Royal Air Maroc

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AITA AT	OACI RAM		Indicatif d'appel Royal Air Maroc
Repères historiques
Date de création		1957
Fiche d'identité
Hub(s)		Aéroport Mohamed V - Nouasser
Hubs secondaires		Aéroport Marrakech - Menara Aéroport Agadir - Al Massira
Programme de fidélité		Safar flyer
Alliance
Taille de la flotte		48
Nombre de destinations		78
Siège social		Casablanca, Maroc
Société mère		Groupe Royal Air Maroc
Société sœur		{{{société_sœur}}}
Filiales		{{{filiales}}}
Effectif		{{{nb_employés}}}
Dirigeants		en:Driss Benhima (CEO)
Site internet		www.royalairmaroc.com

RAM Boeing 757-200

Royal Air Maroc (code AITA : AT ; code OACI : RAM) est la principale compagnie aérienne marocaine et la deuxième en Afrique après South African Airways.
Le siège de la compagnie est basé à l'ancien aéroport de Casa Anfa dans la ville de Casablanca.
Au départ de Casablanca, Royal Air Maroc propose un large choix de vols à destination de l'Afrique, de l'Europe, de l'Amérique du Nord et la péninsule Arabique.

[modifier] Histoire

La Royal Air Maroc (RAM) est née le 28 juin 1957 de la fusion d’Air Atlas et d’Air Maroc. En 1957, son capital est détenu à près de 68% par l'État marocain. C'est elle qui a lancé en 1976 le Boeing 737-200. Royal Air Maroc (RAM) a réalisé en 2005 sur le marché africain un chiffre d`affaires estimé à 150 millions d’euros, enregistrant une hausse de +68% par rapport à l`année précédente, a annoncé un responsable de la compagnie, Saâd Azzouzi.

En 2006, la RAM mise sur une croissance de 75% sur l’Afrique, révélant que la compagnie compte s`associer avec d`autres compagnies aériennes africaines comme c`est déjà le cas avec Air Sénégal International, Air Gabon International. La RAM s’est rétractée dans le rachat de 51% d’Air Mauritanie annoncé au mois d’août 2006, l'absence d’exclusivité pour Air Mauritanie sur le territoire mauritanien serait à l’origine du désintérêt du groupe marocain pour Air Mauritanie.

Il a affirmé qu'en plus du Cameroun, de la Côte d'Ivoire, du Burkina Faso, du Togo et du Bénin, la RAM ambitionne de desservir le Ghana, le Congo, la Guinée équatoriale et de la République démocratique du Congo entre 2007 et 2008.

Le Dreamliner, dernier né des usines Boeing de Seattle va intégrer la flotte de Royal Air Maroc, déjà majoritairement composée de Boeing. La compagnie porte-drapeau marocaine a finalisé le 6 décembre un accord portant sur l’acquisition de cinq Boeing 787. Quatre sont en commande ferme, le cinquième est en option. Elle est reconnue dans le monde parmi les meilleures compagnies en matière de sécurité^{[réf. nécessaire]}.[1]

En 2007 le groupe Royal air Maroc a transporté près de 10 millions de passagers^[1], vers plus de 80 destinations.

[modifier] Filiales du Groupe Royal Air Maroc

Aerotechnic Industries: La filiale Aerotechnic Industries a obtenu la certification EASA délivrée par l'agence européenne de la sécurité de l'aviation.

Atlas Blue: Filiale à 100% de Royal Air Maroc, Atlas Blue a été crée le 28 mai 2004. C'est une compagnie low-cost spécialisée dans les principaux marchés touristiques émetteurs vers le Maroc.

Air Sénégal International : Compagnie aérienne sénégalaise, Air Sénégal International est devenue majoritairement propriété du Groupe Royal Air Maroc, en 2000 devenant propriété à 51% de la RAM et 49% de l'Etat sénégalais.

Atlas Hospitality

Atlas Multiservices: Elle a été créée, en 2007 et a pour mission fondamentale de servir d'intermédiaire en matière de recrutement et d’embauche. Atlas Multiservices est amenée à fournir notamment aux sociétés du groupe Royal Air Maroc le personnel nécessaire dans les meilleures conditions.

[modifier] Flotte

La RAM dispose d'une flotte constituée d'avions des constructeurs Boeing et Airbus :

Moyen courrier

- 6 Boeing B737-400
- 6 Boeing B737-500
- 6 Boeing B737-700
- 16 Boeing B737-800
- 4 Airbus A321-200

Long courrier

- 1 Boeing B747-400
- 2 Boeing B757-200
- 3 Boeing B767-300 ER

Cargo

- 2 Boeing B737-200

Royal Air Maroc a signé un contrat en 2002 avec Boeing et Airbus concernant la livraison de 20 avions moyen-courrier dernière génération de Boeing et 4 A321 à l'horizon 2012.

