Siège de Mardyck

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Siège de Mardyck
Informations générales
Date 4 - 25 août 1646
Lieu Mardyck
(près de Dunkerque)
Issue Victoire franco-hollandaise
Belligérants
Royaume de France Royaume de France
Provinces-Unies Provinces-Unies
Empire colonial espagnol Empire espagnol
Commandants
Gaston de France
Maarten Tromp
Guerre de Trente Ans
Pilsen — Sablat — Montagne Blanche — Wiesloch — Wimpfen — Höchst — Fleurus — Stadtlohn — Dessau — Lutter — Magdebourg — Breitenfeld — Rain am Lech — Lützen — Nördlingen — Tornavento — Wittstock — Rheinfelden — Guetaria — Fontarrabie — Downs — Montjuic — Marfée — Honnecourt — 1er Lérida — Leipzig — Rocroi — Cathagène — Tuttlinghem — Jankau — Alerheim — Orbetello — Mardyck — Dunkerque — 2e Lérida — Cavite — 3 e Lérida — Zusmarshausen — Lens

Le siège de Dunkerque eut lieu du 4 au 25 août 1646 pendant la guerre de Trente Ans, en prèlude au siège de Dunkerque

[modifier] Contexte

En 1646, pendant que son alliée, les Pays-Bas menace de prendre Anvers aux Espagnols, obligeant ceux-ci à découvrir leur front occidental, la France remporte quelques brillants succès en Flandre, le long de la Lys. Elle prend Berg-Saint-Winox et assaille Mardyck le 4 août.

C'est sans compter sur les renforts qui arrivent de Dunkerque (alors aux mains de Espagnols), par la mer. Le siège promet d'être long. Heureusement, l'amiral hollandais Maarten Tromp vient compléter le blocus, et Mardyck se rend le 25 août.

[modifier] Anecdotes

Beaucoup de gentilshommes français dont Gaston de France, duc d'Orléans, La Rochefoucauld, Gourville, Bussy et Louis II de Bourbon-Condé participent à ce siège. La Rochefoucauld reçoit un coup de mousquet à l'épaule.

C’est au siège de Mardyck que Bussy décrit le Grand Condé :

«  un Mars dans la chaleur du combat. Il avait le poignet de sa chemise ensanglanté de la main dont il tenait l’épée. Je lui demandai s’il n'était point blessé. Non, me dit-il, c’est du sang de ces coquins.  »

[modifier] Sources

  • Histoire de France, depuis les temps les plus reculés jusqu'en 1789, Henri Martin, 1859