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[modifier] Octobre 2006

Louis de Buade, comte de Frontenac et de Palluau, est une des figures les plus importantes de l'histoire de la Nouvelle-France. Il est aujourd'hui très connu au Québec pour avoir défendu la colonie contre les attaques anglaises et iroquoises. Il est né au château de Saint-Germain-en-Laye (France) le 12 mai 1620.

Louis de Frontenac obtient du roi la charge de gouverneur général de la Nouvelle-France, le 7 avril 1672. L'entreprise la plus glorieuse a lieu au début du gouvernement de Frontenac : il s'agit de la découverte du Mississippi par Louis Jolliet (originaire de Montréal) et le père Jacques Marquette (originaire de Laon en France). Puis est construit un immense fort sur le Lac Ontario, auquel on donne le nom de Fort Frontenac.

Frontenac entretient des relations avec les Bostonnais, il assure l'alliance avec les Abénaquis et il maintient la paix avec les Iroquois. Mais un complot mené contre Frontenac par un sous-ministre français désireux de prendre le contrôle de la traite des fourrures entre 1672 et 1682 entraînent en 1682 son rappel vers la France.

Lors de son deuxième mandat, en 1690, les Anglais organisent un plan de campagne par terre et par mer contre la Nouvelle-France. Au parlementaire anglais, envoyé par l'amiral Phipps pour exiger la soumission de la ville de Québec, Frontenac lui répond sans délai: «[...]quant à votre général, qu'il sache que je n'ai point de réponse à lui faire que par la bouche de mes canons et à coups de fusils![...]»

Le siège de Québec par Phipps est un échec et la phrase marquera l'Histoire de la résistance de Frontenac. À l'automne 1698, Frontenac tombe gravement malade et sa santé se détériore rapidement. Il meurt le 28 novembre et est inhumé en l'église des Récollets de Québec.

[modifier] Novembre 2006

Cavelier de la Salle
Cavelier de la Salle

René Robert Cavelier de La Salle est né à Rouen (Seine-Maritime) le 22 novembre 1643 et mort le 19 mars 1687 dans le sud de la colonie française de Louisiane, actuellement l’état américain du Texas.

Explorateur-voyageur, il a exploré la région des Grands Lacs des États-Unis et du Canada, puis le fleuve Mississippi et a ainsi découvert les territoires situés entre le Québec et le delta du Mississippi.

[modifier] Décembre 2006


Louisbourg


Louisbourg: La forteresse reconstituée


Port de pêche à la morue fondé en 1713, Louisbourg a vécu paisiblement pendant trois décennies en qualité de port de mer de la colonie française. Une forteresse a été construite en 1719 pour protéger les intérêts de la France dans le nouveau monde et pour servir de centre de son industrie de pêche saisonnière.

Sa position géographique lui permit de servir non seulement de capitale de la nouvelle colonie de l'Ile Royale (aujourd'hui l'île du Cap-Breton) mais aussi d'être la première ligne de défense au XVIIIe siècle lors des guerres avec la Grande-Bretagne pour la suprématie en Amérique du Nord.


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[modifier] Janvier 2007

La Bataille des plaines d'Abraham

La Bataille des plaines d'Abraham eut lieu le 13 septembre 1759, durant la guerre de Sept Ans, à Québec en Nouvelle-France. Bien qu'étant l'une des batailles les plus décisives de la guerre, elle ne dura que 17 minutes environ. Cette bataille mit fin à un siège de la ville de Québec qui avait duré trois mois.

Plaines d'Abraham : vue du fleuve Saint-Laurent
et du Château Frontenac.

La bataille fut en fait le point culminant d'un siège qui avait débuté le 26 juin, quand les Britanniques débarquèrent à l'Île d'Orléans sur le fleuve Saint-Laurent. La flotte britannique, sous le commandement de l'amiral Charles Saunders, avait navigué de Louisbourg jusqu'à l'Île du Cap-Breton, laquelle avait été capturée en 1758. La flotte se constituait de 49 navires avec 1 944 pistolets et 13 500 membres d'équipage, en plus de 140 bateaux plus petits pour amener à la terre les forces de 8 640 soldats britanniques (7 030 réguliers britanniques, 1 280 Américains des Treize Colonies du général James Wolfe) et 330 pièces d'artillerie. Une tentative de mettre à terre 4 000 hommes sur la rive nord du fleuve vis-à-vis des Chutes Montmorency, à l'est du 5e arrondissement de Québec, échoua le 31 juillet. Le général Louis-Joseph de Montcalm avait infligé des pertes de 400 hommes à l'ennemi alors que de son côté, on n'en comptait que 60.


