Phare d'Eckmühl

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Phare d'Eckmühl
Le phare et le port de Saint-Pierre.Le phare et le port de Saint-Pierre.
Position : 47°47′9″N 4°22′4″W / 47.78583, -4.3677847°47′9″N 4°22′4″W / 47.78583, -4.36778[1]
Localisation : Penmarc'h, Finistère, France
Construction : 1893 à 1897[2]
Hauteur : 60 m[3]
Élévation : 64,80 m[3]
Portée : 25 milles nautiques[3]
Feux : 1 éclat blanc, 5 s.[3]
Optique : Fresnel focale 30 cm, ∅ 4 m[3],[1]
Lanterne : Lampe halogène 650 W[3]
Aide sonore : 1 son - 60 secondes
Se visite : oui[4]
Habité : oui[4]

Le phare d'Eckmühl est un phare maritime situé sur la pointe de Saint-Pierre, à Penmarc'h, dans le Finistère. C'est l'un des plus hauts phares d'Europe, inauguré le 17 octobre 1897. Il doit son nom au titre de noblesse de la donatrice qui l'a en grande partie financé. Il sécurise l'une des côtes les plus dangereuses de France en raison de ses nombreux rochers.

Il a succédé à deux phares situés à proximité. Ses murs sont entièrement bâtis en granite de Kersanton et la paroi interne de la cage d'escaliers est recouverte de plaques d'opaline. C'est aujourd'hui l'un des monuments les plus visités du Finistère.

Sommaire

[modifier] Construction

[modifier] Contexte

De gauche à droite : le sémaphore, la « Vieille tour », la chapelle Saint-Pierre, le « Phare de Penmarc'h » et le phare d'Eckmühl.
De gauche à droite : le sémaphore, la « Vieille tour », la chapelle Saint-Pierre, le « Phare de Penmarc'h » et le phare d'Eckmühl.

Le phare d'Eckmühl a été construit à côté des phares précédents, au village de Saint-Pierre. Avant lui ont été utilisés la « Vieille tour », puis le « Phare de Penmarc'h », mis en service en 1835 et prédécesseur direct d'Eckmühl[5]. La France décide dans une loi du 3 avril 1882 de moderniser la signalisation maritime de ses côtes, notamment en procédant à l'électrification de ses phares les plus importants, dont celui de Penmarc'h[6]. Le projet de son nouvel éclairage prévoit un faisceau à 60 m de hauteur. Le phare de l'époque mesure 40 m et une étude conduit à l'impossibilité technique de suffisamment le rehausser, condition nécessaire à l'établissement d'un éclairage portant en moyenne à 100 km[7]. En 1890 il est donc décidé de la construction d'un nouveau phare d'une hauteur de 54,20 m. Le projet est considéré abouti le 6 octobre 1892[8], les plans et devis étant acceptés, pour une somme totale de 110 000 francs[7].

[modifier] Un financement inattendu

Louis Nicolas d’Avout, dit Davout, duc d’Auerstaedt, prince d’Eckmühl
Louis Nicolas d’Avout, dit Davout, duc d’Auerstaedt, prince d’Eckmühl

Cependant le 9 décembre 1892 la nouvelle d'un financement inattendu vient modifier ce projet. En effet la marquise Adélaïde-Louise d'Eckmühl de Blocqueville lègue dans son testament la somme de 300 000 francs pour la construction d'un phare. Ce phare devra se nommer « phare d'Eckmühl » en l'honneur de son père le maréchal Louis Nicolas Davout, duc d'Auerstaedt, prince d'Eckmühl. Ce dernier titre vient de la bataille d'Eckmühl qu'il avait menée à proximité du village d'Eggmühl en Bavière, lieu à l'origine du nom du phare. La marquise voulait que ce nom de triste mémoire soit racheté par les vies sauvées grâce à un phare :[9]

« Les larmes versées par la fatalité des guerres, que je redoute et déteste plus que jamais, seront ainsi rachetées par les vies sauvées de la tempêtes. »

Elle désirait également que ce phare soit situé sur la côte bretonne et en un lieu sûr pour résister au temps. Après étude, une commission décide qu'il sera situé sur la pointe de Penmarc'h[10]. Afin de se conformer aux vœux de la donatrice, ils s'adjoignent les services d'un architecte parisien, Paul Marbeau, pour la partie décorative de la tour, une première dans l'histoire moderne des phares[7].

