Seynod

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45°53′23″N 6°5′48″E / 45.88972, 6.09667

Seynod

Logo de la ville

Vue générale de Seynod.
Pays
drapeau de la France
     France
Région Rhône Alpes Rhône-Alpes
Département Haute-Savoie Haute-Savoie
Arrondissement Annecy
Canton Seynod
Chef-lieu
Code Insee 74268
Code postal 74600
Maire
Mandat en cours
Françoise Camusso
Intercommunalité Communauté de l'agglomération d'Annecy
Coordonnées
géographiques
45° 53′ 23″ Nord
         6° 05′ 48″ Est
/ 45.889722, 6.096667
Altitudes moyenne : 735 m
minimale : 446 m
maximale : 1024 m
Superficie 1 917 ha = 19,17 km²
Population sans
doubles comptes
16 365 hab.
(1999)
Densité 939 hab./km²
Gentilé Seynodiens, Seynodiennes
Site www.ville-seynod.fr
Carte de localisation de Seynod

Seynod est une commune française, située dans le département de la Haute-Savoie et la région Rhône-Alpes.
La commune de Seynod absorbe celle de Vieugy[1] en 1965 et celle de Balmont[2] en 1972.

Sommaire

[modifier] Géographie

[modifier] Situation

[modifier] Localisation

La commune de Seynod est située dans la banlieue sud-ouest d'Annecy. Son point le plus bas étant situé à 450m, dans le quartier de Croix-Rouge, la commune culmine à 1020m dans le Semnoz.
Son territoire s'étale le long du RD5, de la RN 201 et de l'autoroute A41 et ses seules limites naturelles sont les contreforts du massif du Semnoz situés au sud-est. Seynod appartient au cadre géologique du lac d'Annecy et fait partie de l'avant-pays savoyard au pied des Préalpes.
Les principales caractéristiques sont les suivantes. À l'est, la montagne du Semnoz, anticlinal orienté nord sud, qui constitue l'extrémité nord du massif des Bauges. Sa structure est essentiellement formée de calcaire durs appartenant à l'Urgonien. Au nord-est la plaine d'Annecy, au débouché de la cluse du même nom, constituée d'alluvions fluvioglaciaires. Puis immédiatement au sud de la plaine d'Annecy, une mince bande de molasses grises (Aquitanien), à l'est de Loverchy. Couvrant la majeure partie de la commune, un plateau de moraines montant régulièrement vers le sud-ouest est sillonné de vallons, au relief très doux. En bordure occidentale, des plaques longilignes de molasses vertes (Burdigalien), à l'aplomb de Chavanod, Saint-Sylvestre et Montagny.

Le système hydrologique de Seynod comprend: un ruisseau dit des Trois Fontaines, coulant du sud vers le nord, au pied du massif du semnoz ainsi que divers ruisseaux, dont le Marais de l'Ale, se jetent dans le Fier, et le Ru de la Jatte dans celui des Eparis.

Concernant la nature des sols, cultures et végétations, en fond de vallon ou dans les dépressions, les terrains riches en glaise imperméable, vont être marécageux; sur les sommets et les pentes, l'eau pourra s'écouler et les terrains seront d'autant plus facilement cultivables qu'ils seront moins argileux et la présence d'eau faible; et enfin sur les terrains les plus favorables, se développeront des cultures céréalières ainsi que l'élevage.

[modifier] Climat

Le climat y est de type montagnard[3] en raison de la présence du Massif alpin.

Ville Ensoleillement Pluie Neige Orage Brouillard
Paris 1 797 h/an 642 mm/an 15 j/an 19 j/an 13 j/an
Nice 2 694 h/an 767 mm/an 1 j/an 31 j/an 1 j/an
Strasbourg 1 637 h/an 610 mm/an 30 j/an 29 j/an 65 j/an
Seynod ... h/an ... mm/an ... j/an ... j/an ... j/an
Moyenne nationale 1 973 h/an 770 mm/an 14 j/an 22 j/an 40 j/an

Voici un aperçu dans le tableau ci-dessous pour l'année 2007 :

Mois J F M A M J J A S O N D Année
Températures (sous abri, normales) °C ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ...
Précipitations (hauteur moyenne en mm) ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ...
Source: Météo France et Météociel[4]

Mise à part la zone de faible superficie au pied du Semnoz, dont le relief accentue la pluviométrie, on peut dire que le climat de Seynod peut globalement être comparé à celui de la région annécienne.

