Royère-de-Vassivière

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Royère-de-Vassivière
Carte de localisation de Royère-de-Vassivière
Pays France France
Région Limousin
Département Creuse
Arrondissement Aubusson
Canton Royère-de-Vassivière
(chef-lieu)
Code Insee 23165
Code postal 23460
Maire
Mandat en cours
Raymond Rabeteau
2008-2014
Intercommunalité Communauté de communes Bourganeuf et Royère-de-Vassivière
Latitude
Longitude
45° 50′ 31″ Nord
         1° 54′ 43″ Est
/ 45.8419444444, 1.91194444444
Altitude 540 m (mini) – 829 m (maxi)
Superficie 74,14 km²
Population sans
doubles comptes
583 hab.
(2005)
Densité 8 hab./km²

Royère-de-Vassivière est une commune française, située dans le département de la Creuse et la région Limousin.

C'est une commune de moyenne montagne située au carrefour des lacs de Vassivière et de Lavaud-Gelade sur le plateau de Millevaches. D'une superficie de plus de 7 000 hectares avec une altitude maximum de 831 mètres au signal du Picq, Royère-de-Vassivière est composée de 35 hameaux avec un bourg comprenant les activités commerciales, administratives, cultuelles et culturelles traditionnelles. Royère est intégrée au parc naturel régional de Millevaches en Limousin[1].

Ses habitants se nomment les Royérauds et Royéraudes.

Sommaire

[modifier] Géographie

[modifier] Situation

Située au sud du département de la Creuse, au carrefour des lacs de Vassivière et de Lavaud-Gelade, la commune de Royère de Vassivière s'étend sur plus de sept mille hectares.

Les communes limitrophes sont : Beaumont-du-Lac, Faux-la-Montagne et Gentioux-Pigerolles au sud ; Peyrat-le-Château et Saint-Martin-Château à l'ouest ; Saint-Pierre-Bellevue, Saint-Pardoux-Morterolles et Le Monteil-au-Vicomte au nord ; Saint-Marc-à-Loubaud et Saint-Yrieix-la-Montagne à l'est.

Composée d'un bourg principal accueillant tous les services et commerces, la commune comprend trente cinq villages dont certains sont d'Anciennes communes de la Creuse, éloignés, pour certains, de dix kilomètres du bourg, pour une population totale de cinq cent quatre vingt trois habitants. Ces villages sont : Verdinas, Roudersas, Haute-Faye, La Mazure, Prugnolas, Andaleix, Rochas, Arpeix, Rubeyne, Vincent, Lascaux, Arfeuille, Le Cloup, Jansanas, Vergnolas, Le Feix, Jansanaetas, Le Mazeau, Le Villards, Le Mas, Baubier, Le Picq, Langladure, Les Bordes, Auzoux, Le Châtaignoux, Auchaise, Vaux, Le Leyris, Orladeix, Villecros, Masgrangeas, Chassagnas, Soumeix et Vauveix.

[modifier] Description

Commune de moyenne montagne avec huit cents trente et un mètres au signal du Picq, là où se situe le projet du Parc éolien de Cassini; elle fait partie intégrante du plateau de Millevaches, du site du Lac de Vassivière en Limousin et du Parc naturel régional de Millevaches en Limousin. C'est d'ailleurs sur le signal du Picq que Cassini en 1740[2] établit une station lui permettant de travailler[3]. La Carte de Cassini ou Carte de l'Académie est la première carte générale du royaume de France. Il serait plus approprié de parler de Carte des Cassini, car elle fut dressée par la famille Cassini, principalement César-François Cassini (Cassini III) et son fils Jean-Dominique Cassini (Cassini IV) au XVIIIe siècle. les autres principaux sommets sont : la Roche du Pic à 819 mètres, le Puy Charvaud, le Puy Brousset, le Puy Charimont à 750 mètres, le Puy Imbert à 767 mètres, le Puy du Goulet à 782 mètres.

Le granite dont est composé le sous-sol se retrouve dans le patrimoine architectural en rappelant que l'histoire du pays passe par celle des « Maçons De La Creuse ».

[modifier] Hydrologie

Deux rivières principales traversent la commune : la Maulde et le Thaurion.

- La Maulde qui prend sa source entre le lac de Faux et Gentioux-Pigerolles, se jette dans le lac de Vassivière près de la presqu'île de Broussat, puis ressort au niveau du barrage de Vassivière à Royère.

La cascade des Jarrauds
La cascade des Jarrauds

Deux ruisseaux de la commune : le Langladure et le Tourtoulloux (appelé aussi la Buze) sont des affluents de la Maulde. Le Langladure a une longueur de 10,7 kilomètres[4]. C'est juste après avoir accueilli les eaux du Langladure que la Maulde devient la Cascade des Jarrauds dans la commune mitoyenne de Saint-Martin-Château. Le Tourtoulloux, le ruisseau du Pic et le Rio Fourtou se rassemblent à 500 mètres du Compeix. Ils forment les Cascades d'Augerolles. Elles parcourent 4 kilomètres 650 en passant à côté d'Augerolles puis de Saint-Pardoux-Morterolles. Le Tourtoulloux va ensuite se jeter dans la Maulde à côté du Moulin de l'Âge.

Après un parcours de 35 km, La Maulde se jette dans la Vienne

- Le Thaurion ou Taurion prend sa source à côté de Saint-Martin-Château. Il passe dans le lac de Lavaud-Gelade puis dans la Rigole du diable qui est une partie du Thaurion.