[modifier] Fabrication du phare

Le phare dispose d'un budget de 600 000 francs et sera situé à 122 m à l'est de l'ancien phare[6]. Les travaux débutent en septembre 1893[11] et seront assurés par l'entreprise Vabre[9]. L'ancienne maison des gardiens du phare[12] et un calvaire[13] sont détruits lors de la construction du phare d'Eckmühl.

[modifier] Origine et acheminement des matériaux

Le sable vient de Toul ar ster, les moellons de Poulgallec, dont la carrière sera remplacée par celle de Talarou en mars 1896, et de la grève à l'ouest du sémaphore. La chaux hydraulique, dont la qualité est étroitement surveillée, vient des fours de Marans d'où elle était convoyée par bateau jusqu'à Loctudy puis par charrette jusqu'à Saint-Pierre. Le ciment Portland vient de Boulogne. Enfin le granite de Kersanton vient de Brest où il était préalablement taillé en blocs puis acheminé par la mer dans des gabares jusqu'au port de Kérity. Préféré pour des raisons financières, le transport maritime était difficile et a entraîné de nombreux retards, des augmentations du coût total et a rallongé le chantier. Malgré tout, le chantier ne fut pas si exemplaire que les ingénieurs ne veulent le prétendre. En effet, outre le transport des pierres, du retard est également causé par un manque d'ouvriers[14], principalement de maçons et de poseurs [9]. De plus, la qualité douteuse d'une partie des plaques d'opaline destinées au revêtement intérieur entraînera des besoins supérieurs à ceux prévus initialement [9]. L'Administration reçut à ce sujet des réclamations de la part de l'entrepreneur et qui furent sans doute jugées fondées car un règlement à l'amiable fut décidé pour régler les comptes [9].

[modifier] Construction de la tour

La couche de mortier des fondations est recouverte de goudron pour empêcher l'humidité de monter dans les murs. Le socle est réalisé grâce à une échafaudage facilitant l'accès au chantier et à une sapine permettant de monter les blocs de granite. Le fût et la corniche sont réalisés à l'aide d'une sapine posée à l'intérieur de la tour, en haut de laquelle les blocs étaient hissés par une chaîne qui passait en haut dans une poulie et en bas dans un treuil activé par un moteur à vapeur. Les blocs sont ajustés depuis un échafaudage extérieur amovible. Ces deux dispositifs sont périodiquement réhaussés, forçant une pause dans les travaux. Les plaques d'opaline revêtant la paroi interne sont posées depuis un échafaudage tiré par une chaîne remontant dans l'axe de la tour[15].

Le chantier est entaché d'un grave accident : pendant le lavage de l'extérieur, une chaîne soutenant un échafaudage casse et 7 ouvriers font une chute de 10 mètres et sont blessés. Un d'eux est rendu aveugle par l'acide qui était utilisé pour son travail[16].

[modifier] Architecture et aménagement

Le phare se situe dans une cours rectangulaire d'environ 80 m par 60 m[17]. Elle est ceinte d'un mur, dont la face nord qui n'est pas directement exposée à la mer n'a été construite qu'en 1924 à la suite d'un raz de marée[18], et contient en outre les logements des gardiens contre son extrémité ouest et la machinerie près de la face ouest de la tour[19]. Le sol de la cour est décoré, symétriquement aux pieds des faces nord et sud du phare, de deux grands dessins en pierre d'ancre et d'étoile à cinq branches. Autre signe de prestige, la rampe et les serrureries sont en bronze poli [20].

Le phare est structuré, de bas en haut, comme suit[21] :

  • une base carrée de 1 m de hauteur ;
  • un soubassement carré de 9,43 m ;
  • un socle carré de 2,96 m ;
  • un corps de 32.63 m ;
  • une corniche carrée de 6,81 m ;
  • un campanile de 4 m ;
  • une lanterne de 9,50 m.

