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Pour les articles homonymes, voir Star Wars : Épisode I - La Menace Fantôme (homonymie).

Star Wars : Épisode I - La Menace Fantôme
Titre original	Star Wars Episode I: The Phantom Menace
Réalisation	George Lucas
Acteur(s)	Liam Neeson Ewan McGregor Natalie Portman Jake Lloyd Ian McDiarmid
Scénario	George Lucas
Musique	John Williams
Photographie	David Tattersall
Montage	Ben Burtt
Producteur(s)	Rick McCallum George Lucas
Budget	115 000 000 USD[1]
Format	Son : Dolby Digital DTS-ES Projection : 2.35 : 1 Cinémascope Production : 35mm
Durée	133 minutes[2]

Star Wars : Épisode I - La Menace fantôme (en anglais Star Wars Episode I: The Phantom Menace) est un film de science-fiction (appartenant plus précisément au sous-genre du space-opera) sorti le 19 mai 1999, écrit et réalisé par George Lucas. C'est le quatrième film de la saga Star Wars, mais le premier dans l'ordre chronologique de l'histoire.

Le début du film met en scène deux Chevaliers Jedi désignés comme ambassadeurs de la République pour mettre fin au blocus de Naboo mit en place par la Fédération du Commerce. Après la tentative de meurtre orchestrée par Nute Gunray contre les deux Jedi, des derniers s'enfuient avec la Reine Amidala de Naboo et tentent d'atteindre Coruscant, le monde-capitale, dans l'espoir de trouver une issue pacifique à la situation. Suite à une avarie de leur vaisseau, le groupe est obligé de se poser sur Tatooine afin de le réparer. C'est sur cette planète que les Jedi rencontrent Anakin Skywalker, un jeune esclave inhabituellement puissant dans la Force. Une fois Anakin libéré de sa condition d'esclave, les fugitifs retournent sur Naboo après un bref passage sur Coruscant pour faire cesser le blocus, mais ils s'aperçoivent que la situation est pire qu'ils ne l'imaginaient : les Sith sont à nouveau présents dans la Galaxie.

Le film sortit environ 16 ans après la sortie de l'épisode précédent, Star Wars : épisode VI - Le Retour du Jedi. Cette sortie fut accompagnée d'une excellente couverture médiatique et d'une grande attente de la part du public. Malgré les avis mitigés des critiques, le film rapporta environ 922 millions de dollars (dont 430 millions aux États-Unis)^[3] devenant ainsi le plus gros film de la saga en termes de recettes.

[modifier] Le film

[modifier] Présentation générale

[modifier] Résumé complet

Ce qui suit dévoile des moments clés de l’intrigue.

La scène d'ouverture révèle que la Fédération du Commerce a mis en place un blocus autour de la planète Naboo afin d'obliger le Sénat Galactique à retirer sa taxe sur les routes commerciales, proposée par le Sénateur Palpatine et adoptée par le Sénat Galactique. Le Chancelier Valorum envoie secrètement deux Chevaliers Jedi (Qui-Gon Jinn et Obi-Wan Kenobi, son Padawan) dans l'espoir de mettre fin à la crise. Mais ils ne savent pas que la Fédération du Commerce est liée au Seigneur Sith Dark Sidious, qui leur ordonne d'éliminer les deux Jedi et d'envahir Naboo grâce à leur armée de droïdes. Qui-Gon et Obi-Wan parviennent à s'échapper et à atteindre la surface de la planète, où le Maître Jedi sauve Jar Jar Binks, du peuple des Gungans, des vaisseaux droïdes. Tandis que Jar Jar conduit Qui-Gon et son Padawan à la ville sous-marine d'Otoh Gunga, la Fédération du Commerce s'empare de la ville de Theed et capture la Reine de Naboo, Amidala. Grâce à ses pouvoirs Jedi, Qui-Gon parvient à convaincre Boss Nass, le chef gungan, d'apprêter un Bongo afin d'atteindre Theed en passant par le noyau de Naboo pour qu'Obi-Wan, Jar Jar et lui puissent arracher la Reine et son escorte des griffes de la Fédération. Une fois la mission de sauvetage menée à bien, le groupe s'enfuit de Naboo dans le but d'atteindre Coruscant pour avertir le Sénat de la situation et réclamer de l'aide.

