Révolution d'Août

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La révolution d’Août est le nom donné à la suite d’événements marquants par les 30 années de guerre d’indépendance et de réunification du Việt Nam.

Cette révolution d’août a été circonscrite dans le temps, du coup de force japonais au soir du 9 mars 1945 à la déclaration d’indépendance du Việt Nam au matin du 2 septembre 1945. Elle a été circonscrite dans l’espace principalement au Nord du Việt Nam, de la frontière de Chine (Cao Bằng et Lạng Sơn) à Hanoï et Hải Phòng.

Cette révolution d’août (en vietnamien Cách mạng tháng tám) a été ainsi nommée par la prise du pouvoir de la ligue Việt Minh le 19 août 1945 après plus d’un demi-siècle de résistances vietnamiennes à la colonisation française.

Sommaire

[modifier] Les résistances vietnamiennes à la colonisation française

[modifier] La révolte de Đề Thám

Parmi les révoltes paysannes vietnamiennes contre les Français, celle de Đề Thám fut une des plus marquantes. Après la signature des accords de protectorat au Tonkin en 1883, l’empereur d’Annam appela le peuple à se soulever contre les Français. Le đề đốc (général) Trương Văn Thám répondit à cet appel en se soulevant contre les envahisseurs : on l'appela alors Đề Thám. Il réussit à contrôler plusieurs régions, l'armée française essuyant de nombreux échecs face à ce héros.


En 1894, les Français signèrent un accord de paix avec Đề Thám en lui cédant 22 villages dans la région de Yên Thế, Đề Thám établit alors son Q.G. à Chợ Gò. Le peuple vietnamien le surnomma alors le Tigre Sacré de Yên Thế. Mais deux ans plus tard Đề Thám déchira l'acte de paix pour reprendre le combat. En 1898, l'armée française négocia encore avec Đề Thám en lui accordant plus de privilèges. Đề Thám vécut en paix jusqu'en 1905 puis se révolta à nouveau. Pour contrer ces révoltes, les autorités coloniales ont fait du prince Vĩnh San empereur Duy Tân en 1907 à 8 ans, pensant faire de cet enfant un serviteur docile qui s’est avéré, par la suite, un fervent patriote et détrôné en 1916 et puis exilé à la Réunion.

En 1908, Đề Thám décida de frapper un grand coup : il voulut s'emparer de Hanoï. Avec la complicité des cuisiniers, il organisa l'empoisonnement de 200 soldats français, défenseurs de la Citadelle de Hanoï, mais la dose n'étant pas assez forte, les soldats français furent pris seulement de malaise et l'opération fut stoppée.

Au début de l'année 1909, l'armée française décida une action de grande envergure : investir Chợ Gò, le Q.G. de Đề Thám. Ce dernier, vaincu, alla se cacher dans les forêts. Les Français mirent alors la tête de Đề Thám à prix : 25 000 piastres indochinoises mort ou vif. Trois aventuriers chinois, appâtés par le gain, firent semblant de se joindre à Đề Thám pour le décapiter pendant son sommeil le 18 mars 1913, mettant ainsi fin à un conflit qui aura duré un quart de siècle.

[modifier] La révolte du Mouvement contre les impôts

La révolte de l’empereur Duy Tân lors du Mouvement contre les impôts qui commença au début de mars 1908 et qui fut maté à partir du 15 mai 1908, par l'arrestation des principaux meneurs, l'empereur Duy Tân n'avait que 9 ans. Suites aux troubles provoqués à cette occasion, il déclare aux hauts dignitaires de la cour : S'il y a souvent des perturbations dans le pays, c'est que le peuple ne mange pas à sa faim. À partir d'aujourd'hui, sur ma liste civile de 6 000 piastres j’en prélève 3 000 pour être distribuées par vos soins aux pauvres. L'agitation anti-française dans les pays « annamites » depuis 1905 semblait être apaisée, quand à nouveau des rebelles fomentèrent un complot dont le but était d'attaquer dans la nuit du 3 au 4 mai 1916 les postes de Tam Kỳ et Quảng Ngãi. L'empereur Duy Tân prit la tête de cette rébellion, mais comme il n'existait aucun plan d'action adéquat de coordination, celui-ci échoua, car il n'intéressait qu'une faible minorité et non l'ensemble de la population « annamite » comme en 1908. Duy Tân fut arrêté, déposé et exilé à l'île de la Réunion en 1916.