La Rigole du Diable se situe entre le Monteil au Vicomte et Royère, elle s'étend sur 2 kilomètres. Le ruisseau de Haute Faye, ruisseau de la commune, est un affluent du Thaurion. Ensuite le Thaurion se dirige vers Bourganeuf. Il passe à côté de Chatelus-le-Marcheix et de Saint-Martin Terressus. Enfin, il se jette dans la Vienne à Saint-Priest après un parcours de 125 km.

- Le lac de Vassivière (Vaciviéra en occitan) est un lac artificiel de 9,76 km². Plan d'eau le plus important du Limousin, il se situe au nord-ouest du plateau de Millevaches, au sein d'une forêt épaisse, dans un site exceptionnel. Le lac a été construit de 1947 à 1950 et mis en service en 1950[5]. Il est alimenté par la Maulde. Établi à 650 mètres d’altitude, il est situé pour partie en Haute-Vienne et pour partie en Creuse.

- Le lac de Lavaud-Gelade est situé sur les communes de Royère-de-Vassivière, Saint-Marc-à-Loubaud et de Gentioux-Pigerolles. D'une surface de 285 hectares, il est alimenté par le Thaurion. Il est situé dans un site inscrit depuis le 24 décembre 1980.

[modifier] Les paysages

L'environnement de Royère-de-Vassivière évolue comme l'ensemble du paysage du plateau de Millevaches. Les landes disparaissent peu à peu au profit des plantations des résineux. L'agriculture est en déclin laissant les prairies envahies par des friches.

[modifier] Les tourbières

Sphaignes

Royère présente de nombreuses tourbières sur son territoire : tourbière d'Auzoux-Auchaise, tourbière d'Orladeix, tourbière de Masgrangeas, tourbière de la Mazure...[6] Une tourbière est un écosystème très original, fragile, une zone humide caractérisée par l'accumulation progressive de la tourbe, un sol caractérisé par sa très forte teneur en matière organique majoritairement végétale, peu ou pas décomposée. Cette caractéristique fait des tourbières des puits de carbone.

La faune est pauvre et très spécialisée : le lézard vivipare, le pipit farlouse, la vipère péliade qui bénéficie d'un statut de protection partielle dans la liste de l'arrêté du 22 juillet 1993, le circaète Jean-le-Blanc (Circaetus Galicus) : c'est un oiseau, rapace diurne de la famille des accipitridae. Sa silhouette ressemble à celle d'une grosse buse. Ses ailes et sa queue sont larges et son ventre est clair tandis que sa poitrine et sa tête sont plus sombres. Il se nourrit presque exclusivement de serpents. En ce qui concerne la flore, on trouve de nombreuses espèces rares dont toutes les espèces de Droséra.

La tourbe servait encore au XXe siècle de combustible pour le chauffage. Une fois séchée, elle peut brûler mais assez difficilement, il peut être nécessaire de la faire brûler avec du bois.

Afin de protéger le site, la Communauté de communes Bourganeuf et Royère-de-Vassivière a acheté en 2007, prés de 88 hectares de la tourbière de la Mazure située sur les communes de Royère et de Saint-Pierre-Bellevue. Placés sous le régime forestier, la tourbière sera gérée par l'Office National des Forêts[7].

[modifier] Les forêts

Les grands espaces sont essentiellement occupés par les forêts. Les arbres de la région sont des feuillus comme le hêtre, le chêne, le bouleau, le châtaignier et le frêne. Mais depuis prés d'un siècle, il est planté pour l'exploiter des forêts de résineux (sapin de Douglas et épicéa). Ces fôrets sont propices aux randonnées (à pied, à cheval, en VTT et mécanisées).

[modifier] Le climat

La Creuse est soumise à un climat océanique plus ou moins dégradé[8] à l'image de son relief qui varie de 200 à 900 mètres du nord au sud.

Pour le plateau des Millevaches où est situé Royère-de-Vassivière, c'est un climat humide dégradé par des reliefs de moyenne montagne qui sont le premier obstacle aux perturbations venant de l'Atlantique. Les précipitations sont très abondantes, avec une moyenne pluviométrique à Royères-de-Vassivière de 1550mm/an[9]. Les chutes de neige sont significatives et tiennent au sol. Les températures basses sont régies par le relief. La moyenne annuelle journalière est de 8° centigrade. Le plateau connaît néanmoins de belles journées tièdes (grâce à une inversion de température), alors qu'elles sont médiocres ailleurs dans les vallées[10].

[modifier] Économie

Icône de détail Article détaillé : Tourisme dans la Creuse.
Parc éolien sur des crêtes en Allemagne
Parc éolien sur des crêtes en Allemagne

L'agriculture et l'élevage tiennent une place importante, la commune ayant fait depuis de nombreuses années le choix de la qualité et du terroir : élevage bovin de la race limousine, élevage caprin, agriculture biologique, production de petits fruits rouges...

La Filière bois : la forêt couvre le tiers de la région Limousin. C'est une ressource naturelle non négligeable. Il s'agit essentiellement d'une forêt nouvelle à base de sapin Douglas destinés à fournir du bois d'œuvre pour la transformation traditionnelle (sciage, menuiserie, charpente...). Les « petits bois » servent eux de bois d'industrie, transformé en pâte à papier, agglomérés, palettes...

Tourisme vert et culturel : le Limousin est la région de France qui bénéficie de la meilleure qualité d'air et ses eaux de rivière sont très pures. Des paysages naturels de forêts, de rivières, de lacs, de landes, de bocages séduisent les touristes.

