Pologne

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Rzeczpospolita Polska (pl)
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République de Pologne (fr)
Drapeau de la Pologne Armoiries de la Pologne
(Détails) (Détails)
Devise nationale : Aucune[1]
Langue officielle Polonais
Capitale Varsovie
52° 13' N, 21° 02' E
Plus grande ville Varsovie
Forme de l’État
 - Président
 - Premier ministre
République parlementaire
Lech Kaczyński
Donald Tusk
Superficie
 - Totale
 - Eau (%)
Classé 68e
312 685 km²
2,6%
Population
 - Totale (2006)
 - Densité
Classé 32e
38 125 479[2] hab.
123,5 hab./km²
Indépendance
 - Date
De la Russie, l'Allemagne et l'Autriche-Hongrie
11 novembre 1918
Pays limitrophes


Gentilé Polonais, Polonaise
IDH (2007) = 0,870 (élevé) 37e
Monnaie Złoty (PLN)
Fuseau horaire UTC +1
Hymne national Mazurek Dąbrowskiego
Domaine internet .pl
Indicatif
téléphonique
+48

La Pologne (Polska en polonais), ou la République de Pologne pour les usages officiels (Rzeczpospolita Polska), est un pays d'Europe centrale peuplé par plus de 38 millions d'habitants. Il est bordé par la mer Baltique, l'enclave russe de Kaliningrad et la Lituanie au nord, la Biélorussie et l'Ukraine à l'est, la Slovaquie et la République tchèque au sud, et l'Allemagne à l'ouest. Le pays partage également des frontières maritimes avec le Danemark et la Suède.

Ancien État du bloc de l'Est durant la guerre froide, la Pologne est membre de l'ONU depuis le 24 octobre 1945, du Conseil de l'Europe depuis le 26 novembre 1991, de l'OTAN depuis 1999, de l'Union européenne depuis le 1er mai 2004, et fait partie de l'Espace Schengen depuis le 21 décembre 2007.

Sommaire

[modifier] Histoire

Histoire de la Pologne

[modifier] Xe siècle au XIVe siècle

La Pologne en 992/1025
La Pologne en 992/1025

Fondée au Xe siècle sur le territoire des Polanes, la Pologne devient au Moyen Âge une puissance incontournable en Europe centrale. Son premier souverain est Mieszko Ier, fondateur de la dynastie des Piast, qui règne sur la Pologne de 966 à 1370. La capitale est alors Gniezno, à l'est de Poznań.

Poste avancé de l'Occident catholique romain et du Drang nach Osten (poussée germanique vers l'est), (qu'il vienne du Saint Empire ou des Chevaliers teutoniques), face aux mondes orthodoxe (russe, biélorusse, ukrainien), païen (balte), et musulman (turco-mongol). Située au carrefour de plusieurs mondes, et dépourvue de frontières naturelles, la Pologne est extrêmement exposée aux invasions. Celles-ci, particulièrement au XIIIe siècle, ruinent le pays (invasions de la Horde d'Or mongole de 1248 à 1275).

Casimir III le Grand, dernier roi de la dynastie des Piast, unifie la Pologne.

En 1386, la reine de Pologne, Hedwige d'Anjou et le Grand-Duc de Lituanie, Jogaila Algirdaitis signe l’accord de l’Union de Krewo. Ce fut le commencement de l'Union de Pologne-Lituanie, sous la dynastie lituanienne des Jagellon.

Casimir IV réunit même pour une petite période les couronnes de Bohême (1471-1526) et de Hongrie (1490-1526) à celle de Pologne.

[modifier] Fin du XIVe siècle au XVIe siècle

La Rzeczpospolita Obojga Narodów (République des Deux Nations), qui est une extension de l'Union de Pologne-Lituanie en existence depuis 1386, est concrétisée par la signature, en 1569, du traité de l'Union de Lublin qui unit le Royaume de Pologne et le Grand-duché de Lituanie en un seul État. La Rzeczpospolita couvre alors un territoire qui « allait de la Baltique à la mer Noire » et jusqu'aux portes de Moscou. La capitale est alors Cracovie, en Petite Pologne.

La Rzeczpospolita se dote par ailleurs d'un système politique inédit depuis la Rome Antique, l'Aristocratie. Le Roi y est en effet élu, et non héréditaire. Certes, cette « république » donne le droit de vote aux seuls nobles. Cela représente toutefois presque 10 % de la population et plus encore autour de Varsovie, devenue capitale en 1596. Les nobles obligent le roi à céder de ses prérogatives, notamment en ce qui concerne les impôts, l'armée et la justice. Ainsi, le monarque polonais, à l'époque où les monarchies européennes (France, Espagne, Autriche) « s'absolutisent », est au contraire affaibli.