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[modifier] Février 2007

La bataille de Fort Niagara est la dernière bataille majeure entre français et anglais pour la possession de la vallée de l'Ohio lors de la guerre de Sept Ans. La prise de ce fort devait permettre aux anglais d'attaquer le Québec par l'ouest (le général Wolfe venant de l'est, après la prise de la forteresse de Louisbourg). Après la prise de Fort Duquesne en 1758, l'armée britannique veut pousser son avantage et, le 6 juillet 1759, la petite armée du général Prideaux arrive en vue de Fort Niagara.

La défense française fut très volontaire et couta la vie à Prideaux. Cependant, la supériorité numérique anglaise finie par porter ses fruits et la reddition du fort est acquise par Sir William Johnson, successeur de Prideaux le 26 juillet.

[modifier] Mars 2007

Blason de René Lepage : d'argent à l'aigle de sable, armée, becquée, languée et éperonnée de gueules

René Lepage de Sainte-Claire est le seigneur-fondateur de la ville de Rimouski au Québec.

Né dans le petit village d'Ouanne, près d'Auxerre en Bourgogne, René Lepage émigre en Nouvelle-France, avec sa mère Reine Loury et sa tante Constance Lepage, entre 1670 et 1674. Il y rejoint son père Germain et son oncle Louis, installés sur des lots de la paroisse actuelle de St-François, à la pointe nord-est de l'île d'Orléans, près de Québec.

Comme plusieurs de ses concitoyens, René rêve de bâtir un fief digne de ce nom pour sa famille. En effet, le 10 juillet 1694, René Lepage de Ste-Claire échange sa terre de l'île d'Orléans (léguée par son père Germain) à Augustin Rouer de la Cardonnière, fils d'un marchand de Québec, pour la Seigneurie de Rimouski. Ce dernier, propriétaire de la concession depuis 1688 n'a visiblement pas l'intention de quitter la région de Québec pour aller s'installer si loin.

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[modifier] Avril 2007

Marguerite Bourgeoys
Marguerite Bourgeoys

Les Filles du Roy étaient pour la majorité des jeunes orphelines, souvent élevées dans des couvents, sans le sou, envoyées en Nouvelle-France au XVIIe siècle pour épouser un homme et établir une famille pour coloniser le territoire. Elles étaient pour la majorité originaires du nord-ouest de la France.

Pour peupler la colonie française d’Amérique de la Nouvelle France qui a été, à ses débuts, une colonie d’exploitation du commerce des fourrures, il a fallu fournir aux cultivateurs célibataires, qui ont immigré, des femmes pour fonder une famille et avoir des enfants. En contraste, la colonie anglaise d’Amérique de la Nouvelle Angleterre a été directement, dès ses débuts, une colonie de peuplement avec des familles entières et constituées qui ont immigré, comme refugiées politiques et économiques. La colonie espagnole d’Amérique a été encore bien différente avec l’idéologie des conquérants (Conquistadores) venus pour piller et retourner en Espagne avec le maximum de richesses.

Orpheline, aventurière, fille de condition modeste, sans fortune, ces jeunes femmes sont arrivées dès 1663 pour peupler la Nouvelle-France (les premières arrivées : 22 septembre 1663). Elles furent accueillies par Marguerite Bourgeois. Elle furent entre 800 et 900 à être envoyées en Nouvelle-France. Dans la réalité historique, les filles, assez jeunes, furent sélectionnées une à une par les religieuses pour leur bonne santé. Vingt ans plus tard, elles avaient fait tripler la population.

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[modifier] Mai 2007

La Louisiane était un territoire de la Nouvelle-France, espace contrôlé par les Français en Amérique du Nord, du XVIIe au XVIIIe siècle. Elle fut baptisée en l'honneur du roi Louis XIV par l'explorateur Cavelier de la Salle. Immense espace allant des Grands Lacs au Golfe du Mexique, elle était divisée en deux secteurs appelés « Haute-Louisiane » (au nord de la rivière Arkansas, appelée parfois le « Pays des Illinois ») et « Basse-Louisiane » (au sud). Le fleuve Mississippi constituait l'épine dorsale de la colonie. Aujourd'hui, l'état américain de la Louisiane est beaucoup plus réduit que le territoire contrôlé par les Français il y a trois cents ans.