Dans le tableau de droite figure les principaux relevés des hauteurs de pluie depuis 1969 (source : SILA) :

année la plus pluvieuse 1980 avec 1536,4 mm
année la moins pluvieuse 1989 avec 816 mm
mois le plus pluvieux septembre 1993 avec 281,5 mm
mois le moins pluvieux octobre 1969 avec 2,1 mm

[modifier] Voies de communication et transports

[modifier] Voies routières

[modifier] Pistes cyclables

[modifier] Transport ferroviaire

[modifier] Transports en commun

[modifier] Transports aériens

[modifier] Urbanisme

[modifier] Morphologie urbaine

[modifier] Logement

[modifier] Projets d'aménagements

[modifier] Histoire

[modifier] Héraldique

Armes de Seynod

Les armes de Seynod se blasonnent ainsi : Le blason symbolise l'histoire et la vie actuelle de la commune.

  • Le 1er quartier indique l'appartenance au Duché de Savoie.
  • Le 2e quartier, représenté par un épi de blé et un sapin, symbolise l'activité agricole et rappelle l'importance de la forêt sur la commune.
  • Le 3e quartier symbolise l'activité industrielle par la roue dentée, et l'activité commerciale par la tête de Mercure, Dieu du Commerce.
  • Le 4e quartier représente les armoiries de la famille Pelard dont les chefs furent seigneurs de Seynod au XIVe siècle, XVe siècle et XVIe siècle siècles ; ce blason "porte d'azur", a deux chevrons entrelacés en sautoir, celui du Chef renversé d'or, l'autre d'argent cantonné de 4 "étoiles".

[modifier] Toponymie

Seynod viendrait du latin Sagenodum (ou Sugenadum) dont Sagina signifiant la graisse et le suffixe "atum" un lieu ou l'on engraisse les porcs et les volailles. Seynod en patois se dit Sinnu ou Sênu (Sinne pouvant signaler une chênaie). Selon Monsieur Ducis, Seynod pourrait venir des deux mots latins Sinus (Golfe ou baie), et Dunum (château du golfe).

[modifier] Préhistoire

Datant du néolithique, une hache en pierre verte a été trouvée à Seynod, en 1897, par Charles Marteaux, dans un champ aux confins du mas de Brezi (Bressis) et de la Brunaz (Brône), datée du néolithique final (3000-2000 av. J.-C.) et est conservée au musée-château d'Annecy, ce qui en fait un témoignage précis de cette période.

L'époque de la Tène, à Balmont, on a signalé l'existence d'une enceinte constituée d'une "dolline" (petite cuvette circulaire à fond plat) ovalaire de 60m x 100m dans le bois de Varvets (ou des Vervets), surplombant le ruisseau des Esparris. Le pourtour de cette dolline a été relevé par des accumulations de galets formant une enceinte située à environ 500m au nord nord-est de Balmont dont elle est séparée par une dépression marécageuse appelée "le Marais". Monsieur B. Ruffet classe cette enceinte de l'époque de la Tène.

[modifier] Période gallo-romaine

De nombreux sites gallo-romains nous rappellent que l'activité de Saginatum fût intense. Plusieurs sépultures, ainsi que des objets de céramiques IIIe et IVe siècles, ont été découverts au hameau de Branchy. Seynod est situé sur le tracé de la voie romaine, construite au IIIe siècle, reliant les vicus de Boutae (Annecy) à Lemencum (Chambéry) en passant par Aquae (Aix-les-Bains). Elle traversait les villas de Saginatum (Seynod), Coesiacus (Cesy), Bissunacus (Bessonnex), Veratiacus (Vraisy). A Seynod, sur les contreforts de l'église, une inscription romaine a fait l'objet d'une inscription à l'inventaire supplémentaire des monuments historiques en 1995.

[modifier] Moyen-Âge

Au chef-lieu, des fondations d'un vaste bâtiment, des tuiles, des poteries et fragments de marbre ont été découverts à l'extrémité est du cimetière. Des décombres furent retirés un couteau, des gonds en fer, du verre et une plaque de molasse attribués aux burgondes[5]. La dotation de Lothaire à sa femme Thietberge, en 867, mentionne les domaines de Sagenodum (Seynod) et Viriglium (Vergloz), comme appartenant au domaine royal[6]. Dans l'état actuel des recherches, c'est le plus vieux document attestant d'une façon formelle l'existence des trois anciennes communes. Une charte de donation par Guillaume II de Genéve en faveur des Dames de Sainte Catherine, datée du 10 juin 1227, mentionne "Seymeno"

[modifier] Politique et administration

La ville de Seynod est le chef-lieu du canton de Seynod, dépendant de l'arrondissement d'Annecy et qui regroupe douze communes. Seynod est membre de la communauté de l'agglomération d'Annecy (C2A).

