Révolte d'Oaxaca

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La révolte d'Oaxaca est une insurrection marquant la politique du Mexique, durant le second semestre 2006. Les évènements se situent au sud du pays, et sont localisés dans la ville principale de l'État portant le même nom. Les activités bloquées sont l'enseignement depuis le mois de mai, et le tourisme en ville depuis le mois de juin, ainsi que les services de l'administration de l'Etat d'Oaxaca durant un laps de temps.

Son point de départ est en mai avec une grève des professeurs du syndicat SNTE dirigé par une des femmes les plus puissantes du pays Elba Esther Gordillo (qui fut longtemps une marionnette du [1] PRI ) à Oaxaca de Juarez, la capitale de l'État ; des affrontements avec les autorités du gouverneur de l'Etat ont fait évoluer la situation en juin et en novembre. En tout état de cause, le terme simple de grève ne suffit plus lorsque sur certains sites internet rapportant les faits on parle de Rebelión Popular en Oaxaca, voire de « Commune libre » (lire Citations), terme évoquant inévitablement les luttes sociales du XIXe siècle en Europe. Constitutionnellement les termes gouvernorat et province ne s'appliquent pas au Mexique.

Traduction : il me parait complètement injuste d'avoir ce que l'on mérite.
Traduction : il me parait complètement injuste d'avoir ce que l'on mérite.

Sommaire

[modifier] Contexte général

Histoire du Mexique

La personnalité politique locale, le gouverneur du PRI (Parti "révolutionnaire institutionnel") Ulises Ruiz Ortiz, dont l'élection, en 2004 a été contesté par d'autres partis politiques ; les reproches concernent des accusations de fraude lors de cette élection locale et de malversations financières entrant en jeu dans la campagne de Roberto Madrazo Pintado, candidat du PRI, àl’élection présidentielle mexicaine.

Comme pour la révolte du Chiapas, cette situation de confrontation prend naissance dans un contexte régional bien antérieur à son éclatement, dont on ne trouve aucun relais dans les grands médias [2]. Le soulèvement proviendrait d'une situation d'inégalités sociales qui s'est creusée durant les années précédentes.

Selon la chaîne d'information anglaise BBC[3], depuis le mois de mai 1,3 millions d'écoliers n'ont pu se rendre en classe du fait de l'arrêt des cours dans 14 000 lieux d'enseignement.

La révolte prend désormais le cadre d'un soulèvement populaire, s'essayant à une autodétermination locale difficile à réaliser compte tenu du précédent du Chiapas et des échéances politiques nationales (Felipe Calderón, du PAN, nouveau président en exercice au Mexique au 1er décembre 2006).

[modifier] L'Assemblée populaire des peuples d'Oaxaca (APPO)

