Berlin

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Cet article concerne la capitale allemande. Pour les autres significations, voir Berlin (homonymie).
Berlin
Berlin Central
Localisation
Coordonnées :
52°31′07″N 13°24′30″E / 52.51861, 13.40833
Fuseau horaire :
UTC+1/ Été UTC+2
Drapeau Blason
Drapeau de Berlin
Blason de Berlin
Informations
Superficie 891.82  km²
5 370  km² Aire Metro
Population 3 399 511 (06/2006)
3 675 000 Aire Urbaine
4 262 480 Aire Metro
Densité 3 812 hab/km²
Altitude 34 - 115 m
Code postal 10001-14199
Indicatif téléphonique +49-30
Politique
NUTS DE3
Pays Allemagne
Land Berlin
Quartiers 12 Bezirke (arrondissements)
Bourgmestre Klaus Wowereit depuis 2001
Partis au pouvoir SPD / Die Linke (mandat 2006/2011)
Composition du Landtag
(149 sièges)
SPD 53
CDU 37
Die Linke 23
Verts 23
FDP 13
Site Web www.berlin.de

Berlin est la capitale et plus grande ville d'Allemagne, formant aussi à elle seule, un des 16 Bundesländer du pays. La métropole fait partie de l'agglomération de Berlin-Brandenburg qui regroupe quelques 5 millions d'habitants.[1] Localisée dans le nord-est du pays, elle est au coeur de la 9e agglomération la plus peuplée de l'Union européenne.[2]

Sommaire

[modifier] Généralités

Si Berlin est redevenue en droit la capitale de l'Allemagne dès le 3 octobre 1990, il a fallu un vote[3] très tendu et très serré au Bundestag pour que la décision soit prise de transférer effectivement les institutions de Bonn à Berlin. Le transfert du gouvernement et du chancelier à Berlin a eu lieu en 1999. Par référendum, les électeurs de Berlin et du Bundesland de Brandebourg ont refusé l'unification de leurs Länder en 1996. Pour les promoteurs de cette proposition, l'objectif était de créer une région-capitale importante, le projet reste d'ailleurs d'actualité, et une nouvelle consultation devrait se tenir quand l'opinion sera jugée prête par les dirigeants politiques.

[modifier] Histoire

Icône de détail Article détaillé : Histoire de Berlin.

[modifier] Politique et administration

L’actuelle Constitution de Berlin, de 1995, a remplacé le précédent texte, qui datait de 1950.

Le pouvoir exécutif est exercé par le Sénat de Berlin (Senat von Berlin), gouvernement dirigé par le maire-gouverneur (regierender Bürgermeister). Le Sénat est organisé en une dizaine de ministères portant la désignation d’administration sénatoriale (Senatsverwaltung).

Le maire-gouverneur est responsable devant la Chambre des députés de Berlin (Abgeordnetenhaus von Berlin), parlement monocaméral composé de cent trente députés élus pour cinq ans au moyen d’un scrutin partiellement majoritaire d’arrondissement et partiellement proportionnel.

En 2006, le montant de la dette s'élevait à 60 milliards d'euros.[4]

[modifier] Arrondissements

Berlin s'étant en partie formée en absorbant des villes environnantes mais surtout parce qu'elle résulte aujourd'hui de la réunification des deux Allemagne, la ville connaît plusieurs centres. La plupart des quartiers ont leur propre centre et leur propre style.

[modifier] Un tour dans Berlin

Berlin vu par le satellite SPOT
Berlin vu par le satellite SPOT

Contrairement à ce que suggère Jacques Brel dans sa chanson Fernand (« Dire qu'on traverse Paris et qu'on dirait Berlin »), Berlin n'est pas une ville grise et triste mais au contraire égayée par plusieurs rivières, canaux, parcs et lacs (Glienicke, Havel, Wannsee, Spree). Elle possède en outre une architecture ancienne et classique très riche.