[modifier] Administration municipale et tendances politiques

[modifier] Les maires de Seynod

Liste de l'ensemble des maires qui se sont succédé à la mairie de Seynod :

Liste des maires successifs de 1860 à nos jours
Période Identité Parti Qualité
2001 2014 Françoise Camusso[7] UMP conseillère générale de la Haute-Savoie depuis 1991,
présidente du SIPAS intercommunal, vice-présidente de la C2A
1983 2001 Jacques Besson DVD directeur France Télécom
1977 1983 Claudette Menthon ... pharmacienne
1959 1977 Max Decarre ... employé de commerce
1945 1959 Pétrus Léon Grange ... négociant en porcs
1925 1945 Françis Gantelet ... cultivateur
1914 1925 Augustin Metral ... restaurateur
1909 1914 François Daviet ... fruitier
1861 1865 Louis Terrier ... docteur en médecine
1865 1878 Maurice Pommier ... ...
1878 1885 Marie Philibert d'Orlye ... notaire
1904 1909 Alexandre Gantelet ... cultivateur
1885 1904 Jean-François Chappuis ... propriétaire


[modifier] Instances judiciaires et administratives

[modifier] Politique environnementale

[modifier] Jumelage

La ville de Seynod est jumelée à la ville de Drapeau : Roumanie Ineu (Roumanie), et ce de façon formelle depuis le 26 septembre 1999. Un parrainage existait depuis 1989.

Depuis 2002, la municipalité souhaitait être jumelée à la ville de Drapeau : Catalogne Malgrat de Mar (Catalogne). Ce souhait est devenu réalité en 2005/2006 avec la signature d'une charte de jumelage à MALGRAT DE MAR en mai 2005, une cérémonie analogue ayant été organisée en juin 2006 à SEYNOD.

[modifier] Population et société

[modifier] Démographie

Voici ci-dessous, l'évolution démographique de la ville de Seynod classés par date de recensement de 1793 à 1999.

Évolution démographique

1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
348 251 322 456 abs. 500 abs. 460 abs.
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
443 447 471 474 493 525 574 531 505
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
502 508 540 547 561 612 729 794 989
1962 1968 1975 1982 1990 1999 - - -
2 903 3 933 9 339 13 175 14 764 16 365 - - -
Nbre retenu à partir de 1962 : population sans doubles comptes - Sources : Cassini[8] et INSEE[9]

Voici ci-dessous, un tableau démographique du XXe siècle sur la ville de Seynod classé par date de recensement.

En 1561, le recensement, fait à la demande du duc Emmanuel-Philibert, donne pour la paroisse de Seynod, 407 habitants répartis en 82 feux. Seules huit familles sont aisées. Le reste de la population est composé de métayers et de petits paysans. En 1755, une enquête de l'intendant du Genevois, dénombre 216 Seynodiens. En 1776, ils sont 229. En 1832, la population de Seynod, comprend 556 habitants répartis en 19 hameaux. Parmi ceux-ci, 9 seulement ont plus de 20 habitants et 4 plus de 60 habitants. Cette population est essentiellement agricole.

L'expansion territoriale et démographique de Seynod a été favorisée par la fusion de Vieugy en 1965 et la fusion association avec Balmont en 1973. Cette fusion association s'est transformée en fusion pleine le 1er juillet 1999.

[modifier] Enseignement

[modifier] Manifestations culturelles et festivités

Chaque premier dimanche de septembre, l'association Les Amis du Vieux Seynod organise la fête du Vieux Seynod qui a pour but de rappeler les traditions rurales et artisanales aux habitants.

Le Club TELI[10] organise également un grand Forum des Voyageurs tous les ans fin novembre sur Seynod, qui réunit plusieurs milliers de voyageurs venus de l'Europe entière.

[modifier] Santé

[modifier] Sports

La ville est dotée d'un auditorium et d'un complexe nautique été-hiver « l'île bleue ». Il y a également un skate-park, d'une conception très avancée, réalisée dans le cadre d'une réflexion du Conseil municipal Jeunes.

