Mylène Demongeot

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Mylène Demongeot
Nom Marie-Hélène Demongeot
Naissance 29 septembre 1935
Nice, France
Nationalité Française
Films notables Les Sorcières de Salem
Bonjour tristesse
La Bataille de Marathon
Les Trois Mousquetaires
Trilogie Fantômas
36 Quai des Orfèvres
Conjoint(e) Henri Coste de 1958 à 1968
Marc Simenon de 1968 à 1999
Site internet Artmédia
Récompense(s) 1957Festival international du film de Karlovy Vary : Meilleure interprète féminine (Les Sorcières de Salem)
2007Commandeur des Arts et Lettres
Fiche IMDb

Mylène Demongeot, de son vrai nom Marie-Hélène Demongeot, est une actrice française née le 29 septembre 1935[1] à Nice en France.

Sommaire

[modifier] Biographie

Niçoise de grand-mère niçoise et de mère ukrainienne, elle a 13 ans lorsque sa famille s'installe à Paris. Elle s'inscrit d'abord aux cours Simon, qu’elle quitte pour ceux de Marie Ventura. Parallèlement à ses premiers petits rôles au cinéma à partir de 1953, elle pose pour des photos publicitaires et tombe amoureuse du photographe Henri Coste qu’elle rencontre en 1956. C’est d’ailleurs grâce à l’un de ces clichés qu’elle devra d’être remarquée par Raymond Rouleau à la recherche de « son Abigail » pour son prochain film Les Sorcières de Salem, rôle qui apportera la consécration à Mylène en 1957 à 21 ans. Henri Coste, plus âgé qu'elle et déjà marié, après avoir divorcé, deviendra son époux en 1958 et le restera jusqu’en 1968.

À ses débuts, sa blondeur et sa grâce mutine la font rivaliser avec une autre jeune actrice en vogue, Brigitte Bardot. Mais elle va se démarquer de ces comparaisons avec BB, avec laquelle elle partage d'ailleurs une amitié et un même amour des animaux, en diversifiant ses emplois. Elle tourne très tôt dans des productions étrangères, notamment dans Bonjour tristesse de Preminger en 1958 et surtout en Italie. De ce côté transalpin, son profil de jeune pâtre grec vont la hisser au rang de star très populaire dès 1959 avec le péplum La Bataille de Marathon et avec sa participation très remarquée auprès de Laurent Terzieff dans le film de Bolognini, Les Garçons.

Facilement étiquettée, à l'époque, de « blonde sensuelle », ses louables prestations dramatiques dans les films L'Inassouvie de Risi (1960) ou Le Cavalier noir (1961) de Baker seront souvent ignorées. Même quand elle change radicalement de registre avec ses rôles espiègles et attendrissants dans les élégants marivaudages de Deville (À cause, à cause d'une femme, L'Appartement des filles), il semble que producteurs et public la préfèrent dans des séries populaires comme Les Trois Mousquetaires ou celle des Fantômas.

À la fin des années 1960, lors du tournage pour la télévision d'un des épisodes des Dossiers de l'agence O, elle rencontre Marc Simenon, réalisateur et fils de l'écrivain Georges Simenon et c'est le grand amour. Pour lui, elle met sa carrière professionnelle au second plan pour le seconder dans ses productions. Ils se marient le 16 septembre 1968.

Marc Simenon décède accidentellement le 24 octobre 1999. Depuis, Mylène partage son temps entre l'écriture, son action en faveur de la cause animale et la lutte contre les mines-antipersonels (association HAMAP)[2] tandis qu'au cinéma, on retrouve sa dualité d'actrice populaire et d'avant-gardiste. Elle est capable de tourner aussi bien avec Michel Gérard qu'avec des auteurs comme Bertrand Blier ou Cédric Kahn ou encore de s'impliquer dans des productions courageuses et féministes comme La Piste du télégraphe de Liliane de Kermadec ou Victoire de Stéphanie Murat.

[modifier] Filmographie

[modifier] Télévision

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[modifier] Bibliographie

[modifier] Autobiographie

[modifier] Collaboration

  • Gérard Desserre et Nicolas Schmidt (préface de Mylène Demongeot) : Le Cinéma du sam'di soir, Éditions Charles Corlet, Collection Cinémaction, N° 95, 2000, ISBN 2854809939

[modifier] Récits

[modifier] Liens externes

[modifier] Notes

  1. Extrait de naissance 2317/1935 (source : Les Gens du Cinéma) — Dans ses mémoires, Mylène Demongeot précise elle-même son jour de naissance, soit le 29 septembre.
  2. Association dont elle est la marraine – Site officiel HAMAP