Le quartier Mitte avec Unter den Linden
Le quartier Mitte avec Unter den Linden

Berlin s'est développée à partir du vieux noyau de la ville, le Nikolaiviertel (aujourd'hui près d'Alexanderplatz), de la ville jumelle Cölln, de fondations de villes princières comme Dorotheenstadt et Friedrichstadt et enfin de la formation du Grand-Berlin en 1920 qui a incorporé des villes jusqu'alors indépendantes comme Spandau, Charlottenburg ou encore Köpenick, formant alors un Berlin de quatre millions d'habitants. Du fait de ce développement décentralisé, Berlin présente de nombreuses choses à voir, dans son centre comme dans sa périphérie. Pour diverses raisons, la Porte de Brandebourg (Brandenburger Tor) est devenue l'emblème de la ville — et plus encore, puisqu'elle représente aussi la réunification des deux Allemagne. Deux tours s'élancent dans le paysage berlinois : la Fernsehturm (tour de la télévision), sur l'Alexanderplatz dans le quartier Mitte, et la Funkturm (tour de la radio) qui se trouve dans le parc des expositions de Charlottenburg.

[modifier] Dans le centre-est

Le Berliner Dom
Le Berliner Dom
Gendarmenmarkt
Gendarmenmarkt
  • La nouvelle synagogue : elle n'est pas, malgré son nom, un monument moderne, mais date de 1859 (Eduard Knoblauch, architecte). C'est un remarquable exemple de pastiche byzantin et mauresque de type "orientaliste". La célèbre photo qui la montre en train de brûler est souvent légendée comme un incendie criminel nazi. Celui-ci a bien eu lieu en 1938, mais a fait peu de dégâts. La photo a été prise en réalité en 1943, pendant un bombardement allié qui l'a, lui, totalement détruite.

Elle se trouve dans l'Oranienburger Straße, rue aujourd'hui très touristique, où se trouvent de nombreux cafés et restaurants, la Tacheles Haus ainsi que l'ancienne Poste. Véritable symbole du judaïsme, elle a été reconstruite à l'identique en 1993 et fait l'objet d'une surveillance constante eu égard aux craintes de vandalisme à caractère antijuif. Sa coupole dorée est à nouveau visible de loin ;

  • Les Hackesche Höfe : un ensemble de bâtiments aménagés autour de cours communicantes ("Mietcaserne").

[modifier] Dans le centre-ouest

Le Tiergarten avec la Siegessäule
Le Tiergarten avec la Siegessäule
  • Du côté du Kurfürstendamm;
    • La Kaiser-Wilhelm-Gedächtniskirche ou église du Souvenir : l'église a été gravement endommagée pendant la Seconde Guerre mondiale et a été conservée telle quelle en guise de mémorial. En raison de sa forme, elle est surnommée la dent creuse par les berlinois ;
    • L'Europa-Center : centre commercial sur plusieurs étages avec « L'horloge du temps qui passe » ;
    • Le Kranzler-Eck ;
    • Le « Theater des Westens » (Théâtre de l'Ouest) ;
    • Le Zoologischer Garten, un véritable zoo au cœur de la ville: le plus grand d'Europe. C'est aussi le nom d'une station-gare à côté du zoo ;
    • Le Deutsche Oper Berlin dans la Bismarckstraße à Charlottenburg ;
    • Le KaDeWe (Kaufhaus des Westens) : le plus grand magasin de l'Europe continentale, très chic ;
  • La Funkturm ou tour de la radio ;
  • Le château de Charlottenburg entouré d'un très beau parc avec étendue d'eau, béveldère, pavillon
  • Le Luisenstädtischer Kanal ;
  • Le Carillon ;
  • Le quartier de Kreuzberg, un des quartiers turc de Berlin.