Ses murs sont entièrement faits de granite de Kersanton[11] et ses fenêtres de chêne de France huilé[22]. Pour accéder jusqu'à la lanterne il faut monter un total de 307 marches[23], dont 272 faites en granit de Kersanton, réhaussées à partir d'un balcon par un escalier en fonte menant à la salle d'honneur. De là part un second escalier en fonte menant à la lanterne.[20]

[modifier] Soubassement

Quelques marches mènent du sol à la salle basse. Les murs extérieurs du soubassement sont fait de pierres saillantes et sont percés de la porte d'entrée du phare sur la face est et de trois fenêtres sur les trois autres faces. La porte à deux battants est faite en acajou d'Australie et contient des parties vitrées recouvertes de panneaux en bronze et cuivre patinés au vert antique. Elle est surmontée d'une imposte également recouverte d'un panneau en bronze avec un écusson[24].

[modifier] Corps

Le corps de la tour est octogonal à l'extérieur et cylindrique à l'intérieur. Ses murs sont percés de six fenêtres sur la façade est et cinq fenêtres sur la façade ouest, sur le long de laquelle courent également des câbles et sont plantées des antennes. La paroi interne est recouverte de carreaux blancs d'opaline[25].

Il contient un escalier à vis de 272 marches. Ces marches de granite mesurent 18 cm de haut, 80 cm de large et sont encastrées de 24 cm dans le mur[26]. La paroi autour de l'escalier est ponctuée de renfoncements à chaque fenêtre. Le plafond est recouvert de 22 plaques de marbre bleu turquin nervurées de rayons de bronze. La rampe, faite de 2 565 kg de bronze, est composée d'un barreau par marche. Le pilastre a une forme qui imite celle du phare d'Eckmühl[25]. Cet escalier permet d'atteindre une plateforme depuis laquelle une série d'une dizaine de marches plus raides mènent à la salle d'honneur du campanile.

[modifier] Campanile

Photo du campanile du phare.
Photo du campanile du phare.

Le campanile est constitué d'une tourelle octogonale entourée d'un balcon en encorbellement permettant d'en faire le tour. Cette tourelle contient une salle dite « salle d'honneur »[27]. Entièrement lambrissée en chêne de France et chêne de Hongrie[22], on y trouve une statue en bronze de Louis Nicolas Davout. Il s'agit d'une réduction de la statue du sculpteur Dumont érigée à Auxerre en hommage au grand homme . La tourelle est percée de sept fenêtres et a une porte en bronze qui donne sur le balcon. Les rebords de celui-ci sont gardés par une balustrade en granite[26].

[modifier] Lanterne et feu

  • La lanterne est décorée de feuilles d'acanthe et de lions.[6]
  • L'ancien phare (le phare de Penmarc'h) fonctionnait à partir 1831 avec de l'huile végétale, puis à partir de 1875 avec de l'huile minérale. Le nouveau phare fut directement électrifié.[7]
  • La lumière fournit par les lampes est amplifiée par une lentille de Fresnel formée de quatre plans focaux.[20] Le feu était à son origine formé d'une optique double de 0,30 mètres de focale, et il sera renforcé en août 1911. Ce système optique repose sur une cuve à mercure datant de l'époque.
  • L'électricité permettant au phare de fonctionner est fournie grâce à des alternateurs de type Méritens. Ceux-ci sont entraînés par un arbre de transmission, lui même entraîné par des courroies en tissu actionnées par des machines à vapeur d'une puissance moyenne de 12 chevaux.[28]
  • En 1901, le phare d'Eckmühl est le plus puissant du monde avec celui de Créa'ch.[28]

[modifier] Vie du phare

[modifier] Inauguration

Le phare, dont l'inauguration fut initialement prévue pour septembre 1895[6], est finalement repoussée au 7 octobre 1897, date du 5ème anniversaire de la mort de Adélaïde-Louise d'Eckmühl de Blocqueville[29], du fait des différents retards pris par le chantier. Cette inauguration donne lieu à de nombreuses festivités.

