1984 (Adaptations et références)

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Le roman contre-utopique de George Orwell 1984 a été adapté deux fois au cinéma (une troisième version est en cours de réalisation), au moins deux fois à la radio et au mois une fois à la télévision.

Les références aux thèmes abordés dans le roman sont fréquentes dans d'autres œuvres, en particulier la Musique populaire et les jeux vidéo.

Ci dessous une liste non exhaustive des adaptations et des références à ce roman d'Orwell.

Sommaire

[modifier] Adaptations au cinéma

  • La seconde adaptation qui date de 1984 est britannique (Michael Radford). Elle est assez fidèle au roman et a été bien accueillie par la critique. La musique du film a été jouée par le groupe Eurythmics et un disque extrait de la bande son "Sexcrime (1984)" a connu le succès dans plusieurs pays. Ce film est aussi le dernier film de Richard Burton. Le film est remarquable pour ses couleurs adoucies qui ont résulté d'une technique de traitement de la pellicule spécialement conçue pour le film.
  • Le film de Terry Gilliam Brazil a été considéré également comme un hommage au roman bien que Gilliam ait déclaré ne pas avoir lu le livre avant de réaliser son film.
  • Plus récemment, le bruit s'est répandu qu'une autre adaptation serait en cours de réalisation par Tim Robbins.

[modifier] Prix Big Brother

Tous les ans, les membres nationaux et les organismes affiliés à Privacy International attribuent le "Prix Big Brother" à des organismes gouvernementaux ou du secteur privé qui ont le plus menacé l'intimité personnelle dans leurs pays. Depuis 1998, plus de 40 cérémonies ont été tenues dans 16 pays.

[modifier] Références au cinéma

  • Le film de Charlie Chaplin Les Temps modernes (1936) a été réalisé avant qu'Orwell écrive 1984 : on peut donc estimer que ce film a influencé le roman. Les ouvriers sont contrôlés par des écrans bi-directionnels de télévision disposés dans toute l'usine, au-dessus de la chaîne de production et dans la salle de bains. Le vieux capitaliste abuse en criant sur ses ouvriers pour les garder productifs sur la chaine de montage.
  • 1984 (Nineteen Eighty-Four) est un film britannique réalisé par Michael Radford, sorti en 1984. Le film est remarquable pour ses couleurs adoucies qui ont résulté d'une technique de traitement de la pellicule spécialement conçue pour le film.
  • Equilibrium avec Christian Bale ressemble à 1984. Le film raconte l'histoire de « Libria » ravagé par la troisième guerre mondiale et qui supprime donc tous les sentiments humains afin d'empêche une reprise de la guerre. Cleric Preston (Bale) est le chef d'une force de police qui est à comparer avec la "police de la pensée" du roman.

En outre, toutes les personnages du film sont forcés de prendre des fioles d'une drogue liquide connue sous le nom de Prozium pour s'arrêter de succomber aux émotions. Libria est également commandé par le «Père », à mettre en relation avec « Big Brother ».

  • Au début du film Matrix le numéro de l'appartement de Neo est le 101. Le film partage beaucoup de thèmes similaires à ceux de 1984.

[modifier] Références dans la musique

  • L'album Diamond Dogs (1974) de David Bowie contient les chansons: "Rebel Rebel", "1984," "We Are the Dead, " ";Sweet Thing/Candidate/Sweet Thing (Reprise), " et "Big Brother". Le projet consistait au départ dans une production théâtrale mais la veuve d'Orwell a refusé d'en accorder les droits à Bowie.
  • Dans la chanson engagée "Only People" (1973), John Lennon's (1973) répète la phrase "We don't want no Big Brother..." ("Nous ne voulouns pas de Big Brother...")
  • Le groupe de rock "métal industriel KMFDM déclare, dans sa chanson "WWIII", la guerre à la perversion de la société. Un vers contient le texte suivant "I declare war on Big Brother." ("Je déclare la guerre à Big Brother").
  • L'album Hail to the Thief de Radiohead contient la chanson "2 + 2 = 5 (The Lukewarm)"., où non seulement le titre se rapporte à 1984 mais aussi les premières lignes de la chanson qui semblent faire référence au désespoir de la lutte de Winston :
"Are you such a dreamer
to put the world to rights?"
("Es tu un tel réveur pour vouloir que le monde respecte le droit ?" )
  • L'album Electric Ladyland de Jimi Hendrix comprend un morceau intitulé "1983… (A Merman I Should Turn To Be)" dans lequel le narrateur se sauve d'un monde déchiré par la guerre pour vivre dans l'océan avec son amour. Les paroles précisent :

"Oh say, can you see it's really such a mess, every inch of Earth is a fighting nest. Giant pencil and lipstick tube shaped things, continue to rain and cause screaming pain, and the arctic stains from silver blue to bloody red as our feet find the sand."

"Oh dis moi, ne vois tu pas que c'est vraiment en tel désordre, chaque pouce de terre est un nid de combat. Des objets formées par un crayon géant des des tubes de rouge à lèvres continuent de pleuvoir et de causer une douleur criarde et les taches arctiques du bleu argenté au rouge sanglant pendant que nos pieds trouvent le sable.".

La chanson est plutôt abstraite, mais il est difficile de ne pas voir ce morceau comme en lien avec le roman.