Ces visiteurs sont accueillis dans des structures multiples : hôtels, restaurants, gites, chambres d'hôtes, campings...En effet l'activité commerciale de proximité est variée : 15 cafés, restaurants, brasserie et bar, 8 hôtels, gites et campings, 7 enseignes de santé ; pharmacien, infirmier et maison de retraite, 6 commerces d'alimentation épicerie, boulangerie et boucherie, des artisans pépiniériste, taxi, jardin, aménagement d'intérieur et des services bancaires[11]

Par ailleurs, un projet est porté par l'Association du Parc éolien de Cassini. L'objectif est d'implanter des éoliennes[12] sur la ligne de crêtes allant du Signal du Picq (Royères) au Puy de la Prade (Le Compeix)[13].

Le taux de chômage est de 7,7 % avec 16 chômeurs en 2005 soit une amélioration de la situation par rapport à 1999 où avec un taux de 8,4 %, 19 chômeurs étaient comptabilisés[14].

[modifier] Histoire

[modifier] Origine

Rovaria en 626, Rouyere en 1580, Royère en 1650, Royère de Vassivière en 1968. (Source Zénon Toumieux 1891)

[modifier] Antiquité

L’histoire de Royère-de-Vassivière a sans doute débuté à l’époque gallo-romaine, comme en témoignent encore certains vestiges. Zénon Toumieux mentionne dans son ouvrage « Royère : Jadis et Aujourd'hui » de 1886, des vestiges d'un camp romain. De même, il signale de nombreuses traces de fortifications destinées à surveiller et contrôler les chemins des vallées.

[modifier] Moyen Âge

La Baronnie de Peyrat au XIIIe siècle : vers 1260, au moment ou la vicomté d'Aubusson et le Comté de la Marche furent réunis, on en démembra une partie en faveur de Guy de Lusignan frère de Hugues XII. Ce démembrement comprenait un assez vaste territoire avec Nedde et Peyrat dans la vallée supérieure de la Vienne, Bourganeuf et Pontarion sur le Taurion, Royère entre ces deux rivières. Le nouveau possesseur, tout au moins ses successeurs sous le nom de barons de Peyrat, hommagèrent directement à Alphonse, comte de Poitiers, en sorte que leur domaine, à travers toutes ses vicissitudes, fut désormais considéré comme une enclave du Poitou en plein Limousin. Au moment de la Révolution, cette enclave de Bourganeuf (ou enclave intérieure) mesurait 72 000 hectares de superficie.

XIVe et XVe siècles : pendant cette période, la France et l’Angleterre s’affrontèrent lors de nombreux conflits, entrecoupés de trêves plus ou moins longues. C'est la guerre de Cent Ans, qui en fait dura 116 ans (1337 à 1453). À cette époque, selon Zénon Toumieux, le bourg de Royère était groupé autour de 2 châteaux, l'un qui appartenait au seigneur d'Aubepeyre, l'autre qui, selon toute probabilité, était la propriété du Baron de Peyrat. Le premier château portait le nom de Tour de Royère, en fait il s'agissait d'une maison avec une tour qui disparut au fil des ans. Le deuxième château, véritable forteresse devait se situer au lieu dit « La Motte ». Ce château a dû être détruit pendant la guerre de cent ans. Lorsque les anglais assiégèrent et prirent le château de Monteil, ils avaient déjà détruit celui de Peyrat : Royére dépendait depuis 1260 de la baronnie de Peyrat, ils durent lui faire subir le même sort. C'est aussi à cette époque que sévit dans la Marche comme dans toute l'Europe la peste noire, qui décimera un tiers de la population européenne.

Les cimetières de Royère : avant 1776, Royère possédait plusieurs lieux d'inhumations :

  • L'intérieur de l'église était réservé aux curés de la fabrique de Royère, aux bourgeois et à l'exception de rares artisans et laboureurs. Parmi ces bourgeois on retrouve les familles : Coutisson, Dandaleix, Darfeuille, Jabouille, Larthe (dont certains membres possédaient la baronnie du Leyris), Leblanc et Roux.
  • Le cimetière à l'extérieur autour de l'église permettait d'inhumer les habitants baptisés. Chaque village de Royère y possédait son propre tombeau. Les enfants, morts à la naissance ou avant d'être baptisés étaient mis en terre à l'extérieur du cimetière considéré par l'église comme une terre sainte.

A partir de 1776, l'inhumation à l'intérieur de l'église est interdite par déclaration royale, à l'exeption de celle des curés. A Royère, cette interdiction est aussitôt respectée, la dernière inhumation profane est celle de Marie Lenoir en 1774.

Dès 1779, il est décidé de déplacer le cimetière vers l'extérieur du bourg. Mais ce n'est qu'après de nombreuses péripéties que le nouveau cimetière sera ouvert en 1856[15]. L'ancien cimetière sera trans formé en place sous l'administration de M. Toumieux[16]. Aujourd'hui le monument aux morts de la commune est implanté sur cette place qui surplombe la place de la Mayade.

[modifier] Époque moderne

Royère et la Révolution française : dans les cahiers de doléances de Royère, il est notamment demandé l'Égalité par une nouvelle répartition des tailles royales ; la noblesse et le clergé doivent aussi être imposés. Toute contribution d'impôts doit être assise sur les biens et non sur les personnes. La loi du 14 décembre 1789 établit l'uniformité entre les villes et les campagnes, et remis entre les mains d'un Maire, assisté d'un conseil électif, tous les pouvoirs municipaux. Denis Coutisson de Vincent(1756-1794)[17] fut le premier Maire de Royère. Le département de la Creuse a été créé le 4 mars 1790 en application de la loi du 22 décembre 1789, essentiellement à partir de l'ancienne province de la Marche. En 1792, Denis Coutisson de Vincent fut désigné comme membre du Directoire du département de la Creuse et remplacé comme maire [18] par son frére François-Léonard Coutisson dit "L'Abbé Lascaux" (1749-1838)[19].