Alors que le vaisseau quitte Naboo, celui-ci est attaqué par les chasseurs de la Fédération, obligeant R2-D2, un des droïdes astromécanos du vaisseau, à réparer les boucliers. L'attaque ayant endommagé les systèmes d'hyperpropulsion, le groupe se voit contraint d'atterrir sur Tatooine pour trouver des pièces de rechange. En cherchant le matériel nécessaire dans les magasins de Mos Espa, Qui-Gon et une des suivantes de la Reine, Padmé, se lient d'amitié avec Anakin Skywalker, un jeune esclave possédant un don pour la mécanique et le pilotage. Qui-Gon sent que la Force est puissante en lui et qu'il pourrait être l'« Élu » (un individu qui, selon une prophétie jedi, rétablira l'équilibre dans la Force).
À la demande d'Anakin, Qui-Gon l'inscrit à la course de Podracers de Boonta Eve tout en passant un marché avec Watto, le maitre d'Anakin : si ce dernier gagne la course, Watto offrira les pièces nécessaires à la réparation du vaisseau ainsi que la liberté d'Anakin. Le jeune esclave parvient à surmonter tous les obstacles de la course (y compris les coups bas de son rival, Sebulba) et gagne la course, ainsi que sa liberté. Après quelques hésitations, Anakin se résoud à dire adieu à sa mère et à son droïde, C-3PO, forcés de rester sur Tatooine.
Alors que le groupe se prépare à quitter la planète, Qui-Gon se fait attaquer par Dark Maul. Ce dernier prenant l'avantage, le Maitre Jedi se résoud à rompre le combat et s'enfuir vers Coruscant. Arrivé sur la planète, Qui-Gon informe le Conseil Jedi de ce mystérieux et puissant combattant. Le Conseil y voit une indication concernant la réapparition des Sith, un ordre d'adeptes du côté Obscur de la Force. Qui-Gon parle également d'Anakin au Conseil, qu'il pourrait être l'«Élu» et qu'il devrait par conséquent recevoir l'entraînement jedi. Mais après avoir testé le garçon, le Conseil, pensant qu'Anakin est trop vieux pour être initié aux arts jedi et redoutant ce que sa peur et sa colère pourrait amener dans le futur refuse la requête de Qui-Gon.
Dans le même temps, le Sénateur Palpatine de Naboo persuade Amidala de déposer une motion de censure pour destituer le Chancelier Valorum de ses fonctions. La motion est acceptée par le Sénat et Valorum remplacé par Palpatine. Mais la Reine considère que ceci arrive trop tard pour pouvoir être effectif et décide de retourner sur Naboo avec son escorte, Qui-Gon, Obi-Wan, R2-D2, Anakin et Jar Jar afin de libérer son peuple de la Fédération du Commerce.

Ewan McGregor, l'acteur tenant le rôle d'Obi-Wan Kenobi, lors de la première du film Bye Bye Love à Sydney en 2003.

Sur Naboo, Padmé se révèle être finalement la véritable Reine et forme une alliance avec Boss Nass afin de combattre les armées de la Fédération. L'armée gungan créé une diversion en combattant les droïdes afin de les éloigner de Theed et permettre à Padmé et ses amis d'infiltrer le palais pour capturer Nute Gunray, le vice-roi de la Fédération du Commerce. Une fois à l'intérieur du palais, Qui-Gon et Obi-Wan parviennent à libérer des pilotes Naboo, leur permettant de rejoindre leurs chasseurs et de lancer un assaut sur le vaisseau droïde de la Fédération, car une fois ce vaisseau (qui est le centre névralgique de l'armée droïde) détruit, les droïdes redeviendraient des machines inertes.
Tandis que le groupe continue à se frayer un chemin à travers le palais, les deux Jedi se retrouvent une nouvelle fois confronté à Dark Maul. Qui-Gon et Obi-Wan engagent le combat, permettant aux autres de continuer à avancer dans le palais. Le duel contre le Seigneur Sith conduit les Jedi jusqu'au générateur du palais dans lequel Obi-Wan est séparé pendant quelque temps de son Maitre et du Sith.
Dans le même temps, Padmé et son groupe réussissent à capturer Nute Gunray tandis qu'Anakin (ayant accidentellement rejoint les pilotes Naboo près du vaisseau droïde) parvient à détruire le centre de contrôle droïde en larguant une torpille à protons dans les soutes du vaisseau, désactivant l'armée droïde combattant contre les Gungans.
Dans le réacteur, Qui-Gon continue le duel contre Dark Maul, mais ce dernier le blesse mortellement. Obi-Wan, fou de rage, réengage le combat et tue le Sith, dont le corps tombe au fond du réacteur. Avant de mourir, Qui-Gon demande à Obi-Wan d'assurer l'entraînement d'Anakin pour que celui-ci devienne un Jedi.

De retour sur Coruscant, le Chancelier Palpatine félicite Amidala pour sa victoire et promet de suivre la carrière d'Anakin avec grand intérêt. Le Conseil Jedi élève Obi-Wan au rang de Maître Jedi et Yoda accepte finalement qu'Obi-Wan prenne Anakin comme Padawan. Durant les funérailles de Qui-Gon, Mace Windu et Yoda se mettent d'accord sur le fait qu'Obi-Wan a tué Maul, mais estiment également que selon la règle sith, stipulant qu'il ne peut y avoir que deux Sith (un maître et un apprenti) simultanément, un autre Seigneur Noir est toujours vivant dans la Galaxie.