La tolérance religieuse est une autre caractéristique majeure de la Rzeczpospolita. Si la majeure partie des paysans est restée catholique (dans les années 1980, 9 polonais sur 10 sont baptisés), de nombreux nobles se sont convertis au protestantisme, luthéranisme mais surtout calvinisme. Par ailleurs, la Pologne a donné abri (en particulier dans la ville de Leszno) aux « Frères tchèques » (Hussites) qui veulent échapper à la re-catholicisation de la Bohême entreprise par les Habsbourg. Enfin, la Rzeczpospolita compte alors une très importante population juive (5 à 10 % de la population totale), en particulier dans les villes et surtout dans la partie orientale du pays.

[modifier] XVIIe siècle et XVIIIe siècle

Territoire de la Pologne en 1657/1686
Territoire de la Pologne en 1657/1686

Mais cette tolérance religieuse se réduit progressivement au XVIIe siècle, en particulier après 1655, quand la Suède protestante envahit la Pologne et est arrêtée à Częstochowa, devant le sanctuaire marial de Jasna Góra, dont le prieur, Augustyn Kordecki, est à la tête de troupes numériquement très inférieures.

Le règne de Jean III Sobieski (1674-1696) est marqué par la construction, à partir de 1677, du palais de Wilanów à Varsovie, et par la victoire de ses troupes en 1683, appelées en renfort par les puissances européennes et le Pape pour faire face à une offensive turque de grande ampleur sous les murs de Vienne. Cette victoire militaire a une conséquence politique importante, car les Habsbourgs, traditionnels rivaux des Polonais, sont sauvés et partagent plus tard le pays avec la Russie et la Prusse. Cette victoire est aussi à l'origine des croissants, les premières viennoiseries[3], dont la forme rappelle le symbole du drapeau ottoman.

[modifier] Fin du XVIIIe siècle et XIXe siècle

La Rzeczpospolita est peu à peu victime d'un long déclin, du fait de son système politique anarchique, et des nombreuses invasions (suédoises, russes, turques, prussiennes). À la fin du XVIIIe siècle, la Pologne perd son indépendance, partagée trois fois successivement entre ses voisins (1772, 1793 et 1795). La première division de la Pologne, en 1772, conduit à un sursaut civique. Ce sursaut amène en 1791 à la proclamation d'une Constitution, nettement moins « révolutionnaire » que celle de la France, mais néanmoins perçue comme trop dangereuse pour ses voisins, d'où le second partage, qui provoque une révolte menée par un héros de la guerre d'indépendance américaine, Tadeusz Kościuszko. Cette révolte sert de prétexte au troisième partage : la Pologne est rayée de la carte.

Tout au long du XIXe siècle, exception faite de la fin de la période napoléonienne (Grand-Duché de Varsovie), la Pologne est écartelée, partagée entre la Russie, la Prusse (puis l'Allemagne), et l'Autriche (puis l'Autriche-Hongrie).

[modifier] XXe siècle

Pologne en 1921/1939.
Pologne en 1921/1939.
Carte actuelle de la Pologne
Carte actuelle de la Pologne

La Pologne ne recouvre son indépendance qu'en novembre 1918. Dès son indépendance la guerre polono-soviétique de 1919-1920 l'oppose à la Russie bolchévique. Comme la plupart des pays d'Europe du Centre-Est, à l'exception de la Tchécoslovaquie, les idéaux démocratiques des premiers temps durent peu. Le régime devient rapidement autoritaire, notamment sous l'influence de Józef Piłsudski.

L'invasion allemande du 1er septembre 1939 met fin à la seconde république de Pologne et déclenche la Seconde Guerre mondiale. La Wehrmacht atteint Varsovie en 7 jours grâce à sa stratégie du « blitzkrieg » et à sa supériorité technologique (la capitulation de Varsovie : le 28 septembre 1939). À l'est, l'invasion soviétique du 17 septembre anéantit tout espoir de résistance. Le pays est à nouveau partagé, entre l'Allemagne nazie et l'Union Soviétique. Le gouvernement polonais quitte la Pologne et vient se réfugier en France. Les divers ministères polonais s'installent au château de Pignerolle (Sud-Est d'Angers) ainsi qu'à Angers, qui devient de fait la capitale politique temporaire de la Pologne. Le gouvernement officiel polonais en exil officie jusqu'à l'invasion de la France par les troupes allemandes en juin 1940. Les armées polonaises luttent sur de nombreux fronts, et constituent par ses effectifs la 4e armée alliée lors du conflit aux côtés des soldats soviétiques, américains et britanniques.

À la fin du second conflit mondial, les Soviétiques conservent la partie orientale du pays, peuplée majoritairement de Biélorusses et d'Ukrainiens, annexée en 1939, et la Pologne « glisse » vers l'ouest, en absorbant le sud de la Prusse-Orientale, la Poméranie et la Silésie. Une raison utilisée par Moscou pour expulser les Allemands de ces territoires, qu'ils peuplent depuis déjà plusieurs siècles, est que ces territoires sont historiquement polonais. Elle devient une république populaire membre du Pacte de Varsovie.