En juin 2006, la sauvage répression [réf. nécessaire] du conflit provoqué par les enseignants de la section 22 du syndicat SNTE a donné naissance à l'Assemblée populaire des peuples d'Oaxaca (APPO), réunissant plus de 300 organisations sociales, politiques, urbaines et rurales. Les organisations indigènes marquent, comme au Chiapas voisin, ce mouvement par leur pratique de la démocratie directe et leur méfiance devant les partis politiques. Devant les agressions meurtrières contre ceux qui demandent la destitution du gouverneur, la ville se hérissent de centaines de barricades défensives que les habitants animent surtout la nuit contre ce qu'ils appellent les "caravanes de la mort", groupes de véhicules d'hommes armés tirant sur la population pour faire régner la terreur [réf. nécessaire]. L'APPO va aussi s'emparer des moyens de communication locaux de la capitale Oaxaca (radios et télévisions), épisode où s'illustre particulièrement la combativité des femmes à l'intérieur du mouvement. Les femmes de l'assemblée populaire, qui ne demandaient qu'un temps d'antenne dans ces médias, vont finir par les occuper et les faire fonctionner elles-mêmes devant le refus de leur accorder cet espace de parole. La cité universitaire est occupée par les étudiants et ses environs sont le théâtre de très durs affrontements avec les forces anti-émeutes envoyées en renfort en octobre par le pouvoir fédéral. Le 2 novembre 2006, les affrontements autour du campus durent sept heures et voient des milliers d'habitants des quartiers environnants se transformer en émeutiers pour résister aux assauts des forces policières spéciales de la Police fédérale préventive (PFP) assistées d'hélicoptères et de blindés légers [réf. nécessaire]. Les forces de l'ordre se retireront au terme d'une intense et épuisante bataille, faisant – de part et d'autre – de très nombreux blessés, qui a été abondamment filmée et devrait laisser des traces dans l'histoire et la mémoire de ce peuple à l'imaginaire rebelle. Trois semaines plus tard, le 25 novembre, la situation s'inverse et, après de nouveaux combats désespérés, dans le centre-ville cette fois, contre les forces spéciales de répression, les arrestations par centaines viennent à bout de la résistance populaire ouverte [réf. nécessaire]. Une longue période de répression implacable et caractérisée, selon les observateurs internationaux, par de très nombreuses arrestations, souvent apparentées à des enlèvements en pleine rue, s'ouvre alors. La répression et la peur de l'arrestation désorganisent le mouvement populaire et ne lui permettent plus que des manifestations sporadiques qui reprennent toutefois de l'ampleur après le départ des forces spéciales fédérales de la PFP qui occupent le centre-ville jusqu'en début 2007. En 2008, il reste encore des prisonniers de l'APPO, dont certains en régime d'isolement. Le mouvement s'est divisé sur les enjeux électoraux de l'année 2007 à Oaxaca (parlement local et élections municipales), certaines organisations marxistes-léninistes (le Front populaire révolutionnaire, FPR, entre autres) prônant la participation de l'APPO à ces élections, alors que les jeunes libertaires, qui ont trouvé des forces et de l'influence souvent comme "délégués de barricades", rejoignent les organisations indigènes se réclamant [réf. nécessaire] de Ricardo Flores Magon, révolutionnaire anarchiste mexicain originaire d'Oaxaca, dans leur refus de compromettre le mouvement social dans le jeu politique institutionnel. A partir de février 2007, ces jeunes libertaires constituent un "espace politique" appelé Voix d'Oaxaca construisant l'autonomie et la liberté (Voces Oaxaqueñas Construyendo Autonomia y Libertad), VOCAL. En juillet 2007, le Parti révolutionnaire institutionnel remporte seul les élections au parlement d'Oaxaca, devant une abstention qui atteint des taux records, approchant les 70 % [réf. nécessaire]. En 2008, toujours en butte à la répression, l'APPO tente de se réorganiser et de surmonter ses divisions.

 Les huit délimitations socio-culturelles de l'état d'Oaxaca, où se trouvent réparties les écoles fermées.
Localisation de l'État d'Oaxaca dans le Mexique
Les huit délimitations socio-culturelles de l'état d'Oaxaca, où se trouvent réparties les écoles fermées.

Si au décompte du 31 octobre, ce mouvement social aurait mené à six décès depuis son commencement, le bilan est de 17 morts selon l'article anglais de Wikipédia, mais de 26 selon la Commission civile internationale (CCIODH) qui mène une enquête sur place en janvier 2007. Il faut compter parmi ses victimes un journaliste américain d'Indymedia New York, Brad Will, tué par balles le 27 octobre alors qu'il accompagnait des membres de l'assemblée populaire et filmait leurs agresseurs en civil, qui seront identifiés à partir de ces images comme membres de la sécurité municipale de Santa Lucia del Camino, commune limitrophe d'Oaxaca tenue par le PRI.

[modifier] Mai : une simple grève salariale

Le 22 mai commence une grève qui ne concerne que le seul Sindicato Nacional de Trabajadores de la Educación SNTE [4], par sa section locale (section 22), sur la base de revendications salariales. Emmenés par Enrique Rueda Pacheco, ils réclament une augmentation cadre et s'adressent au gouvernement de l'État d'Oaxaca sachant que ce domaine relève de la compétence de l'État fédéral.

Ils sont 70 000 à suivre le mouvement, et placent un piquet de grève au beau milieu du centre-ville (chiffres non officiels).