[modifier] Fiche technique

[modifier] Distribution

Natalie Portman, l'actrice incarnant Padmé Amidala à la Berlinale lors de la présentation du film V pour Vendetta en 2006.

• Liam Neeson est Qui-Gon Jinn, Maître Jedi et mentor d'Obi-Wan Kenobi. Quand il rencontre le jeune Anakin Qui-Gon insiste pour qu'il soit entrainé pour devenir un Jedi, malgré l'opposition du Conseil.
• Ewan McGregor est Obi-Wan Kenobi, le Padawan de Qui-Gon Jinn. Il tient le Maître Jedi en très haute estime, même s'il s'interroge parfois sur les motivations de ce dernier.
• Natalie Portman est Padmé/La Reine Amidala, la jeune reine de Naboo. Elle espère libérer sa planète du blocus imposé par la Fédération du Commerce.
• Jake Lloyd est Anakin Skywalker, un jeune esclave originaire de Tatooine. Qui-Gon découvre que le garçon possède un taux élevé de midi-chloriens et qu'il est exceptionnellement puissant dans la Force.
• Ian McDiarmid est Palpatine, le sénateur de Naboo. Il défend sa planète au Sénat contre le blocus de la Fédération et se fait élire Chancelier après la destitution de Valorum.
• Ahmed Best est Jar Jar Binks, un Gungan banni de sa cité à cause de sa maladresse. Il est sauvé des raids de la Fédération par Qui-Gon et Obi-Wan et les suivra tout au long du film.
• Pernilla August est Shmi Skywalker, la mère d'Anakin. Inquiète pour son fils lorsque celui-ci participe aux courses de podracers, elle le laisse partir avec Qui-Gon et Obi-Wan pour qu'il suive un entraînement de Jedi.
• Anthony Daniels est C-3PO, un droïde construit par Anakin. Ce dernier n'ayant pas eu le temps d'ajouter son revêtement doré, R2-D2 le décrit alors comme nu.
• Kenny Baker est R2-D2, un droïde astromécanicien. Il sauve la vie des deux Jedi, de la Reine Amidala et de sa suite en réparant le vaisseau alors que les autres droïdes ont été détruit par les tirs de la Fédération.
• Ray Park est Dark Maul, un Zabrak, apprenti de Dark Sidious. Il blesse mortellement Qui-Gon dans le Palais de Theed avant d'être tué par Obi-Wan. Il est doublé dans la version anglaise du film par Peter Serafinowicz.
• Silas Carson est Nute Gunray, le vice-roi de la Fédération du Commerce. Il est à l'origine du blocus de Naboo afin de forcer la Reine Amidala à signer un traité légitimant l'occupation de la planète par la Fédération.
• Andy Secombe est Watto, ferrailleur sur Tatooine et maître d'Anakin et Shmi Skywalker. Il se voit obligé de rendre sa liberté à Anakin après avoir perdu un pari fait avec Qui-Gon.
• Frank Oz est la voix de Yoda, membre du Conseil Jedi. Il s'oppose à la formation d'Anakin par Qui-Gon.
• Samuel L. Jackson est Mace Windu, membre du Conseil Jedi. Tout comme Yoda, il s'oppose à la formation d'Anakin.
• Terence Stamp est Finis Valorum, Chancelier de la République Galactique. Il envoie Qui-Gon et Obi-Wan en tant qu'ambassadeur auprès de la Fédération du Commerce afin de résoudre le problème du blocus de Naboo.

Plus de trois milles jeunes acteurs du monde entier se sont présentés pour le rôle d'Anakin Skywalker^[3]. Parmi eux se trouvaient notamment Michael Angarano, Justin Berfield et Haley Joel Osment^[7]. Trois acteurs furent retenus et testés en étant filmés avec Natalie Portman^[8].

[modifier] Production

George Lucas lors du gala du Time 100 en 2006.

Georges Lucas commença à écrire la nouvelle trilogie le 1er novembre 1994^[9], convaincu par les progrès en matière d'effets spéciaux qui lui permettront de concrétiser ses idées^[3]. Le scénario de La Menace fantôme a été adapté d'un résumé d'une quinzaine pages écrit par Lucas en 1976, à l'origine utilisé pour aider à déterminer le passé des personnages et les évènement se déroulant avant Star Wars : épisode IV - Un nouvel espoir^[9]. Alors que le nom temporaire du film était The Beginning^[9] (Le Commencement en français), Lucas révéla plus tard que le titre définitif serait La Menace fantôme, un titre plus ambigu que ceux des autres films de la saga.