[modifier] Accident

Un gardien va décéder à l'hôpital de Quimper le 17 juillet 1911 des suites d'un accident survenu au phare d'Eckmühl. En voulant hisser le drapeau français au sommet de la lanterne le jour de la fête nationale, Henri Milliner va tomber et entraîner dans sa chute un bloc de pierre qui lui brise les deux genoux[30].

[modifier] Centenaire

En 1997, les 100 ans du phare donnent lieu à de nombreuses festivités. Tous les bateaux du monde qui le souhaitent ont été invité à saluer le phare d'un coup de corne de brume à 17 heures précises[31]. L'information aura été relayée par les moyens de télécommunication modernes tels que satellites et fax. Trois jours de fête continue suivront ce signal au pied du phare, avec une réunion de plus de 30 groupes et fanfares.[31]

À cette occasion, on note la présence de Monsieur l'ambassadeur d'Allemagne, qui lira quelques minutes avant 17 heures la charte de jumelage entre les communes de Penmarc'h et de Schierling Eggmühl, datant de 10 ans[32]. Cette charte est par ailleurs gravée en breton, en français et en allemand.[31] La chorale Mouezh Tréoultré va clore la cérémonie en interprétant deux hymnes régionaux, le Bayerlied pour la Bavière et le Bro Goz pour la Bretagne. Le cercle Ar Vro Vigouden de Pont l'Abbé, un groupe de jeunes musiciens et de danseurs, entrera en scène après. [32]

Par ailleurs, une course fut organisée au sein du phare en août 2007 afin de fêter ses 110 ans. Le principe sera simplement de monter le plus rapidement possible les 307 marches du phare. Le record pour les hommes sera de 1' 02 22/100ème, de 1'20 86/100ème pour les femmes. À noter que le doyen de l'épreuve mettra 2'31 22/100ème à 80 ans[33].

[modifier] Usage contemporain

Le phare fonctionne aujourd'hui de façon totalement automatisée. Les deux derniers gardiens titulaires, Guy Cajean et Jean-Yves Fouquet, ont quitté le phare deux jours après son 110e anniversaire, le 19 octobre 2007 : ils sont affectés au phare de l'Île Vierge[34].

Le phare est dorénavant ouvert au public moyennant une entrée payante[23]. C'est la plus grande attraction touristique du Pays Bigouden et la 5e du Finistère avec près de 58 000 entrées en 2006[35]. Le phare peut être visité du 1er avril au 30 septembre[36].

L'ancien phare de Penmarc'h accueille depuis 1995 le « centre de Découverte Maritime », qui reçoit trois à quatre expositions temporaires par an. On trouve aussi une boutique, regroupant de nombreux livres sur les phares [37].

Un bâtiment situé entre le phare actuel et l'ancien accueille un ancien canot de sauvetage de la SNSM, datant de 1901, le Papa Poydenot. C'est le dernier canot de sauvetage à avirons navigable, restauré par l'association du même nom [37].

Le phare fait actuellement l'objet d'importants travaux de restauration au niveau de la chambre de veille, située à plus de 60 mètres de hauteur. Cette opération est menée en vue d'une analyse des structures porteuses en acier. Elle consiste en un déshabillement des plafonds et des planchers de cette salle de veille. Elle est pilotée et financée par le service des Phares et Balises de la Direction Départementale de l'Équipement du Finistère[4].

[modifier] Fonctionnement

La lanterne est quasiment celle d'origine, seules les ampoules d'origine ont été remplacées par deux modèles à quartz de 650 W. Elle comporte deux optiques et émet un feu blanc à éclats toutes les 5 s, d'une portée de 23,5 milles nautiques (environ 43 km).

[modifier] Vues du phare

Information Cliquez sur une vignette pour l’agrandir.

Vue de la mer

[modifier] Littérature

Le phare a inspiré à Max Jacob un poème intitulé Le phare d'Eckmühl dans lequel il compare le rôle d'une femme envers des hommes à celui du phare envers les marins[38].

[modifier] Divers

Le chanteur Bernard Lavilliers est parrain du phare d'Eckmühl. [39].