Le 2 juin, ils n'étaient plus que 30 000.

[modifier] Juin : grève générale des professeurs

Icône de détail Article détaillé : Grève des professeurs à Oaxaca.
La gestion du gouverneur, Ulises Ruiz est pointée du doigt depuis le début du conflit.
La gestion du gouverneur, Ulises Ruiz est pointée du doigt depuis le début du conflit.

Le 14 juin correspond à une opération policière de taille dans la capitale, mobilisant 3000 policiers. Le gouverneur aurait opté pour ce passage à l'action afin de respecter une promesse électorale, le centre-ville historique de la ville étant un passage touristique permettant l'afflux de devises aux commerces et créateur d'emplois. Or, à ce moment, les murs sont déjà couverts de graffiti exprimant le ressentiment des grévistes. Il semble qu'à ce moment l'intervention du gouverneur traduise l'exaspération d'une partie de la population, qui n'est pas forcément du côté des grévistes mais se désole du fait que plus aucun mur du centre-ville et les monuments historiques classés par l'UNESCO ne soit épargné et craint pour ses emplois, notamment liés au tourisme.

Après juin 2006, la révolte s'est étendue a d'autres centres urbains de l'État d'Oaxaca et dépasse largement la socio-catégorie des fonctionnaires en enseignement [5].

Portrait de Heliodoro Díaz Escárraga (membre de parti du PRI).
Portrait de Heliodoro Díaz Escárraga
(membre de parti du PRI).

La grève a mené le 27 juin à la fondation de l'Asamblea Popular de los Pueblos de Oaxaca (ou APPO ), qui a effectué des marches de protestation, appelées les mega marches. Ces manifestations se sont reproduites régulièrement, conservant le mot d'ordre de pacifisme[6].

Dans une tentative de reprendre le dialogue avec cette nouvelle instance, le gouverneur Ulises Ruiz a nommé Heliodoro Díaz Escárraga [7] le 10 juillet au poste de secrétaire général, au niveau de l'État fédéré.

Courant juillet, les mutins ont passé le mot pour empêcher le bon déroulement de la fête traditionnelle de la Guelaguetza [8], et ont même organisé une commémoration alternative.

La première revendication des insurgés devient la démission du gouverneur du PRI, dont l'absence de réaction est palpable depuis juin au regard des évènements qui l'adressent directement. Il est a noter que le PRI et le PRD sont tous deux membres de l'internationale socialiste. Le président actuel est du PAN démocrate chrétien, (membre de l'internacional democrata cristiana). Malgré l'attention des autorités pour étouffer l'affaire et ne rien laisser filtrer, l'APPO a accueilli les premières ONG internationales le 13 juillet.

[modifier] Octobre : intervention de la police fédérale

article détaillé: Occupation fédérale d'Oaxaca de Juárez

Après plusieurs mois de quasi-ignorance, le gouvernement fédéral du Mexique intervient et envois durant le mois d'octobre 2006 les troupes de la Police Fédérale Préventive (PFP).

Peu après la mort du militant anarchiste journaliste d'Indymedia, Brad Will (selon reporters sans frontières son nom exact serait Bradley Roland Wheyler et non William Bradley Roland (voir Wikipédia en espagnol) et d'au moins un professeur le 27 octobre par des membres de la police locale ou des paramilitaires selon les sources, le gouvernement fédéral, sur demande expresse du gouverneur d'Oaxaca, envoie les troupes de la PFP détruire les barricades mises en place 150 jours plus tôt et reprendre le contrôle de la ville d'Oaxaca de Juárez. Les membres de l'APPO sont de plus en plus souvent arrêtés par les forces de la PFP et la police locale. Ils doivent peu à peu continuer leurs activités dans la clandestinité. La dernière barricade est évacuée par les activistes le 29 novembre. L'ordre revient dans les rues d'Oaxaca,au grand soulagement de la population lasse de 5 mois d'émeutes et de privations, mais l'APPO continue à se rassembler dans une semi clandestinité.