Moins de trois ou quatre mois après le début de l'écriture du scénario, Doug Chiang et son équipe de design commencèrent un travail de création de milliers de designs pour le film sur une durée de deux ans^[10]. Nick Gillard, le coordinateur des cascades, fut chargé de créer un nouveau style de combat jedi pour La Menace fantôme. Gillard décrit les combats au sabre laser comme apparenté au jeu d'échec, où « chaque mouvement est une mise en échec ». À cause de la faible portée de leurs armes, Gillard développa la théorie que les Jedis ont été forcé d'élaborer un style de combat rassemblant de nombreuses sortes de combat à l'épée, comme le kendo, avec d'autres techniques comme les coups utilisés au tennis. Georges Lucas décrira plus tard les Jedis comme des négociateurs plutôt que comme des guerriers. Leur préférence pour le combat au corps-à-corps a été ajouté pour donner un plus spirituel et intellectuel aux Jedis^[11].

Le tournage commença le 26 juin 1997 et se termina le 30 septembre de la même année, se déroulant aux Studios Leavesden en Angleterre. Des prises supplémentaires ont été tournées dans le désert tunisien pour les scènes sur Tatooine et le Palais de Caserte pour l'intérieur du Palais de Theed sur Naboo^[12]. La ville de Mos Espa, où Qui-Gon et Padmé rencontrent Anakin, a été construite dans le désert situé près de la ville de Tozeur. La nuit suivant le troisième jour de tournage, une tempête de sable détruisit une grande partie des décors de Mos Espa, ce que Lucas perçut comme un signe, la même mésaventure s'étant déroulée en 1977 lors du tournage de Star Wars : Épisode IV : Un nouvel espoir^[13]. Après un rapide déplacement afin de pouvoir tout remettre en état, l'équipe fut capable de quitter la Tunisie au jour initialement prévu^[14].

L'Escalier Royal à l'intérieur du Palais de Caserte, où fut tourné les scènes se déroulant dans le palais de Theed.

Neuf modèles du droïde astromécanicien R2-D2 furent créés : sept pouvant rouler dans le sable ou sur la scène du studio, un pour que Kenny Baker puisse s'introduire dedans et un R2 « pneumatique » pouvant se déplacer en bougeant les jambes. Durant le tournage en Tunisie et dans les décors reconstituant le désert, le modèle standard avait tendance à déraper et à avoir ses moteurs bloqués par le sable. Ayant été confronté à ce problème auparavant, George Lucas permit à deux compagnies, Industrial Light & Magic (ILM) et le département d'effets spéciaux anglais de la production à créer leurs versions de R2-D2. Une fois achevé, celui-ci devait être capable de se déplacer sur le sable épais, le sable fin et les encadrements de porte. Le modèle d'ILM fut équipé de deux moteurs de fauteuils roulants capables de déplacer un poids de 198 kilogrammes. Le département d'effets spéciaux produit un nouveau système afin d'actionner les freins et le moteur, permettant à R2 de rouler sur le sable. Le modèle d'ILM fut utilisé sur les plateaux du studio, tandis que celui du département d'effets spéciaux fut utilisé en Tunisie^[15].

Durant le tournage de La Menace fantôme, de nombreux effets spéciaux furent réalisés par l'utilisation de modèles réduits, de matte painting, et d'effets visuels sur le plateau de tournage alors que d'autres films privilégiaient l'utilisation massive d'images de synthèse. Le film de Lucas comporte toutefois près de 2000 plans utilisant un ou plusieurs effets numériques^[16]. Le superviseur des effets visuels, John Knoll, examina 3500 storyboards, George Lucas l'accompagnant afin de lui expliquer ce qui serait créé grâce aux effets visuels dans les prises de vues. Knoll racontera plus tard ces explications à propos des storyboards et avouera qu'il ignorait de quelle façon il pouvait réaliser ce qu'il avait vu. La solution fut de mélanger les techniques habituelles aux nouvelles techniques numériques afin que le spectateur ne puisse déterminer facilement quelle technique a été employée. Un nouveau programme a été créé par Knoll et son équipe pour créer certaines prises du film. Un des autres objectifs fut de créer des personnages en images de synthèse pouvant jouer avec les vrais acteurs. Durant le tournage avec les personnages de synthèse, Lucas demanda à ce que ces personnages ne parlent pas sur le plateau. Les voix furent alors enlevées et les acteurs jouèrent seuls. Les personnages de synthèse furent ajoutés plus tard à la prise, permettant de compléter la conversation^[17].

Le budget de La Menace fantôme était de 115 millions de dollars (Star Wars : épisode II - L'Attaque des clones coûta 115 millions de dollars^[18] et Star Wars : Épisode III – La Revanche des Sith demande un budget de 113 millions de dollars^[19]). Alors que les deux autres films de cette trilogie ont été exclusivement filmé en numérique, La Menace fantôme a été entièrement enregistré en format 35 mm à l'exception de deux scènes, tournées en numérique^[13].

[modifier] Bande originale

Article détaillé : Star Wars : épisode I – La Menace fantôme (bande originale.

John Williams signant un autographe après un concert.