D’autres mouvements de résistance, comme celui des lettrés avec Phan Châu Trinh et Phan Bội Châu, ont continué les révoltes jusqu’aux années 1920-30 d’inspirations chinoise pour le VNQDĐ (Việt Nam Quốc Dân Dảng) et japonaise pour le « Đại Việt ». La révolte de Vinh et la mutinerie de Yên Bái animées par le VNQDĐ ont échoué et la répression coloniale a rempli les bagnes et fait fonctionner la guillotine. Cet épisode a été évoqué dans le film Indochine (film).

Ces Révoltes paysannes vietnamiennes de 1920-30 ont constitué le tournant du nationalisme moderne au Viêt Nam.

[modifier] La montée du Việt Minh

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L'artillerie Vietminh pilone les positions française de Dien Bien Phu.

En septembre 1940, le Japon avait imposé à la France la présence de ses troupes en Indochine. Il semble que cet accord entre la France de Vichy et le Japon ait provoqué l’embargo sur les métaux ferreux et les produits pétroliers décrété par Franklin Delano Roosevelt contre le Japon, ce qui a conduit ce dernier à se lancer dans la Seconde Guerre mondiale.

Après plus de 4 ans de cette coexistence franco-japonaise en Indochine où la puissance française protectrice de droit en Indochine a été un protectorat japonais de fait, les Japonais se sont rendus maîtres de l’Indochine par le coup de force au soir du 9 mars 1945, en éliminant l’Administration et l’Armée coloniales françises de toute l’Indochine.

Au matin du 10 mars 1945 l’Indochine s’est retrouvée sans les Français. Les Japonais ont réussi militairement en une nuit ce que les patriotes vietnamiens ont vainement tenté de faire depuis des décennies.

La situation a été exceptionnelle et inespérée pour les nationalistes vietnamiens d’engager une course au pouvoir dans ce vide où il n’y avait plus d’autorité de droit et de fait. Cette situation exceptionnelle a ouvert des perspectives inespérées aux nationalistes vietnamiens de l’intérieur dans la clandestinité et aux nationalistes vietnamiens de l’extérieur réfugiés en Chine et en Thailande. Elle leur a permis d’accéder au pouvoir.

Le commandement japonais n’avait ni le désir ni les moyens d’assurer lui-même l’administration du pays qu’il occupait seulement comme base de départ pour l’offensive contre les Philippines, la Malaisie et la Birmanie à travers la Thaïlande et pour priver la Chine méridionale de la voie de ravitaillement par le chemin de fer du Yunnan dans cet échiquier du Sud-Est Asiatique dans la Seconde Guerre mondiale.

Dans la journée du 10 mars, l’Ambassadeur japonais Yokoyama a effectué des démarches auprès de l’Empereur Bao Daï pour l’inviter à collaborer et à proclamer une indépendance fictive, passant du protectorat français de droit au protectorat japonais de fait le 11 mars. Les autres souverains, le jeune roi Norodom Sihanouk du Cambodge et le vieux roi Sisavang Vong du Laos durent, eux aussi, dénoncer les traités qui les liaient à la France et adhérer à la “Grande Asie Orientale de coprospérité”, dans les mêmes conditions que celles de l’Empereur Bao Dai.

Partout, les Japonais maintenaient l’administration locale supervisée par des “conseillers” japonais peu différents des “Gauleiters” allemands en Europe occupée par les forces nazies. En définitive, l’indépendance n’était acquise qu’à l’égard de la France. Le protectorat n’avait fait que changer de changer de main. L’Empereur Bao Dai, non sans grandeur, a choisi d’abdiquer par la suite en déclarant “préférer être citoyen d’un pays libre que souverain d’un pays subjugué”.