[modifier] Le nouveau Berlin aux alentours de la Potsdamer Platz

  • La Potsdamer Platz (place de Potsdam). Le quartier a été entièrement reconstruit. Il fut une zone de no man's land lorsque Berlin était divisé. Cet immense espace vide situé en plein centre (la Potsdamer Platz était avant la guerre un des centres les plus importants de Berlin) a fait la joie des architectes — dont les célèbres Richard Rogers, Rafael Moneo, Renzo Piano, Arata Isozaki — qui ont pu se lancer dans les projets les plus fous. Le nouveau quartier qui s'y est construit est résolument tourné vers l'avenir ;
    • Le Sony-Center (remarquable coupole) avec le Musée du Film, la Kaiser-Saal et des cinémas (dont un IMAX) ;
    • Le complexe de Daimler avec notamment le centre commercial des Arcades (Arkaden), des cinémas (dont un IMAX), un théâtre musical et un casino ;
  • Le Kulturforum ;
  • La Philharmonie, salle de concert attitrée de l'orchestre philharmonique de Berlin, surnommée un temps « Le Cirque Karajan » par les Berlinois en hommage à celui qui en fut le chef de 1954 à 1989 ;
  • La Nouvelle Galerie Nationale de Berlin
  • Le Tempodrom, avec le Liquidrom.
  • Le mémorial aux juifs assassinés d'Europe, inauguré en mai 2005.
  • Un centre de documentation sur l'appareil de terreur du régime nazi doit être construit près de la Potsdamer Platz. Le travaux ont commencé le 2 novembre 2007. Le montant des travaux est estimé à 24 millions d'euros, une somme partagée entre l'État fédéral et la région. Le centre doit être construit à l'endroit où la Gestapo, la police secrète du régime nazi, les SS et les services de renseignement avaient installé leur quartier général[5].

[modifier] Le quartier du gouvernement

La chancellerie
La chancellerie
Les nouveaux bâtiments du parlement
Les nouveaux bâtiments du parlement

Ce quartier se construit autour du Reichstag, où siège le Bundestag. Cette zone était déjà auparavant consacrée à la politique et à la diplomatie.

Il contient :

  • Le palais du Reichstag dans lequel siège le Bundestag, la chambre basse du parlement allemand;
  • Les nouveaux bâtiments du parlement (commissions, bureaux des groupes parlementaires, présidence et bibliothèque) ;
  • La chancellerie ;
  • La Wilhelmstrasse (ministère des Finances, ambassades britannique et française…) ;
  • Le quartier des ambassades (Botschaftsviertel) près du Tiergarten.

[modifier] Autres quartiers

  • Petit château d'Humboldt (Humboldt-Schlösschen) Tegel ;
  • Château Biesdorf ;
  • Marzahn avec son moulin ;
  • Le Tierpark et le château de Friedrichsfelde ;
  • Château Köpenick — rouvert comme musée de l'art Renaissance, Baroque et Rococco — et l'île au château ;
  • Pavillon de chasse de Grunewald ;
  • Pavillon de chasse de Glienicke ;
  • Le pont qui enjambe la rivière Glienicke, devenu célèbre par l'échange de prisonniers et d'espions qui s'y faisait du temps de la guerre froide ;
  • L'île Pfaueninsel (île des paons) ;
  • Le Mur de Berlin avec la East Side Gallery dans le quartier de Friedrichshain ;
  • Le Checkpoint Charlie : le point de passage entre Berlin-Est et Berlin-Ouest. Le point de contrôle (ou une reconstitution) y demeure et un musée racontant les histoires de ceux qui s'évertuèrent à essayer de passer le mur a été aménagé à proximité.

[modifier] Culture

Le quartier Friedrichshain
Le quartier Friedrichshain

Après la chute du mur de Berlin en 1989, de nombreuses maisons partiellement détruites pendant la Seconde Guerre mondiale et pas encore reconstruites se retrouvèrent au centre de Berlin. Elles se situaient dans le quartier de "Mitte" qui faisait partie de Berlin-Est. Ces lieux abandonnés en plein centre ville attirèrent beaucoup d'artistes et ils devinrent le sol fertile pour toutes sortes de cultures underground et autres contre-cultures. Des clubs s'y installèrent y compris le célèbre « Tresor », un des clubs techno les plus importants au monde.

