Front national (Belgique)

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Front national
Président Michel Delacroix
Fondation 1985
Siège Drève des Tumuli 6 bte 2

1170 Bruxelles

Au niveau fédéral
Chambre 1 député
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Sénat 1 sénateur
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Dans les entités fédérées
Parl. wallon 4 députés
Parl. Comm. française 3 députés
Parl. bruxellois 4 députés
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Au parlement européen
Représentants aucun élu
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Idéologie(s) Nationalisme, Extrême droite, Populisme
Couleur noir
Site officiel www.fn.be
voir aussi

Constitution belge
Politique de la Belgique
Monarques de Belgique
Gouvernement fédéral belge
Premiers ministres belges
Partis politiques belges
Élections belges

Le Front national est un parti politique belge francophone d'extrême droite, fondé en 1985 par Daniel Féret, ancien président. Ce parti est issu de trois groupuscules : le Mouvement Social Nationaliste, l'Union pour une nouvelle Démocratie et le groupe Delta. Entre 1989 et 1991, il a été rejoint par la majorité des dirigeants du Front de la jeunesse (FJ) - Belgique et du Parti des forces nouvelles (PFN).

Sommaire

[modifier] Programme

Le programme électoral du Front National est principalement axé sur le thème de l'immigration maghrébine ou turque. L'idéologie du Front National est considérée, par ses adversaires en particulier, comme populiste, réactionnaire, et nationaliste. Depuis sa fondation, la progression de ce parti, en proie à d'incessantes luttes intestines, est plus ou moins limitée. Lors des dernières élections régionales de 2004, le Front National a obtenu 8,1 % des voix au parlement wallon.

[modifier] Situation

Le FN belge dispose actuellement d'un élu à la Chambre (Patrick Cocriamont), d'un élu au Sénat, Michel Delacroix, de quatre élus au Parlement wallon (Charles Petitjean, Charles Pire, Daniel Huygens et Jean-Pierre Borbouse), de quatre élus au Parlement bruxellois (Patrick Sessler, Audrey Rorive, Paul Arku et Christiane Van Nieuwenhoven) et de quatre élus au Parlement de la Communauté française.

Parmi les anciens élus de ce parti, on peut compter Juan Lemmens, Georges Matagne (mort en 1997), Hugues Wailliez, Marguerite Bastien, Alain Sadaune, Guy Hance, Alain Michot, Thierry de Looz-Corswarem...

La notoriété du parti provient notamment de la publicité indirecte qui lui est faite à travers le Front national français. Le logo et le sigles sont des copies conformes du parti français homonyme qui lui dénie pourtant toute parenté.

Il existe de nombreuses associations qui ont pour vocation de combattre ce parti. D'ailleurs, tant les médias francophones que les partis politiques francophones appliquent envers le FN le procédé du « cordon sanitaire » : ainsi durant la campagne précédent les élections communales et provinciales (8 octobre 2006), le FN n'aura bénéficié d'aucune présence dans les médias.

Daniel Féret et son entourage proche occupent plusieurs postes importants au sein du parti et contrôlent celui-ci de manière étroite. Ce contrôle exercé par Féret a souvent provoqué des problèmes et des tension, comme lorsque Francis Detraux, sénateur élu direct en 2003, a fondé une dissidence, Force Nationale, en 2004.

En octobre 2007, tandis que les inculpations contre Daniel Féret et son entourage se multiplient[1], le président du FN doit faire face à une fronde du bureau politique du parti qui le destitue et désigne Michel Delacroix comme président faisant fonctions, tandis que Féret affirme que l'action du bureau était illégale et dépose plainte[2].

