Miss Maggie

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Miss Maggie est une chanson du chanteur Renaud Séchan (composée par Jean-Pierre Bucolo) figurant sur l’album Mistral gagnant (1985). Elle a été écrite après le drame du Heysel et a provoqué un mini scandale l’année de sa sortie en raison de ses paroles virulentes et insultantes contre Margaret Thatcher, premier ministre de l'époque au Royaume-Uni. Un peu plus tard, Renaud a écrit une adaptation en anglais de sa chanson.

Des chansons en retour furent composées par des Britanniques contre les Français (l'une d'elles était jouée par Jeremy Nicholas sur l'air de La Marseillaise).

Elle a été reprise en anglais par plusieurs groupes punks [réf. nécessaire].

Cette chanson se veut une ode aux femmes, répertoriant les pires actes de l'humanité et soulignant l'absence des femmes dans ces bains de sang. L'hymne est ainsi devenu un hymne prisé par les féministes[réf. nécessaire].

Renaud y exprime son dégoût de la violence des hommes (surtout les cons, les supporters fanatiques abreuvés de haines et de bières, les hooligans, les automobilistes, les chasseurs, les militaires, les SS, les toreros, les assassins), de la bombe atomique et des génocides (il cite ceux des indiens d'Amérique, des Palestiniens et des Arméniens). La beauté de cette chanson réside principalement dans son idéalisme et, comme toujours avec Renaud, dans la finesse de l'articulation des mots entre eux qui véhiculent nombre d'images poétiques inconscientes ("Pour un phare un peu amoché / Ou pour un doigt tendu bien haut / Y'en qui vont jusqu'à flinguer / Pour sauver leur autoradio").

Il fut reproché à Renaud de ne pas citer le génocide juif entre le génocide Arménien et Palestinien. Il fut surpris de cette attaque. Il reconnait avoir pêché par naïveté. Depuis il a modifié les paroles en Palestiniens, Juifs, Arméniens lors de ces concerts, comme en témoigne les différents albums live[1].

[modifier] Lien externe

[modifier] Notes et références

  1. Renaud : Six mois après le succès de cette chanson, je lis dans Libé que c'était une chanson sournoisement antisémite. J'ai d'abord été choqué par cette affirmation puis je l'ai comprise, admise. Je me suis senti grave coupable et, aux critiques innombrables j'ai pu, parfois, répondre par plus de provocs encore parce que fatigué de m'excuser. Pourquoi ce changement est-il, comme vous semblez le sous entendre, plus maladroit encore : parce que j'associe dans la même phrase la souffrance palestinienne au vraie génocide, le plus grand génocide de l'humanité ?, Interview Israel Magazine, juillet 2007