[modifier] Époque contemporaine

Place de la Mayade et la fontaine de Cérès en 1919
Place de la Mayade et la fontaine de Cérès en 1919

XIXe siècle : comme dans toutes les communes du département, beaucoup d'hommes partaient tous les ans dans les grandes villes sur les chantiers du bâtiment pour se faire embaucher comme maçon, charpentier, couvreur... C'est ainsi que les maçons de la Creuse devinrent bâtisseurs de Cathédrale. En 1624, ils construisirent la digue de La Rochelle, au XIXe siècle, ils participèrent à la construction du Paris du baron Haussmann. Initialement temporaire de mars à novembre, l'émigration devint définitive : ainsi la Creuse a perdu la moitié de sa population entre 1850 et 1950. On retrouve dans le livre Mémoires de Léonard, ancien garçon maçon de Martin Nadaud, la description de cet exode qui marqua si fortement les modes de vie.

Pour Royère en 1847, la commune comptait 2 280 habitants et 390 migrants soit 17,1% de la population. Parmi ces 390 migrants, 300 étaient maçons et 82 tailleurs de pierre[20].

XXe siècle : le dialecte limousin était jusqu'au XVIe siècle la langue officielle de la région. Le limousin reste la langue orale dominante jusqu'au début du XXe siècle, époque à partir de laquelle le français prend le dessus. On trouve encore la trace de l'occitan limousin dans de nombreux patronymes et noms de lieux. La langue a également laissé sa trace dans les tournures de phrases (limousinismes) des Limousins, ainsi que dans leur accent.

La guerre de 1914-1918 : les pertes humaines s’élèvent à 8 millions de morts et 6 millions d'invalides. La France a été le pays le plus touché, proportionnellement : 1,4 million de tués et de disparus, soit 10 % de la population active masculine. Cette saignée s'accompagne d'un déficit des naissances. Pour Royère, 141 noms sont inscrits sur Le monument aux morts. Parmi eux, Félix Baudy, né à Royère le 18 septembre 1881, fusillé pour l'exemple à 34 ans, sa compagnie ayant refusé de repartir à l'assaut. Il a été réhabilité en 1934.

Pendant la deuxième guerre mondiale, le maquis du Limousin était l'un des plus grands et actifs maquis de France. Georges Guingouin joua un rôle de premier plan dans la Résistance Française à la tête de ce maquis. La région a été profondément marquée par les 99 pendus de Tulle et le massacre d'Oradour-sur-Glane en juin 1944 à la suite du débarquement en Normandie et du passage de la 2e division SS Das Reich.

En 1950, le Lac de Vassivière est créé en amont d'un barrage EDF. Il alimente l'usine hydro-électrique du Mazet. La première vocation du lac, s'est transformée en un bel atout pour le tourisme Limousin. C'est en 1968 que Royère, à l'initiative de son Maire le Docteur Ferrand, est devenu Royère de Vassivière.

[modifier] Démographie

[modifier] Évolution de la population

Dès le Moyen Âge, les creusois émigrent vers les grandes villes. Dans tous les villages les hommes partent souvent dans les métiers du bâtiment de mars à novembre. Certains s'installent définitivement dans ces villes. Au XXe siècle, la guerre de 1914-1918 décime une génération et marque l'accélération du dépeuplement des campagnes. Après la Seconde Guerre mondiale, les campagnes limousines, et même les villes continuent de se dépeupler et la moyenne d'âge augmente sans arrêt. De 1851 (287 000 habitants) à 2005 (123 000 habitants), le département a perdu plus de la moitié de sa population. Royère ne déroge pas à cette évolution.

Mais au début du XXIe siècle, et contrairement à toutes les prévisions, la région connaît un regain démographique. Certes, c'est un phénomène très limité, mais historique : en 5 ans, le Limousin a gagné quelque 14 000 habitants en passant de 710 939 habitants en 1999 à 725 000 habitants en 2005. Cette tendance se confirme en 2006, ce qui a fait la une du journal régional Le Populaire du Centre, daté du mercredi 31 mai 2006 : « Nouveau baby-boom ».

Les causes principales de ce renouveau sont la venue de Britanniques et de Néerlandais attirés par des prix de maison attractifs, de retraités en quête de nature et d'étudiants ayant fini leurs études. Depuis maintenant une dizaine d'années, le phénomène touche aussi les zones rurales, surtout celles qui, comme Royère, promeuvent un tourisme dit « vert » et/ou situées le long des grands axes de circulation (par exemple l'A 20 en Limousin et l'A 75).

Le recensement de 2005 fait apparaître pour Royère une diminution de 8,3% du nombre d'habitants mais celle ci serait certainement plus importante sans l'apport de cette nouvelle immigration. Pour ce qui concerne le Limousin, si la Creuse perd de la population, la Haute Vienne et la Corréze en gagnent.

Il est à noter la forte proportion âgée de la population de Royère-de-Vassivière, plus de 35% est agée de plus de 60 ans .