[modifier] Historique

  • 1985 : Création du Front national par le docteur Daniel Féret.
  • 1987 : Élections législatives.
  • 1988 : Élections communales : le FN obtient un élu à Molenbeek-Saint-Jean.
  • 1989 : Élections régionales à Bruxelles : le FN obtient deux élus.
  • 1991 : Le FN fusionne en son sein les restes du Parti des forces nouvelles (PFN), un groupuscule néonazi. Élections législatives et provinciales : le FN obtient deux conseillers provinciaux et un député national, Georges Matagne, un ancien de la direction du PFN.
  • 1994 : Élections européennes : Daniel Féret est élu député européen. Élections communales et provinciales : le FN obtient plusieurs dizaines d'élus.
  • 1995 : Élections législatives et régionales : le FN obtient deux sièges de députés fédéraux et huit sièges de députés régionaux - six à la Région de Bruxelles-Capitale, deux à la Région wallonne. Clash interne, le parti se divise en deux camps. Création ensuite d'un FN-bis qui prendra le nom de Front nouveau de Belgique (FNB).
  • 1999 : Élections législatives, régionales et européennes : le FN obtient un siège de député fédéral et trois sièges de députés régionaux.
  • 2000 : Élections communales et provinciales : le FN obtient six sièges de conseillers communaux et un siège de conseiller provincial.
  • 2003 : Élections législatives : le FN obtient un siège de député fédéral et deux sièges de sénateurs : un élu direct (Francis Detraux) et un coopté (Michel Delacroix).
  • 2004 : Élections régionales : le parti obtient quatre sièges de député au Parlement wallon et quatre au Parlement bruxellois.
  • 2006 : (avril) À la suite d'un long procès pour infraction à la loi antiraciste, le président Daniel Féret est condamné à dix ans d'inéligibilité et à une prestation d'intérêt général. Il est remplacé au Parlement bruxellois par Guy Hance et au Parlement de la Communauté française par sa compagne Audrey Rorive
  • 2007 : le bureau politique vote l'exclusion Daniel Féret, et élit Michel Delacroix nouveau président du Front national. La nouvelle ligne se définit comme plus libérale[3], et bénéficie du soutien de Jean-Marie Le Pen[4] (ce qui n'était pas le cas de la ligne de Daniel Féret).

[modifier] Les dissidences frontistes

En février 2005, le site RésistanceS publiait une étude sur le FN belge depuis sa création en 1985. Dans cette étude, on apprenait que ce parti avait alors connu déjà plus de trente dissidences. Un record absolu dans l'Histoire politique belge.[réf. nécessaire]

Parmi les scissions les plus importantes, citons celles qui donnèrent lieu à la création du Front nouveau de Belgique (FNB, conduite par Marguerite Bastien, avec le soutien de Roger Nols) et Force Nationale (FN, en 2005, avec une bonne partie de la direction wallonne du FN).

[modifier] Les résultats électoraux

  • Sénat - Collège électoral français
    • 2007 : 150.461 voix - 5.95%
    • 2003 : 147.305 voix - 5.95%
  • Chambre des Représentants
    • Circonscription du Brabant wallon
      • 2007 : 7.574 voix - 3.27%
      • 2003 : 9.071 voix - 4.09%
    • Circonscription de Bruxelles-Hal-Vilvorde
      • 2007 : 16.449 voix - 1.93%
      • 2003 : 18.986 voix - 2.25%
    • Circonscription de Hainaut
      • 2007 : 58.408 voix - 7.87%
      • 2003 : 52.332 voix - 7.20%
    • Circonscription de Liège
      • 2007 : 28.177 voix - 4.51%
      • 2003 : 29.134 voix - 4.80%
    • Circonscription de Luxembourg
      • 2007 : 6.128 voix - 3.69%
      • 2003 : 5.690 voix - 3.59%
    • Circonscription de Namur
      • 2007 : 14.649 voix - 4.97%
      • 2003 : 14.799 voix - 5.24%
  • Parlement européen
    • 2004 : 181.351 voix - 7,45%
    • 1999 : 94.848 voix - 4,1%

[modifier] Notes

  1. Article de Le Soir
  2. Article de RTL Info, DHnet, Le Vif, encore Le Vif.
  3. « Le putsch anti-Féret a réussi », RésistanceS, 25 novembre 2007
  4. « Le FN touche le fond », Le Vif.be, 29 octobre 2007

[modifier] Liens externes

Sites du Front national belge :

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