L'enregistrement de la bande originale par Sony Classical commence le 4 mai 1999. Tout comme pour les précédents films, elle a été composée par John Williams, qui dirigea également l'enregistrement. Celui-ci débute le 10 février 1999 aux Studios Abbey Road, avec l'Orchestre Symphonique de Londres et la Chorale de Londres.
Une édition collector contenant deux disques sortit le 14 novembre 2000. Cette édition contient quasiment la totalité des musiques entendues dans le film. Alors que la première ne possède que 17 pistes, l'Édition Collector en compte 68. Il est à noter toutefois qu'aucun des deux disques ne contient toutes les musiques créées pour les besoins du film.

La piste Duel of the Fates est une des quelques pistes des musiques de Star Wars contenant des choeurs. Ces derniers ont été introduit pour donner une ambiance quasi-religieuse au combat de sabre laser opposant Qui-Gon Jinn et Obi-Wan Kenobi à Dark Maul. Elle fut plus tard accompagnée d'une vidéo visible sur le DVD^[20].
L'enregistrement de La Menace fantôme reçu un Grammy Award en 2000^[21].

[modifier] Analyse

[modifier] Allusions culturelles et historiques

Statue représentant Satan sur le calvaire de Plougonven, dans le Finistère. Dark Maul est inspiré par les représentations du diable chrétien.

Tout comme dans les films précédents, La Menace fantôme contient de nombreuses références à des évènements historiques, ainsi que de films ayant marqué George Lucas dans sa jeunesse. Les films Star Wars mélangent de nombreux concepts provenant de mythologies et de religions du monde entier^[22].

Parmi ces allusions mythologiques et religieuses se trouve l'origine de certains noms du film. Le nom Skywalker provient de la mythologie scandinave et plus particulièrement du dieu Loki, également nommé Loptr, pouvant être traduit par « Marcheur Céleste » (Skywalker en anglais)^[23]. Quant au prénom de Padmé, il signifie « lotus » en sanskrit. Ce mot est présent dans une phrase du Mani, un mantra bouddhiste provenant du Tibet. Cette phrase est : « Aom mani padmé houm », traductible en français par « Le joyau est dans le lotus »^[23].

Si Chevaliers Jedi pratiquent le Zen et les arts martiaux, ils s'inspirent également des Samouraïs. Le nom de « Qui-Gon » paraphrase le terme Qigong^[24], désignant une discipline chinoise associant méditation et arts martiaux. Les mots qi et chi sont deux romanisations du même terme chinois désignant l'énergie censée être dans toutes choses vivantes, selon le Tao. Ce concept se retrouve également dans celui de la Force. Ces éléments dérive des mythes et des religions orientales (comme le bouddhisme ou l'hindouisme), amérindiennes ou encore des pays du sud (avec le chamanisme)^[22].

De nombreuses références à la religion chrétienne et à la Bible sont présentes dans le film, avec notamment l'apparition de Dark Maul. Le design du Seigneur Sith est fortement inspiré des représentations de Satan, inspiration renforcée par sa peau rouge et ses cornes^[22], ou encore le prénom Anakin, dérivé d'Anakim, une race de géants dans l'Ancien Testament^[23]. La saga inclut aussi une autre référence religieuse avec le personnage d'Anakin Skywalker, un enfant issu d'une conception virginale^[25] est tenté de rejoindre les Sith, ses ennemis jurés, afin de sauver son épouse secrète, Padmé Amidala. Ceci est mit en parallèle avec un concept développé par Joseph Campbell dans son livre Le Héros aux Milles Visages (The Hero with a Thousand Faces en anglais), ayant déjà inspiré Lucas dans l'écriture de la première trilogie pour le personnage de Luke Skywalker^[22].

Bien que le film d'Akira Kurosawa, La Forteresse cachée fut également une source d'inspiration pour Star Wars : Épisode IV – Un Nouvel Espoir (avec l'analogie entre les deux paysans de Kurosawa et les deux deux droïdes), la partie de La Menace Fantôme se déroulant sur Tatooine, avec sa succession de négociations pacifiques et de coups du hasard, montre la forte influence qu'a eu le film de Kurosawa sur la saga. L'évasion de la Reine Amidala lors de l'attaque de Naboo et le fait qu'elle se déguise en dame de compagnie lors de son séjour à Mos Espa auprès des classes les plus démunies est aussi un écho à La Forteresse Cachée : Padmé Naberrie représente la prise de conscience sociale dans le film.

La course de Podracers est un hommage à la course de chars du Ben-Hur de William Wyler^[16]. Le personnage de Watto est une référence au Cheik Ilderius : tout deux parrainent un pilote lors de courses et possèdent un faible pour les paris concernant les résultats de ces courses^[26]. De même, le personnage de Sebulba, rival d'Anakin dans les courses, peut être mis en parallèle avec Messala, adversaire de Judah Ben-Hur dans le film de Wyler^[26].

