Sublime
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Sublime (latin : sublimis, « qui va en s'élevant » ou « qui se tient en l'air »[1]) désigne dans le langage quotidien une chose grandiose et impressionnante (renversante), qui ne peut néanmoins être perçue ou comprise qu'avec une sensibilité très fine.
Comme concept esthétique, le sublime désigne une qualité d'extrême amplitude ou force, qui transcende le beau. Le sublime est lié au sentiment d'inaccessibilité (vers l'incommensurable). Comme tel, le sublime déclenche un étonnement, inspiré par la crainte ou le respect.
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[modifier] Présentation
Edmund Burke, puis Kant estiment que la beauté n’est pas l’unique valeur esthétique. On peut lier leur réflexion à l'essor du préromantisme à partir de milieu XVIIIe siècle. Devant une tempête déchaînée ou une symphonie de Beethoven, c’est le sentiment du sublime, plus que du beau, qui dominerait. Né de la volonté d’exprimer l’inexprimable, le goût du sublime détrône celui du beau.
[modifier] Bibliographie
- Aristote, Rhétorique, Les Belles Lettres, 1967
- Edmund Burke, Recherche philosophique sur l'origine de nos idées du sublime et du beau, Vrin, 1998
- Hegel, Phénoménologie de l'esprit, Aubier-Montaigne, 1947
- Kant, Critique de la faculté de juger, Gallimard, Pléiade, 1985
- Longin, Du sublime, Les Belles Lettres, 1939
- Giambattista Vico, La Science nouvelle, Fayard, 2001
- Marc Fumaroli, L'Âge de l'éloquence, Albin Michel, 1980
- Marc Fumaroli, La Querelle des Anciens et des Modernes, Folio, 2001
- Francis Goyet, Traité du Sublime, Le Livre de Poche, 1995
- Jackie Pigeaud, Longin, Du sublime, Rivages, 1991
- Baldine Saint Girons, Fiat lux, Une philosophie du sublime, Quai Voltaire, 1993
- Baldine Saint Girons, Le Sublime, de l'Antiquité à nos jours, Desjonquères, 2005
- Jean-Pierre Vernant et Pierre Vidal-Naquet, Mythe et tragédie en Grèce ancienne, I et II, Maspero, 1972 et 1986