Verrières-le-Buisson
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Verrières-le-Buisson | |
Pays | France |
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Région | Île-de-France |
Département | Essonne |
Arrondissement | Palaiseau |
Canton | Canton de Bièvres |
Code Insee | 91645 |
Code postal | 91370 |
Maire Mandat en cours |
Bernard Mantienne (UMP) 2008-2014 |
Intercommunalité | Communauté d'agglomération des Hauts de Bièvre |
Latitude Longitude |
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Altitude | 52 m (mini) – 174 m (maxi) |
Superficie | 9,90 km² |
Population sans doubles comptes |
15 923 hab. (1999) |
Densité | 1 608 hab./km² |
Verrières-le-Buisson est une commune française, située dans le département de l'Essonne et la région Île-de-France.
Ses habitants sont appelés les Verriérois.
Sommaire |
[modifier] Géographie
Elle est traversée par la Bièvre. La Forêt domaniale de Verrières occupe une superficie de 556 hectares.
[modifier] Histoire
[modifier] Moyen Âge et Temps modernes
La première mention écrite de Verrières daterait de l'an 806. Une Villa Vedrarias était alors attachée à Antony, dont le domaine relevait de l'abbaye de Saint-Germain-des-Prés. 156 ménages vivent sur le terroir dont 300 hectares sont des terres labourables, 40 hectares sont considérés comme des prés, et 35 hectares sont plantés de vignes. Les textes du Moyen Âge mentionnent trois moulins, sur la Bièvre. De l'amont de la rivière à son aval, ces moulins étaient aux lieux-dits d'Amblainvilliers, de Grès (Grais) et de Migneaux. Verrières dépend d'Antony jusqu'à la fin du XIIe siècle: en 1177 elle est érigée en paroisse suite à l'édification de son église, placée sous le patronage de sainte Anne. L'emprise des moines est totale sur les moindres faits et gestes des Verriérois. Cependant en 1248, Thomas de Mauléon, abbé de Saint-Germain, affranchit du servage les habitants de son domaine d'Antony et de Verrières en échange d'un lourd tribut.
L'histoire du village de Verrières suit les aléas de l'histoire de l'Île-de-France. La Guerre de Cent ans lui vaut plusieurs pillages et destructions en 1358, 1411, 1417. Les Guerres de religion occasionnent les mêmes méfaits. En 1562 l'église est incendiée.
La forêt, mentionnée dès les origines de Verrières, est aussi en grande partie propriété de l'abbaye. Elle séduit Louis XIV qui s'y rendait pour la chasse. Il en fait l'acquisition. En 1682, elle rejoint le domaine royal et demeure aujourd'hui forêt domaniale.
[modifier] Révolution et XIXe siècle
Un dénombrement des habitants de la paroisse effectué en 1725 recensait à Verrières 153 « feux » (foyers), soit environ 690 habitants. En 1790, le nombre de ceux-ci serait de 202 feux, et de 913 habitants. 32 d'entre-eux signent en 1789 le Cahier des doléances, plaintes et remontrances des habitants de la paroisse de Verrières.
En 1815, à la tête de la cavalerie, le général Exelmans fait mouvement en bordure du bois de Verrières contre les troupes alliées qui menacent Paris.
En 1815 a lieu le premier achat de terres agricoles par l'entreprise grainetière Vilmorin-Andrieux. Le domaine s'agrandit et la famille Lévêque de Vilmorin s'installe à Verrières. Aux bâtiments résidentiels qu'elle fait construire, s'ajoutent de grands édifices d'exploitation, dont l'horloge règle le travail quotidien des ouvriers agricoles et des employés des services d'expérimentation. La société Vilmorin-Andrieux est, jusqu'aux années 1950 le plus important employeur local. La famille consolide son statut social par la prise de responsabilités au sein de la commune: trois maires de Verrières, en sont issus. Durant la première moitié du vingtième siècle les terrains "Vilmorin", des champs d'exploitation et d'expérimentation forment frontière entre les proches communes du département de la Seine (Châtenay-Malabry, Antony) et préserve le bourg rural de l'urbanisation. Ces terrains sont vendus en 1964.