[modifier] Autour du film

[modifier] Sortie

La Menace Fantôme reçu un immense écho dans les médias, ce qui demanda 20 millions de dollars du budget de la campagne publicitaire de Lucasfilm (avec les dessins distinctifs de la saga visibles sur l'affiche du film et les posters promotionnels réalisés par Drew Struzan), ce qui pouvait sembler superflu compte tenu de l'attente du public, dû au retour de la franchise. Peu de studios sortirent leurs films en même temps que La Menace Fantôme, hormis les studios DreamWorks et Universal Studios qui sortirent respectivement The Love Letter et Coup de foudre à Notting Hill. The Love Letter se solda par échec au box office, alors que Notting Hill arriva à la seconde place, derrière La Menace fantôme. Challenger, Gray & Christmas, une entreprise de Chicago, estima à 2,2 millions d'employés à plein temps ne s'étant pas rendu au travail pour voir le film, causant une perte de 293 millions de dollars en termes de productivité. The Wall Street Journal rapporta qu'un grand nombre d'employés prirent des jours de congés afin de voir le film dès les premières séances, obligeant plusieurs entreprises à fermer le jour de la sortie du film. De nombreux fans de la saga commencèrent à attendre à l'extérieur des cinémas environ un mois avant la mise en vente des tickets.

[modifier] Réception

[modifier] Critiques et fans

La Menace fantôme reçu un accueil mitigé (enregistrant un taux de 63% de critiques favorables avec une note moyenne de 6/10)^[28]. Roger Ebert du Chicago Sun-Times lui attribua trois étoiles et demies (sur un système de notation en comptant quatre), louant les effets spéciaux et qualifiant le film de « rafraichissant »^[29]. Toutefois, plusieurs aspects de l'histoire ont été critiqués, notamment le personnage de Jar Jar Binks, qui est vu par de nombreux fans des premiers films de la saga comme un ajout purement commercial comparé aux autres personnages, plus sérieux^{[30],[31],[32]}. Pour défendre son personnage, Georges Lucas déclara que les films Star Wars s'adresse au jeune public et que des critiques similaires de la part des fans ont déjà été prononcé à l'égard de C-3PO, R2-D2 et Yoda lors de la sortie de la première trilogie. Il critiqua également l'usage par les médias de l'opinion des fans trouvés sur Internet comme d'une source pour leurs critiques^[33].

L'introduction des midi-chloriens (des organismes microscopiques permettant un contact plus ou moins privilégié avec la Force) fut très controversée, car ceux-ci furent vus comme un concept dénigrant les qualités spirituelles de la Force^[34]. D'un autre côté, la majorité des fans et des critiques furent d'accord sur le fait que le combat au sabre laser entre Qui-Gon, Obi-Wan et Dark Maul est un des meilleurs duels de la saga^[16], montrant une étonnante chorégraphie et la maîtrise des arts martiaux de Ray Park. Les spectateurs reprocheront d'ailleurs plus tard à Lucas la disparition jugée trop rapide du Seigneur Sith, qui avait conquit les fans de la saga^[16].

Après la sortie du film, une controverse accusa George Lucas d'avoir inclus des stéréotypes raciaux dans La Menace fantôme via les créatures non-humaines présentes dans le film. Ainsi, les longues oreilles pendantes de Jar Jar Binks sont comparées à des dreadlocks et parle avec un accent perçu comme du patois caraïbéen^[35]. Les avides et corrompus Neimoidiens de la Fédération du Commerce parle avec un accent japonais^[36] et le ferrailleur Watto, dénué de principes et proche de son argent est interprété comme une métaphore du stéréotype juif^[36]. Lucas a démenti toutes ces accusations^[30].

En 2002, après la sortie de L'Attaque des clones, Ewan McGregor admit que le film était une « espèce de bémol » et qu'il « aurait pu être meilleur »^[37]. Les comédiens Mike Nelson (qui a déclaré dans une interview qu'il considérait La Menace fantôme comme le « pire film jamais créé »^[38]) et Kevin Murphy ont enregistré un commentaire audio pour RiffTrax, le site de Nelson, se moquant du film^[39]. Dans un sondage datant du 17 février 2002 sur l'Internet Movie Database, La Menace fantôme fut la réponse arrivant en tête à la question « Quel film, que vous regardiez le plus et dont vous parliez énormément il y a quelques années, vous embarasse le plus à présent ? »^[40].

[modifier] Box office

Malgré le fait que le film ne se soit pas montré à la hauteur des espérances du public, La Menace Fantôme, a été le plus gros succès de l'année 1999 au cinéma, rapportant plus de 431 millions de dollars en Amérique du Nord et 493 millions de dollars dans le reste du monde^[41]. Les gains totaux du film s'élèvent à 924 millions de dollars, en faisant le deuxième film ayant le plus rapporté (derrière Titanic) après sa sortie. La Menace Fantôme est classé cinquième au box office dans pour la plus grosse recette de tous les temps dans son pays d'origine et dans le monde entier. Il est aussi classé dix-neuvième pour la plus grosse recette de tous les temps dans son pays d'origine^[41].

