Ligne Paris - Lille

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Ligne Paris - Lille
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Ligne Paris - Lille
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Longueur : 251 km
Mise en service : 1846-1859
Écartement : 1435 mm standard
Nombre de voies : 2 voies
Pente maximale : {{{pente maximale}}} ‰
Propriétaire : RFF
Exploitant : SNCF
Électrification : 25 kV-50 Hz en 1958
Signalisation : BAL
Types de trafic : TGV, Corail, RER D, TER, Fret selon les sections
Lignes affluentes :
Principales gares :

Sommaire

[modifier] Description

La ligne est électrifiée comme tout le réseau Nord en 25 kV-50 Hz monophasé[1], équipée du block automatique lumineux[2], du KVB[3] et d'une liaison radio sol-train sans transmission de données[4].

[modifier] Histoire

La ligne Paris - Lille est ouverte le 20 juin 1846 par la Compagnie des chemins de fer du Nord. Cette ligne passe alors par la vallée de Montmorency avant de bifurquer vers le nord-est à Saint-Ouen-l'Aumône et de suivre la vallée de l'Oise. L'itinéraire actuel plus direct par la plaine de France et Chantilly n'a été mis en service que le 10 mai 1859, n'accordant plus dès lors qu'un rôle de desserte secondaire à cet ancien itinéraire.

Mais avec 160 à 180 trains par jour, la coexistence de rapides et express avec une desserte de type banlieue omnibus connaît des difficultés croissantes. Le rapide succès de la ligne entraîne de nécessaires augmentations de capacité afin d'assurer une meilleure régularité. Le quadruplement de la ligne est envisagé de Paris à Creil sur cinquante kilomètres, mais le projet se limite très vite à Paris - Survilliers, soit une trentaine de kilomètres, pour cause d'économie, mais aussi parce que cette gare constitue un terminus de banlieue intermédiaire.

L'avant-projet est pris en considération le 7 janvier 1901 et la déclaration d'utilité publique est publiée par décret le 28 mars 1902. Le quadruplement des voies prend la forme de deux doubles voies parallèles, l'ancienne ligne réservée au trafic banlieue à l'ouest, et deux nouvelles voies directes situées du côté est affectées aux trains rapides, sans quais de desserte des gares intermédiaires et possédant de simples communications de secours. Les nouvelles voies sont mises en service le 15 avril 1905. À cette occasion, la compagnie du Nord modernise les anciennes voies avec généralisation du block-system, diminution de la longueur de sections de block et suppression de tous les passages à niveau[5].

Durant les années 1920, le réseau de la banlieue nord souffre de plusieurs défauts qui rendent la desserte insuffisante. Alors que le réseau Ouest connaît une importante modernisation avec l'électrification partielle, la mise en place d'automotrices modernes ainsi que d'un service à horaires cadencés, le réseau Nord reste peu adapté à une desserte de type banlieue. La traction vapeur est maintenue, les gares sont trop espacées, les terminus intermédiaires sont trop peu capacitaires et le nombre de voies de réception à la gare du Nord est insuffisant. Une première amélioration est néanmoins mise en place avec la mise en service de rames réversibles et de locomotives à vapeur plus puissantes possédant de meilleures accélérations[6].

Sur le réseau Nord, l'électrification arrive sur la ligne Paris - Lille via Creil le 9 décembre 1958 puis sur la lignes Paris - Bruxelles via Compiègne et Paris - Mitry - Crépy-en-Valois en 1963[7].

[modifier] Annexes

[modifier] Articles connexes

[modifier] Bibliographie

  • (fr) Jean Tricoire et Jean-Paul Geai, Les lignes de Paris à Lille, Bruxelles et Liège - Histoire et description de trois lignes emblématiques du Nord, Numéro spécial N°50 (2/2007) de la revue Le Train ((ISSN 1267-5008))
  • (fr) Bruno Carrière, Les Trains de Banlieue Tome I, Éd. La vie du rail.
  • (fr) Bernard Collardey, Les trains de banlieue, tome II, Éd. La vie du rail, 1999, 335 p.

[modifier] Notes et références de l'article

  1. RFF - Carte des lignes électrifiées [pdf]
  2. RFF - Carte des modes d’espacement des trains [pdf]
  3. RFF - Carte des lignes équipées de contrôle de vitesses [pdf]
  4. RFF - Cartes des lignes équipées de liaisons avec les trains [pdf]
  5. Bruno Carrière, Les Trains de Banlieue Tome I, pages 85 à 88.
  6. Bruno Carrière, op. cit., pages 244 à 247.
  7. Bernard Collardey, Les Trains de Banlieue Tome II, pages 57 et 66.