Miscou
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| Miscou | ||||
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| Administration | ||||
| Pays Province |
 Canada Nouveau-Brunswick |
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| Région | Péninsule Acadienne | |||
| Comté ou équivalent | Gloucester | |||
| Statut municipal | District de services locaux | |||
| Arrondissements | ||||
| Fondateur Date de fondation |
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| Constitution | ||||
| Maire Mandat en cours |
aucun aucun |
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| [ Site officiel de Miscou] | ||||
| Démographie | ||||
| Population | 649 hab. (2006) | |||
| Densité | 10,1 hab./km2 | |||
| Gentilé | ||||
| Langue(s) officielle(s) | Français (acadien), Anglais | |||
| Géographie | ||||
| Altitudes | minimale : 0 m. maximale : m. |
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| Superficie | 64,07 km2 | |||
| Fuseau horaire | UTC-4 | |||
| Indicatif | +1-506 | |||
| Code géographique | ||||
| Latitude Longitude |
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| Localisation de Miscou | ||||
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| Lieux d’intérêts | ||||
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Miscou est à la fois une île et un district de service local située au nord-est de la province du Nouveau-Brunswick au Canada. Sa population est d'environ 800 habitants. Miscou est reconnue pour ses plages et sa tranquillité.
Miscou est un mot micmac qui signifie "terre basse ou humide". L'Île est mentionnée pour la première fois dans les récits de Samuel de Champlain au début du XVIIe siècle.
Depuis le 30 septembre 1996, l'île est accessible par le pont de Miscou. Avant cette date, le trajet entre les îles devait se faire en traversier. Miscou est une île qui pourrait se comparer à sa voisine Lamèque. Les habitants de ces deux îles tirent leur subsistance de la pêche au homard, au crabe, à la crevette, à la morue, etc.
Sommaire |
[modifier] Géographie
Article connexe : Géographie du Nouveau-Brunswick.
[modifier] Situation
Miscou est bordée à l'est par le golfe du Saint-Laurent, à l'ouest par la baie des Chaleurs et au sud par le havre de Miscou.
Cette section est vide, pas assez détaillée ou incomplète. Votre aide est la bienvenue ![modifier] Topographie
Cette section est vide, pas assez détaillée ou incomplète. Votre aide est la bienvenue ![modifier] Hydrographie
Articles connexes : baie des Chaleurs et Golfe du Saint-Laurent.Le réseau hydrographique de Miscou est très complexe. Le centre et le nord de l'île sont couverts de nombreux lacs et étangs.
La rivière Landry et les ruisseaux Muddy Brook, Chenière et d'autres se jettent dans la mer. Les ruisseaux Black, Cedar, Eel et d'autres moins importants se jettent dans les lacs, ou relient les lacs entre eux.
On retrouve les lac Fry, of the Island, Chiasson, Chenière, Big, Cowans, Teal, Princess Pine, Notman, Raftles, Goose et Of the Woods.
On retrouve aussi différents groupes de lacs: Crane, Juniper, Dugay, Alexander, Otter, Rogers et Bridges.
Finalement, à l'est de l'île se trouve le barachois MacGregors, la Queue du Barachois MacGregors et le barachois Windsors[1].
[modifier] Géologie
Cette section est vide, pas assez détaillée ou incomplète. Votre aide est la bienvenue ![modifier] Climat
Cette section est vide, pas assez détaillée ou incomplète. Votre aide est la bienvenue ![modifier] Faune et flore
Cette section est vide, pas assez détaillée ou incomplète. Votre aide est la bienvenue ![modifier] Hameaux
À environ un kilomètre à l'ouest du phare se trouve Miscou Lighthouse (Le Phare de Miscou). Deux kilomètres au sud de celui-ci se trouve Micsou Plains (Les Plaines de Miscou). Au sud de l'île s'élève le bourg, Miscou Centre et, deux kilomètres au sud de ce dernier, au pied du pont, Miscou Harbour (Le Havre de Miscou). Finalement, à l'est de l'île se trouve Wilson Point.
[modifier] Histoire
Les premiers habitants furent les Micmacs. Ils appelaient l'île Susqu, ce qui signifie mocauque (marais) humide[2].
Les Vikings seraient les premiers européens à avoir visité la région, à partir du XIe siècle. En effet, des coquilles de noyer ont été découvertes à L'Anse aux Meadows. Il n'y a pas de noyer à Terre-Neuve, et l'endroit le plus près où cet arbre pousse est sur la côte est du Canada, incluant le Nouveau-Brunswick.
La région commença à être visitée par des pêcheurs Basques, Normands et Bretons dès la fin du XIIIe siècle[3].
Jacques Cartier jeta l'ancre à Miscou en juillet 1534 et explora la région pendant quelques jours[4].