La compagnie a signé un contrat en décembre 2005 avec Boeing, pour l'acquisition de 5 Boeing B787-800 (4 commandes fermes et 1 option) destinés pour l'exploitation sur son réseau Amérique du nord, Moyen Orient et Afrique.

[modifier] Destinations

Maroc : Agadir, Dakhla, Essaouira, Fès, Laayoune, Marrakech, Nador, Ouarzazate, Oujda, Tanger, Errachidia.

Afrique : Abidjan, Accra, Alger, Bamako, Brazzaville, Le Caire, Conakry, Cotonou, Dakar, Douala,kinshasa, Libreville, Lomé, Malabo, Niamey, Nouakchott, Oran, Ouagadougou, Tripoli, Tunis, Monrovia , Yaounde, Freetown.

Europe : Amsterdam, Barcelone, Bologne, Bordeaux, Bruxelles, Düsseldorf, Francfort, Genève, Istanbul, Lille, Londres-Heathrow, Montpellier, Nantes, Nice, Strasbourg, Rome-Fiumicino, Milan-Malpensa, Lyon, Madrid, Marseille, Bâle-Mulhouse (par Atlas Blue), Paris, Zurich, Toulouse, Turin , Seville , Malaga , Valence , Lisbonne, Las Palmas.

Amérique : Montréal, New York.

Moyen-Orient: Beyrouth, Djeddah, Riyad, Abu Dhabi (en code share avec Etihad) ,Dubaï (en code share avec Emirates)

[modifier] Accords de Codeshare

Royal Air Maroc est en accord de code share avec les compagnies suivantes :

[modifier] Accidents

Le 1er avril 1970, une Caravelle s'est écrasé à l'approche de l'aéroport Mohammed V de Casablanca après une perte de contrôle à une hauteur de 500 pieds. 61 des 82 passagers et membres d'équipages ont été tués.

Le 22 décembre 1973, une autre Caravelle, louée à Sobelair, s'écrase près de l'aéroport de Tanger (TNG). Durant des conditions météorologiques difficiles le pilote avait engagé une procédure de virage trop à l'est, il a survolé un terrain dangereux et a fini par s'écraser. Les 106 passagers et membres d'équipage ont été tués.

Le 21 août 1994, un ATR 42-300 opérant un vol intérieur entre Agadir et Casablanca perdit brutalement de l'altitude et chuta de 16.000 pieds pour s'écraser dans les montagnes de l'Atlas. Les enquêteurs ont suposé que le pilote a délibérement déconnecté son pilote automatique et fait plonger l'appareil vers le sol. Les 44 passagers et membres d'équipage ont été tués.

Le 21 janvier 1995, un Boeing 747-400 opérant le vol 205 se préparait à décoller de l'aéroport international Montréal-Mirabel à destination de New York puis Casablanca. Le pilote a commencé à manoeuvrer son avion pour le mettre en position d'attente de décollage. Pensant que le dégivrage de l'appareil était terminé et que le parking était dégagé, il percuta soudainement deux véhicules de dégivrage qui étaient encore en place face aux deux stabilisateurs horizontaux, tuant trois personnes au sol et blessant deux autres.^[2]

Le 1 Mai 2007 un avion de la Royal Air Maroc a fait une sortie de piste lors de son décollage de l'aéroport international de Bamako au Mali sans faire de victimes. Pour des raisons encore inexpliquées, qui pourraient être dues à un incendie sur l'un des réacteurs, l'appareil n'aurait pu prendre l'air et aurait fait une sortie de piste avant que les pilotes ne réussissent à l'arrêter. L'appareil aurait été évacué et il n'y aurait aucune victime. Les dégâts matériels ont été importants.^{[réf. nécessaire]}

Le 20 janvier 2008, un avion de type Boeing 767-300, en destination de New York, a dû attérrir d'urgence sur une ancienne base militaire du portugal aux îles Açores. Quelques heures après le décollage de l'aéroport Mohammed V de Casablanca, de fortes secousses se sont fait ressentir suivi d'une chute brutale de l'appareil. Le pilote a alors lancé un appel aux passagers les avertissant d'une descente extrêmement rapide afin de remédier à une dépressurisation causée par le bris d'une des vitres du cockpit. L'avion qui volait à 13 000 mètres d'altitude a terminé sa chute en se retrouvant alors à 3 000 mètres d'altitude! Une poursuite judiciaire est actuellement menée par le comité des passagers du vol AT0200 présidé par Dr. Aicha Elbasri en raison de cet incident et du service au sol inadéquat selon cette dernière. Heureusement, on ne dénombre aucun blessé parmi les 168 passagers. Ces derniers ont pu reprendre leur vol le lendemain.

Les incidents dont il est question dans la présente section ne font pas états de ceux de la filiale de la Royal Air Maroc, Atlas Blue.