Dans les années 1970 et 80, de violentes révoltes éclatent dans le pays. Dans ce climat, l'élection au trône de Saint Pierre de l'archevêque de Cracovie, Karol Wojtyła (Jean-Paul II), en octobre 1978, est vécue par les autorités communistes comme une provocation.

En 1980, naît le syndicat indépendant Solidarność (Solidarité), dirigé par Lech Wałęsa. Le général Wojciech Jaruzelski déclare la loi martiale le 13 décembre 1981.

En 1989, ont lieu "les Tables Rondes", réunion entre le gouvernement et Solidarność, qui permettront la naissance en douceur de la troisième république de Pologne, dirigé par Tadeusz Mazowiecki. À cette période, la Pologne est le premier pays du Pacte à se libérer de l'emprise soviétique, et à former un gouvernement non lié au bloc soviétique.

En 1990 Lech Wałęsa est élu Président de la République. Mais il est battu cinq ans plus tard par l'ancien communiste Aleksander Kwaśniewski (1995-2005).

Cette période permet à la Pologne d'intégrer, et ce depuis 1999, l'OTAN.

[modifier] XXIe siècle

En 2003, les États-Unis lui attribuent le commandement d'une zone d'occupation en Irak.

Le 1er mai 2004, elle intègre l'Union européenne.

Le 23 octobre 2005, est élu le nouveau président : Lech Kaczyński.

[modifier] Relations avec l'Union européenne

[modifier] Politique

Sala le Sejm
Sala le Sejm

La Pologne est une république démocratique. Le Premier ministre est le président du Conseil des ministres. Son gouvernement est responsable devant la chambre basse. Le Président, élu au suffrage universel direct pour 5 ans, est le chef de l'État. Il nomme le chef du gouvernement et dispose d'un droit de veto qui ne peut être levé par la chambre basse qu'à la majorité qualifiée des trois cinquièmes. Le parlement est composé de deux chambres : la Diète - en polonais Sejm composée de 460 sièges et le Sénat composé de 100 sièges.

[modifier] 2006

Le 5 mai 2006, le gouvernement polonais voit l'entrée en charge de plusieurs ministres proches de l'extrême-droite Roman Giertych, dirigeant de la Ligue des familles polonaises (LPR - Liga Polskich Rodzin), est à la tête de l'Éducation nationale. Ce dernier a l'intention d'insister dans les programmes scolaires sur « les valeurs chrétiennes de la Pologne éternelle ». Quant à Andrzej Lepper, chef du Samoobrona (« Autodéfense »), il obtient le poste de vice-Premier ministre chargé de l'Agriculture. Les ministères du Travail et du Bâtiment tombent également aux mains de Samoobrona. Ce cabinet de coalition, négocié par Jarosław Kaczyński, provoque des manifestations organisées par l'opposition.

[modifier] 2007

Le 21 octobre 2007, lors d'élections législatives anticipées, le parti libéral Plateforme civique (PO) de Donald Tusk, parti d'opposition à Lech Kaczyński et à Jarosław Kaczyński, remporte 41 % des voix et distance le parti conservateur Droit et Justice (PiS) au pouvoir depuis deux ans, qui arrive à la seconde position avec 33 % des suffrages exprimés.

Quelques jours plus tard, Donald Tusk annonce au quotidien Gazeta Wyborcza que la Pologne pourrait adopter l'euro vers 2012, après analyse sur l’influence de l’adhésion à la monnaie unique sur les revenus des Polonais.

Donald Tusk est officiellement désigné premier ministre le 9 novembre suivant, et forme ensuite un gouvernement de coalition (avec 209 députés sur 460, la PO ne dispose pas de la majorité absolue) en s'alliant avec le parti paysan centriste PSL de Waldemar Pawlak.

Le 17 novembre 2007, le nouveau ministre de la Défense, Bogdan Klich, annonce que la Pologne « achèvera en 2008 » la mission de ses soldats en Irak.

[modifier] Subdivisions administratives

Icône de détail Article détaillé : Voïvodies de Pologne.
Voïvodies de la Pologne
Voïvodies de la Pologne

La Pologne est subdivisée en 16 régions administratives appelées voïvodies ou voïévodies (województwa au pluriel et województwo au singulier) :

Ces voïvodies étaient au nombre de 49 entre 1975 et 1999.