La Menace Fantôme a battu de nombreux records du box office. Il a notamment battu celui de la plus grosse recette pour un seul jour, en rapportant plus de 28 millions de dollars. Ce n'est qu'en 2001 et la sortie du film Harry Potter à l'école des sorciers que ce chiffre a été dépassé^[41]. La Menace Fantôme, en cinq jours, passa les barre des 100 millions de dollars, battant le record établi par Le Monde perdu : Jurassic Park en six jours (le temps record a depuis été réduit à deux jours par Pirates des Caraïbes : Le Secret du Coffre Maudit). Cependant, le film manqua de battre le record de la plus grosse recette pour la première semaine, générant 64,8 millions de dollars, le record étant de 72,1 millions de dollars pour Le Monde Perdu. La barre des 200 millions de dollars est atteinte en 13 jours, battant de sept jours et demi le record précedent détenu par Independence Day. De même, La Menace Fantôme atteignit les 300 millions de dollars en 28 jours, battant d'une différence de seize jours le record de Titanic. Toutefois, La Menace Fantôme ne généra pas autant de spectateurs revenant le voir que le film de James Cameron^[41].

Ci-dessous, un tableau résumant quelques résultats enregistrés au box-office dans plusieurs pays^[42].

Box-office mondial par pays du film Star Wars : épisode I - La Menace fantôme

Pays	Box-office	Pays	Box-office	Pays	Box-office
Afrique du Sud	2,025,817 $	Espagne	24,992,347 $	Mexique	12,027,119 $
Allemagne	53,902,082 $	États-Unis	431,088,301 $[1]	Nouvelle-Zélande	3,415,020 $
Argentine	7,474,281 $	Finlande	3,111,622 $	Norvège	3,341,704 $
Australie	25,492,472 $	France (en entrées)	7,215,713[43]	Pays-Bas	6,260,334 $
Autriche	5,026,854 $	France+ Algérie+ Maroc+ Tunisie+ Monaco	42,998,530 $	Pologne	4,723,128 $
Brésil	10,379,025 $	Grèce	1,573,647 $	République tchèque	892,457 $
Bulgarie	487,200 $	Hong Kong	2,921,715 $	Royaume-Uni+ Irlande+ Malte	81,944,138 $
Corée du Sud	7,132,317 $	Hongrie	2,331,590 $	Russie	2,190,010 $
Chili	3,458,070 $	Italie	12,930,223 $	Taïwan	6,385,698 $
Égypte	154,264 $	Japon	109,905,784 $	Turquie	1,810,584 $

[modifier] Récompenses

Le film fut nominé pour trois Oscars du cinéma en 2000 : Ben Burtt et Tom Bellfort furent nominés pour l'Oscar du meilleur son, John Knoll, Dennis Muren, Scott Squires et Rob Coleman pour l'Oscar des meilleurs effets visuels, Gary Rydstrom, Tom Johnson, Shawn Murphy et John Midgley pour l'Oscar du meilleur mixage de son. Cependant, le film Matrix des frères Wachowski attira l'attention du jury des Oscars et devint le premier film à battre un Star Wars pour l'Oscar des meilleurs effets visuels. La Menace fantôme fut également le premier film de la saga à ne pas être nominé pour l'Oscar de la meilleure direction artistique ou pour l'Oscar de la meilleure musique de film. Par contre, le film fut nominé plusieurs fois aux Razzie Awards dans les catégories Pire film, Pire réalisateur, Pire scénario, Pire second rôle masculin (avec Jake Lloyd dans le rôle d'Anakin), Pire second rôle féminin (avec Sofia Coppola dans le rôle de Saché, une des dames de compagnie de la Reine Amidala), Pire couple à l'écran (avec Jake Lloyd et Natalie Portman) et gagna la catégorie du Pire second rôle masculin avec Ahmed Best dans le rôle de Jar Jar Binks.

Ci-dessous, un tableau répertoriant toutes les nominations et récompenses du film^[44].

[modifier] Adaptations

[modifier] Roman

Article détaillé : Star Wars : Épisode I - La Menace fantôme (roman).

Une novélisation du film a été écrite par Terry Brooks^[45]. Ce dernier rencontra George Lucas et reçu son approbation et ses conseils, y compris des informations sur les évènements de Star Wars : épisode II - L'Attaque des clones et de Star Wars : épisode III - La Revanche des Sith, ce qui est mis en évidence dans le passage narrant la rencontre entre Anakin et un Tusken (annonçant la mort de Shmi Skywalker dans L'Attaque des Clones) et dans les évènements l'amenant à se battre avec le jeune Greedo, résultant de l'annonce du départ imminent de Padmé (ce qui annonce les évènements se déroulant dans La Revanche des Sith).

