Fantômas (film, 1964)

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Fantômas est un film français d'André Hunebelle sorti en 1964

C'est le premier film de la trilogie d'André Hunebelle consacrée au criminel avant Fantômas se déchaîne en 1965 et Fantômas contre Scotland Yard en 1967.

Sommaire

[modifier] Synopsis

Fandor, persuadé que Fantômas est une invention de la police pour cacher son impuissance à conjurer le crime, bidonne une interview du génie du crime pour son journal Le Point du Jour. Offensé, Fantômas enlève le journaliste et lui donne deux jours pour révéler l'imposture. De son côté, intrigué par l'article, le commissaire Juve décide d'interroger Fandor à peine libéré, l'empêchant de fournir un dementi. Pendant ce temps, sans l'en avertir, son patron publie un article pire que le premier et signé... Fandor. Le journaliste est à nouveau enlevé par Fantômas qui décide pour se venger de commettre des méfaits sous l'apparence de celui-ci grâce à un masque.

Pour le commissaire Juve, il ne fait maintenant aucun doute que Fandor est Fantômas. Ce dernier va sévir sous l'apparence du policer, qui, confondu par des témoins, se retrouve bientôt sous les barreaux.

[modifier] Commentaire

Voir l'article sur la trilogie d'André Hunebelle.

[modifier] Fiche technique

  • Titre : Fantômas
  • Réalisation : André Hunebelle et Jacques Besnard (pour la seconde équipe)
  • Scénario : D'après les personnages du roman de Marcel Allain et Pierre Souvestre "Fantomas"
  • Adaptation : Jean Halain, Pierre Foucaud (sur autorisation de Marcel Allain)
  • Dialogue : Jean Halain
  • Assistant réalisateur : Jean-Pierre Cazenave et Jean-Pierre Desagnat pour la seconde équipe
  • Images : Marcel Grignon et Jean Tournier (pour la seconde équipe)
  • Opérateur : André Dommage, assisté de Maurice Delille. Pour la seconde équipe Jean Benézech, assisté de André Marquette et Emmanuel Machuel
  • Décors : Paul-Louis Boutié, assisté de Henri Sonois et Théo Meurisse
  • Musique : Michel Magne (Edition Hortensia)
  • Son : René-Christian Forget
  • Perchman : Jean Jack
  • Recorder : Vartan Karakeusian
  • Montage : Jean Feyte, assisté de Colette Lambert et Ginou Billot
  • Costumes crées par Mireille Leydet
  • Costumière : Luce Boulais
  • Robes : "Lady Beltham" est habillée par Marie-Hélène Arnaud - Les robes de Mylène Demongeot sont créées par Réal
  • Bijoux : de "Van Cleef" et "Arpels"
  • Effets spéciaux : Gil Delamare, Gérard Cogan
  • Bagarres : Réglées par Claude Carliez
  • Conseiller technique maritime : Alain Boisnard
  • Maquillage : Blanche Picot, René Daudin
  • Accessoiriste : François Sune
  • Coiffeuse : Yvonne Gasperina
  • Régisseur général : Roger Boulais
  • Régisseur adjoint : Maurice Touati, Pierre Pardon
  • Script-girl : Charlotte Lefèvre et Marie-Hélène Cabon, pour la seconde équipe
  • Photographe de plateau : Roger Corbeau
  • Ensemblier : Robert Turlure
  • Tournage dans les studios de "Boulogne"
  • Pellicule 35mm, Eastmancolor, Franscope
  • Enregistrement : Westrex Société - Auditorium SIMO
  • Titage : Laboratoire G.T.C de Joinville
  • Production : P.A.C, Société Nouvelle des Etablissements Gaumont, P.C.M
  • Directeur de producteur : Paul Cadéac, Cyril Grize, Alain Poiré
  • Secrétaire de production : Charlotte Choquert
  • Administrateur comptable : Maurice Cottrand
  • Attaché de presse : Paulette Andriux
  • Mixage : Jacques Maumont
  • Distribution : Gaumont
  • Pays d'origine : France France / Italie Italie
  • Durée : 105 minutes
  • Genre : Comédie policière
  • Date de sortie :

[modifier] Distribution

[modifier] Autour du film

  • Avec 4,5 millions de spectateurs en salles, il fut l'un des grands succès de l'année, année de tous les succès pour Louis de Funès puisque sortirent aussi le Corniaud et surtout Le Gendarme de Saint-Tropez qui assit définitivement sa popularité. *** le corniaud est sorti en mars 65
  • Rémy Julienne a débuté sa carrière de cascadeur au cinema dans la grande scène de course-poursuite qui clos le film. Il fut recruté car il était alors champion de motocross.
  • Le film fera plus de 60 millions d'entrées en URSS[1]; un succès tel qu'on envisagea un temps un Fantômas à Moscou.
  • Louis de Funès s'est blessé lors de la scène où il est suspendu par les bras à une grue au dessus de Paris. Même s'il n'était qu'à seulement un mètre du sol, « certains troncs nerveux, étirés par cette longue suspension, avaient provoqué une paralysie des muscles de l'épaule. »[2]. L'acteur mettra plusieurs années pour recouvrer, en partie, ses capacités.
  • Le film La Diablesse aux 1000 visages de Chung Chang-wha (1969) s'inspire de façon indubitable du Fantômas de Hunnebelle[3]. Élément cocasse, les pendants de Fantômas et Fandor sont des femmes, une voleuse surnommée la « diablesse » et une journaliste, alors que celui d'Hélène est un photographe.

[modifier] Voir aussi

[modifier] Articles connexes

[modifier] Lien externe

[modifier] Bibliographie

  • Marc Lemonier, Sur la piste de Fantômas, Édition Hors Collection/Gaumont, 2005, ISBN 2-258-06852-5
Retour sur la trilogie parodique d'André Hunebelle.
  • Philippe Azoury et Jean-Marc Lalanne, Fantômas, style moderne, Centre Pompidou/Yellow Now, 2002, ISBN 2-84426-121-3
Comment Fantômas a su inspirer les cinéastes tout au long du siècle dernier, et comment son image est perçue aujourd'hui.

[modifier] Discographie

  • Michel Magne, Fantômas / Fantômas Se Déchaîne / Fantômas Contre Scotland Yard

[modifier] Notes et références

  1. « Chiffre énorme, même pour un pays aussi immense que l'Union soviètique ! » Alain Poiré, 200 films au soleil, Ramsay, Paris, 1988, (ISBN 2859567291), p. 255.
  2. Olivier de Funès et Patrick de Funès, Louis de Funès : Ne parlez pas trop de moi, les enfants !, Le Cherche midi, 2005, (ISBN 274910372X), p. 143.
  3. Voir par exemple [1] (Page visitée le 27 novembre 2007).