[modifier] Villes principales

villes habitants (2006) voïvodies
1 Herb Warszawy Varsovie (Warszawa) 1 697 596 mazowieckie
2 Herb Łodzi Łódź 767 628 łódzkie
3 Herb Krakowa Cracovie (Kraków) 756 629 małopolskie
4 Herb Wrocławia Wrocław 635 932 dolnośląskie
5 Herb Poznania Poznań 567 882 wielkopolskie
6 Herb Gdańska Gdańsk 458 053 pomorskie
7 Herb Szczecina Szczecin 411 119 zachodniopomorskie
8 Herb Bydgoszczy Bydgoszcz 366 074 kujawsko-pomorskie
9 Herb Lublina Lublin 354 967 lubelskie
10 Herb Katowic Katowice 317 220 śląskie
11 Herb Białegostoku Białystok 294 864 podlaskie
12 Herb Gdyni Gdynia 252 791 pomorskie
13 Herb Częstochowy Częstochowa 246 890 śląskie
14 Herb Radomia Radom 227 018 mazowieckie
15 Herb Sosnowca Sosnowiec 226 034 śląskie
16 Herb Kielc Kielce 208 193 świętokrzyskie
17 Herb Torunia Toruń 208 007 kujawsko-pomorskie
18 Herb Gliwic Gliwice 199 451 śląskie
19 Herb Zabrza Zabrze 191 247 śląskie
20 Herb Bytomia Bytom 187 943 śląskie
21 Herb Bielska-Białej Bielsko-Biała 176 987 śląskie
22 Herb Olsztyna Olsztyn 176 864 warmińsko-mazurskie
23 Herb Rzeszowa Rzeszów 163 069 podkarpackie
24 Herb Rudy Śląskiej Ruda Śląska 146 582 śląskie
25 Herb Rybnika Rybnik 141 580 śląskie
26 Herb Tych Tychy 131 153 śląskie
27 Herb Dąbrowy Górniczej Dąbrowa Górnicza 130 128 śląskie
28 Herb Opola Opole 128 268 opolskie
29 Herb Płocka Płock 127 461 mazowieckie
30 Herb Elbląga Elbląg 127 275 warmińsko-mazurskie
31 Herb Wałbrzycha Wałbrzych 126 465 dolnośląskie
32 Herb Gorzowa Wielkopolskiego Gorzów Wielkopolski 125 416 lubuskie
33 Herb Włocławka Włocławek 119 939 kujawsko-pomorskie
34 Herb Zielonej Góry Zielona Góra 118 221 lubuskie
35 Herb Tarnowa Tarnów 117 560 małopolskie
36 Herb Chorzowa Chorzów 114 686 śląskie
37 Herb Kalisza Kalisz 108 841 wielkopolskie
38 Herb Koszalina Koszalin 107 887 zachodniopomorskie
39 Herb Legnicy Legnica 105 750 dolnośląskie

[modifier] Géographie

Icône de détail Article détaillé : Géographie de la Pologne.
Carte topographique de la Pologne
Carte topographique de la Pologne

Le paysage polonais consiste presque entièrement en terres constituant la Plaine européenne du Nord. Le sud est cependant marqué par le massif des Carpates qui forme une frontière naturelle avec la République tchèque et la Slovaquie. Le pays dispose d'une large ouverture sur la Baltique facilitant les exportations de produits agricoles ou manufacturés et de matières premières (charbon), et permettant la création de chantiers navals. La frontière avec l'Allemagne a été fixée sur la ligne Oder-Neisse, du nom du fleuve et de son affluent situés à l'ouest du pays.

[modifier] Côte

Falaise et plage de Gdynia
Falaise et plage de Gdynia

La côte baltique polonaise est longue d'approximativement 528 kilomètres et s'étend de Świnoujście sur les îles d'Usedom et de Wolin dans l'ouest à Krynica Morska sur la presqu'île de la Vistule dans l'est. Pour la plupart, la Pologne a un littoral régulier, qui a été formé par le mouvement continuel du sable par des courants et des vents d'ouest en est. Ces érosions et dépôts continuels ont formés des falaises, des dunes, et des presqu'îles, dont beaucoup ce sont déplacées vers les terres pour former des lagunes, telles que le lac de Łebsko dans le parc national de Słowiński. Les plus grandes presqu'îles sont la presqu'île d' Hel et la presqu'île de la Vistule. La plus grande île baltique polonaise est Wolin. Les plus grandes villes portiéres sont Gdynia, Gdańsk, Szczecin, et Świnoujście. Les principales stations balnéaires sont Sopot, Międzyzdroje, Kołobrzeg,Łeba, Władysławowo, et la presqu'île d'Hel.

[modifier] Cours d'eau

Vallé de la Vistule à l'est de Bydgoszcz
Vallé de la Vistule à l'est de Bydgoszcz

La Pologne est parcourue par deux fleuves majeurs qui se jettent dans la mer Baltique. La Vistule, longue de 1047 km, traverse plusieurs grandes villes polonaises dont Varsovie, la capitale. L'Oder, long de 854 km, délimite quant à lui une partie de la frontière entre l'Allemagne et la Pologne. Le pays compte aussi des rivières de première importance telles que la Warta, un affluent de l'Oder long de 808 km, le Bug, un affluent de laVistule long de 772 km, ainsi que l'Alle et l'Angrapa.

La majorité des cours d'eau de Poméranie et des régions avoisinantes terminent leur course dans la mer Baltique, mais dans les Beskides prennent source certains ruisseaux qui se déversent indirectement dans la mer Noire, soit par l'intermédiaire du Dniestr, soit par l'intermédiaire de l'Orava, puis du Váh, et enfin du Danube.

