Bataille de la Marfée

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Bataille de la Marfée
Informations générales
Date 6 juillet 1641
Lieu Plateau de la Marfée, dominant la ville de Sedan
Issue Victoire sedanaise
Belligérants
Royaume de France Royaume de France Saint Empire romain germanique après 1400  Saint-Empire
Sedanais
Commandants
Gaspard de Coligny Frédéric de la Tour d'Auvergne
Louis de Bourbon-Soissons
Forces en présence
11 000 soldats
2 000 cavaliers
4 000 soldats Sedanais
7 000 mercenaires Impériaux
Pertes
3 000 morts
600 prisonniers
Guerre de Trente Ans
Pilsen — Sablat — Montagne Blanche — Wiesloch — Wimpfen — Höchst — Fleurus — Stadtlohn — Dessau — Lutter — Magdebourg — Breitenfeld — Rain am Lech — Lützen — Nördlingen — Tornavento — Wittstock — Rheinfelden — Guetaria — Fontarrabie — Downs — Montjuic — Marfée — Honnecourt — 1er Lérida — Leipzig — Rocroi — Cathagène — Tuttlinghem — Jankau — Alerheim — Orbetello — Mardyck — Dunkerque — 2e Lérida — Cavite — 3 e Lérida — Zusmarshausen — Lens

La Bataille de la Marfée eut lieu le 6 juillet 1641, entre les troupes du Gaspard de Coligny, maréchal de Châtillon et celles de Frédéric de la Tour d'Auvergne, prince de Sedan.

[modifier] Introduction

Sedan formait en 1640 une principauté indépendante dont le prince, Frédéric de la Tour d'Auvergne, accueillait les protestants et factieux fuyant la France et Richelieu. Il prit également part à la conspiration des Princes de la paix, avec le comte de Soissons et Henri II de Guise, visant à rétablir les privilèges des grands féodaux. Louis XIII envoie une armée pour mettre fin à ses agissements, le prince de Sedan demande et obtient une aide de l'empereur, son ami personnel.

[modifier] Déroulement

Gênée par le mauvais temps qui rendit les chemins boueux, l'armée royale n'arrive sur le plateau que vers 11 heures, attendue par l'armée sedanaise. L'affrontement commence et les Sedanais résistent bien au choc. Le prince de Sedan, commandant la cavalerie, contourne le champ de bataille à l'abri de collines, et tombe sur le flanc de l'armée royale. C'est alors la débandade, l'armée du maréchal de Châtillon abandonne ses bagages. Dès midi, la bataille était décidée. Le comte de Soissons est semble-t-il mort par accident, alors qu'il relevait la visière de son casque à l'aide de son pistolet.

[modifier] Bilan

Malgré la défaite, l'armée royale commença le siège de Sedan, et Frédéric-Maurice de la Tour d'Auvergne négocia sa soumission dans un traité (4 août) avec le roi de France, qui lui confia le commandement de l'armée d'Italie.

Après une nouvelle conspiration en 1642, le prince de Sedan dut cette fois négocier sa tête contre la principauté, qui fut annexée au royaume.

Autres langues