Bataille de Pilsen

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Bataille de Pilsen
Informations générales
Date 19 septembre-21 novembre 1618
Lieu Pilsen, Bohême
Issue Victoire protestante

(Drapeau de Bohême Bohême)

Belligérants
Drapeau de Bohême Bohême Saint Empire romain germanique après 1400  Saint-Empire
Commandants
Ernst von Mansfeld
Forces en présence
20 000 hommes
Guerre de Trente Ans
Pilsen — Sablat — Montagne Blanche — Wiesloch — Wimpfen — Höchst — Fleurus — Stadtlohn — Dessau — Lutter — Magdebourg — Breitenfeld — Rain am Lech — Lützen — Nördlingen — Tornavento — Wittstock — Rheinfelden — Guetaria — Fontarrabie — Downs — Montjuic — Marfée — Honnecourt — 1er Lérida — Leipzig — Rocroi — Cathagène — Tuttlinghem — Jankau — Alerheim — Orbetello — Mardyck — Dunkerque — 2e Lérida — Cavite — 3 e Lérida — Zusmarshausen — Lens

Le siège de Pilsen également connu sous le nom de Bataille de Pilsen. Le 19 septembre 1618, les forces des protestants de Bohême menées par Ernst von Mansfeld mettent le siège devant la riche ville de Pilsen en Bohême. Le 21 novembre 1618 la ville est prise. Ce fut la première grande bataille de la Guerre de Trente Ans, et le point de départ de la révolte de Bohêmienne.

Sommaire

[modifier] Prémices

Le 23 mai 1618, les nobles protestants renversent la règle du Saint Empire romain germanique et jetent le gouverneur catholique de la Bohême d'une fenêtre de l'hôtel de ville de Prague. Le nouveau gouvernement constitué de la noblesse protestante est donné à Ernst von Mansfeld. Les nobles et les prêtres catholiques commencent à quitter le pays. Certains des monastères et manoirs sont évacués et les réfugiés catholiques sont dirigés vers la ville de Pilsen, où ils pensent qu'une défense réussie pourrait s'y organiser. La ville est bien préparée pour un siège prolongé, mais les défenseurs manquent de poudre pour leur artillerie. Mansfeld décide de capturer la ville avant que les catholiques ne recevoivent l'appui de l'extérieur.

[modifier] Le siège

Le 19 septembre 1618, l'armée de Mansfeld atteint les périphéries de la ville. Les défenseurs ont bloqué deux portes et la troisième a été renforcé avec des gardes supplémentaires. L'armée protestante est trop faible pour attaquer directement le château. Mansfeld décide d'affamer la ville. Le 2 octobre l'artillerie protestante est arrivée, mais le calibre et le nombre de canons est trop faible pour causé des dégâts sur les murs de ville. Le siège se poursuit, les protestants recevant quotidennement approvisionnements et recrues, alors que les défenseurs manquent de nourriture et de munitions. En outre, le puits principal de ville a été détruit et les réserves d'eau potable sont bientôt épuisées. Le 21 novembre des fissures sont faites dans les murs et les soldats protestants pénètrent dans la ville. Après que plusieurs heures de combat au corps à corps, la ville est entre les mains de Mansfeld.

[modifier] Les conséquences

Après la prise de la ville, Mansfeld exige 120 000 guldens d'or en dommages de guerre et 47 000 florins supplémentaires pour épargner la ville et ne pas la brûler. Bientôt le Saint-Empire et la Bavière regroupent assez de forces et franchissent la frontière avec la Bohême. Le roi de Bohème, nouvellement élu, Frédéric V du Palatinat qui se rend compte du potentiel énorme des forces ennemies, commande à sa propre armée de harceler et attaquer les troupes qui s'avancent séparément avant qu'elle ne se regroupent. Il est cependant abandonné par la plupart de ses alliés et ses armées sont dispersées dans les forêts denses entre Pilsen et Prague, ce qui conduit à la tragique défaite de la Montagne Blanche.

[modifier] Voir aussi