Évolution démographique
(Source : INSEE[21])
1791 1841 1856 1881 1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005
1598 2443 2502 2353 831 771 744 782 670 636 583
Nombre retenu à partir de 1962 : population sans doubles comptes

source : Cassini[22] et INSEE[23]

[modifier] Logements

Une des caractéristiques de la commune est le très fort pourcentage des résidences secondaires. Parmi les 682 logements recensés en 2005, 309 sont des résidences secondaires soit 45,31 %. Les logements vacants sont au nombre de 141 et les résidences principales de 232 avec une diminution de 4 résidences principales par rapport à 1999 soit une diminution de 1,7 %.

Parmi ces 232 résidences principales, 33,6 % sont occupés par des personnes seules contre 29,2 % en 1999. Ainsi le nombre moyen de personnes par ménage passe de 2,4 en 1999 à 2,2 en 2005. La part des maisons individuelles est de 87,1 % et la part des appartements de 12,9 %. Enfin parmi les 232 ménages seulement 90,9 % occupent un logement avec une installation sanitaire et 82,3 % disposent au moins d'une voiture[24].

[modifier] Administration et pouvoir politique

[modifier] La région

Le Limousin est une des 26 régions françaises composée des trois départements Corrèze, Creuse et Haute-Vienne. Situé presque en totalité sur le Massif central, au 1er janvier 2005, il regroupait 724 243 habitants sur près de 17 000 km². Ses habitants sont appelés les Limousins.

Jean-Paul Denanot est Président du Conseil régional du Limousin depuis 2004.

[modifier] La circonscription

Royére appartient à la 2e circonscriptionde la Creuse. Celle ci est composée des cantons de : Ahun, Aubusson, Auzances, Bellegarde-en-Marche, Boussac, Chambon-sur-Voueize, Châtelus-Malvaleix, Chénérailles, La Courtine, Crocq, Évaux-les-Bains, Felletin, Gentioux-Pigerolles, Jarnages, Pontarion, Royère-de-Vassivière, Saint-Sulpice-les-Champs.

Le député de cette circonscription est M. Jean Auclair de l'UMP. Il est par ailleurs Maire de Cressat et Membre du Conseil général de la Creuse, (Canton d'Ahun).

[modifier] Le département

Le département a été créé à la Révolution française, le 4 mars 1790 en application de la loi du 22 décembre 1789, essentiellement à partir de l'ancienne province de la Marche. Ses habitants sont appelés les Creusois.

Les conseillers généraux sont élus dans le cadre des cantons pour une durée 6 ans. En Creuse, il y a 27 cantons et donc 27 conseillers généraux. Ces derniers élisent en leur sein le Président du Conseil Général de la Creuse. Depuis 2001, c'est Jean-Jacques LOZACH, conseiller général de Bourganeuf, qui en est le Président.

Le Canton de Royère-de-Vassivière comporte 7 communes : Le Monteil-au-Vicomte, Royère-de-Vassivière, Saint-Junien-la-Bregère, Saint-Martin-Château, Saint-Moreil, Saint-Pardoux-Morterolles, Saint-Pierre-Bellevue. Le conseiller général élu est Bernard Laborde (PS), né en 1942 et par ailleurs Maire de Saint-Pardoux-Morterolles. Au sein du Conseil Général, il est 3e vice-président chargé de l’Action sociale et médico-sociale et membre de la Commission Action sociale et médico-sociale[25].

[modifier] La Communauté de commune

Royère de Vassivière fait partie de la Communauté de Communes Bourganeuf-Royère. Celle ci regroupe 20 communes : Auriat,Bosmoreau-les-Mines, Bourganeuf, Faux-Mazuras, Le Monteil-au-Vicomte, Mansat-la-Courrière, Masbaraud-Mérignat, Montboucher, Royère-de-Vassivière, Saint-Amand-Jartoudeix, Saint-Dizier-Leyrenne, Saint-Martin-Château, Saint-Martin-Sainte-Catherine, Saint-Moreil, Saint-Junien-la-Bregère, Saint-Pardoux-Morterolles, Saint-Pierre-Bellevue, Saint-Pierre-Chérignat, Saint-Priest-Palus et Soubrebost.

Les objectifs de la politique intercommunale sont : développement économique, amélioration de l’habitat, préservation du patrimoine naturel et mise en valeur de l’héritage culturel, maintien et accueil des populations et des activités économiques.

La communauté de communes de Bourganeuf et de Royère-de-Vassivière envisage de restaurer les sites de la Martinèche, à Soubrebost, où Martin Nadaud a vu le jour et s’est éteint. Il est proposé de créer un espace de mémoire, de visites et d’animation autour de Martin Nadaud. À cet effet, une souscription publique est proposée[26].

[modifier] La commune

[modifier] Les élus

Lors des élections municipales du 9 mars 2008, Anne Marie Reyre, maire sortant, ne s'est pas représentée. Le nombre de votants a été de 405 sur les 475 inscrits soit 85,26% de participation. Parmis ces votants 391 se sont exprimés soit 82,32% des inscrits. A l'issue de ce vote Raymond Rabeteau a été élu maire de la commune[27] par le nouveau conseil municipal.

Liste des maires et présidents de la municipalité successifs
Période Identité Parti Qualité
2008 en cours Raymond Rabeteau
2001 2008 Anne Marie Reyre


Toutes les données ne sont pas encore connues

[modifier] Les équipements publics

  • La mairie est située rue Camille Benassy.
  • Un nouveau centre de secours a été inauguré en 2007[29]. Ce centre de secours de Royère-de-Vassivière dessert les communes de Saint-Martin, Saint-Pardoux, Le Monteil-au-Viconte et Saint-Pierre-Bellevue, il dispose de 21 sapeurs-pompiers volontaires.
  • Le trésor public est situé rue Alfred Auphelle.