Un autre événement d'importance intervient en 1854. Le chemin de fer de "Paris à Sceaux" est prolongé entre Bourg-la-Reine et Orsay. Originellement appelé "gare de Massy", la station qui desservait Verrières devient gare de Massy-Verrières[1] en 1900. La gare des voyageurs jouxte une gare de marchandises située sur le Chemin de fer de la "grande ceinture". Un service de voitures à cheval mène les voyageurs de la gare jusqu'à Verrières.
Le dispositif militaire mis en place autour de Paris engendre la construction dans le Bois de Verrières la construction de petits édifices militaires souterrains appelés « forts de Verrières ». Ils ne furent d'aucune utilité en 1870 durant la Guerre franco-prussienne. L'un d'entre eux, le fort des Gâtines est utilisé durant la Seconde guerre mondiale par l'armée allemande pour des essais de propulseurs et du stockage de matériels. Après 1945, il va servir aux sociétés aéronautiques françaises pour y expérimenter des matériels. L'usine Sud-Aviation, puis SNIAS, dépendante du centre de recherches de Châtillon[2] succède à l'entreprise Vilmorin-Andrieux comme principal employeur local.
[modifier] Au XXe siècle
[modifier] Démographie
En 1800, la population du village était de 1 054 habitants (Verriérois).
Un siècle plus tard, en 1906, ce nombre s'établissait à 1 406.
Ensuite, avait lieu l'évolution du village rural en bourg puis en ville.
Au dernier recensement, Verrières-le-Buisson compte 15 929 habitants.
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[modifier] Administration
Liste des maires successifs | ||||
Période | Identité | Parti | Qualité | |
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1884 | 1899 | Henry Lévêque de Vilmorin (1843 - 1899) | Sans étiquette | Agronome, industriel, conseiller municipal depuis 1871 |
1899 | 1900 | Philippe Lévêque de Vilmorin (1872 - 1917) | Sans étiquette | Industriel |
1900 | 1901 | Eugène Chevalier (1825 - 1909) | Sans étiquette | Négociant en vins |
1901 | 1929 | Léon Maugé (1866 - 1931) | Sans étiquette | Géomètre, conseiller municipal depuis 1900 |
1929 | 1935 | Louis Lévêque de Vilmorin (1883 - 1944) | Sans étiquette | Industriel |
1935 | 1942 | Joseph Groussin (1873 - 1942) | Sans étiquette | VRP, conseiller municipal depuis 1929 |
1942 | 1945 | Aimé Ferré (1896 - 1980) | Sans étiquette | agent d'assurances, conseiller municipal depuis 1929, nommé premier-adjoint au maire en août 1941 |
1945 | 1947 | Marcel Giraud (1902 - 1963) | PCF | Expert-comptable, conseiller municipal de Bagneux (1935-1939), vice-président du Comité local de la Libération de Verrières, nommé premier-adjoint au maire de Verrières-le-Buisson en août 1944 |
1947 | 1965 | Aimé Ferré (1896 - 1980) | Sans étiquette | agent immobilier |
1965 | 1977 | Jean Simonin (1916 - 1992) | Sans étiquette | Ingénieur, conseiller municipal depuis 1959, président du conseil général de l'Essonne (1982-1988), sénateur RPR (1986-1992) de l'Essonne |
1977 | 1983 | Gabriel Michalet | Sans étiquette | ingénieur, conseiller municipal depuis 1959 |
1983 | en cours | Bernard Mantienne | UMP | Cadre administratif, conseiller municipal depuis 1971, sénateur de l'Essonne (2004) |
Toutes les données ne sont pas encore connues. |
[modifier] Politique
Verrières-le-Buisson est une ville traditionnellement à droite. Au premier et au deuxième tour des élections présidentielles de 2007, Nicolas Sarkozy est arrivé en tête, avec respectivement 38,33 et 58,77 % des voix. Son maire, Bernard Mantienne, fut sénateur du 13 février 2004 au 30 septembre de la même année (non réélu). Il est "sans étiquette" et soutient le député UMP de la circonscription.