Le principal danger qui menaçait la nouvelle indépendance vietnamienne fictive restait le retour des Forces françaises libres dans les bagages de l’armée britannique au Sud du Viêt Nam à la victoire prochaine des Alliés. Le danger secondaire qui menaçait était l’arrivée prochaine des troupes chinoises au Nord du Viêt Nam pour désarmer les troupes japonaises à la victoire des Alliés.

Dans les villes, l’agitation nationaliste prenait de l’ampleur dans la concurrence entre le parti “Dai Viêt” nationaliste projaponais apparu au début de la Deuxième Guerre mondiale, le VNQDD (Viêt Nam Quoc Dan Dang) nationaliste prochinois reconstitué au Yunnan sous la direction des rescapés de la révolte de Vinh et de la mutinerie de Yen Bay des années 1920. Ce parti pétendait monopoliser la résistance vietnamienne à la colonisation française et évoluait dans les années 1930-40 en Chine nationaliste au grand jour et en territoire ami. Ce parti conservait des liens étroits avec le Guomindang et pensait que la victoire des Alliés serait aussi la sienne et que l’influence prépondérante de la Chine (favorisée par Franklin Delano Roosevelt) sufirait à le porter au pouvoir. En "hautes régions", Võ Nguyên Giáp préparait l'Armée populaire vietnamienne à partir de la brigade de propagande armée, avec l'aide du détachement 101 de l'OSS.

Le PCI (Parti Communiste Indochinois ( précédé et devenu bien plus tard Parti communiste vietnamien dans les différents déguisements derrière la ligue Việt Minh) créé en Chine par Nguyèn Ai Quoc, le futur Hô Chi Minh en 1930), en contraste, se trouvait en situation précaire, pourchassé par les nationalistes chinois. Son comité central s’était replié au Guangxi lors de la répression de 1939 et les militants se regroupaient autour de leurs meneurs (leaders), comme Võ Nguyên Giáp, Phạm Văn Đồng, Hoang Van Hoang, Vu Anh et Phung Chi Kien. Sorti de prison, Nguyên Ai Quoc les rejoignit en mai 1940 à Kunming pour prendre la direction effective du parti.

De tous ses concurrents, le PCI a été le mieux organisé, le plus actif, le plus effectif et il s’est sabordé pour donner naissance au Việt Minh, contraction de la “Ligue pour l’indépendance du viêt Nam” à large couverture nationaliste (Viêt Nam Doc Lap Dong Minh Hoi).

[modifier] La "dissolution" du PCI pour la ligue Viêt Minh

Pendant toute sa vie, Hô Chi Minh dut montrer deux visages auprès de son peuple et du monde : l’un nationaliste, l’autre communiste. On sait à quel point afficher cette double personnalité allait énerver ses détracteurs anti-communistes. Mais ce que l’on sait moins, c’est qu’en montrant une double face, Ho Chi Minh allait susciter des doutes auprès des échelons supérieurs du mouvement communiste, même s’il fut l’un des communistes asiatiques les plus dévoués au communisme. Hô Chi Minh et ses partisans ont toujours montré un communisme instrumental pour réaliser les buts du nationalisme fondamental dans l'indépendance et l'unité du Viêt Nam. Cette dissolution du PCI est un exemple, comme plus tard la dissolution de la Ligue Viêt Minh à l'indépendance effective en 1955 après l'évacuation complète des troupes françaises du Viêt Nam (travaux de Christpher E. Goscha).