[modifier] Médias

Télévision locale : TV8 Mont-blanc

[modifier] Personnalités liées à la commune

[modifier] Économie

[modifier] Emploi

[modifier] Entreprises de l'agglomération

Dans les zones marécageuses, on récoltait autrefois de la "blache" pour la litière du bétail et des "foins" de deuxième qualité pour les chèvres et les génisses. L'enquête de 1755, dénombre 53 familles d'agriculteurs cultivant le froment, notamment. Plusieurs moulins, bâtis sur le ruisseau des Trois Fontaines (moulin de l'Enfer, moulin Gaillard, moulin les Derniers), travaillent le grain. En 1889, on construit la fruitière un an après celle de Vieugy et vingt-cinq ans après celle de Chaux. En 1901, des artisans et des commerçants s'installent dans la commune. En 1936 on compte alors 9 commerçants, 22 artisans et une grosse usine (Métrix -que devient-elle ?). En 1932, l'édification d'un nouveau bâtiment à la fruitière de Vieugy atteste de l'importance de l'élevage laitier sur les flancs du Semnoz. Jusqu'au milieu du XXe siècle, Seynod ne subit pas de changement profond. Dans les années soixante, la commune favorise l'implantation d'entreprises dans la zone industrielle de Vovray dont elle est partiellement propriétaire. Ainsi, le déclin de l'agriculture et la croissance d'Annecy ne condamnent pas Seynod au destin de ville dortoir et de zone commerciale péri-urbaine. L'annexion de Vieugy réintroduit un peu de campagne dans le territoire de la commune mais elle ouvre aussi la voie à l'urbanisation des contreforts du Semnoz. Il y a alors 80 exploitations agricoles sur 800 hectares. En 1966, la S.N.R. bâtit une unité de production sur la commune. A peu près à la même époque (à préciser), l'usine Millet s'installe au dessus de la RN 201, rue de la Taillée (l'usine a fermé dans les années 1990 et des immeubles d'habitation ont pris sa place en 2005). Quatre ans plus tard, la municipalité ouvre une nouvelle zone industrielle le long de la RN 201. A partir de 1975, de nouvelles zones d'activités apparaissent : Césardes, Val-vert-Sainte-Catherine. Le nombre d'exploitations agricoles diminue: 73 en 1979, 51 en 1988, moins de 45 en 1995. Parallèlement à l'industrie et aux services, Seynod met en place une infrastructure d'accueil, avec 5 hôtels soit 175 chambres.

[modifier] Commerce

[modifier] Revenus de la population et fiscalité

[modifier] Culture et patrimoine

[modifier] Monuments et lieux touristiques

[modifier] Les Monuments laïques

  • Château de Châteauvieux est assez bien conservé avec une tour ronde et une belle porte cochère surmontée d'un écusson de 1593 aux armes de Pelard.
    Le château est implanté sur une butte naturelle qui culmine à six cents mètres d'altitude. Au levant, il surveillait la route de Chambèry à Annecy par Vieugy et Loverchy; au couchant, il contrôlait l'embranchement qui quittait cette route à Vieugy pour se diriger vers Seynod et qui passait juste devant son entrée.
    Une haute tour ronde, domine l'ensemble. Par la cour on pénètre, à droite sous des arcades donnant accès à un petit jardin d'où un escalier monte à l'étage. Deux tours tronquées dressent leurs ruines aux extrémités intérieures de Châteauvieux, devenu le centre d'une exploitation rurale. Une tour carrée aujourd'hui isolé, se dresse au point culminant de la butte.
    Amédée III de Genève, en 1375 et 1385, inféode Châteauvieux à Pierre de Genève-Lullin. En 1545, Angélique de Genève apporte en dot, lors de son mariage avec Henri Pelard, sa part dans la seigneuries de Châteauvieux. Ce dernier acquiert les autres parts de la seigneuries et devint seigneur de Seynod le 16 juin 1576. Il reconstruit alors le château de Seynod et lui tranfert le nom du Châteauvieux d'Alby. Par un Edit du 22 novembre 1698, Châteauvieux passe par acquisition à Charles Joseph Lucas, seigneur d'Aléry, qui en reçoit inféodation avec les paroisses de Vieugy, Meythet, Gevrier, Loverchy. En 1699, il est de nouveau aux mains de la famille Pelard, puis en 1759, il est vendu à Claude Antoine de Maréschal de Luciane. En 1769, Paul Joseph Biord acquiert Châteauvieux; arrêté sous la Terreur, ses biens sont confisqués et les tours de Châteauvieux découronnées. Depuis de nombreux propriétaires se sont succédé.
  • Château de Periaz (ou Peyriaz), situé à 500 m en aval de Châteauvieux, sur la route d'Aix, cette demeure fortifiée remonterait au XVIe siècle, où elle est acquise par la famille de Regard. Son plan consiste en un corps de bâtiment rectangulaire avec deux tours triangulaires percées de meurtrières et sur chacune un colombier s'ouvrant en pleine arête d'angle.
    Au XVIIe siècle, la seigneurie de Periaz appartenait à la branche de Chanay des Regards de Villeneuve. Confisqué à la révolution, le domaine passa dans de nombreuses mains, dont celles du docteur François Terrier. Le château est aujourd'hui noyé dans une zone commerciale qui porte son nom à défaut de respecter son environnement.
  • Château d'Orlier (ou Orlyer), situé à proximité de l'église de Balmont, seule une tour ronde coiffée d'un toit conique est reconnaissable.
    Son origine exacte est inconnue. On sait cependant qu'au XIVe siècle il appartenait aux sires d'Orlier.
  • Maison des nobles d'Orlier de Viuz-la-Chiesaz, située à Sacconges, où on la trouve déjà en 1642.
  • Château de Méclaz, il était situé sur le plateau élevé au-dessus des maisons de Méclaz, à la limite de la paroisse de Quintal. Il avait son étang, dont on voit encore les digues en allant au Pennossey. Les ruines en sont à peines visibles.
    Il faisait partie de la seigneurie de Quintal. Il fut vendu en 1824, à un marchand de biens qui en a divisé les terres.