  • Rick Wakeman du groupe Yes a réalisé en 1981 un album intitulé 1984 avec des paroles de Tim Rice qui est directement basé sur le roman.
  • 'Le groupe d'anarcho-punk britannique "Subhumans" a publié en 1992 l'album The Day The Country Died qui est influencé par '1984. Un des morceaux est intitulé "Big Brother" avec des paroles telles que "There's a TV in my front room and it's screwing up my head" ("Il y a une TV dans ma pièce avant et elle visse vers le haut de ma tête") en référence à l'écran géant du roman. L'album, comme le roman, est Contre-utopique avec des morceaux comme "Dying World" ("Monde mourant") et "All Gone Dead" qui contient les paroles suivantes "It's 1984 and it's gonna be a war" ("C'est 1984 et il va y avoir une guerre"). Selon Dick Lucas, la chanson "Subvert City" est basée sur les idées de George Orwell et Aldous Huxley.
  • 1984 (For the Love of Big Brother) est le titre d'un album d'Eurythmics, qui a été à l'origine publié en novembre 1984 comme une partie de la bande son de la seconde adaptation du film au cinéma. Elle contient les pistes suivantes :
(3:28) "I did it just the same"; (3:59) "Sexcrime (Nineteen Eighty-Four)"; (5:05) "For the love of big brother"; (1:22) "Winston's diary"; (6:13) "Greetings from a dead man"; (6:40) "Julia" (4:40) "Doubleplusgood"; (3:48) "Ministry of love"; (3:50) "Room 101".
  • En 1983, le groupe Van Halen a également publié un album nommé 1984.
  • Le groupe de pop-rock allemand Tokio Hotel fait référence au roman d'Orwell dans le vidéoclip «Uebers ende der Welt» (chanson de l'album Zimmer 483).
  • Le groupe punk américain Anti-Flag fait le parallèle entre la politique du gouvernement Bush et le roman d'Orwell dans une chanson intitulée "1984"

[modifier] Références dans les jeux vidéo

  • Le jeu vidéo Half-Life 2 se passe dans une ville d'Europe de l'Est, nommée ambigument "City 17" . Cette ville est opprimée par le "Docteur Breen", un individu du genre "Big Brother". Le Dr Breen gouverne depuis une tour massive appelée "la citadelle" (qui dans le jeu offre une ressemblance saisissante avec 1984 où les ministères dominent l'horizon de Londres). Dr Breen, cependant, est juste un prête-nom pour un empire inter-dimensionnel appelé "The Combine" (le cartel) . Au cours du jeu, le joueur découvre que le cartel a envahi plusieurs années auparavant (en raison des événements intervenus dans Half-Life 1) un «portail d'assaut » et a conquis l'intégralité de l'humanité en sept heures. La ville 17 comporte beaucoup de similitudes avec "la piste d'atterrissage 1" d'Orwell. Des milliers de robots planent autour de la ville surveillant constamment chaque membre de la société contre-utopique. Les unités de police « protection civile » (l'unité elle-même porte un titre qui est tiré du concept de "doublethink" dans 1984) molestent des civils de façon aléatoire et éliminent les dissidents. Le gouvernement distribue de la nourriture synthétique, utilise un « champ de suppression » qui stérilise toute capacité humaine à se reproduire et affiche sa propagande presque partout. Dès le début, le jeu sous-entend que le cartel a souillé l'approvisionnement en eau avec les drogues qui annhihilent la conscience.
  • La série de jeux vidéo "Metal Gear" contient des références au "Parti" de 1984 sous la forme d'une organisation de type Illuminati connue sous le nom de "Patriotes". Dans Metal Gear Solid 2 on apprend que les patriotes sont en vérité les maitres occultes des États-Unis que les événements du jeu sont en réalité une expérience réalisée par les Patriotes pour débarrasser la société des mèmes non désirés afin d'assurer l'acceptation par la population de leur version de la « vérité ».

En outre, la mission du personnage principal, Raiden, est supervisée par the Colonel avec qui seul Raiden communique par radio. Raiden découvre par la suite que le colonel n'est pas une personne, mais une Intelligence artificielle avec une collection de valeurs, d'idées, et d' espérances de la population américaine qui peut ne jamais être détruite à condition que le pays survive, un parallèle avec le rôle que joue Big Brother dans 1984. Dans Metal Gear Solid 3, on apprend que les Patriotes sont une ramification d'une organisation plus large connue sous le nom des "Philosophes", qui se compose de l'élite régnante aux États-Unis, en Union soviétique et en Chine, une référence aux trois superpuissances du roman.

[modifier] Références dans la bande dessinée

  • Une bande dessinée de Picsou (parue dans Mickey Parade), s'appelant 2084: Année Picsor pastiche le roman. Riri, Fifi et Loulou reprochent à Picsou d'être trop sévère envers ses employés, puis lui présentent le roman 1984, en lui disant qu'il agit comme Big Brother. Picsou accepte de lire le roman, ce qu'il fait avec intérêt, puis il s'endort et rêve qu'il est lui-même dictateur de Donaldville en l'an 2084, dans un monde futuriste où il restreint les plaisirs alimentaires de son peuple. Cette version a peu de points communs avec le roman originel.

[modifier] Références dans la publicité

Lors du lancement en 1984 du Macintosh, le premier ordinateur personnel de la firme Apple, son co-fondateur Steve Jobs avait conçu un film publicitaire[1] sur la base d'un "anti-1984"[2].

Le film qui met en scène une athlète réfractaire à la pensée unique d'un monde similaire à celui inventé par Orwell est très subtil car il ne laisse pas apparaître la nature du produit que le public est invité à découvrir.

[modifier] Sources

  1. [1] Film publicitaire sur Youtube
  2. [2] The "1984" Macintosh Ad par Sarah R. Stein

[modifier] Lien externe

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