Avre
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| Avre | |
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| Longueur | 80 km |
|---|---|
| Débit moyen | 3,6 m3.s-1 mesurés à Saint-Georges-Motel |
| Surface du bassin | 917 km2 |
| Régime | pluvial océanique |
| Se jette dans | l'Eure |
| Bassin collecteur | Seine |
| Pays | France |
| Cours d’eau - Hydrologie | |
L'Avre est une rivière française affluent de l'Eure, d'une longueur de 80 km[1]. Elle arrose notamment Verneuil-sur-Avre. Elle a constitué la frontière du duché de Normandie, avec des forteresses en plusieurs endroits, notamment à Verneuil, Tillières-sur-Avre et Nonancourt.
Son bassin versant (917 km²) fait l'objet d'un schéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) en cours d'élaboration sur 97 communes réparties dans trois départements, Eure, Eure-et-Loir et Orne.
C'est dans son bassin que sont captées des sources dont les eaux sont acheminées par l' aqueduc de l'Avre pour les besoins en eaux potables de Paris.
Sommaire |
[modifier] Étymologie
Il est difficile de séparer le nom de cette rivière du mot-racine celtique signifiant "rivière" : Breton moderne AVEN "rivière"; Gallois moderne AFON; Irlandais moderne ABHAINN. Le passage de N à R est un phénomène de rhotacisme extrêmement fréquent.
[modifier] Hydrologie
Le débit de l'Avre a été observé sur une période de 37 ans (1971-2007), à Muzy, localité du département de l'Eure située tout près de son confluent avec l'Eure [2]. Le bassin versant de la rivière y est de 880 km² sur un total de 914. Les chiffres suivants portent donc sur plus de 96 % du bassin versant total.
Le débit moyen interannuel ou module de la rivière est de 3,46 m³ par seconde.
L'Avre présente des fluctuations saisonnières peu marquées. Les hautes eaux se situent en hiver, et portent le débit mensuel moyen à un niveau de 4,37 à 5,39 m³ par seconde, de janvier à avril inclus (avec un maximum en février), et les basses eaux en été, de juillet à septembre, avec une baisse du débit moyen mensuel jusqu'à 2,0 m³ au mois d'août, ce qui reste confortable. Mais ces moyennes mensuelles cachent des variations bien plus importantes sur de courtes périodes.
En période d'étiage, le VCN3 peut chuter jusque 0,9 m³, en cas de période quinquennale sèche. Rappelons que le VCN3 est la quantité minimale écoulée ou débit minimal sur trois jours consécutifs.
L'Avre, comme l'Eure, peut avoir des crues assez marquées. Le débit instantané maximal enregistré a été de 31,1 m³ par seconde le 23 mars 2001, tandis que la valeur journalière maximale était de 30,3 m³ par seconde à la même date. Le QIX 10, ou débit calculé de crue décennale, est de 24 m³ par seconde. Quant au QIX 20 et QIX 50, ils valent respectivement 27 et 32 m³ (voir note[3]).
Enfin, le QIX 2 et le QIX 5 ont leur importance. Il s'agit des débits calculés pour une crue biennale et quinquennale. Ils valent repectivement 15 et 20 m³.
La lame d'eau écoulée dans le bassin de l'Avre est de 124 millimètres annuellement, ce qui est très peu, très inférieur à la moyenne d'ensemble de la France ainsi qu'à la moyenne de la totalité du bassin versant de la Seine (220 mm). Le débit spécifique (ou Qsp) ne se monte dès lors qu'à 3,2 litres par seconde et par kilomètre carré de bassin.
[modifier] Notes et références
- ↑ Fiche de l'Avre sur le site du SANDRE.
- ↑ Banque Hydro - Station H9222010 - L'Avre à Muzy (ne pas cocher la case "Station en service")
- ↑ Le QIX 50 est la valeur du débit calculé pour une crue cinquantennale, c'est-à-dire une crue n'ayant statistiquement lieu que tous les 50 ans. On calcule aussi le QIX 20 ou débit calculé pour une crue vicennale, c'est à dire une crue n'ayant statistiquement lieu que tous les 20 ans et qui dans le cas du Grand Morin est de 110 m³ par seconde. Enfin le QIX 2 et le QIX 5 sont les débits calculés pour une crue biennale et quinquennale.
[modifier] Voir aussi
[modifier] Lien interne
- L'Avre est aussi une rivière de Picardie, affluent de la Somme. Pour la distinguer de son homonyme, cette dernière est couramment appelée Avre picarde.