Bernard Mantienne et son équipe Union pour Verrières sont réélus dès le premier tour des élections municipales du 9 mars 2008 avec 61 % des voix contre les listes menées par Pierre Guyard (25 %) et Dominique Grissolange (14 %).
Le conseiller général (canton de Bièvres) est Thomas Joly (sans étiquette, divers droite), depuis 2001.
Le député (5e circonscription) est Pierre Lasbordes (UMP), élu en 1997, 2002 et réélu en 2007.
En 2007, lors de l'élection présidentielle, la droite l'emportait largement avec en tête L'UMP. À gauche seuls les partis socialistes, verts et communistes dépassèrent le pourcent, l'extrême gauche fit un très mauvais score.
[modifier] Transports
La commune est desservie par la gare de Massy - Verrières, située à Massy, sur les lignes des RER B et C. Les bus 196 (Massy-Palaiseau — Antony) et 294 (Igny — Châtillon-Montrouge) de la RATP ainsi que la ligne 8 du Paladin desservent également Verrières-le-Buisson. La nuit, le noctilien N63 dessert Verrières toutes les heures entre la gare de Paris-Montparnasse et celle de Massy-Palaiseau.
[modifier] Blasonnement
Coupé : au premier d'argent au chêne arraché de sinople, au second d'azur à l'écusson cousu de sable chargé de trois besants d'argent et accompagné de trois fleurs de lys d'or.
[modifier] Monuments
Des traces de vestiges architecturaux sont visibles par satellite dans le bois de Verrières : une juste en surplomb de Verrières, une autre en surplomb de la Nationale 118 et orientée vers Bièvres et quelques traces derrière la Boursidière.
[modifier] Personnalités liées à la commune
[modifier] Nés dans la commune
- Marie Say, princesse Amédée de Broglie
- Charles Philippe Henry Lévêque de Vilmorin (1843 - 1899), botaniste français
- Roger Marie Vincent Philippe Lévêque de Vilmorin, botaniste
- Honoré d'Estienne d'Orves (1901-1941), compagnon de la Libération
- Louise de Vilmorin (1902-1969), écrivaine française
- Daniel Wildenstein (1917-2001), marchand d'art et un historien de l'art français
- David Régnier (1925-1944), compagnon de la Libération
[modifier] Ont résidé à Verrières-le-Buisson
[modifier] Jumelages
- Hövelhof (Allemagne)
- Swanley (Angleterre)
- Ganzourgou (Burkina Faso)
[modifier] Voir aussi
- Arboretum municipal de Verrières-le-Buisson
- Arboretum Vilmorin (arboretum privé)
[modifier] Bibliographie
- Georges Trébuchet, Christian Gautier : Images et Mémoire de Verrières-le-Buisson. L'Historique de Verrières, 1992 (ISBN 2-904029-03-6)
- Georges Trébuchet, Christian Gautier : Occupation, Libération, Verrières-le-Buisson. L'Historique de Verrières, 1984 (ISBN 2-904029-00-2)
- Georges Trébuchet, Christian Gautier : Une famille, une maison, Vilmorin & Andrieux. L'Historique de Verrières, 1982.
- Jean-Marie Jacquemin : Verrières vers hier. L'Historique de Verrières, 1991.
- Jean-Marie Jacquemin : La Ligne de Sceaux au fil du temps. Palaiseau Culturel, 1986.
- Henriette Colin, Christian Gautier : Connaissance de Verrières, la Révolution française. L'Historique de Verrières, 1989 (ISSN 0757-6633)
[modifier] Pour approfondir
[modifier] Liens externes
- Site officiel.
- L'actualité de Verrières-le-Buisson.
- Site de l'école Steiner de Verrières-le-Buisson.
- Arboretum municipal classé réserve naturelle régionale