Nicolas Frochot

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Nicolas Frochot (1761-1828)
Nicolas Frochot (1761-1828)

Nicolas Thérèse Benoît Frochot, Conseiller d'État et premier Préfet de la Seine.

Sommaire

[modifier] Avant la Révolution

Issu d'une famille bourgeoise, Nicolas Frochot acquiert par son mariage une charge de notaire et de prévôt royal.

[modifier] Sous la Révolution

Élu député des États généraux le 25 mars 1789, il est chargé de rédiger les cahiers de doléances du tiers état de sa province, avant de siéger à la Constituante, où il se lie d'amitié avec Mirabeau dont il sera l'exécuteur testamentaire.Il est l'auteur du titre VII de la Constitution, publié sous le titre De la souveraineté nationale dont l'exercice n'est pas constamment délégué. D'abord administrateur de la Côte-d'Or, il est emprisonné sous la Terreur. Libéré suite à la chute de Robespierre, il occupe divers postes administratifs avant d'être élu député de la Côte-d'Or en décembre 1799.

[modifier] Sous le Consulat et le Premier Empire

Quelques mois plus tard, le 22 mars 1800 (1er germinal an VIII), il est nommé préfet de la Seine par Bonaparte et démissionne de son mandat de député. Il devient ainsi le premier Préfet de la Seine et de Paris. Il propose de nombreuses réformes à caractère social (prisons, hôpitaux, Mont-de-piété et service des enfants abandonnés), qu'il ne parviendra toutefois pas à mettre totalement en application. Il réalise les premiers embellissements et aménagements de voirie décidés par Napoléon, dont la numérotation des immeubles. Il fait percer de nouvelles rues, voies, ponts et marchés. Il fait acheter des terrains, hors des limites du Paris de l'époque, qu'il fait transformer en 4 cimetières : cimetière du Père-Lachaise, cimetière de Montmartre, cimetière du Montparnasse et cimetière de Passy. Il est mis en retraite en 1812, à la suite de la Conspiration de Malet.

[modifier] Sous la Restauration

Avant de devenir Conseiller d'État honoraire sous la première Restauration, puis préfet des Bouches-du-Rhône durant les Cent-Jours. Il est destitué lors de la deuxième Restauration et se retire définitivement de la vie publique.

Il est grand officier de la Légion d'honneur et a donné son nom à l'avenue et à la rue Frochot à Paris.