombreux débats, Mirabel est choisi pour devenir l'aéroport international, laissant les vols vers le Canada et les États-Unis assurés depuis l'aéroport de Dorval. Le site retenu est en milieu agricole et en direction d'Ottawa ce qui serait un avantage pour desservir cette ville.

Le gouvernement Libéral Fédéral de Pierre-Elliott Trudeau exproprie à bas prix un très grand territoire (en fait: dix fois la superficie finalement occupée par l'aéroport et ses dépendances, le développement de tout ce territoire aurait fait de Mirabel le plus grand aéroport au monde), mécontentant les agriculteurs et entame la construction au début des années 1970. Le premier choc pétrolier porte un dur coup au transport aérien et Mirabel en subit les contrecoups. Le fait de séparer les vols intérieurs incluant ceux vers les États-Unis (à Dorval) des vols internationaux (à Mirabel) rend cet aéroport peu attrayant pour les voyageurs n'ayant pas Montréal pour origine ou pour destination. De plus, le transfert graduel de l'importance industrielle et économique de Montréal vers Toronto, et l'octroi intempestif de vols internationaux à cette dernière par le gouvernement fédéral, assombrit encore plus les perspectives de Mirabel. L'augmentation du nombre de vols ne se réalise donc pas.

Le gouvernement provincial, qui favorisait un site sur la rive sud de Montréal, mieux desservie par le réseau d'autoroutes, devait construire les infrastructures routières et ferroviaires vers Mirabel ainsi qu'entre Dorval et Mirabel. Il ne finit en fait que partiellement l'autoroute 13 entre les deux aérogares. Cette dernière se termine en effet sur l'autoroute 640, une autoroute de ceinture de la rive nord de Montréal, obligeant un détour par l'autoroute 15 pour atteindre Mirabel.

Québec ne construit pas du tout la 50 vers Ottawa. Il abandonne également l'ambitieux lien par train rapide appelé TRRAMM (Transport Rapide Régional Aéroportuaire Montréal-Mirabel), car le financement conjoint avec le gouvernement fédéral ne se réalise jamais. Le tout crée des problèmes de correspondances et l'aéroport de Mirabel périclite progressivement.

Il ouvrit donc ses portes en 1975, mais le dernier vol avec passagers eut lieu le 31 octobre 2004. Les compagnies aériennes internationales transférant petit à petit leurs vols passagers vers Toronto et Dorval. Il est aujourd'hui consacré exclusivement au trafic des marchandises. L'aéroport de Montréal-Dorval, devenu Pierre-Elliott-Trudeau, est à nouveau le seul aéroport international de passagers de Montréal, grâce à des aménagements supplémentaires.

En 2006, un consortium a proposé de transformer l'aérogare de Mirabel en vaste complexe récréotouristique comprenant une centre commercial, un hôtel, une plage intérieure et des dômes géodésiques. Ceci mettrait fin aux activités aéroportuaires de cet aéroport.

Des 97 000 acres expropriés en 1969, 80 000 ont été rétrocédés en 1985 par le conservateur Brian Mulroney et 11 000 par le conservateur Stephen Harper en décembre 2006. Le gouvernement fédéral garde 6 000 acres (les constituants de l'aéroport).

[modifier] Caractéristiques

Source: Les aéroports de Montréal
Source: Les aéroports de Montréal

L'aéroport international Montréal-Mirabel est en service 24 heures sur 24. Il est situé à environ 40 minutes du centre-ville de Montréal. Il couvre une superficie de propriété et de développement de 65,56 km².

L'aéroport comprend deux pistes d'une longueur de 3 650 m et d'une largeur de 61 m. (06R-24L et 11L-29R)

L'autre aéroport de Montréal, destiné au trafic de passagers, est l'aéroport international Pierre-Elliott-Trudeau de Montréal.

Il y a également un aéroport régional à Saint-Hubert sur la rive sud du Saint-Laurent

[modifier] Compagnies aériennes

Les installations de Bombardier aéronautique de même que plusieurs compagnies liées à la construction ou l'entretien d'avion (L3 Comm, Mecachrome, TurboMeca) se trouvent sur le site même de l'Aéroport international Montréal-Mirabel. De plus, l'aéroport se trouve à proximité des installations de Bell Helicopter Textron, de CAE électronique ainsi que celles de Messier-Dowty, une compagnie de renommée mondiale fabricant des systèmes de trains d'atterrissage.

Les compagnies de fret aérien suivantes atterrissent à Mirabel:


[modifier] Filmographie

Le Terminal, film de 2004 réalisé par Steven Spielberg avec Tom Hanks.

D'autres films (ou scènes de film) Québécois ou non furent également tournés dans l'aérogare.

[modifier] Lien externe