Saulges

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Saulges
Carte de localisation de Saulges
Pays France France
Région Pays de la Loire
Département Mayenne
Arrondissement Arrondissement de Laval
Canton Canton de Meslay-du-Maine
Code Insee 53257
Code postal 53340
Maire
Mandat en cours
Jean-Pierrre Griveau
2008-en cours
Intercommunalité Communauté de Communes d'Erve et Charnie
Latitude
Longitude
47° 59′ 00″ Nord
         0° 24′ 16″ Ouest
/ 47.9833333333, -0.404444444444
Altitude 47 m (mini) – 112 m (maxi)
Superficie 21,81 km²
Population sans
doubles comptes
328 hab.
(2 005)
Densité 15 hab./km²

Saulges est une commune française, située dans le département de la Mayenne et la région Pays de la Loire.

Sommaire

[modifier] Géographie

[modifier] Histoire

[modifier] Administration

Liste des maires successifs
Période Identité Parti Qualité
mars 2001 mars 2008 Philippe Auphan
mars 2008 Jean-Pierre Griveau
Toutes les données ne sont pas encore connues.


[modifier] Démographie

Évolution démographique
(Source : INSEE[2])
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005
453 487 401 348 333 334 328
Nombre retenu à partir de 1962 : population sans doubles comptes

[modifier] Lieux et monuments

[modifier] Le canyon et les grottes

  • Le site de Saulges, classé Natura 2000, est réputé pour ses grottes préhistoriques et son patrimoine naturel (le canyon de Saulges, sur la rivière l'Erve.

La formation calcaire de Saulges est exceptionnelle dans le massif armoricain par ses formes d'érosions souterraines et superficielles de type karstique, donnant en particulier un réseau de grottes : les Grottes de Saulges (situées sur les territoires des communes de Saint-Pierre-sur-Erve et Thorigné-en-Charnie). La roche s'est constituée dans une mer peu profonde au Carbonifère (340 millions d'années). Puis, prise dans le plissement hercynien, elle a émergé. Longtemps après, il y a 1,8 million d'années, l'Erve a creusé une vallée aux flancs abrupts, sorte de canyon. En agrandissant des fissures, l'eau a creusé latéralement un réseau souterrain. 20 entrées de grottes sont recensées.

[modifier] Les églises

  • La cité de Saulges abrite aussi deux édifices religieux, la chapelle Saint-Pierre et l'église Notre-Dame, et un ermitage, fondé par saint-Cénéré de Saulges.



Icône de détail Article détaillé : Oratoire de Saint-Céneré.
Escalade au canyon de Saulges
Escalade au canyon de Saulges

[modifier] À voir aussi

Four à chaux de Saulges.
Four à chaux de Saulges.