La réputation du clubbing berlinois est reconnue et enviée dans le monde entier grâce à des discothèques légendaires, tel le fameux Kitkatclub et, plus récemment, le Berghain, deux institutions mondialement connues pour leur excellente programmation musicale combinée à une certaine liberté sexuelle de leur clientèle.

Ce développement culturel passe notamment par l'occupation d'immeubles désertés par des artistes alternatifs. L'exemple de la Tacheles Haus est sur ce point tout à fait remarquable. Berlin a donc une vie culturelle riche et très diverse. Spectacles et manifestations en tout genre sont nombreux. C'est une ville internationale, très ouverte et tolérante, multi-culturelle.

Siège d'Universal Music dans Osthafen
Siège d'Universal Music dans Osthafen

Aujourd'hui, Berlin doit faire face à de graves difficultés financières, mais les manifestations culturelles continuent. On peut noter le Carnaval des Cultures, un défilé de rue multi-ethnique annuel, ainsi que le CSD (Christopher Street Day), qui est la plus grande manifestation d'homosexuels en Europe centrale. Ces événements attirent des millions de Berlinois et sont soutenus par le gouvernement de la ville. Jusqu'en 2003 et également en 2006, chaque été eut aussi lieu la Love Parade, le plus grand défilé d'amoureux de la musique techno, en plein centre-ville, dans le Tiergarten.

Bien que la population diminue et que le taux de chômage soit élevé, beaucoup de jeunes Allemands et d'artistes continuent à s'installer à Berlin, faisant de la ville la capitale de la jeunesse et de la culture pop d'Allemagne. D'ailleurs, en 2003, il a été annoncé que l'annuel Popkomm, une référence mondiale dans l'industrie musicale, aurait lieu désormais à Berlin, après s'être déroulé pendant 15 années à Cologne. De plus, la chaîne musicale MTV Allemagne a aussi déménagé son siège de Munich pour Berlin fin avril 2004.

Enfin, Berlin est aussi une référence pour le cinéma avec l'accueil chaque année en février de la Berlinale, festival international de cinéma dont la récompense suprême est l'Ours d'Or.

[modifier] Quelques musées

[modifier] Île des Musées

Le musée de Bode dans l'île aux Musées
Le musée de Bode dans l'île aux Musées
Icône de détail Article détaillé : Île aux Musées (Berlin).

L'Île aux Musées abrite :

[modifier] Quelques théâtres

Theater des Westens
Theater des Westens

[modifier] Cinéma

La Berlinale en février
La Berlinale en février

Berlin accueille chaque année en février la Berlinale. Quelques films se déroulant à Berlin :

[modifier] Opéras

[modifier] Orchestres et chorales

Orchestres :

Chorales :

  • RIAS Kammerchor ;
  • Rundfunkchor Berlin

[modifier] Universités

Autres établissements assimilables à des universités techniques :

  • Alice-Salomon-Fachhochschule für Sozialarbeit/-pädagogik ;
  • Evangelische Fachhochschule ;
  • Fachhochschule für Technik und Wirtschaft ;
  • Fachhochschule für Wirtschaft (Berlin School of Economics) ;
  • Hochschule für Musik Hanns Eisler ;
  • Technische Fachhochschule;
  • International Business School Berlin.

[modifier] Jardins zoologiques

À Berlin il y a deux jardins zoologiques: Le Zoo de Berlin (Zoologischer Garten Berlin), fondé déjà en 1844, et le Jardin Zoologique de Berlin-Friedrichsfelde (Tierpark Berlin), fondé en 1954. Depuis la réunification de la ville de Berlin, les deux institutions coopèrent intensivement et, depuis le 31 janvier 2007, ils sont dirigés par un seul directeur.

[modifier] Économie

Berlin est la ville la plus touristique d'Allemagne et accueille chaque année plus de sept millions de visiteurs.