[modifier] Décembre : arrestations

Prise de fonctions de M. Felipe Calderón, nouveau président du Mexique.
Prise de fonctions de M. Felipe Calderón, nouveau président du Mexique.

La situation liée à la prise de fonctions le 1er décembre du nouveau président promet d'être tendue, les électeurs d'Oaxaca (19) ayant voté pour le parti adverse lors de l’élection présidentielle [9].

[modifier] 4 Décembre: arrestation du leader de l'APPO

Le lundi 4 décembre, le leader symbolique de l'APPO Flavio Sosa déclare dans une conférence de presse à Mexico qu'il vient dans la capitale du Mexique afin de négocier une solution pacifiste pour mettre un terme au conflit. Quelques heures après il est arrêté par la police d'Oaxaca l'accusant d'être lié aux vandalismes et aux dégâts causés aux monuments classés perpétrés en ville pendant le conflit des derniers jours, la police l'accuse aussi d'être lié à des détentions irrégulières commises par des manifestants. Horacio Sosa, le frère de Flavio Sosa ainsi que deux autres personnes sont aussi arrêtés pour des raisons non spécifiées par la police[10].

Après son arrestation, Gerardo Fernandez Noroña, le porte-parole du Parti de la Révolution Démocratique (PRD) révèle que Flavio Sosa est membre du Conseil National du parti, et donc que le PRD assumera la défense de Flavio Sosa, selon les principes du parti.[11]

[modifier] Gestion de crise

[modifier] Médiation

Selon toute apparence on ne parle plus du rôle de Heliodoro Díaz Escárraga après le mois de septembre.

Si l'on ne peut parler d'incurie face au phénomène, on peut qualifier le comportement du gouverneur d'intransigeance.

Face à ce gouverneur qui a affirmé à plusieurs reprises son refus de démissionner à ses divers interlocuteurs, annonçant à tout crin que "la paix règne en Oaxaca", il semble qu'au sein du Mexique ce soient les associations en charge des Droits de l'Homme qui assurent un relais entre l'APPO, insurgée et bloquée à l'intérieur de la cité, et les autres instances de l'État du Mexique. Cette implication est visible par les communiqués de la LIMEDH, Ligue mexicaine pour la Défense des Droits de l'Homme, et de la CNDH, Comisión Nacional de Derechos Humanos que l'on dit inféodée au gouvernement fédéral.

[modifier] Médiatisation

Il est possible que l'occultation médiatique de la part des grands médias d'actualité ait laissé le champ libre aux médias alternatifs, éventuellement partisans de l'altermondialisme ou de l'activisme radical de gauche[12].

Bradley Roland Will le 25 octobre 2006 ; son décès a lieu deux jours plus tard. (en) Ses derniers films documentaires, disponibles en ligne
Bradley Roland Will le 25 octobre 2006 ; son décès a lieu deux jours plus tard.
(en) Ses derniers films documentaires, disponibles en ligne

Toutefois l'ouverture des médias indépendants permettant à la population en sédition de s'exprimer en dehors de la ligne officielle est toute à l'honneur des rôles du quatrième pouvoir, qui trouve là un terrain par l'activisme assurant le maintien de la liberté d'expression dans de telles situations où les enjeux sont portés aux paroxysme.

Cette lettre répond à un manifeste de l'APPO émis le 15 septembre, appelant à la mise en place d'« un pouvoir populaire, une force organisée du peuple qui apporte des solutions à ses demandes, qui veille à ce que la fonction publique s'exerce dans la transparence en respectant toutes les populations, et qui impulse une véritable démocratie du peuple apportant une véritable participation populaire dans la prise des décisions».

Manifestation organisée par Indymedia à Berlin en novembre, en faveur de l'APPO. Sur le devant on peut lire un rappel des conflits sociaux en Amérique centrale.
Manifestation organisée par Indymedia à Berlin en novembre, en faveur de l'APPO. Sur le devant on peut lire un rappel des conflits sociaux en Amérique centrale.
  • Un communiqué de l'EZLN datant du 2 décembre, dans le cadre de l'opération électorale la Otra Campaña menée dans les Etats mexicains, laisserait entendre une arrivée des zapatistes sur le terrain insurrectionnel de cet État voisin du Chiapas[15]
  • L'APPO a appellé via son site internet[16] à une journée de solidarité mondiale le 22 décembre 2006, relayé par l'EZLN[17] ; la mobilisation a eu lieu simultanément dans 20 villes du monde.

