RésistanceS

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RésistanceS est une association sans but lucratif belge qui s'est donné pour objet d'agir en tant qu'Observatoire de l'extrême droite. Initialement association de fait, considérée comme proche de la gauche[réf. nécessaire], elle éditait une revue d'analyse politique de 1997 à 2000 et, depuis 1998, publie ses enquêtes sur un site internet.

Sommaire

[modifier] Présentation générale

Créé en Belgique par Manuel Abramowicz accompagné d'une équipe militante et bénévole et édité par Jacques Yerna, un dirigeant syndicaliste antifasciste liégeois, le centre d’études et de formation pour l’action démocratique RésistanceS existe depuis 1997. Les membres actuels les plus médiatisés, parmi une dizaine de collaborateurs souvent de sensibilité de gauche, sont Manuel Abramowicz, collaborateur du Centre pour l'égalité des chances et la lutte contre le racisme et Nadia Geerts, secrétaire générale du Cercle Républicain[1].

La revue est apparue en 1996, et fut notamment diffusée à la Fête du travail, le 1er mai 1997. La revue disparait en 2000, et ses enquêtes sont dès lors publiée sur internet, tandis que l'association prend le statut d'absl en 2002.

Cette association sans but lucratif se consacre à l'« antifascisme », par le biais d’informations et d’analyses politiques. RésistanceS est actif sur le terrain en participant à des conférences publiques, des colloques, des formations et publie une revue en ligne. La revue traite de l'extrême droite, mais aussi du des groupes sectaires. Elle a ainsi révélé la présence au Vlaams Blok de Jean-Robert Debbaudt, proche de Léon Degrelle[2], ainsi que diverses informations sur des mouvements comme le Front national, des groupes néonazis flamands, les Loups Gris, ou la secte Nouvelle Acropole en Belgique.

RésistanceS est progressivement devenue l'une des références concernant l'extrême-droite belge[3]: ainsi, le Guide des résistances à l'extrême droite a obtenu le Prix Condorcet-Aron du meilleur livre francophone, remis par le Centre de Recherche et d'Études Politiques, au Parlement de la Communauté française de Belgique[4], et l'Atlas du Monde diplomatique cite désormais RésistanceS comme « référence belge contre l'extrême droite ».

RésistanceS a également diffusé des reportages télévisés, comme « Un jour ou l'autre, on pourrait tous être victime de l'extrême droite », réalisé en collaboration avec le Groupe socialiste d'action et de réflexion sur l'audiovisuel (GSARA), et diffusé comme « Outil pédagogique contre les extrêmes droites » à la veille des élections européennes de 2004, « La face cachée du Vlaams Blok » (2004), « L'arrière cuisine du Front national » (2005), deux reportages du journaliste de la RTBF Jean-Claude Defossé, et l'émission « Reporter » de RTL-TVi consacrée à ceux qui luttent contre l’extrême droite (2005). Par ailleurs, des journalistes de RésistanceS intervient dans les médias comme consultant et expert[5].

RésistanceS a participé aux commémorations du 10e anniversaire du génocide des Tutsis, avec l'association rwandaise « Ibuka – Mémoire & Justice ».

[modifier] Publications

  • Manuel Abramowicz, Guide des résistances à l’extrême droite, Éditions Labor, RésistanceS, Bruxelles, 2005.
  • Brochures publiées en 2000: Vlaams Blok : Histoire et idéologie, Vlaams Blok : Sa vraie histoire, Extrême droite francophone : Bête et (un peu) méchante, Pensée unique, le totalitarisme du XXIe siècle ?, Histoire de RésistanceS à travers la presse, RésistanceS dans la presse d’extrême droite !, Négationnisme(s), la fin de l’Histoire.

[modifier] Voir aussi

[modifier] Liens externes

[modifier] Notes

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