Au cœur du problème: l’auto-dissolution" du PCI par Hô Chi Minh et ses partisans en novembre 1945. Dès le début de la prise du pouvoir du Viet Minh en août-septembre 1945, le contenu communiste de la RDVN (République démocratique du Viêt Nam) était évident et posait d’épineux problèmes aux nationalistes vietnamiens non-communistes, aux Chinois occupant le Nord du pays et, à un degré moindre, aux Français. En effet, le Viêt Minh, ou front national créé en 1941, était aux mains du PCI ou plutôt de son "Comité Directeur" (Tong Bo). Les nationalistes non-communistes du VNQDD (Viet Nam Quoc Dan Dang) s’opposèrent à la prise du pouvoir du PCI en menant des actions directes et en s’appuyant sur le Guomindang (Parti nationaliste chinois ou GMD). Ils mirent en place très habilement une campagne de presse démystificatrice, visant à montrer aux populations que Ho Chi Minh était un communiste, que le Viêt Minh, le Tong Bo et le PCI ne faisaient en réalité qu’un. Entre-temps, Ho Chi Minh faisait son possible pour minimiser ses attaches communistes au public et maximiser son attrait nationaliste auprès des populations vietnamiennes, des pays asiatiques non-communistes mais farouchement anticolonialistes et les Américains opposés au retour du colonialisme français en Indochine.

La situation au Nord-Viêt Nam était rapidement devenue très tendue. Tous les partis vietnamiens jouaient gros dans leur course au pouvoir durant la seconde moitié de 1945. Si bien que les nationalistes anti-communistes comptaient agir le 8 novembre 1945, exactement trois jours avant la dissolution du PCI. Nguyen Hai Than, chef du parti Dong Minh Hoi, réclamait la démission immédiate du président, la dissolution de son gouvernement, la suppression de la "dictature d’un seul parti" et la création d’un nouveau gouvernement. Cet ultimatum devait avoir l’approbation du général Lou Han, chef chinois nationaliste au Viêt Nam, avant son retour à Kunming. Nguyen Hai Than aurait déclaré aux Chinois qu’il déclinait toute responsabilité en cas d’incident entre le Viêt Minh et les non-communistes si l’ultimatum était repoussé par Ho Chi Minh [1]

Cette action de l’opposition, apparemment soutenue par des officiers chinois, mettait Hô Chi Minh dans une situation périlleuse. Depuis août, le PCI craignait que le GMD (Guomindang) ne renversât tout bonnement la RDVN pour installer un gouvernement pro-chinois et anti-communiste. En dépit des efforts remarquables de Hô pour gagner Lou Han et Siao Wen à sa cause, il ne pouvait jamais écarter la possibilité que survînt un changement dans la ligne chinoise. La propagande farouchement anti-communiste et ultra-nationaliste de l’opposition était efficace. À la mi-novembre, les communistes vietnamiens redoutaient même un véritable coup de force. La situation était tellement tendue que des communistes vietnamiens au Nord, dont Hô Chi Minh, prirent la décision extraordinaire de dissoudre le Parti communiste indochinois (PCI), le 11 novembre 1945, face aux menaces de Nguyen Hai Than et du VNQDD et à la suite de réunions secrètes tenues par le PCI. [2]. Il fallait à tout prix cacher la face communiste du Viêt Minh afin de reprendre l’initiative nationaliste aux opposants VNQDD et DMH, autrement dit garder ainsi le pouvoir. L’auto-dissolution du PCI devait montrer le sacrifice ultime pour la patrie. Il fallait aussi rassurer les Chinois, les Américains et d’autres pays asiatiques non-communistes sur le contenu proprement nationaliste de la RDVN et du Viêt Minh

Cette manœuvre semble avoir désamorcé le conflit latent. Le coup de force non-communiste n’eut pas lieu. Selon l’historiographie officielle, le PCI n’avait pas été dissous en réalité ; il s’agissait d’une tactique pour garder le pouvoir dans un moment difficile. Dans ses mémoires, Hoang Van Hoan prétend qu’il fallait avant tout apaiser le Général Lou Han, commandant des forces chinoises nationalistes venues au Nord Viêt Nam, qui se méfiait de longue date des communistes vietnamiens et qui soutenait théoriquement les non-communistes. Selon ce témoignage vietnamien, la dissolution du PCI "a rendu la situation moins tendue". Les recherches montrent que même si le PCI fut reconverti en un "Groupe d’études marxistes", le "Parti" continuait à exister clandestinement. Mais toute mention de son nom fut interdite, la manœuvre visant à camoufler le contenu véritable du Viet Minh et de la RDVN. Les communistes vietnamiens durent attendre la victoire communiste chinoise avant d’oser montrer leurs vrais couleurs idéologiques au peuple vietnamien et au monde.

