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[modifier] Régionales 1998
Les régionales 1998 préfigurent le système d'alliance entre Lutte ouvrière et la Ligue, puisqu'ils présentent dans un certain nombre de départements liste commune. Cependant, les accords restent très localisés : ainsi, en Limousin, un département ne dispose d'aucune liste d'extrême gauche (la Corrèze), un autre de la seule LCR (la Creuse), et le dernier d'une liste LO et d'une autre LCR (la Haute-Vienne).
[modifier] Basse-Normandie
Département |
Parti |
Voix |
% |
Calvados |
Aucune liste |
Manche |
LO |
9 312 |
4,81 |
Orne |
LO |
4 160 |
3,41 |
LCR |
2 322 |
1,90 |
[modifier] Champagne-Ardenne
Département |
Parti |
Voix |
% |
Guyane |
Aucune liste |
[modifier] Haute-Normandie
Département |
Parti |
Voix |
% |
Essonne |
LO |
15 819 |
4,37 |
Hauts-de-Seine |
LO |
15 819 |
4,37 |
Paris |
LO |
16 975 |
2,93 |
Seine-et-Marne |
LO |
18 462 |
5,12 |
Seine-Saint-Denis |
LO |
22 410 |
6,83 |
LCR |
4 446 |
1,36 |
Val-d'Oise |
LO-LCR |
17 018 |
4,82 |
Val-de-Marne |
LO |
13 912 |
3,85 |
LCR |
9 770 |
2,70 |
Yvelines |
LO |
15 692 |
3,53 |
[modifier] Languedoc-Roussillon
[modifier] Nord Pas de Calais
Département |
Parti |
Voix |
% |
Aisne |
LO |
16 706 |
7,73 |
Oise |
LO |
17 409 |
6,15 |
Somme |
LO |
16 569 |
6,81 |
[modifier] Poitou-Charentes
[modifier] Provence-Alpes-Côte d'Azur
Département |
Parti |
Voix |
% |
Réunion |
LO |
4 567 |
2,05 |
[modifier] Municipales 2001
En 2001, la LCR avait présenté 93 listes autonomes et obtenu 50 élus dans 40 villes. LO en avait constitué 129 et obtenu, de son côté, 33 élus dans 22 villes.[1]
[modifier] Présidentielle 2002
Trois candidats d'extrême gauche se présentaient au premier tour de l'élection présidentielle du 21 avril 2002, obtenant en tout un peu plus de 10 % des suffrages exprimés :
[modifier] Législatives 2002
Les législatives 2002 contrastent avec les élections présidentielles, notamment en raison du « vote utile », mais également pour des raisons structurelles (l'extrême gauche est statistiquement moins présente sur les élections locales que sur les élections nationales, régionales ou européennes) :
- LO : 301 984 voix, soit 1,20 % des suffrages exprimés.
- LCR : 320 467 voix, soit 1,27 %.
- Divers extrême gauche (dont PT) : 81 558 voix, soit 0,32 %.
[modifier] Régionales 2004
Les élections régionales de 2004 ont été marquées par un accord électoral entre les deux principaux mouvements trotskistes, Lutte ouvrière et la LCR (Ligue communiste révolutionnaire). L'enjeu était de confirmer leur performance présidentielle, où l'ensemble des candidats d'extrême gauche avaient totalisé 10,6 %, ou de perdre tous les conseillers régionaux qu'ils avaient pu obtenir aux élections régionales de 1998 alors que les sièges étaient attribués à la proportionnelle, et qu'ils avaient obtenu 4,83 % des voix.
La réforme du mode de scrutin régional, défavorable aux petits partis, a poussé ces deux formations à présenter des listes communes dans toutes les régions. Pour conserver des élus, les listes d'extrême gauche se devaient de franchir la barre des 10 % des suffrages exprimés, régions par régions, condition pour se maintenir au second tour et obtenir des élus. Cette barre de 10 % semblait être un challenge à leur portée au moins dans les 9 régions où l'extrême gauche dans son ensemble avait dépassé les 12 % au premier tour de la présidentielle. Avec un résultat national à 4,95 %, cette stratégie a semble-t-il été un échec, avec en sus la remontée du PCF dans les régions où il avait fait une liste à part.
Dans la semaine précédant les élections Arlette Laguiller avait déclaré de façon prémonitoire : « Le plus décevant serait qu'il y ait une poussée à gauche et que nous n'en profitions pas ».
Total, par région, de toutes les listes d'extrême gauche
Région |
Voix |
% |
Alsace |
20 004 |
3,03 |
Aquitaine |
55 074 |
4,11 |
Auvergne |
25 389 |
4,28 |
Bourgogne |
26 193 |
3,92 |
Bretagne |
64 805 |
4,78 |
Centre |
55 620 |
5,61 |
Champagne-Ardenne |
25 240 |
5,00 |
Corse |
? |
? |
Franche-Comté |
22 062 |
4,71 |
Guadeloupe |
? |
? |
Guyane |
? |
? |
Île-de-France |
146 143 |
3,99 |
Languedoc-Roussillon |
50 070 |
4,70 |
Limousin |
22 529 |
6,61 |
Lorraine |
40 716 |
4,69 |
Martinique |
3 866 |
3,13 |
Midi-Pyrénées (2 listes) |
155 640 |
12,92 |
Nord-Pas-de-Calais |
82 853 |
5,11 |
Basse-Normandie (2 listes) |
45 173 |
7,55 |
Haute-Normandie |
40 434 |
5,59 |
Pays de la Loire |
84 567 |
6,07 |
Picardie |
50 329 |
6,57 |
Poitou-Charentes |
34 220 |
4,52 |
Provence-Alpes-Côte d'Azur |
48 676 |
2,69 |
Réunion |
4 249 |
1,55 |
Rhône-Alpes |
95 524 |
4,47 |
[modifier] Présidentielle 2007
Comme en 2002, trois candidats se présentaient au premier tour de l'élection présidentielle du 22 avril 2007 sous les couleurs de l'extrême gauche, Arlette Laguiller (Lutte Ouvrière) participant pour la sixième fois et Olivier Besancenot (Ligue communiste révolutionnaire) pour la deuxième fois. Il s'agissait de la première participation de Gérard Schivardi, soutenu par le Parti des Travailleurs. Lui-même ne se qualifie pas d'extrême gauche et encore moins révolutionnaire. Avec la très forte participation et l'importance de l'effet "vote utile" particulier à ce scrutin, l'extrême gauche montre un net recul par rapport aux présidentielle de 2002. Besancenot gagne 288 019 électeurs, seul son score en pourcentage baisse légèrement, ce qui est du à l'importance de la participation contrairement à 2002. Arlette Laguiller fait son plus mauvais score pour une présidentielle avec 1,33 % des voix, elle perd plus d'un million d'électeurs. L'extrême gauche prise en globalité retrouve à peu près le même nombre d'électeurs qu'à la présidentielle de 1995. Les scores cumulés donnent 5.75% des voix pour l'extrême gauche, soit un recul de plus de 4 points par rapport à 2002
Scores des 3 candidats d'extrême gauche au 1er tour des présidentielle de 2007 (évolution par rapport à 2002) :
- Olivier Besancenot (LCR) : 1 498 835 voix (+288 019), soit 4,08 % des suffrages exprimés (-0,17).
- Arlette Laguiller (LO) : 488 119 voix (-1 140 000), soit 1,33 % (-4,39).
- Gérard Schivardi (Comité national pour la reconquête des services publics, soutenu par le PT) : 123 711 voix (-9 000), soit 0,34 % (-0,13).
[modifier] Notes et références