[modifier] Références

[modifier] Notes

  1. ab Philip Plisson; Guillaume Plisson et Daniel Charles, Phares majeurs de l'arc Atlantique, 2002 [détail des éditions] p. 205
  2. Chatain 1988, p. 41, 53
  3. abcdef Dreyer 2001
  4. abc DDE du Finistère, « Phare d’Eckmühl », 9 juin 2006. Consulté le 14 octobre 2007
  5. Chatain 1988, p. 5
  6. abcd d'après la brochure distribuée à l'entrée du phare, d'après l'inventaire des phares de France 2001/2002
  7. abcd Dreyer et Fichou 2005, p. 179 à 182
  8. Chatain 1988, p. 36
  9. abcde Fiche du phare d'Eckmühl de la base Mérimée, 2001. Consulté le 10 janvier 2008
  10. Chatain 1988, p. 36-40
  11. ab Chatain 1988, p. 41
  12. Chatain 1988, p. 24
  13. Chatain 1988, p. 66
  14. Chatain 1988, p. 41-43
  15. Chatain 1988, p. 43-44
  16. Chatain 1988, p. 44-45
  17. M. C. Du Riche Preller, « Le nouveau phare électrique d'Eckmühl à Penmarch (Finistère) », dans Éclairage électrique, no 35, 27 août 1898, XVI, p. 369-378 [résumé]
  18. Chatain 1988, p. 72
  19. Chatain 1988, p. 42
  20. abc Phares du monde, « Eckmühl, flambeau du pays bigouden ». Consulté le 15 mai 2008
  21. Chatain 1988, p. 51
  22. ab Chatain 1988, p. 46
  23. ab Ville de Penmarc'h, « Découvrir et visiter Penmarc'h ». Consulté le 17 octobre 2007
  24. Chatain 1988, p. 46,47,49
  25. ab Chatain 1988, p. 47
  26. ab Chatain 1988, p. 52
  27. Appellation utilisée dans (Chatain 1988, p. 46)
  28. ab Jean-Christophe Fichou, Phares : Histoire du balisage et de l'éclairage des côtes de France, pages 246-247, 2006 (ISBN 978-2914209106)
  29. Fiche du phare d'Eckmühl sur le site Phareland. Consulté le 10 janvier 2008
  30. Fiche du phare de Tévennec où le fait est cité, sur le site phares de France. Consulté le 11 janvier 2008
  31. abc Stéphane Jézéquel, « Phare d'Eckmûhl : pile 100 ans ! », dans Le Télégramme (ISSN 0751-5928), 16 octobre 1997 [texte intégral]. Consulté le 11 octobre 2007
  32. ab « Jumelage Penmarc'h - Schierling Eggmühl », dans Mouez Penmarc'h, no 22, octobre 2007 [texte intégral]. Consulté le 11 janvier 2008
  33. Fiche de l'anniversaire du phare d'Eckmühl sur le site Phares du monde. Consulté le 11 janvier 2008
  34. « Octobre en bref », dans Mouez Penmarc'h, no 23, novembre 2007 [texte intégral]. Consulté le 11 janvier 2008
  35. Comité départemental du tourisme du Finistère, « La fréquentation des sites, équipements culturels et de loisirs et manifestations 2006 », 2007, p. 5
  36. Direction départementale de l'Équipement du Finistère, « Les phares visitables dans le Finistère en 2007 », 2007
  37. ab brochure publicitaire 2007 distribuée à l'entrée du phare
  38. Max Jacob, Poèmes de Morven le Gaëlique, Gallimard, 1955, voir Conseil général du Finistère, « Max Jacob ». Consulté le 14 octobre 2007
  39. Page de présentation d'une émission Thalassa sur le phare d'Eckmühl. Consulté le 10 janvier 2008

[modifier] Sources générales

  • Roland Chatain, Eckmühl Histoire des phares de Penmarc'h, Mouezh Ar Vro, 1988
  • Francis Dreyer, « Inventaire général du patrimoine culturel », 2001. Consulté le 1 octobre 2007
  • Francis Dreyer et Jean-Christophe Fichou, L'histoire de tous les phares de France, Ouest-France, 2005, 316 p. (ISBN 2-7373-3704-6)
    voir pages 179 à 182

[modifier] Voir aussi

[modifier] Articles connexes

[modifier] Liens externes

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