Explorée sous le règne du roi soleil, la Louisiane française fut relativement peu mise en valeur par manque de moyens humains et financiers. La monarchie ne la conserva que pour faire pièce à l'impérialisme anglais, et puis britannique, en Amérique et joua des alliances avec les divers peuples amérindiens pour se maintenir. Les défaites de la guerre de Sept Ans finirent par avoir raison de la Louisiane française qui dut être cédée aux Britanniques et aux Espagnols. La France récupéra un temps sa souveraineté sur la portion espagnole de la Louisiane, mais Napoléon Bonaparte s'en sépara définitivement en 1803 au profit des États-Unis.


La Louisiane française en 1803
La Louisiane française en 1803


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[modifier] Juin 2007

Le Conseil souverain est un organisme politique nommé par le Roi de France, (celle-ci était alors une monarchie), qu'il met en place en Nouvelle-France à partir de 1663. La création de ce gouvernement signait la fin du contrat de la Compagnie de la Nouvelle-France, qui avait failli, selon les vues royales, à sa tâche d'établir une colonie de peuplement en Amérique.

Les trois principaux personnages à y siéger sont le gouverneur, l'évêque et l'intendant. Ce dernier préside les délibérations. Tous les membres répondent au Secrétaire d'État à la Marine de la France. Ceux-ci étaient choisis en tant que membres de la noblesse française. Le Conseil souverain a inclus neuf fonctionnaires, entièrement responsables de tous les sujets législatifs, exécutifs et judiciaires.


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[modifier] Juillet 2007

Le Château Frontenac le soir, à Québec...
Le Château Frontenac le soir, à Québec...

La ville de Québec a officiellement été fondée par Samuel de Champlain le 3 juillet 1608, sous l'aile de Pierre Dugua de Mons, sur un site situé à proximité d'un ancien village iroquoien autrefois appelé Stadaconé dont le chef était Donnacona. Il s'agit du berceau de la francophonie en Amérique du Nord. À l'aube du XVIIe siècle, le site actuel de la ville de Québec n'était alors plus visité que par quelques nomades algonquins. Puisque c'est là où le fleuve rétrécit, le lieu semblait propice à l'établissement d'une colonie permanente.

La faible largeur du fleuve entre les villes de Québec et de Lévis, sur la rive opposée, aurait donné le nom à la ville, Kebec étant un mot algonquin signifiant « là où le fleuve se rétrécit ». Une autre théorie, bien que moins répandue que la précédente, est aussi avancée pour expliquer l'origine du nom de la ville. Ainsi, Samuel de Champlain aurait pu prendre l'invitation des Amérindiens à descendre (Kepec) pour la désignation de leur région. Une telle confusion ne serait pas unique puisque le nom du pays, Canada, serait issu de ce même genre d'incompréhension linguistique.

À la fin du Régime français, le territoire de l'actuelle ville de Québec est contrasté. Bois, villages, champs en culture et pâturages entourent la ville de 8 000 habitants.

En 1759, le siège de Québec, puis la bataille des Plaines d'Abraham livrèrent la capitale de la Nouvelle-France aux troupes britanniques et furent un événement majeur de la guerre de Sept Ans. La ville en ressort dévastée.


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[modifier] Août 2007

Armand Jean du Plessis, Cardinal de Richelieu


Armand Jean du Plessis de Richelieu, cardinal, duc et pair de France, ministre de Louis XIII. Né à Paris le 9 septembre 1585, il meurt le 4 décembre 1642.

Il entre en politique et devint secrétaire d’État en 1616 puis cardinal en 1622 et principal ministre de Louis XIII en 1624. Il resta en fonction jusqu'à sa mort, en 1642 ; le cardinal Jules Mazarin lui succéda.

Le cardinal de Richelieu a été souvent désigné comme Premier ministre. Aussi est-il parfois considéré comme le premier des Premiers ministres que le monde ait connu. Son action englobe aussi bien des dimensions culturelles et religieuses qu'administratives, coloniales, politiques et diplomatiques.