Les cours d'eau polonais sont depuis longtemps utilisés pour la navigation. Les Vikings, par exemple, avaient l'habitude de remonter la Vistule et l'Oder. Au Moyen Âge et au début de l'ère moderne, lorsque la Pologne-Lituanie était le grenier de l'Europe, l'acheminement de céréales et d'autres produits agricoles le long de la Vistule vers Gdańsk puis l'Europe de l'Ouest devint particulièrement important.

[modifier] Lacs

le lac Morskie Oko
le lac Morskie Oko

Avec prés de dix mille lacs couvrant plus d'un hectare (2.47 acres) chacun, la Pologne a un des nombres les plus élevés de lacs dans le monde. En Europe, seulement la Finlande a une plus grande densité de lacs.

Les plus grands lacs, couvrant plus de 100 kilomètres carrés (38.6 milles carrés), sont le lac Śniardwy et lac Mamry en Mazurie, ainsi que le lac Łebsko et le lac Drawsko en Poméranie.

En plus de la région des lacs dans le nord (Mazurie, Poméranie, Kashubie, Lubuskie, et Grande-Pologne), il y a également un grand nombre de lacs de montagne dans le Tatras, duquel le Morskie Oko est le plus grand dans le secteur. Le lac avec la plus grande profondeur (plus de 100 mètres) est lac Hańcza dans la région des lac de Wigry, à l'est de la Mazurie en Voïvodie de Podlachie.

Les maisons sur pilotis de Biskupin, encore occupées par plus de mille résidents, furent constuites à l'origine par les Lusaciens avant le septième siècle avant Jésus-Christ. Les ancêtres des Polonais d'aujourd'hui, les Polanes, construirent leurs premières forteresses sur des îles dans ces lacs. Le prince légendaire Popiel est censé avoir régné de Kruszwica sur le lac Gopło. Le premier dirigeant de la Pologne qui soit documenté, le duc Mieszko Ier de Pologne, avait son palais sur une île du fleuve de Warta à Poznań.

[modifier] Géologie

La structure géologique de la Pologne résulte de la collision des continents européens et africains durant les soixante derniers millions d'années d'une part, et de l'effet du Quaternaire au nord de l'Europe d'autre part, ces deux phénomènes ayant conduit à la formation des Sudètes et des Carpates. Les plaines du nord de la Pologne sont des moraines, (ce qui permet aux scientifiques de dire qu'il y avait avant des glaciers dans cette zone du globe (notamment lors de la glaciation de Würm)), qui comportent des sols essentiellement composés de sable ou de loam, tandis qu'au sud, les vallées creusées pendant l'ère glaciaire contiennent souvent du lœss. Les plateaux de la région Cracovie-Częstochowa, qui forment d'ailleurs l'un des plus anciens massifs de la planète, les Piénines, et les Tatras occidentales sont constitués de calcaire, tandis que les Hautes Tatras, les Beskides, et les Monts des Géants sont principalement composés de granite et de basalte.

[modifier] Montagnes

La Pologne a 21 montagnes de plus de 2.000 mètres d'altitude, toutes des hautes Tatras. Le Tatras polonais, qui comprend les hautes Tatras et le Tatras occidental, est le groupe de montagne le plus élevé de Pologne et de toutes les Carpates. Dans les hautes Tatras se situe le point culminant de la Pologne, le mont Rysy (2.499,6 mètres). À ses pieds se trouve le lac de montagne, le Morskie Oko. Le deuxième groupe de montagne le plus élevé de Pologne sont les Beskids, dont la crête la plus élevée est le Babia Góra (1.725 mètres). Le groupe de montagne le plus élevé qui suit sont les monts des Géants, appelés massif de Karkonosze en Pologne, dont le point le plus élevé est le Snezka (1.602 mètres). Les montagnes de Bieszczady, dans le sud-est de la Pologne, dont le point le plus élevé en Pologne est le Tarnica (1.346 mètres) sont parmi les montagnes les plus belles de ce pays. Les touristes fréquentent également les montagnes de Gorce dans le parc national de Gorce, avec des altitudes autour de 1.300 mètres, et le Pieniny dans le parc national de Pieniny, avec des altitudes autour de 1.000 mètres. Le point le plus bas en Pologne, à 2 mètres au-dessous du niveau de la mer, est Raczki Elbląskie[6], dans le delta de la Vistule, près d'Elbląg.

[modifier] Désert

Le désert de Bledowska est un désert situé dans la Pologne méridionale dans le voïvodie de Silésie et s'étend au-dessus de la région de Zagłębie Dąbrowskie. Il a une surface totale du 32 km². C'est le seul désert polonais. Il est l'un de seulement cinq déserts naturels en Europe. C'est le désert le plus chaud qui apparaisse à cette latitude. Il fut créé par la fonte d'un glacier, il y a des milliers d'années. La structure géologique spécifique a été de grande importance (l'épaisseur moyenne de la couche de sable est d'environ 40 mètres (maximum 70 mètres), ce qui a rendu l'assèchage rapide et profond très facile. Ces dernières années le désert a commencé à se rétrécir. Le phénomène des mirages a été connu pour exister là.