[modifier] Les monuments religieux

  • Chapelle de Vieugy (ancienne église Saint-Martin), reste du choeur fin XVIe siècle ou début XVIIe siècle.
    On sait qu'elle est donnée avec toutes ses dîmes vers 1140 par Arducius de Faucigny, à l'abbaye de Talloires, qui en garda le patronage jusqu'en 1753. Le curé Domenget fixe son origine au XIe siècle ou XIIe siècle sur les bases d'un édifice plus ancien. Le 2 avril 1706, le presbytère devint la proie des flammes et les registres de la paroisse furent consumés. A la fin du XVIIIe siècle, l'église se trouvait dans un triste état. Malgré des réparations, l'église menaçant de tomber en ruine, fut démolie en 1871. Le conseil municipal décida toutefois de conserver le choeur en y plaçant la porte d'entrée de l'ancien édifice. Les pierres de l'ancien édifice servirent à élever le mur devant la croix de la chapelle actuelle. Pour remplacer la vielle église, une nouvelle fut construite sur le CD5 au lieu-dit Contamine, en style néogothique (architecte Camille Ruphy). Elle fut consacrée en 1877 par son Excellence Monseigneur Magnin Evêque d'Annecy.
  • Chapelle de Loverchy (ancienne église Saint-Etienne), modeste chapelle, elle se situe à l'écart du CD5, servant de grange, elle a fait l'objet d'une rénovation.
    Elle existait au milieu du XVe siècle.

[modifier] Espaces verts

[modifier] Gastronomie

[modifier] Patrimoine culturel

Depuis le 1er décembre 2006, dans le cadre du réaménagement du centre ville, la bibliothèque municipale de SEYNOD, deuxième de l'agglomération annécienne est devenue La Médiathèque à la suite d'un important programme de rénovation et d'extension du complexe administratif ouvert en 1983, abritant l'Hôtel de Ville, l'Auditorium et cette nouvelle médiathèque.

[modifier] Notes et références

  1. Anciennes communes de la Haute-Savoie
  2. Anciennes communes de la Haute-Savoie
  3. Définition du climat montagnard et cartographie climatique des départements français
  4. Base de données météo et observations temps réelle par Méteociel et Météo France
  5. Revue Savoisienne 1900
  6. tiré du Regestre Genevois
  7. Les élus - Conseil Général de Haute-Savoie
  8. Population avant le recensement de 1962
  9. INSEE : Population depuis le recensement de 1962
  10. Toutes les pistes pour partir - Club TELI, stage a l'etranger, job d'été à l'étranger, au pair...

[modifier] Voir aussi

[modifier] Bibliographie

  • René Boisier, Histoire de Seynod - Vieugy - Balmont
  • Michel Germain, Jean-Louis Hebrard et Gilbert Jond, Dictionnaire des communes de Haute-Savoie, éd. Horvath
  • Christian Regat, François Aubert, Châteaux de Haute-Savoie - Chablais, Faucigny, Genevois, éd. Cabédita
  • Georges Chapier, Les Châteaux Savoyards, éd. La Découvrance

[modifier] Article connexe

[modifier] Lien externe

  • (fr) Voir - Seynod sur le site du Quid.

[modifier] Vue satellite

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