Économie et politique y sont toujours étroitement liées : avant la chute du mur de Berlin, la partie occidentale de la ville survivait grâce aux subventions fournies par la RFA, qui couvraient plus de la moitié de son budget. Les salariés berlinois recevaient alors un Berlinzuschlag, une prime spécifique récompensant leur fidélité à Berlin. Désormais, les travaux de réhabilitation de la partie orientale et l'aménagement des futurs locaux du gouvernement ne peuvent être financés uniquement par la ville, actuellement au bord de la faillite.

Par exemple, des pelouses municipales ne sont plus entretenues aussi souvent qu’avant, des piscines et des théâtres publics ont dû fermer. Les investisseurs étrangers ne sont pas venus s'installer si vite que l'on avait espéré et les rentrées fiscales restent maigres, comparées aux dépenses concernant une population connaissant un fort taux de chômage. Beaucoup d'entreprises de Berlin-Est ont dû fermer pour manque de productivité.

Historiquement, l'industrie a un poids important dans le développement économique de la ville. Des quartiers entiers sont nommés d'après des grands noms de l'industrie allemande, comme, notamment, Siemensstadt, bâti dans les années 1920 dans le quartier de Spandau pour les ouvriers de cette entreprise. Elle y a toujours son siège, contrairement à beaucoup d'autres sociétés berlinoises qui ont quitté la ville après la construction du mur, par peur d'être coupées de leurs fournisseurs et de leurs marchés.

La société de service laisse aussi des empreintes à Berlin et, parmi les employeurs importants aujourd’hui, on peut citer l'aéroport de Tegel. Néanmoins, la fonction publique reste le premier employeur de la ville.

Pour réduire les coûts administratifs et pour intégrer Berlin à son voisinage, une initiative visant à regrouper les Länder de Berlin et de Brandebourg (avec sa capitale Potsdam) a été finalement refusée par les populations consultées par référendum. Ainsi, Berlin affronte seule les défis économiques et politiques de la fin du XXe siècle, parmi lesquels la venue du gouvernement allemand.

Si Berlin est redevenue en droit la capitale de l'Allemagne dès le 3 octobre 1990, la décision de transférer les administrations et les parlementaires n'a été prise que le 21 juin 1991 et l'échéance repoussée pour le 1er janvier 2000. Berlin accueille donc le siège de la présidence (château de Bellevue) et de la chancellerie et son gouvernement (Reichstag et Bundestag), ce qui a constitué un des grands chantier du centre-ville.

Lorsque la reconstruction du nouveau quartier gouvernemental autour de la Potsdamer Platz sera achevée, et que les bureaux de Sony, Daimler Benz et autres multinationales seront utilisés, un bon coup de pouce économique sera donné, grâce à l'arrivée dans la capitale de plusieurs milliers de personnes.

Berlin a atteint l'équilibre budgétaire en 2007 pour la première fois depuis la Seconde Guerre Mondiale.

[modifier] Transports

La Hauptbahnhof (gare centrale)
La Hauptbahnhof (gare centrale)

Berlin est très bien desservie par les transports publics géré par le Berliner Verkehrsbetriebe (BVG) : le réseau de trains urbains (S-Bahn), métro (U-Bahn), tramway (Straßenbahn) et de bus assure une couverture quasi-complète de la ville aussi bien de jour que de nuit. Le vendredi soir, le samedi soir et les veilles de jours fériés, les métros et les S-Bahn fonctionnent même en continu pendant toute la nuit. Pendant la semaine des autobus remplacent les métros entre environ 1 h et 4 h 30. Berlin dispose également de 6 lignes publiques de ferry (bateau).

La ville est traversée d'est en ouest par le Berliner Stadtbahn. Sur cette ligne se trouvent notamment les stations de Ostkreuz, Warschauer Straße, Ostbahnhof, Jannowitzbrücke, Alexanderplatz, Hackescher Markt, Friedrichstraße, Hauptbahnhof (anciennement Lehrterbahnhof), Bellevue, Tiergarten, Zoologischer Garten, Charlottenburg et Westkreuz.