Il s'occupa de l'administration intérieure aussi bien que de la direction politique, rétablit l'ordre dans les finances, réforma la législation, créa une marine en 1626 en se donnant le titre de « Grand Maitre et Surintendant de la Navigation », donna une grande extension aux établissements coloniaux, fit occuper la Nouvelle-France, les Petites-Antilles, Saint-Domingue, la Guyane, le Sénégal, etc.

Pour soutenir Samuel de Champlain et conserver le poste de Québec, il fonda la Compagnie des Cent-Associés et, par le Traité de Saint-Germain-en-Laye de 1632, rendit le Canada à l’autorité française de Champlain, après que la colonie eut été prise par les frères Kirke en 1629. Ce succès permit à la colonie de se développer par la suite et de devenir le centre de la culture francophone en Amérique du Nord.


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[modifier] Septembre 2007

Le vaisseau de 74 canons est généralement considéré comme le plus performant des vaisseaux militaires de l'époque de la marine à voile, eu égard à sa maniabilité, sa puissance de feu et ses performances maritimes et militaires globales.

[modifier] Histoire

Lors de la première moitié du XVIIIe siècle, la marine française met au point progressivement un nouveau type de navire de ligne du second rang, portant soixante quatorze canons, dont le premier représentant est le Bourbon. Un grand nombre d'exemplaire sont construits, variant pour les dimensions et quelque peu pour la disposition de l'armement. Celui d'abord constitué de 26 pièces de 36 livres, 28 de 18, 16 de 8 et 4 de 4, se fixe dès le Terrible de 1739, à 28 pièces de 36, 30 de 18 et 16 de 8.

À la sortie de la guerre de Sept Ans, sa flotte décimée, le royaume de France lance un nouveau programme de constructions navales. Sous l'impulsion du chevalier Jean-Charles de Borda, assisté par l'ingénieur naval Jacques-Noël Sané, les types de bâtiments sont normalisés, grâce à l'établissement de plans à l'échelle 1/48, et les pièces, en particulier la mâture, sont standardisées. Le plan des navires de 74 canons est dressé pour la construction du vaisseau Téméraire, qui devient ainsi le chef de file d'une longue série.

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[modifier] Octobre 2007

Les Abénaquis sont un peuple amérindien de Nouvelle-Angleterre faisant partie des peuples algonquiens. Il y a deux tribus majeures d'Abénaquis: les Abénaqui de l'ouest et les Abénaqui de l'est.

Le nom d'Abénaqui provient des termes wabun (la lumière) et a'Ki (la terre), on peut donc les désigner comme "peuple du matin", "peuple du soleil levant" ou "peuple de l'Est." Comme le nom originel de leur territoire correspond à ce qui est aujourd'hui la Nouvelle-Angleterre, le terme d'Abénaqui est parfois utilisé pour désigner tous les peuples dans la région parlant des langues algonquiennes: les deux tribus d'Abénaquis, les Micmacs, les Malécites et les Passamaquoddy.

Plusieurs variantes du nom Abénaquis existent: Wabanaki, Abenaquiois, Abakivis, Quabenakionek, Wabenakies, etc.

Ils sont décrits dans les Journaux Jésuites en tant que "non cannibales" et dociles, ingénieux, pas profanes, et modérés quand il s'agit de la consommation d'alcool.

Ils furent des alliés traditionnels des Français contre les Britanniques. L'un d'entre eux, Assacumbuit, fut annobli sous Louis XIV. De 1670 à 1760, ils étaient considérés par les Jésuites comme les "anges gardiens" des Français.

Face à l'annihilation par les Anglais et les maladies, ils commencèrent à émigrer au Québec vers 1669, où deux seigneuries leur avaient été données. La première se situait sur le rivière Saint-François et s'appelle de nos jours la Réserve Indienne Odanak; la seconde fut fondée près de Bécancour et s'appelle la Réserve Indienne Wôlinak.


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[modifier] Novembre 2007

LOUIS ROBERT
Intendant de la Nouvelle-France
1663 - 1665


Louis Robert, chevalier, sieur de la Fortelle, est né le 22 février 1636, fils de Nicolas Robert, secrétaire de la chambre du roi. Il fut le premier titulaire du poste d'intendant de la Nouvelle-France. Il ne vint cependant pas à Québec.