[modifier] Sports et loisirs

Planche à voile sur le lac de Vassivière
Planche à voile sur le lac de Vassivière
  • Avec le Lac de Vassivière, c'est le premier pôle de loisirs et de sport de la région au cœur d’une nature préservée et vallonnée de landes et de bruyères, avec notamment 45 kilométres de rivage, cinq plages surveillées, toutes les activités nautiques (ski nautique, voile, pêche...) et nature (VTT, randonnées, balades à dos d'âne, cheval, champignons...), des hébergements variés (hôtels, terrains de camping, chambres d'hôtes, gîtes.....). Toutefois la fréquentation touristique reste modeste se concentrant essentiellement dans la période estivale. En 2001, un plan de relance est envisagé sans grand succés[30].
  • L'enduro de Vassivière accueille depuis 10 ans des compétitions de quad[32]. La manifestation s'est tenue les 9 et 10 février 2008 et a accueilli plus de 250 participants [33]. La compétition est réservée aux quads immatriculés et assurés sur parcours ouverts à la circulation. L'organisation est supervisée par le Vassivière Club Tout-Terrain. Outre l'Enduro Quad, d'autres manifestations sont organisées en 2008: le 13 avril Endurance Moto et Quad, Championnat de france de motomarine le 1er mai sur le lac de Vassivière, le 11 mai Trial 4x4 avec Moto Cross et Quad Cross, les 13 et 14 juillet 2008 le 12eme Endurance Quad et enfin les 18 et 19 octobre 2008 le Quad Cross Family[34].
  • La Pêche avec La Maulde et le Thaurion, rivières de première catégorie qui font le bonheur des pêcheurs, qui n'hésitent pas aussi à taquiner le brochet ou la carpe sur les lacs de Vassivière (mille hectares) et Lavaud-Gelade (trois cent hectares).
  • La chasse avec une chasse aux chiens courants et en battue.
  • Enfin Royére appartient au Plateau de Millevaches. Par décret du 18 mai 2004 a été créé le parc naturel régional de Millevaches en Limousin qui s'étend sur 113 communes, couvre une superficie de 300 000 hectares et compte 38 000 habitants. Ce classement permet notamment de mener des actions visant à préserver la richesse des milieux naturels du plateau (par exemple, les tourbières)[36].

[modifier] Culture

[modifier] Lieux de spectacle et d'animation

  • L'atelier[37] situé sur la place de la Mayade, offre une multitude d'activités culturelles : concerts de musique, festival de BD en partenariat, journée d'animation sur un théme particulier...C'est devenu le lieu de rencontre incontournable du plateau des Millevaches avec en plus des animations, son bar brasserie et sa boutique de produits locaux et du monde. L'association Emile a une Vache participe activement à l'atelier en prenant en charge la programmation des concerts et l’organisation des Journées Editions et Bandes Dessinées Indépendantes[38].
  • Sur l'île de Vassivière, se trouve le Centre international d'art et du paysage de Vassivière[39], conçu par l'architecte italien Aldo Rossi, qui abrite des expositions d'artistes contemporains. Il est formé de deux bâtiments, l'un en forme de hangar et l'autre en forme de phare. Par ailleurs le Parc de sculptures, à l'extérieur, accueille chaque année des œuvres d'artistes du monde entier.

[modifier] Lieux et monuments

Le Lac de Vassivière 
C'est le plus important plan d'eau du Limousin avec ses 976 ha.
Église Saint Germain[40] 
Un diplôme de l’an 626 parle de Rovaria Monasterium, qu’on aurait tort de traduire par monastère de Royère et qui signifie moûtier ou église de Royère.
Cette église a donc de lointaines origines. L’édifice actuel date de la fin du XIIIe siècle ou plutôt du XIVe siècle. Le porche et le clocher qui le surmontent paraissent dater du XVe siècle. Les baies du clocher en arc brisé comme la porte d’accès avec deux voussures, des colonnettes et des chapiteaux décorés de feuilles de chou pourraient provenir de l’ancien clocher. Sur la face du clocher, au-dessus de la porte, une pierre sculptée porte l’écu des Comborn (deux lions passants). Une Communauté de Frères desservait l’Église depuis l’année 1491.
La Fontaine de Cérès 
Elle est située sur la place de la Mayade, face à l'Église Saint Germain. C'est une des fontaines construites en 1871, afin de pallier le problème d'eau de la commune. Elle est constituée d'un bassin circulaire en pierres de taille. La Déesse, en fonte bronzée, surmonte une colonne de granite où des têtes de lion offrent l'eau de la fontaine. C'est la Déesse Cérès qui apprit aux hommes l'art de cultiver la terre, de semer, de récolter le blé et d'en faire du pain
La croix de Magadou ou de La Motte 
Cette croix en granite est remarquable. Dans un losange s'inscrit le Christ en croix, au revers, la Vierge et l'Enfant et à ses pieds, un reposoir pour les cercueils. Elle date du XVIe ou du XVIIe siècle[41].
La Rigole du diable 
creusée par le Thaurion ou peut être par le diable lui même, c'est une rivière tumultueuse parsemée de blocs rocheux, site très apprécié des randonneurs, des pêcheurs de truites et des conteurs[42].
La "Pierre du Crapaud"
C'est un bloc erratique situé non loin du bourg.
La tourbière de la Mazure 
Elle est située entre les communes de Royère-de-Vassivière, Le Monteil-au-Vicomte et Saint-Pierre-Bellevue. Attention cette tourbière n'est pas encore aménagée pour la visite du public.