[modifier] Personnalités liées à la commune

[modifier] Notes et références

  1. Le 14 janvier 1655, Jean Doujat, Nicolas Chevalier, Michel Ferrand, commissaires députés, par arrêt de la cour du 27 mars précédent, « pour la direction des biens qui ont appartenu, dit le texte, au sieur prince de Condé, » donnaient bail des deux seigneuries à Julien Coignard, au prix de 3.900 livres par an. Archives nationales (R 3, 82).
  2. Saulges sur le site de l'Insee
  3. L'abbé Angot avait cru dans un premier temps, sur un examen superficiel, que le Grand Condé était représenté à cette place sans attributs religieux. Il s'est rétracté et corrigé depuis...
  4. Le prieuré et l'église de la paroisse de Saulges étaient à la présentation de l'abbé de la Couture, du Mans. Or, depuis 1580, sauf une période de quelques années, la Couture était comme un fief héréditaire dans la maison de Bourbon. Quand le personnage de la famille qu'on voulait gratifier de ce bénéfice n'était pas dans les conditions d'âge ou d'état qui permissent de l'en investir, un prête-nom tenait sa place à son profit. Louis-Henri de Bourbon, fils légitimé de Louis de Bourbon, comte de Soissons, et connu sous le nom de chevalier de Soissons, avait été pourvu de l'abbaye en 1658 ; ayant, de son côté, à doter un prêtre du diocèse de Carpentras qui remplissait, auprès de sa personne, les fonctions d'aumônier, il trouva tout naturel de le faire nommer, en 1678, à la cure de Saulges. André Chériotty devint donc curé au Bas-Maine. Il le fut jusqu'en l'année 1700, puis il songea à se démettre, mais avec pour l'abbé Angot des procédés et des retours qui annoncent ou une tête malade, ou des sentiments trop peu scrupuleux.
  5. On a du procureur de la fabrique de Saulges, une note dans laquelle il donne décharge à l'architecte et reconnaît que les conditions stipulées au marché ont été fidèlement exécutées. « Je soubsigné, procureur de la fabrice de Sauges, tiens quitte et décharge Me Langlois, Me architecte, de la façon de notre autel, au moyen qu'il parachève de graver les armes dudit autel qu'il a encommencées, et reconnois à ce moyen qu'il est conforme au dessain sur lequel nous avions marchandé, sans préjudice de mes prétentions et à me faire rembourser du nommé Lemesle, aussi architecte, ouvrier dudit sieur Langlois, de ce qu'il a receu plus que je ne debvois audit Langlois, ainsi que je voiré l'avoir affaire, — dont il y a instance encommencée au siège de Sainte-Suzanne qui demeure réservée — contre ledit Lemesle. Fait ce dix septembre mil six cens quatre vingt douze. »
  6. L'abbé Angot s'interroge : « À qui conviennent ces armes, sinon au prince qui, par son alliance avec l’héritière du seigneur de Thévalle, était devenu patron et fondateur de l’église de Saulges ? Sans doute Claire-Clémence de Maillé avait ses armoiries de famille qu'on aurait pu unir à celles de son mari, mais pour les paroissiens, Thévalle restait toujours, par souvenir, la terre de ceux qui en avaient porté si longtemps le nom. L'écusson aux trois annelets était encore partout aux murs et aux vitres de l'église. C'est celui-là que les habitants voulaient voir accolé aux trois fleurs de lys de Bourbon, plutôt que celui d’une femme, grande et estimable dans son malheur, mais qui n'avait jamais partagé la gloire et l'affection de son époux, qui avait toujours été poursuivie du mépris de l'illustre famille à laquelle on l’avait unie. Il est bien certain d'ailleurs qu'il n'y eut jamais d'alliance directe entre la maison de Bourbon et la famille de Thévalle. »
  7. Pour l'abbé Angot, Condé est là avec ses traits ressemblants, avec les attributs de sa charge de grand maître de France : dans la main droite, le bâton ornementé qu'on aurait tort de prendre pour un bâton de maréchal ; ce dernier est beaucoup plus simple et Condé ne fut jamais maréchal de France ; dans la main gauche, une serviette, parce que le grand maître était le chef de tous les officiers de la maison et de la bouche du roi. La cuirasse, légère et élégante, le grand, manteau de cour fleurdelisé de la statue, ne peuvent convenir qu'au prince dont le type bourbonien est, du reste, facile à reconnaître. Le personnage représenté, semble assez jeune. Au-dessus de la tête de la statue, sont les armoiries de Bourbon-Thévalle, c'est-à-dire de l'alliance qui a mis dans la maison de Condé la seigneurie de Saulges, c'est-à-dire celles du grand Condé. Au côté opposé de l'autel, au-dessus de Pierre (apôtre), patron de la paroisse, est l'écusson de Bourbon, mais seul, avec le collier des deux ordres, ce qui ne peut convenir à l’abbé de la Couture, qui n'eût pas eu ces décorations, mais dont l’écu eût été surmonté de la crosse abbatiale. Ces dernières armoiries sont celles de Henri-Jules de Bourbon, le patron temporel de l'église.

[modifier] Bibliographie

[modifier] Voir aussi

[modifier] Liens externes