Plusieurs raisons peuvent expliquer que Louis Robert ne vint jamais occuper son poste d'intendant à Québec. L'envoi de troupes pour organiser la campagne contre les Iroquois est retardée, le transfert d'un intendant s'en trouve par la même occasion moins urgente. Comme il est proche parent de Michel Le Tellier, c'est sans doute par cette famille qu'il obtint le poste. Par contre, Colbert, qui tente de s'imposer comme secrétaire d'État à la Maison du Roi, a pu également intervenir pour déplacer Robert vers d'autres fonctions, appliquant le principe d'une prise de contrôle de la marine en y plaçant ses propres hommes.

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[modifier] Décembre 2007

Jacques Cartier, (né vers la fin de l'année 1491 à Saint-Malo en France, décédé au même endroit le 1er septembre 1557), est un navigateur et explorateur français. Auteur de cartes ayant permis l'apparition du golfe et du fleuve Saint-Laurent sur les représentations du globe, Cartier par ses Relations, décrit pour la première fois ces eaux et le territoire visité qu'il nomme Canada.

Le début de sa vie est mal connu.

En 1532, alors qu'une guerre éclate entre la couronne du Portugal et les armateurs normands au large du Brésil, il est présenté à François Ier par Jean Le Veneur, évêque de Saint-Malo et abbé du Mont-Saint-Michel. Celui-ci évoque des voyages que Cartier aurait déjà faits « en Brésil et en Terre-Neuve » pour affirmer qu'il était à même « de conduire des navires à la découverte de terres nouvelles dans le nouveau monde ». Recevant une commission du roi de France, et devenant en ce sens le successeur de Giovanni da Verrazano, Cartier dirigera aux frais du roi trois voyages vers l'Amérique du Nord entre 1534 et 1542, espérant y trouver un passage pour l'Asie, sinon des richesses.


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[modifier] Janvier 2008

Portrait factice de Champlain, d'après une gravure de Balthasar Moncornet. Voir la section Portrait
Portrait factice de Champlain, d'après une gravure de Balthasar Moncornet.
Voir la section Portrait

Samuel de Champlain, Saintongeais né vers 1580, « fils de feu Anthoine de Champlain, [de son] vivant capitaine de la Marine, et de dame Marguerite Le Roy » et mort le 25 décembre 1635 à Québec, était un navigateur, soldat, explorateur, ethnologue, diplomate, géographe, cartographe, dessinateur, écrivain et fondateur de la ville de Québec, le 3 juillet 1608, dont il fut aussi l'administrateur local jusqu'à son décès.

Si Champlain devint gouverneur de la Nouvelle-France, ce ne fut toujours que d'office, jamais en titre : il en accomplissait les fonctions, en tant que « lieutenant » (représentant) d'un noble désigné comme vice-roi pour la Nouvelle-France mais resté en France, tel Pierre Dugua de Mons.

L'acharnement du roturier Champlain à réussir l'implantation d'une colonie française en Amérique lui vaut le titre de « Père de la Nouvelle-France ». Et de 1608 à son décès, sur 28 ans, il traversa dix-neuf fois l'Atlantique pour accomplir ce dessein. Bien sûr, il eut l'aide indéfectible de deux généreux amis, qui peuvent être considérés avec lui, chacun « co-fondateur de Port-Royal en Acadie (en 1605) et de Québec en Nouvelle-France (en 1608) » : Pierre Dugua de Mons et François Gravé-Dupont.

Le 18 avril 1608, il partit pour la Nouvelle-France à bord du Don de Dieu, comme lieutenant de ce même Pierre Dugua de Mons, avec mission d'y établir une colonie permanente en un lieu favorable le long de la Grande Rivière de Canada.

Le 3 juillet, Champlain accosta à Tadoussac et, avec ses ouvriers, gagna en barque la « pointe de Québec » où il fit ériger trois bâtiments principaux, d'une hauteur de deux étages, entourés d'un fossé de 4,6 mètres de large et d'une palissade de pieux. Cet emplacement allait devenir la ville de Québec.