Enfin il subsiste aussi un "petit patrimoine" lié à l'usage de l'eau (fontaine, abreuvoir, puit, lavoir...) trés riche.

[modifier] Langue

Jusqu'au XVIe siècle, le limousin est la langue officielle, elle appartient à la famille des langues d'Oc, dialecte de l'ensemble occitan (à côté de l'auvergnat, du languedocien, du gascon et du provençal).

Elle est la langue des troubadours (trobadors en occitan, de trobar=trouver -le thème, la rime...-). Le limousin reste la langue dominante jusqu'au début du XXe siècle. Puis le français prend le dessus, notamment avec l'interdiction de parler l'occitan à l'école. Le Limousin est donc dès les années 1930 peu à peu reléguée aux zones les plus rurales, où elle est encore parlée, mais surtout par les natifs limousins de plus de 60 ans. Elle tend donc à disparaître totalement.

On trouve également une signification occitane dans de nombreux patronymes et dans la majorité des toponymes limousins. La langue a surtout laissé sa trace dans les tournures de phrases (limousinismes) des Limousins, ainsi que dans leur accent.

[modifier] Personnalités liées à la commune

  • Jacques-Marie-Jules-Zénon Toumieux est né en 1832 à Royère et mort en 1906 dans cette même commune. Entre 1863 et 1877, il exerça les fonctions d'élu comme maire de Royère et conseiller d'arrondissement[43]. Il fut aussi notaire à Royère. Passionné d'histoire locale et de sylviculture, Zénon Toumieux étudie l'histoire de Royère et travaille aussi sur la généalogie des grandes famille de la commune et les seigneuries locales. Il écrit de nombreux ouvrages parmi lesquels : « Quelques familles de Royère » en 1883 et « Royère jadis, aujourd'hui » en 1886. Ce dernier a été réédité en 2OO4.
  • Félix Baudy. Ce Soldat au 63e RI, 5e Cie, est un Soldat fusillé pour l'exemple le 20 avril 1915 à Flirey, à la suite du refus collectif de sa compagnie de remonter à l'assaut, le 19 avril, de la crête de Mort-Mare (600 morts en trois jours). Réhabilité en 1934, ce militant de la Confédération générale du travail des ouvriers maçons était né le 18 septembre 1881 à Royère. Trois autres poilus ont été fusillés avec Félix Baudy : le soldat François Fontanaud de Montbron en Charente, le caporal Antoine Morange de Champagnac-la-Rivière en Haute-Vienne et enfin l'ami de Félix, Henri Prébost né à Saint-Martin-Château et qui était lui aussi maçon à Villeurbanne où il vivait[44]. Félix Baudy est inhumé dans le cimetière de Royère[45] et son nom est inscrit sur le monument aux morts de la commune[46].
  • Camille Benassy est né le 25 février 1887 au Monteil-au-Vicomte et décédé le 26 mai 1958 à Royère-de-Vassivière. Il fut notamment Maire de Royère pendant prés de 30 ans, mais aussi : maire d'Aubusson[47], député socialiste de la Creuse, directeur de cabinet de Ludovic-Oscar Frossard (ministre des travaux publics), directeur de cabinet d'Albert Rivière (ministre des pensions puis des anciens combattants) dans le Gouvernement Léon Blum (1).
  • Pierre Ferrand est né le 19 mars 1913 à La Saunière (Creuse) et décédé le 25 janvier 1996 à Guéret (Creuse). Il sera député de 1956 à 1958 puis Maire de Royère de 1958 à 1989. Son nom est attaché à la création du lac de Vassivières. Il reste un des artisans du développement touristique du secteur, dont il a présidé le syndicat inter-départemental durant de nombreuses années.

[modifier] Gastronomie

La Cuisine limousine et plus particulièrement la cuisine creusoise sont caractérisées par l'adaptation à un terroir plutôt pauvre, d'où des plats souvent simples mais délicieux. Elle fait également grand usage des myrtilles, des châtaignes, des champignons et des pommes de terre.


La Flognarde est une sorte de clafoutis, peu épais cuit dans un grand moule[48]. Le Gâteau creusois est un dessert pur beurre aux noisettes, spécialité récente de la Creuse[49]. Le Pâté aux pommes de terre, [50] est plus traditionnel et se décline avec ou sans viande selon la région et les habitudes de la maîtresse de maison.

[modifier] Cartes postales anciennes

Ces cartes postales sont libres de droit, n'hésitez pas à les utiliser si besoin.