Un observateur connaissant la situation du Chiapas peut s'apercevoir que la méthode néozapatiste est bien là dans ce genre de communiqué et d'action, visant à empêcher le pouvoir central de noyer la rébellion, ce dernier faisant tout pour la faire passer comme une affaire intérieure en la coupant des réseaux d'information de la planète.

[modifier] Réactions internationales

Banderole Indymedia déployée sur les façades d'un squat à Amsterdam, exprimant ainsi sa solidarité avec l'APPO : à gauche, "Le Mexique assassine"; à droite "Oaxaca est partout"  Photo : 20 novembre 2006.
Banderole Indymedia déployée sur les façades d'un squat à Amsterdam, exprimant ainsi sa solidarité avec l'APPO : à gauche, "Le Mexique assassine"; à droite "Oaxaca est partout"
Photo : 20 novembre 2006.
  • Tony Garza, ambassadeur des États-Unis au Mexique en poste depuis 2002, a envoyé un message au gouvernement pour lui demander d'éclaircir les circonstances de la mort de Brad Will.
  • (en) article de synthèse sur internet, par un observateur indépendant des évènements (8 novembre 2006).

[modifier] Citations

Le philosophe belge Raoul Vaneigem a exprimé sa solidarité avec le mouvement social ; son texte titré La Commune d'Oaxaca, appel d'un partisan de l'autonomie individuelle et collective, est disponible en espagnol sur Wikisource (voir cadre ci-contre) :

« Chaque fois qu’une révolution a dédaigné de considérer comme son objectif prioritaire le soin d’améliorer la vie quotidienne de tous, elle a donné des armes à sa répression. » (Cada vez que una revolución ha despreciado considerar como su objetivo prioritario la tarea de enriquecer la vida cotidiana de todos, ha dado armas a la represión.) Le texte original en français est disponible sur le site du Comité de solidarité avec les peuples du Chiapas en lutte.

[modifier] Annexes

[modifier] Bibliographie

  • La libre commune d'Oaxaca, co-édition Les éditions L'insomniaque et CQFD, 2007.

[modifier] Articles connexes

n:

Wikinews propose des actualités concernant « Grève des professeurs à Oaxaca ».

commons:Accueil

Wikimedia Commons propose des documents multimédia libres sur la révolte d'Oaxaca de Juarez.

[modifier] Notes et références

  1. wikipédia article SNTE
  2. sauf les sites alternatifs : ex.
  3. (en) article tiré de la BBC
  4. es:Sindicato Nacional de Trabajadores de la Educación
  5. La commune d'Oaxaca en péril: article tiré d'Indymedia
  6. la dixième a eu lieu le 10 décembre - source.
  7. es:Heliodoro Díaz Escárraga
  8. fête catholique et indigène d'une effigie de Marie, qui se déroule annuellement le 16 juillet (es:Guelaguetza).
  9. les résultats ont fait l'objet d'une contestation vive, certains députés à Mexico en sont allés jusqu'aux mains.
  10. (en) , Rebeca Romero, Protest movement leader nabbed in Mexico: tiré d'une dépêche de l'agence AP
  11. (es) Asume PRD defensa de líder de la APPO: tiré du site d'information El Norte
  12. Un exemple : dossier exclusif sur la situation d'Oaxaca dans le périodique anarchiste Tierra y Libertad, numéro 221, décembre 2006.
  13. Oaxaca: Manifiesto de comunicadores y artistas, sur Wikinoticias
  14. Letter In Support Of The People Of Oaxaca.
  15. (es) communique de l'EZLN, article tiré d'Indymedia.
  16. site de l'APPO
  17. communiqué de l'EZLN, article tiré du site Indymedia Chiapas
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