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[modifier] Février 2008

Portrait factice de Champlain, d'après une gravure de Balthasar Moncornet. Voir la section Portrait
Portrait factice de Champlain, d'après une gravure de Balthasar Moncornet.
Voir la section Portrait

Samuel de Champlain, Saintongeais né vers 1580, « fils de feu Anthoine de Champlain, [de son] vivant capitaine de la Marine, et de dame Marguerite Le Roy » et mort le 25 décembre 1635 à Québec, était un navigateur, soldat, explorateur, ethnologue, diplomate, géographe, cartographe, dessinateur, écrivain et fondateur de la ville de Québec, le 3 juillet 1608, dont il fut aussi l'administrateur local jusqu'à son décès.

Si Champlain devint gouverneur de la Nouvelle-France, ce ne fut toujours que d'office, jamais en titre : il en accomplissait les fonctions, en tant que « lieutenant » (représentant) d'un noble désigné comme vice-roi pour la Nouvelle-France mais resté en France, tel Pierre Dugua de Mons.

L'acharnement du roturier Champlain à réussir l'implantation d'une colonie française en Amérique lui vaut le titre de « Père de la Nouvelle-France ». Et de 1608 à son décès, sur 28 ans, il traversa dix-neuf fois l'Atlantique pour accomplir ce dessein. Bien sûr, il eut l'aide indéfectible de deux généreux amis, qui peuvent être considérés avec lui, chacun « co-fondateur de Port-Royal en Acadie (en 1605) et de Québec en Nouvelle-France (en 1608) » : Pierre Dugua de Mons et François Gravé-Dupont.

Le 18 avril 1608, il partit pour la Nouvelle-France à bord du Don de Dieu, comme lieutenant de ce même Pierre Dugua de Mons, avec mission d'y établir une colonie permanente en un lieu favorable le long de la Grande Rivière de Canada.

Le 3 juillet, Champlain accosta à Tadoussac et, avec ses ouvriers, gagna en barque la « pointe de Québec » où il fit ériger trois bâtiments principaux, d'une hauteur de deux étages, entourés d'un fossé de 4,6 mètres de large et d'une palissade de pieux. Cet emplacement allait devenir la ville de Québec.

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[modifier] Mars 2008

Detroit

La ville a été fondée en 1701 par l'aventurier français Antoine Laumet de La Mothe, sieur de Cadillac. Au début, la colonie s'est appelée fort Pontchartrain du détroit en l'honneur du comte de Pontchartrain, ministre de la Marine de Louis XIV, et selon la configuration des lacs Sainte-Claire et Érié dont elle occupe les rives occidentales. Une colonie se développait à Détroit, mais sa présence n'avait pas consolidé les liens entre les tribus de l'Ouest et les Français. Presque toutes les fourrures prenaient la route de New York.

Après la capitulation de Montréal en 1760, le major Rogers et ses 200 Rangers furent envoyés pour prendre possession de Détroit, alors sous la coupe française de François-Marie Picoté de Belestre II. Ils rencontrèrent Pontiac en chemin et ce dernier se montra pacifique avec ces hommes qui tout récemment avaient été ses ennemis. Il faut dire que les Britanniques avaient alors promis aux indiens de l'ouest des échanges commerciaux plus avantageux dans le but d'acquérir leur loyauté. Or, les intentions des Britanniques étaient bien différentes de leurs promesses.

Les Français avaient pris l'habitude d'approvisionner leurs alliés indiens en fusils et en munitions en plus de mettre à leur disposition plusieurs services gratuits. Le général Amherst décida que, dorénavant, s'ils désiraient des armes, les indiens devraient les obtenir dans des échanges commerciaux. De plus, les tribus devraient maintenant se rendre elles-mêmes aux postes de traite britanniques pour faire du commerce et il serait interdit aux commerçants britanniques d'acheter leurs biens avec du rhum. Les indiens étaient furieux et ne manquèrent pas de protester. En juin 1761, selon le nouveau commandant de Détroit Donald Campbell, les Outaouais incitaient « toutes les nations de la Nouvelle-Écosse jusqu'à l'Illinois à prendre la hache de guerre contre les Anglais. »