60 ans plus tard, en 2005, après l'indépendance et la réunification complètes et consolidées, ce jeu de cache-cache révèle aujourd'hui ce communisme instrumental devenu folklorique dans le culte des ancêtres et des héros nationaux de l'indépendance et de l'unité.

Quoiqu’il en fût, cette dissolution fut une surprise pour beaucoup, et non seulement les Français. Insoupçonnable en novembre 1945, elle semble avoir pris au dépourvu les partis communistes en France, en Chine et surtout en Union Soviétique. Dans l’histoire du communisme, à l’exception du Parti Communiste Américain et de celui de la Yougoslavie, aucun parti communiste n’avait jamais été dissous. Il n’est même pas sûr non plus que tous les dirigeants du PCI avaient été consultés à l’avance, ni qu’ils avaient tous été d’accord. Võ Nguyên Giáp, alors Ministre de l’Intérieur a fait une purge sanglante auprès des nationalistes opposants

[modifier] Conclusion

Cette partie marquante de l’indépendance du Viêt Nam que fut la Révolutiond’août s’est jouée du 9 mars 1945 à la déclaration d’indépendance du Viêt Nam le 2 septembre 1945 où la “fortune sourit aux audacieux” (audences fortuna juvat, Virgile) dans des manœuvres à la fois audacieuses, brutales et surprenantes.

La partie était difficile, le jeu périlleux et l'enjeu à l'échelle des siècles de décolonisation du Viêt Nam d'un millénaire de domination chinoise et de quelques décennies de colonisation française. L'adversaire principal était le VNQDD et ses alliés chinois nationalistes du Guomindang et le moment propice était avant l'arrivée prochaine des Français par le Sud et des Chinois nationalistes par le Nord, suivant les accords de désarmement des troupes japonaises d'Indochine confié aux Chinois nationalistes au Nord du 16ème parallèle et Sud aux Anglais avec les Français dans leurs bagages.

[modifier] Notes

  1. Situation Politique à la fin du mois d’octobre [1945] ", pp. 20-21, d. Bilan Situation Politique, c. 157, Conseiller Politique, Centre des Archives d’Outre-Mer [CAOM]. Voir aussi : Ton That Thien, The foreign politics of the communist party of Vietnam,p. 118, Crane Russak, Washington,1989
  2. King C. Chen, “Vietnam and China”, p. 128, Princeton University Press, Princeton 1969

[modifier] Références bibliographiques

  • Jean Lacouture, Hô Chi Minh", Seuil, col. Politique, Paris, 1967
  • Charles Fourniau, Vietnam, domination coloniale et résistance nationale, Les Indes Savantes, Février 2002 [1]
  • Paul Mus, Viêt Nam. Sociologie d’une guerre, Seuil, Paris, 1952.
  • "Viêt Nam . Histoire de la Révolution d'août", Ed. en langues étrangères, Hanoi 1972
  • Thanh H. Vuong, Théorie des contextes et relations internationales: départ de la première Guerre d’Indochine, dans Études Internationales, Vol. XVII, No. 3, pp, 571-597, septembre 1986
  • Thanh H. Vuong, colonisations du Viêt Nam et colonialisme vietnamien, dans Études Internationales, Vol. XVIII, No. 3 pp. 546-571, septembre 1987.
  • Thanh H. Vuong, Stratégies technico-commerciales asiatiques, dans Études Internationales, Vol. XXII, No.3, pp. 551-575, septembre 1991.
  • Thanh H. Vuong & Jorge Virchez, Communauté Économique de l’Asie Pacifique. Essai d’anthropolgie économique et de géographie politique, Presses Inter Universitaires, Cap Rouge, QC, 2004.

[modifier] Liens connexes

[modifier] Liens externes