Le roman incorpore également trois chapitres relatant des évènements absents du film : les deux premiers chapitres narrent le déroulement d'une course de Podracers et ses conséquences. Plus loin dans le livre, Brooks décrit la rencontre entre Anakin et Pillard Tusken blessé. C'est aussi dans ce livre que se trouve l'une des premières description de l'histoire des Sith : c'est le premier roman Star Wars dans lequel se trouve une mention à l'ancien Seigneur Sith Dark Bane qui deviendra plus tard un personnage clé des romans et des comics de l'Univers étendu^[46].
Selon le livre de Brooks, Sometimes the Magic Works, Lucas et lui passèrent une heure au téléphone à discuter de l'histoire des Jedi et des Sith. Ainsi, George Lucas pourrait être à l'origine des informations se trouvant dans la novélisation de Brooks. Ce dernier dédie un chapitre entier de Sometimes the Magic Works à l'écriture de La Menace Fantôme.

[modifier] Jeu vidéo

Article détaillé : Star Wars : épisode I – La Menace fantôme (jeu vidéo).

Une adaptation vidéoludique d'arcade-aventure, éditée par LucasArts et sortie en octobre 1999, fut créée pour PC et Playstation. Permettant d'incarner Obi-Wan Kenobi, Qui-Gon Jinn, la Reine Amidala et le capitaine Panaka, le joueur traverse de nombreux niveaux, dont les marais de Naboo, Theed, Mos Espa, Coruscant... Toutefois, le scénario du jeu diffère quelque peu de celui du film. Par exemple, le joueur incarne Obi-Wan durant les quatres premiers niveaux, alors que celui-ci est séparé de Qui-Gon. Il est également possible de rencontrer des personnages absents du film, comme un jeune garçon nommé Tomo, pris en otage par un autre personnage nommé capitaine Neg. La critique accueillit assez froidement le jeu, reconnaissant la qualité de la bande-sonore tout en lui reprochant sa vue de trois-quarts de haut ainsi que sa trop grande difficulté^[47].

[modifier] Anecdotes

[modifier] Notes et références de l'article

• (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu d’une traduction de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Star Wars Episode I: The Phantom Menace ».

[modifier] Voir aussi

[modifier] Articles connexes

• La Guerre des étoiles
• Star Wars : Épisode II – L'Attaque des Clones
• Star Wars : Épisode III – La Revanche des Sith
• Star Wars : Épisode IV - Un Nouvel Espoir
• Star Wars : Épisode V - L'Empire contre-attaque
• Star Wars : Épisode VI - Le Retour du Jedi

[modifier] Liens et documents externes

Voir aussi sur Wikiquote les citations «  Pingui-King/Fourre-tout ».

• [image] Star Wars : épisode I - La Menace fantôme : Affiche et galerie photos.
• (en) Star Wars : Épisode I - La Menace Fantôme sur StarWars.com.
• (en) Star Wars : Épisode I - La Menace Fantôme sur l'Internet Movie Database.
• Star Wars : Épisode I - La Menace Fantôme sur AlloCiné.
• (en) Star Wars : Épisode I - La Menace Fantôme sur Rotten Tomatoes.
• (en) Star Wars : Épisode I - La Menace Fantôme sur MovieMistakes.com.
• (en) Origine des noms de Star Wars : Épisode I - La Menace Fantôme sur FilmSmarts.com.

Catégorie:Film américain Catégorie:Film de la 20th Century Fox Catégorie:Film de science-fiction Catégorie:Film sorti en 1999 Catégorie:Film tourné en Tunisie Catégorie:La Guerre des étoiles Catégorie:Préquelle Catégorie:Space-opera Catégorie:Science-fiction Catégorie:Titre de film en S

[modifier] Classique de la Boonta Eve

La Classique de la Boonta Eve, parfois simplement appelée Boonta Eve, est une course fictive de l'univers de La Guerre des étoiles. Cette course, qui est la plus célèbre podrace de l'univers, prend place dans l'Arène de Mos Espa sur Tatooine. Son circuit, long de 224,66 kilomètres est l'un des plus difficiles de ce genre de compétition avec un taux de mortalité des pilotes atteignant 50%^[1].
La course de l'an 32 avant la Bataille de Yavin vit la première victoire d'un humain en la personne du jeune Anakin Skywalker, l'esclave du ferrailleur Watto.

[modifier] La course

La Classique de la Boonta Eve est un évènement annuel Le circuit de la Boonta Eve est une immense boucle longue de 224,66 kilomètres dont le point de départ est l'Arène de Mos Espa.

[modifier] Notes et références de l'article

[modifier] Voir aussi

[modifier] Articles connexes

• À remplacer

[modifier] Liens et documents externes