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[modifier] Avril 2008

Monument de Guillaume Couture à Lévis
Monument de Guillaume Couture à Lévis

Guillaume Couture est l'ancêtre de tous les Couture d'Amérique. Il est un héros méconnu de la Nouvelle-France et il fut aussi le premier colon français qui s'est installé devant Québec sur la seigneurie de Lauzon (aujourd'hui la ville de Lévis) en 1647. Couture devint le premier juge-sénéchal et capitaine de milice de la Pointe-de-Lévy (ou Pointe-Lévy). Il n'a jamais obtenu officiellement un titre seigneurial. Cependant, par ses initiatives et ses habiletés, il a contribué au développement de la colonisation des terres au sud de Québec. On peut lui donner le titre de « roturier bâtisseur » ou « père fondateur » de la seigneurie de Lauzon. Il siégea aussi à quelques occasions au Conseil souverain à titre de remplaçant.

Selon l'historien Marcel Trudel, qui a consulté le testament de Couture signé en 1638, celui-ci serait arrivé en Nouvelle-France en cette même année. Il n'existe aucune information précise sur ses occupations pendant l'année 1637-1638. Dès son arrivée à en Nouvelle-France, il devint un coureur des bois, un « donné » ou « truchement » (interprète et ambassadeur) exceptionnel auprès des Jésuites et des tribus amérindiennes (notamment les Hurons et les Iroquois). Le 26 juin 1641, il légua à sa mère (Madeleine Mallet) et à sa sœur Marie les quelques terres qu'il avait héritées de son père (Guillaume) en France. Il effectua son premier grand voyage en Huronie, précisément à Sainte-Marie-au-pays-des Hurons, près de l'actuelle ville de Midland en Ontario. Il fut chargé de faire parvenir certains objets aux missionnaires jésuites et d'escorter, au retour, des chefs Hurons jusqu’à Québec.


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[modifier] Mai 2008

Gamaliel Smethurst (Marblehead, 1738 - Londres, 1826) est un marchand, politicien et écrivain britannique. Intéressé par la science dès son plus jeune âge, il écrit plusieurs livres et articles sur le sujet. Gamaliel Smethurst vit un certain temps au Royaume-Uni. Il est à Manchester en 1748 et 1749. Il traverse ensuite l'Atlantique dans le but de faire du commerce en Nouvelle-France.

Arrivé à Marblehead, il grée un brick. Après avoir obtenu une licence du gouverneur Murray lui permettant de faire le commerce avec les Acadiens et les Micmacs et de fonder un poste de traite, il se rend en octobre 1761 dans la baie des Chaleurs. En pleine guerre de Sept Ans et durant la Déportation des Acadiens, la région n'était pas encore complètement contrôlée par les Anglais, même après la bataille de la Ristigouche.

C'est dans ce contexte que Smethurst fonde un poste de pêche à la morue à Nipisiguit, aujourd'hui Bathurst, où il a quelques employés. Il tente ensuite d'établir un poste de pêche à l'Île-du-Prince-Édouard et se fait élire à la Chambre d'Assemblée de la Nouvelle-Écosse.

[modifier] Juin 2008

Le régiment de Carignan-Salières est envoyé au Canada, sur le territoire de la Nouvelle-France, ce qui est aujourd'hui le Québec, pour combattre les Iroquois, appelés "Agniers" à l'époque de la Nouvelle-France ; les Agniers étaient une tribu autochtone alliée des Anglais dans la traite des fourrures. Ce régiment de l'armée royale avait participé déjà depuis plus de vingt ans à plusieurs conflits en lien avec la monarchie. Il s'était entre autre, couvert de gloire en combattant les Turcs. Le nom du régiment est issu de Thomas-François de Savoie, prince de Carignan, qui l'aurait levé en 1642.

En 1665, Louis XIV consent à apporter une aide à sa colonie et envoie 1 300 soldats du régiment Carignan-Salières (commandé par le marquis Henri de Chastelard de Salières) pour combattre les Iroquois qui tuent et pillent les colons établis en Nouvelle-France. Ce régiment établi en plusieurs compagnies affontera successivement les Iroquois et les Hollandais de l'État de New York. Deux expéditions guerrières sont également menée en Iroquoisie par le régiment. En 1666, les Iroquois sont défaits. La paix est complètement rétablie en 1667. Un traité reconnaîtra la souveraineté du roi de France sur sa colonie.

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[modifier] Juillet 2008

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[modifier] Août 2008

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