Le S-Bahn berlinois
Le S-Bahn berlinois

Récemment, de nombreux travaux ont eu lieu pour transformer l'ancienne gare de Lehrte renommée Hauptbahnhof (« gare centrale ») en véritable gare centrale : elle est devenue le nœud central de Berlin pour le transport ferroviaire et du S-Bahn sur l'axe est-ouest. Le raccordement à un axe de S-Bahn nord-sud plus dense et au métro (avec le prolongement de la ligne 5) est programmé. Une partie des travaux (notamment concernant la desserte de la gare par les transports urbains) est retardée, voire suspendue sine die, faute de financements, Berlin étant au bord de la faillite. La gare est entrée cependant en fonction pour le trafic régional interrégional et international le 28 mai 2006. La liaison Est-Ouest existante a été complétée par une liaison Nord-Sud (partie du Pilzkonzept, « concept du champignon »), les deux liaisons se croisant à la gare centrale.

Plan de Berlin avec les 3 aéroports
Plan de Berlin avec les 3 aéroports

Le réseau a été complété en 2002 par la remise en service de l'intégralité du chemin de fer de ceinture qui avait été divisé par le Mur puis mis hors service à Berlin-Ouest. Le S-Bahnring ou Ringbahn permet de faire le tour de la ville en 60 minutes exactement.

Après la construction du mur, les deux parties de la ville ont choisi leur propre moyen de transport. À l'Ouest, on a privilégié les lignes de métro de Berlin (U-Bahn). Les lignes historiques desservaient déjà avant-guerre majoritairement les quartiers occidentaux. Les autorités de Berlin-Ouest ont choisi de renforcer le réseau, offrant une desserte très rapide et fiable.
A l'Est, une grande partie des transports se fait au moyen de tramways, qui n'existent plus à l'Ouest, même si des prolongements sont prévus. Plusieurs lignes de bus et de tram dites « métro » permettent aussi des déplacements rapides à travers la ville. Le prolongement de la ligne de ceinture M10 jusqu'à la gare centrale (ancienne gare de Lehrte) est en cours, et devrait ouvrir en 2008.

Concernant le réseau autoroutier, la ville ne connaît pour l'instant qu'une demi-rocade du côté ouest ; elle devrait à long terme être bouclée. Il existe une deuxième rocade qui fait le tour de la ville à une plus grande distance (l'autoroute A10) qui est le plus grand périphérique d'Europe.

Pour le transport ferroviaire, la Deutsche Bahn fait rouler des trains et des express régionaux ainsi que des ICE. Il y a aussi deux lignes de la compagnie InterConnex.

Pour le transport aérien, Berlin possède trois aéroports : Tegel, Schönefeld et Tempelhof. L'aéroport historique de Tempelhof, symbole de l'histoire de la capitale allemande, long de 1,2 km, troisième plus grand bâtiment au monde, en terme de superficie au sol, derrière le Pentagone et le palais présidentiel de Bucarest, emblématique de l'architecture nazie, devenu célèbre à l'occasion du pont aérien organisé par les Occidentaux pendant le blocus de Berlin, en 1948 et 1949, fermera ses portes au plus tard le 31 octobre 2008, suivi par Tegel, dont la fermeture est prévue en 2011-2012. Schönefeld, en cours d'agrandissement, deviendra en 2011 le grand aéroport Berlin Brandenbourg International (BBI).

Berlin est une ville célèbre pour son Circuit de l'étoile, manifestation organisée par le club des cyclistes allemands ADFC. En 2004, 250 000 cyclistes auraient participé d’après la police de Berlin.

Pour les voyageurs, un tarif spécial existe, une passe d'autobus de 27,24 $ canadiens. Cette offre s'applique pour deux personnes. Avec cette offre vous pouvez profiter d'un transport qui peut être valide à Berlin, Bavière, Hesse et même Brandebourg. Cette option pour deux personnes offre le privilège de se déplacer où l'on veut dans les villes ci-dessus. Mais cela a une durée de 15 jours.