Le désert de Bledowska
Le désert de Bledowska

[modifier] Utilisation des sols

Paysage de Masurie, au nord-est de la Pologne.
Paysage de Masurie, au nord-est de la Pologne.

Les forêts couvrent 28 % du territoire polonais. Plus de la moitié des terres sont consacrées à l'agriculture. Tandis que la surface totale sous culture diminue, les champs restants sont cultivés plus intensivement.

Plus de 1 % du territoire de la Pologne, (3.145 kilomètres carrés), est protégé par 23 parcs nationaux. À cet égard, la Pologne est au premier rang en Europe. Trois parcs nationaux de plus sont projetés pour la Masurie, la montagne de Cracovie-Częstochowa, et le Beskids oriental. La plupart des parcs nationaux polonais sont situés dans la partie méridionale du pays. En outre, les marécages le long des lacs et des fleuves du centre de la Pologne sont protégés légalement, de même que les secteurs côtiers dans le nord. Il y a également beaucoup de secteurs protégés pour leurs paysages, et de nombreuses réserves naturelles.

[modifier] Flores et faunes

En Pologne orientale, il y a un certain nombre de régions boisées , comme la forêt vierge de Białowieża, qui n'ont été jamais défrichées par les hommes. Il y a également de grands secteurs couverts de forêts dans les régions montagneuses, en Mazurie, en Poméranie, et en Basse-Silésie.

Beaucoup d'animaux qui se sont depuis éteints dans d'autres parties d'Europe survivent toujours en Pologne, telle que le bison d'Europe dans la forêt de Białowieża et en Podlachie. D'autres espèces incluent l'ours brun dans la forêt de Białowieża, dans le Tatras, et dans les Beskids au sud du voïvodie des Basses-Carpates, le loup gris et le lynx d'Eurasie dans diverses forêts, les élans dans le Nord de la Pologne , et le castor en Mazurie, Poméranie , et Podlachie. Dans les forêts, on rencontre également des gibiers, tel que des cerfs élaphe,des chevreuils, et des sangliers.

La Pologne est l'endroit de couvée le plus important pour les oiseaux migrateurs européens. Parmi tous les oiseaux migrateurs qui viennent en Europe pour l'été, un quart se reproduisent en Pologne, en particulier dans la région des lacs et dans les zones marécageuses le long du Biebrza, du Narew, et du Warta, qui font partie de réserves naturelles ou de parcs nationaux. En Mazurie, il y a des villages dans lesquels les cigognes dépassent le nombre de personnes.

[modifier] Climat

Le climat est de type océanique au nord et à l'ouest et devient graduellement plus continental en allant vers le sud et l'est. Les étés sont tièdes, avec des températures moyennes variant entre 20°C et 27°C. Les hivers sont froids, avec des températures moyennes tournant autour de 3°C au nord-ouest et -8°C au nord-est. Bien que les précipitations restent régulières tout au long de l'année, l'hiver est plus sec que l'été, surtout à l'est.

[modifier] Économie

Le centre financier de Varsovie
Le centre financier de Varsovie
Icône de détail Article détaillé : Économie de la Pologne.

Le 12 septembre 1989, l'ancien dirigeant de Solidarność Tadeusz Mazowiecki forme le premier gouvernement polonais non communiste depuis 1948.

Vice-Premier ministre et ministre des Finances au sein de ce gouvernement, Leszek Balcerowicz va mettre en œuvre une politique visant à assurer la transition de l'économie planifiée vers l'économie de marché. Ce plan - connu sous le nom de « thérapie de choc » - a permis la maîtrise de l'hyperinflation qui ruinait l'économie polonaise et une rapide transition vers une économie de marché.

Après une première phase difficile se caractérisant par une forte inflation, la dévaluation de la monnaie, des fermetures d'entreprises et une forte hausse du chômage, cette politique a permis le développement et la modernisation de l'économie polonaise. Elle a abouti au retour de la croissance dès 1993, à une amélioration sensible du niveau de vie de la population, permettant une augmentation de la consommation, une baisse de l'inflation, une stabilisation du zloty, une augmentation des échanges commerciaux et d'importants flux d'investissements directs étrangers.

Le 23 décembre 1991, après avoir initié cette politique, Leszek Balcerowicz, considéré comme le père des réformes économiques et le principal architecte de la profonde mutation de la Pologne au cours des années 1990, au sortir de quarante années de communisme, quitte son poste au ministère des Finances et est remplacé par Karol Lutkowski.