En 1619, l'Association des marchands de Bordeaux fonda un poste de pêche à Miscou. Des jésuites vinrent ensuite pour évangéliser les amérindiens de la région. Nicolas Denys faisait du commerce sur la côte de la baie des Chaleurs et du golfe du Saint-Laurent. L'association fut ensuite dissoute, les jésuites rappelés en France et Nicolas Denys forcé de quitter l'île pour Nipisiguit[5].
[modifier] De Moscou à Miscou, sans escale
Les plages de Miscou ont été le théâtre, le 29 avril 1939 d'un événement de la petite histoire de l'aviation transatlantique. Parti de Moscou un peu plus de 24 heures plus tôt, le bombardier soviétique TsKB-30 (un prototype de ce qui deviendra l'Iliouchine Il-4), commandé par le brigadier-général Vladimir K. Kokkinaki devait atterrir à New York, pour l'ouverture de l'exposition universelle.
Cependant, un épais brouillard au-dessus du Labrador devait les faire dévier de leur trajectoire. Encore loin de leur destination et complètement désorientés, le pilote et son navigateur, le major Mikhail Gordienko, décident qu'ils doivent poser leur appareil, le Moskva. À 20 h 55, le général Kokkinaki réussit à poser le Moskva entre une dune de sable et le lac Chenière, dans le nord-ouest de l'île et ainsi passer à l'histoire comme le premier aviateur à réussir une traversée de l'Atlantique par la voie transpolaire, le grand cercle de 8000 km en 22 heures 56 minutes.
Le lendemain matin, les Miscous découvraient avec étonnement un bimoteur rouge. À son bord, les deux rescapés, indemnes, attendaient du secours[6].
[modifier] Démographie
Article connexe : Démographie du Canada.Miscou compte 649 habitants.
[modifier] Administration
Le DSL de Miscou couvre toute l'île.
[modifier] Économie
Article connexe : Économie du Canada.Aujourd'hui sur l'Île Miscou on retrouve plusieurs pècheurs, une usine de moules cultivées, un magasin générale, un take out et trois terrain de camping. Le plus vieux (1968) est dans les terres, un deuxième sur la plaine du nord, et un troisième semi boisé sur le bord de la Baie des Chaleurs.
[modifier] Infrastructures et services
Article détaillé : Pont de Miscou.Le centre de santé de Miscou emploie une infirmière 5 jours par semaine et offre certains services à la population. Miscou ne possédant pas d'hôpital, et celui de Lamèque étant devenu un centre de santé communautaire, les ambulances doivent se rendre à Tracadie, soit 60 km à partir de Miscou Harbour et 75 km à partir de Miscou Lighthouse.
[modifier] Culture et patrimoine
[modifier] Le phare
« Loin de tout » est l’expression qui décrit le mieux cette structure patrimoniale reconnue par le Bureau d'examen des édifices fédéraux du patrimoine. Le phare de l’île Miscou a été construit en 1856 à l’extrémité nord-est de la province, situé sur la baie des Chaleurs, membre du "Club des plus belles baies du monde". La tour originale en bois, de forme octogonale et encore en usage, est équipée d’une lentille Fresnel du troisième ordre. Ce phare monte la garde dans la beauté sauvage de l’île Miscou. Explorez les plages sablonneuses balayées par le vent tout en observant les oiseaux et d’autres espèces sauvages. Cette région est aussi reconnue pour ses tourbières, qui sont à la base d’une importante industrie locale.
[modifier] Municipalités limitrophes
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baie des Chaleurs | baie des Chaleurs | golfe du Saint-Laurent | |
| baie des Chaleurs | N | golfe du Saint-Laurent | ||
| O Miscou E | ||||
| S | ||||
| havre de Miscou Sainte-Cécile |
havre de Miscou Coteau Road, Pigeon Hill |
havre de Miscou, golfe du Saint-Laurent | ||
| Enclave: |
[modifier] Notes et références
- ↑ Sur plusieurs cartes, ces noms apparaissent comme X Mal Bay. D'après ce site, le nom se traduit en barachois, qui fait du sens d'après le contexte.
- ↑ (fr) http://www2.umoncton.ca/cfdocs/cea/axe2/carte1.cfm
- ↑ (fr) Donat Robichaud, Le Grand Shippagan, 1976. p.33-37
- ↑ (fr) Lacoursière, Jacques, Jean Provencher et Denois Vaugeois (2000). Canada-Québec 1534-2000 Québec : Septentrion. (ISBN 2-89448-156-X) pp. 24-25
- ↑ (fr) Corinne Albert-Blanchard, Caraquet, Quelques bribes de son histoire, 1967.
- ↑ Robichaud, Donat, ptre. De Moscou à Miscou in Revue d'histoire de la Société historique Nicolas-Denys. vol XVII, n° 2, avril-août 1989. Shippagan, N.-B.. pp. 47-74.
[modifier] Voir aussi
[modifier] Articles connexes
[modifier] Liens externes
- Histoire de Miscou. Site personnel.