[modifier] Sports

Berlin a accueilli les Jeux Olympiques d'été de 1936 et a été une des villes de la Coupe du monde de football de 2006 dont elle a accueilli la finale à l'Olympiastadion. Les Championnats du monde d'athlétisme 2009 se dérouleront également à l'Olympiastadion de Berlin. Le Marathon de Berlin se déroule chaque année en centre ville tout comme le meeting d'athlétisme ISTAF comptant pour la Golden League. Le WTA Tour, ensemble des tournois de tennis féminin, comprend l'Open d'Allemagne organisé annuellement dans la ville depuis 1979. Fondé en 1896, c'est un des plus anciens tournois de tennis pour femmes. La FIVB World Tour à choisi un site à proximité de l'Alexanderplatz pour présenter un tournoi annuel de Beach Volley.

Berlin est la ville du Hertha BSC Berlin, une équipe de football du championnat d'Allemagne de football, et de l’équipe de Basket-ball des ALBA Berlin (connue sous le nom des albatros de Berlin), qui ont gagné tous les championnats nationaux entre 1997 et 2003. Berlin est aussi la ville des Eisbären Berlin du Championnat d'Allemagne de hockey sur glace, une équipe qui a été fondée à l’époque de l’Allemagne de l’Est.

Club Sport Fondé en Ligue Stade Entraîneur
Hertha BSC Berlin Football 1892 Championnat d'Allemagne de football Olympiastadion Lucien Favre
ALBA Berlin Basket-ball 1989 Basketball-Bundesliga Max-Schmeling-Halle Henrik Rödl
Eisbären Berlin Hockey sur glace 1954 DEL Wellblechpalast Pierre Pagé
Berlin Adler football américain 1979 GFL Friedrich-Ludwig-Jahnstadion ?

[modifier] Personnages célèbres

À Berlin sont nés :


À Berlin sont décédés :

[modifier] Jumelages et partenariats

[modifier] Divers

En 2005, Berlin est en deuxième position pour ce qui est du taux de délinquance en Allemagne (15 002 délits pour 100 000 habitants)[6]

[modifier] Voir aussi

[modifier] Articles connexes

[modifier] Liens externes

commons:Accueil

Wikimedia Commons propose des documents multimédia libres sur Berlin.

[modifier] Bibliographie

  • Alfred Döblin, Berlin, Alexanderplatz, Gallimard, 1981 (ISBN 2-07-037239-1)
  • Anonyme, Une femme à Berlin, Gallimard, coll. « Témoins », 2006.
  • Régine Robin, Berlin chantiers : un essai sur les passés fragiles, Stock, 2001 (ISBN 2-234-05335-8)
  • Jean-Michel Palmier, Retour à Berlin, Payot, 1989 (ISBN 2-228-88212-7)
  • Magnus Hirschfeld, Les Homosexuels de Berlin, 1908. Notes, préface et nb. annexes de Patrick Cardon. Inclus : Ruth Margarete Roellig, Les Lesbiennes de Berlin, 1928. Lille: QuestionDeGenre/GKC, 2001.
  • Ruth Margarete Roellig, Les Lesbiennes de Berlin, 1928. Préf. Magnus Hirschfeld. Description contemporaine des cabarets lesbiens de Berlin. Texte original et trad. de Charles Adam. Illustrations. Couv. quadri d'après l’originale. 150 pp. Lille: QuestionDeGenre/GKC, 2001.

[modifier] Notes et références

  1. Indicators for larger urban zones 1999 - 2003, Eurostat. Accessed March 9, 2007
  2. Population des villes et unités urbaines de plus de 1 million d'habitants de l'Union européenne|author=INSEE
  3. (de) Article sur le traité, avec le texte intégral, sur le site du Deutsches Historisches Museum.
  4. Pascale Hugues, « Berlin en faillite », dans Le Point, 26 octobre 2006, n° 1780, p. 84
  5. Cécile Calla, A Berlin, un centre de documentation sort de terre sur l'ancien QG de la terreur nazie, Le monde, 4 novembre 2007
  6. Courrier international, web, 16/05/2006


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