L'embellie de l'économie polonaise due à la « thérapie de choc » s'est poursuivie jusqu'en 1997, avec cette année-là un taux de chômage passant sous la barre des 10 %. Depuis, la Pologne connaît de nouveaux problèmes : après avoir dépassé le seuil des 20 % en 2004, le taux de chômage reste supérieur à 19 % au début de l'année 2005. En 2007, le taux de chômage est redescendu à 12 %.

[modifier] Quelques chiffres

  • PIB : 512 900 000 PLN(2005)
    • croissance 2006 : 5,8 %
    • croissance annuelle moyenne 1990-2006 : 4,73 %
    • répartition par secteurs en 2003 :
      • agriculture-forêt : 3 %
      • construction : 7 %
      • transport : 7 %
      • industrie : 22 %
      • commerce et services : 56 %
      • autres : 5 %
  • Taux d'inflation : 0,4 % (03/2006)
  • Revenu par habitant : 15 200$ (2006), Varsovie - 37 000$ (2005)
  • Taux de chômage : 7,7 % (mai 2008)(Eurostat) , Varsovie - 5,7 % (novembre 2005),
  • Commerce extérieur (2004) : 92 720 000 000 $ d'exportations et 95 670 000 000 $ d'importations.

Le premier partenaire commercial de la Pologne est l'Allemagne. La France est le deuxième client et le quatrième fournisseur du pays. Les autres principaux partenaires sont l'Italie, la Russie, la Grande-Bretagne, la République tchèque, la Chine, les Pays-Bas.

  • Dette publique/PIB : 51,6 % (2003)
  • Taux d'intérêt au : 6,5 % (16 février 2005)
  • Taux de change du złoty : 1 € = 3,4518 PLN ; 1 $ = 2,2291 PLN (3 mai 2008)

[modifier] Démographie

Icône de détail Article détaillé : Démographie de la Pologne.
Évolution de la démographie entre 1961 et 2003 (chiffre de la FAO, 2005). Population en milliers d'habitants.
Évolution de la démographie entre 1961 et 2003 (chiffre de la FAO, 2005). Population en milliers d'habitants.

[modifier] Minorités

Attention, ces chiffres sont très controversés.

  • Cachoubes (dénombrement particulièrement incertain, allant de 5 000 parlant la langue comme jusqu'à 100 000 personnes, voire 300 000, les Cachoubes se déclarant généralement comme Polonais)
  • Silésiens (comme les Cachoubes ils se déclarent le plus souvent comme Polonais, leur nombre total est environ 1 500 000)
  • Grecs et Macédoniens (de 2 000 à 4 500) (minorité nationale reconnue sous le régime communiste, ils ne le sont plus dans la Pologne actuelle parce qu'il s'agit d'une minorité issue de l'immigration, des réfugiés de la Guerre civile grecque de 1946-1949, au sein desquels les slavophones ont fini par demander une reconnaissance distincte en tant que Macédoniens)

Il y a environ 400 000 ressortissants étrangers en Pologne, majoritairement originaires d'autres pays d'Europe orientale (Russie, Biélorussie, Ukraine…) mais aussi d'Extrême-Orient (Chine et Viêt Nam). La communauté vietnamienne compte environ 60 000 personnes (3e en Europe après la France et l'Allemagne). Depuis 2000, 71.711 Allemands se sont installés en Pologne[7].

La diaspora polonaise (Polonia) compte 20 millions de personnes d'origine polonaise.

[modifier] Culture

[modifier] Culture populaire

[modifier] Théâtre polonais

[modifier] Folklore polonais

Souvent réduit à tort aux simples prestations des ballets Śląsk et Mazowsze par une grande partie de la polonité, le folklore polonais reste cependant pratiqué assidûment par un grand nombre de Polonais de tous âges et de toutes classes sociales.

Ceci est en partie dû à la volonté et au travail exceptionnel de préservation de ce folklore. Artisan de cette préservation : Oskar Kolberg qui parcourut la Pologne au XIXe siècle afin de répertorier le maximum de mélodies, de poèmes et de danses, région par région. Ce travail de recherche est d’ailleurs disponible dans son chef-d’œuvre de plus de 50 tomes : LUD (le peuple).

Ainsi, de nombreux groupes se sont créés et revendiquent encore aujourd’hui leurs régions d’origine, teintées de mélodies typiques et de pas de danse très particuliers d’une région à l’autre. Notons néanmoins qu’il existe 5 danses nationales popularisées pour la plupart par Chopin : le krakowiak (danse de Cracovie), l’oberek, la polonaise, le mazur et le kujawiak.

L’exemple le plus frappant de cette préservation des traditions folkloriques reste la région des Podhale près de Zakopane ; cette région montagneuse conserve ses traditions dans la vie quotidienne et dans les comportements mais surtout continue à conserver sa musique grâce au développement touristique et aux karczma (taverne où l’on peut écouter de la musique montagnarde).