Vue générale en 1957
Vue générale en 1957
L'école de la République, comme toutes celles du début du XX siècle, comprenait l'hôtel de Ville au centre qui était entouré par une école de filles et une école de garçons. Au dessus de l'Hôtel de Ville il y avait les logements des instituteurs: les hussards noirs de la République. Souvent les instituteurs assuraient en plus de leur enseignement, les tâches administratives de la commune, comme secrétaire de mairie....
L'école de la République, comme toutes celles du début du XX siècle, comprenait l'hôtel de Ville au centre qui était entouré par une école de filles et une école de garçons. Au dessus de l'Hôtel de Ville il y avait les logements des instituteurs: les hussards noirs de la République. Souvent les instituteurs assuraient en plus de leur enseignement, les tâches administratives de la commune, comme secrétaire de mairie....
Hôtel de Touny
Hôtel de Touny
Fontaine de Céres
Fontaine de Céres
L'école privée au début du siècle
L'école privée au début du siècle
La croix de Magadou  Cette croix en granite est remarquable. Dans un losange s'inscrit le Christ en croix, au revers, la Vierge et l'Enfant et à ses pieds, un reposoir pour les cercueils.  Le terme Motte vient du lieu dit où est implantée la croix.  C'est au lieu dit la Motte que Zénon TOUMIEUX signale avoir trouvé les vestiges du château de Royère détruit par les Anglais pendant la guerre de cent ans.
La croix de Magadou Cette croix en granite est remarquable. Dans un losange s'inscrit le Christ en croix, au revers, la Vierge et l'Enfant et à ses pieds, un reposoir pour les cercueils. Le terme Motte vient du lieu dit où est implantée la croix. C'est au lieu dit la Motte que Zénon TOUMIEUX signale avoir trouvé les vestiges du château de Royère détruit par les Anglais pendant la guerre de cent ans.
La cascade des Jarrauds
La cascade des Jarrauds


[modifier] Pour approfondir

[modifier] Liens externes

[modifier] Notes et références

  1. Site officiel du PNR Millevaches
  2. Source : Royère : Jadis et aujourd'hui par Zénon Thoumieux, 1886, réédité par Éditeur Le livre d'histoire- Lorisse en 2004 page 9 ISBN 2-84373-615-5
  3. Royére sur la carte de Cassini
  4. Site du Sandre
  5. Source : Ministére de l'industrie
  6. Landes et zones humides autour du lac de Vassivière
  7. La protection de la tourbière de la Mazure
  8. La carte des climats
  9. Météo Creuse
  10. La creuse sur Météo france
  11. Les services de proximité
  12. Carte des implantations possibles dans le secteur de Royère
  13. Journal Officiel concernant "ASSOCIATION DU PARC EOLIEN DE CASSINI"
  14. Enquête annuelle de recensement 2005 de l'Insee
  15. Sources : Royère et Millevaches
  16. Source : Royère : Jadis et aujourd'hui par Zénon Thoumieux, 1886, réédité par Éditeur Le livre d'histoire- Lorisse en 2004 page 152 ISBN 2-84373-615-5
  17. Généalogie de Coutisson de Vincent
  18. Source : Royère : Jadis et aujourd'hui par Zénon Thoumieux, 1886, réédité par Éditeur Le livre d'histoire- Lorisse en 2004 page 19 ISBN 2-84373-615-5
  19. Généalogie de Coutisson François Léonard
  20. Source :Quand Martin Nadaud maniait la truelle... La vie quotidienne des maçons limousins, 1830-1849, de Pierre Urien, Felletin, Association les Maçons de la Creuse, 1998, 143 pages, préface de Pierre Riboulet Page 137.
  21. Royère-de-Vassivière sur le site de l'Insee
  22. Population avant le recensement de 1962
  23. INSEE: Population depuis le recensement de 1962
  24. Enquête annuelle de recensement 2005 de l'Insee
  25. ROYERE-DE-VASSIVIERE - Conseil Général de la Creuse
  26. Souscription publique
  27. Source : préfecture de la Creuse
  28. Source : Royère : Jadis et aujourd'hui par Zénon Thoumieux, 1886, réédité par Éditeur Le livre d'histoire- Lorisse page 20 ISBN 2-84373-615-5
  29. Royère de Vassivière Bourganeuf NEWS - Toute l'actu de Bourganeuf
  30. La montagne du 28 janvier 2008
  31. Le premier GR de pays en Creuse
  32. Réglement de la compétition
  33. Les news du Quad du 24 janvier 2008
  34. Le Vassivière Club Tout-Terrain
  35. Office du tourisme
  36. Pour plus de détail sur la notion de parc naturel régional, se référer aux articles 333-1 à 333-4 du code de l'environnement, accessible sur Légifrance.
  37. L'ATELIER
  38. Journées Editions et Bandes Dessinées Indépendantes du 06 au 14 Octobre 2007 - Royère de Vassivière - Le Guide des Festivals de la région Limousin 2007 - 2008 : tous les festivals de votre région...
  39. Centre international d'art et du paysage Ile de Vassivière
  40. Biographie de Saint Germain
  41. La croix de Magadou
  42. La Rigole du Diable
  43. Zénon Toumieux
  44. Monuments aux morts pacifistes: Les 4 fusillés de Flirey : Baudy, Prebost, Morange et Fontenaud
  45. Information GenWeb
  46. Information GenWeb
  47. Affiche SFIO d'Aubusson. - Service Educatif des Archives Départementale de la Creuse
  48. Recettes de Cuisine
  49. Gâteau creusois - Creuse - Limousin - Découvrir - Je Découvre la France
  50. Recettes de Cuisine

[modifier] Bibliographie

  • Mémoires de Léonard, ancien garçon maçon de Martin Nadaud.
  • Quand Martin Nadaud maniait la truelle... La vie quotidienne des maçons limousins, 1830-1849, de Pierre Urien, Felletin, Association les Maçons de la Creuse, 1998, 143 pages, préface de Pierre Riboulet, ISBN 2-29512897-1-6
  • Royère jadis, aujourd'hui de Zénon Thoumieux écrit en 1886, réédité en 2OO4.
  • Une des sources de l'article sur Félix Baudy est le livre de J. Nouaillac, officier du 63e RI : « Le 63 au feu » édité en 1919.


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