Max Jacob

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Max Jacob en 1934.
Max Jacob en 1934.
Pour les articles homonymes, voir Jacob (homonymie).

Max Jacob est un poète, romancier, essayiste, épistolier et peintre français, né le 12 juillet 1876 à Quimper et mort le 5 mars 1944, prisonnier au camp de Drancy.

Sommaire

[modifier] Biographie

Il passe toute sa jeunesse à Quimper, puis s'installe à Paris, où il fréquente notamment dans le quartier de Montmartre et se fait de nombreux amis dont Picasso qu'il rencontre en 1901, Braque, Matisse, Apollinaire et Modigliani. Juif de naissance, il se fait baptiser à l'âge de 40 ans, en 1915 avec Picasso comme témoin.

Après avoir vécu à Saint-Benoît-sur-Loire de 1921 à 1928 auprès de l'abbaye bénédictine, il y revient en 1936 pour s'y retirer définitivement et y mène une vie quasi-monastique.

C'est là qu'il est arrêté par la Gestapo d'Orléans le 24 février 1944, avant d'être déporté au Camp de Drancy, où il meurt d'épuisement deux semaines plus tard en dépit de diverses interventions pour le faire libérer, dont celles de Jean Cocteau[1] et Sacha Guitry. Max Jacob comptait parmi ses nombreux amis Jean Moulin[2] qui prendra le pseudonyme de Max dans ses activités de résistant[3]. Son corps a été inhumé en 1949 à Saint-Benoît-sur-Loire. Sa tombe a été ornée d'un de ses portraits réalisé en 1935 par son ami René Iché.

Il est répertorié comme « Poète - Romancier - Essayiste - Peintre » à la Bibliothèque nationale. Il a aussi traduit des textes du catalan en français.

[modifier] Œuvres

Portrait par Modigliani
Portrait par Modigliani
s:Accueil

Voir sur Wikisource : Max Jacob.

  • Le Christ à Montparnasse
  • Saint-Matorel (1911)
  • La Côte (1911)
  • Œuvres burlesques et mystiques de Frère Matorel (1912)
  • Le Siège de Jérusalem‚ grande tentation céleste de Frère Matorel (1914)
  • Le Cornet à dés (1916) qui lui apporte la notoriété
  • Le Phanérogame (1918)
  • La Défense de Tartufe (1919)
  • Cinématoma (1920)
  • Le Laboratoire central (1921)
  • Le Roi de Béotie (1921)
  • Le Cabinet noir (1922)
  • Art Poétique (1922)
  • Filibuth ou la Montre en or (1923)
  • Le Terrain Bouchaballe (1923)
  • Visions infernales (1924)
  • L'Homme de chair et l'Homme reflet (1924)
  • Les Pénitents en maillots roses (1925)
  • Le Fond de l'eau (1927)
  • Le Tableau de la Bourgeoisie (1929)
  • Rivage (1931)
  • Bourgeois de France et d'ailleurs (1932)
  • Ballades (1938)

[modifier] Publications

En plus de son nom d'état civil, Max Jacob a utilisé les pseudonymes suivants, répertoriés par la Bibliothèque nationale de France :

  1. Léon David
  2. Morven le Gaëlique
  • 1986 : Le Terrain Bouchaballe Max Jacob [Toulouse, Théâtre Daniel Sorano, 15 avril 1986] suivi de deux inédits : Paris province et le Journal de modes ou les ressources de Florimond : farce en un acte de Max Jacob ; et de La Tarentelle rouge pièce en un acte de Salvatore Cuffaro, L'Avant-scène, Coll. «Théâtre» n° 798, Paris, 80 p. (Sans ISBN)
  • 1953 : Correspondance : 1 : Quimper-Paris : 1876-1921, Ed. de Paris, Paris, 229 p.
  • 1985 : Lettres à Michel Manoll Max Jacob ; préf. de Michel Manoll ; texte établi et annoté par Maria Green, Rougerie, Mortemart, 1985, 163p. (Sans ISBN)
  • 1964 : La défense de Tartufe : extases, remords, visions, prières, poèmes et méditations d'un Juif converti, nouv.éd. introd. et notes par André Blanchet, Gallimard, Paris, 299p.
Note : Il en existe une première éd. de 1919, éd. Société littéraire de France, 213p.
  • 1949 ! Mendiantes professionnelles ; (suivi de) Jalousies, préf. de Georges Auric ; dessins de Max Jacob et Jacques Audiberti, sans indication d'édition, 16p. Notice BNF n°FRBNF39774384
  • 1936 : Saint Matorel, Le siège de Jérusalem, Les œuvres burlesques et mystiques de frère Matorel, Gallimard, Paris, 300p.
  • 1928 : Visions des souffrances et de la mort de Jésus Fils de Dieu : quarante dessins de Max Jacob, avec un portrait de l'auteur par lui-même, éd. Aux Quatre Chemins, Paris.
Note : éd. limitée à 279 exemplaires.
  • 1928 : article «Deux lettres et un commentaire», dans la Revue hebdomadaire du 11 août 1928, p.213-218.
  • 1928 : article «Max Jacob ou le poète de Saint-Benoît-sur-Loire. Textes et dessins inédits de Max Jacob - hommage de Saint Pol Roux - Vers et proses de Marcel Abraham, Jean Casson, Jean Cocteau...», dans la revue Le Mail, n °5, avril 1928, p.221-272.
  • 1923 : Filibuth, ou la Montre en or, Ed. de la N. R. F., Paris, 268 p. (4e éd.)
  • 1922 : article «Poèmes burlesques», dans la revue des feuilles libres n°28 août-septembre 1922, p.245-249.

[modifier] Notes et références

  1. Patricia Sustrac, La mort de Max Jacob, Janvier - mars 1944, Un calendrier fatidique, Association les amis de Max Jacob, 2006
  2. Jean-Louis Panicacci, Jean Moulin artiste, résistant, marchand de tableaux inVingtième Siècle, revue d'histoire, n° 68 , 2000, pp. 124-126
  3. Jean Moulin, un héros moderne, exposition de la DMPA du Ministère de la Défense, sur le site Mémoire78

[modifier] Bibliographie

  • Béatrice Mousli, Max Jacob, Grandes biographies, Flammarion, 2005, ISBN 2-08-06-8074-9
  • Maria Green, avec la collab. de Christine Van Rogger Andreucci, Centre de recherches Max Jacob, Bibliographie des poèmes de Max Jacob parus en revue, Publications de l'Université de Saint-Étienne, Saint-Étienne, 1992, 126p. ISBN 2-86272-019-4
  • Louis Émié, Dialogues avec Max Jacob, éd. Corrêa/Buchet-Castel, 1954 ; rééd. éd. Le Festin, 1994

[modifier] Anecdotes

[modifier] Liens externes

[modifier] Études et articles

[modifier] Divers

[modifier] Voir aussi


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