Enfin, depuis les années 1960 et l’apparition de la polonia (polonité : ensemble des personnes d’origine polonaise dans le monde), de nombreux groupes étrangers de folklore polonais sont apparus afin de perpétuer les traditions.

[modifier] Cuisine polonaise

Icône de détail Article détaillé : cuisine polonaise.

[modifier] Polonais célèbres

Nicolas Copernic, astronome
Nicolas Copernic, astronome
Karol Szymanowski, compositeur
Karol Szymanowski, compositeur
Witold Gombrowicz, écrivain
Witold Gombrowicz, écrivain
Fryderyk Chopin, compositeur
Fryderyk Chopin, compositeur
Krzysztof Kieślowski, réalisateur
Krzysztof Kieślowski, réalisateur
Jan Kochanowski, poète
Jean-Paul II, pape

[modifier] Fêtes et jours fériés

Date Nom français Nom local Remarques
1er janvier Jour de l'An Nowy Rok
Un dimanche de mars ou avril (premier dimanche après la première pleine lune du printemps - fête mobile) Pâques Wielkanoc En 2008, le 23 mars
Un lundi de mars ou avril (un jour après pâques - fête mobile) Lundi de Pâques Poniedziałek Wielkanocny En 2008, le 24 mars
1er mai Fête du travail Święto Pracy
3 mai Fête nationale de la Constitution Narodowe Święto Konstytucji Constitution de 1791
Un jeudi de mai ou de juin (fête mobile) Fête Dieu Boże Ciało En 2008, le 22 mai
15 août Assomption de la Sainte Vierge Święto Wniebowstąpienia Najświętszej Marii Panny
1er novembre Toussaint Wszystkich Świętych
11 novembre Jour de l'indépendance Narodowe Święto Niepodległości 1918
25 et 26 décembre Noël Boże Narodzenie

[modifier] Notes et références

  1. Il existe toutefois des devises non-officielles, notamment « Bóg, Honor, Ojczyzna » (« Dieu, honneur, patrie »). Voir Devises non-officielles de la Pologne (en anglais)
  2. (pl) (en) [pdf] Główny Urząd Statystyczny (Bureau Central des Statistiques), Ludność. Stan i Struktura w Przekroju Terytorialnym (Population. Taille et répartition par division territoriale), 31 décembre 2006. Consulté le 17 septembre 2007.
  3. 12 septembre 1683 : les Turcs lèvent le siège de Vienne
  4. Décision du Conseil de l'Union européenne du 14 avril 2003 relative à l'admission de la République tchèque, de la République d'Estonie, de la République de Chypre, de la République de Lettonie, de la République de Lituanie, de la République de Hongrie, de la République de Malte, de la République de Pologne, de la République de Slovénie et de la République slovaque à l'Union européenne ([pdf] GU EU L 236 du 23.9.2003)
  5. Traité entre le Royaume de Belgique, le Royaume de Danemark, la République fédérale d'Allemagne, la République hellénique, le Royaume d'Espagne, la République française, l'Irlande, la République italienne, le Grand-Duché de Luxembourg, le Royaume des Pays-Bas, la République d'Autriche, la République portugaise, la République de Finlande, le Royaume de Suède, le Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d'Irlande du Nord (États membres de l'Union européenne) et la République tchèque, la République d'Estonie, la République de Chypre, la République de Lettonie, la République de Lituanie, la République de Hongrie, la République de Malte, la République de Pologne, la République de Slovénie, la République slovaque relatif à l'adhésion de la République tchèque, de la République d'Estonie, de la République de Chypre, de la République de Lettonie, de la République de Lituanie, de la République de Hongrie, de la République de Malte, de la République de Pologne, de la République de Slovénie et de la République slovaque à l'Union européenne ([pdf] GU EU L 236 du 23.9.2003)
  6. (en)Wikimapia
  7. selon le quotidien Rzeczpospolita du 9 juillet 2007

[modifier] Voir aussi

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[modifier] Bibliographie

  • Henri Grappin, Histoire de la Pologne des origines à 1922, Larousse, Paris - Vienne, 1922, 446 p.
  • Oscar Halecki, Histoire de Pologne. Roy, New York et Montréal, 1945, 416 p.
  • Bibliographie sur la Pologne. Pays - Histoire - Civilisation. Varsovie, P.W.N., 1963, 229 p.
  • Roger Portal, Irène Jacqz, Bronislaw Geremek, Jean Hugonnot, «La Pologne des origines à nos jours» in Les Cahiers de l'Histoire. N° 44 (spécial), mars 1965
  • Annie et Henri de Montfort, Pologne, Hachette, coll. « Les Guides Bleus », Paris, 1939, 604 p.
  • Jean-Jacques Fauvel, Pologne, Hachette, coll. « Les Guides Bleus », Paris, 1967, 733 p.
  • Paul Wagret (dir.), Pologne, Nagel, coll. « Les Guides Nagel », Genève, Paris et Hambourg, 1964, 405 p.

[modifier] Articles connexes

[modifier] Liens externes

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