Discuter:Matérialisme

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Sommaire

[modifier] Vendredi de la philo

(Vendredi de la philosophie -- Jean Salem, Colas Duflo, Michel Kail, Hadi Rizk) http://www.radiofrance.fr/chaines/france-culture2/emissions/vendredis/fiche.php?diffusion_id=20764

  • Mouvement.
  • Continuité, vide : Démocrite contre les Stoïques.
  • Âme (Platon).
  • Substance (Socrate, Leibnitz, Spinoza).
  • Nominalisme matérialiste
  • Diderot : il n'y a que de la matière, et elle suffit pour tout expliquer
  • Leibnitz: oppose idéalisme (dont lui-même) et matérialsme.
  • thèse d'immanence (Spinoza) - la réalité doit pouvoir s'expliquer elle-même
  • problème du déterminisme
  • Nature : théisme sans Dieu (Nietzsche)
  • Statut de la vérité
  • Engels - substantialisme
  • refus de la transcendance
  • libération, tournant du XVIIIe
  • critique (Auguste Comte) : réduction du supérieur à l'inférieur
  • confusion entre matière et nature
  • Olivier Bloch - matérialisme d'ancien régime
  • pessimisme social - déniaisés
  • Épicure : non un réformateur social - aristocratie, lumières
  • Roussel - Anti-nature - Naturalisme : ne laisse aucune place au sujet ni à la liberté
  • fatalisme - liberté politique et métaphysique (Montesquieu) - indétermination sur les formes (Diderot)
  • matière hétérogène, principe de raison suffisante (chaque effet a une cause)
  • Sartre. On part du besoin, immergé dans la matérialité, marquée par la rareté. Matière ouvrée. Matérialisme dialectique. Nouvelle forme de naturalisme, traversé par la nature. Matière et sujet. Chronologie et logique. Antérioté logique. Confusion possible.
  • Morale épicurienne, rapport au plaisir. Clinamen. Politique matérialiste.
  • Rapport privilégié à l'évolution des sciences. De rerum natura (De natura rerum? Lucrèce)
  • Laplace - prévoir pour l'éternité. Marx hésite. Thèse sur Épicure ou héritié de Spinoza.
  • Thomas More. Pierre Bayle. Ivan Karamazov (Dostoievsky)
  • Saint-Paul, hédonisme, Ronsart, Maupassant, Omar Kayam
  • contre-nature ? Productivisme. Abstinence. Réflexivité Jacques le fataliste (Diderot). Liberté. Contre la vie. Préjugés. Prédestination.
  • Croître et multiplier
  • Refus des arrière-mondes. Dimension normative du désir et du besoin. Reconnaissance. Projection de normes. Matérialisme et a-naturalisme. Avoir à être. Émancipation : logique qui a échoué. Logique de l'auto-émancipation. Marivaux : je vous aime = je vous désire. Clarté. Compagnon de route.

Inconséquence du sage. (Jacques le fataliste). Marc Girod 20 mar 2004 à 12:23 (CET)

[modifier] Pour/contre

Je trouve la présentation pour et contre assez peu encyclopédique.

Tout à fait, je l'avais remarqué il y a quelque temps et ça n'a pas trop changé. D'autant plus qu'elle donne la préférence aux paragraphes pour. Il y a une violation de la neutralité de point de vue assez manifeste, ça me semble vraiment être une plaidoirie pour le matérialisme... --Ayadho 7 juillet 2005 à 14:42 (CEST)
Partie supprimée [1] : Travail inédit (sans références), point de vue non neutre, style non-encyclopédique, pertinence pas démontrée. -- irønie turlut 27 septembre 2007 à 16:38 (CEST)

[modifier] Hasard

Il est dommage de constater que cet article qui semble reflèter une certaine modernité sur la pensée et les réseaux neuronaux ne tienne par contre pas compte de la mécanique quantique pour laquelle le hasard, qui n'existe que s'il y a une observation de l'état quantique d'une particule ou d'un système, n'est pas réduit à quelquechose qui nous est inaccessible par simple manque de capacité de calcul (exemple de la météo). Ainsi le principe d'incertitude d'Heisenberg dit clairement qu'on ne peut pas connaître précisément à la fois l'mpulsion (masse*vitesse) et la position d'une particule donc on ne peut pas prévoir la trajectoire d'une particule et c'est pourqoui on en est réduit à quantifier des probabilités de présence. On considère même une incertitude sur le temps et l'énergie qui conduit à ce que sur des temps très courts apparaissent aléatoirement des particules d'énergie limitée. C'est pourquoi je pense qu'on ne peut pas dire que la hasard est "un mécanisme déterminé mais trop complexe pour qu'on puisse le décrire exactement". Mais que ce hasard est un hasard à petite échelle et qu'en "intégrant" à notre échelle ("moyennant") on peut s'en passer mais c'est une approximation physique et pas métaphysique.


(Réponse de quelqu'un qui vient seulement de contribuer à l'article)

Cette loi d'incertitude ne dit pas que rien ne détermine - la physique y demeure déterministe. Elle affirmerait simplement que la notre connaissance, la physique comme ensemble de théories, est déterminée par notre capacité de connaïtre. La capacité de calcul est certes innaccessible pour de bon, mais elle demeure incertitude QUI CONDUIT A envisager selon l'approche probabiliste. Cett approche faute de mieux ne retire rien au déterminisme, sans quoi on pourrait cesser de rechercher des principes physiques.

Buddho 26 octobre 2005 à 01:35 (CEST)

[modifier] La physique doit-elle être déterministe ?

La question du déterminisme de la mécanique quantique ne me semble pas si facile à éluder, en témoigne la théorie de Hugh Everett qui fait coexister toutes les réalisations d'une fonction d'onde au sens propre, réferez-vous à l'article lacunaire de Wikipédia sur ce sujet. Mais la physique elle-même pourquoi serait-elle déterministe, qu'est-ce qui vous permet d'affirmer qu'il existe des lois mathématiques régissant l'univers. Einstein qui ne cessait de répeter aux théoricien de la mécanique quantique à la conférence de Solvay à la fin des années 20 "Dieu ne joue pas au dés" exprimait, je pense, cette inquiétude de ne pouvoir jamais être en mesure de trouver une loi universelle; en témoigne peut-être son échec dans la conception de sa "theory of everything". Je pense que cette question est très facilement éludée pour quelqu'un de croyant mais quelqu'un qui dans une réelle démarche scientifique, c'est à dire une utilisant une méthode déductive (un peu de propagande athée au passage, désolé) n'accepte pas à priori qu'il existe une loi universelle régissant l'univers peut à ce moment voir la physique comme un outil pour lui apporter éventuellement cette loi, ou alors juste décrire une approximation de ce qu'il observe. Je ne suis qu'un modeste étudiant, mais je pense que la physique se définit par son but (théoriser l'univers à partir d'observations) et pas par sa nature (déterministe ou non) tant qu'elle n'est pas parfaite. (non signé)

C'est où qu'il est affirmé que la physique est déterministe? Gordjazz allô? 30 novembre 2005 à 22:11 (CET)

[modifier] Astronomie et matérialisme

J'ai enlevé la référence à Aristote pour la Terre plate, car Aristote est l'auteur d'une démonstration justement de la rotondité de la Terre, par un argument sur la symétrie sphérique de l'univers, en conformité avec la pensée de la Terre comme centre du monde. De plus, depuis disons Pythagore, presqu'aucun savant n'a avancé que la Terre était plate, et l'Eglise n'a jamais condamné pour l'avoir dit, à ce que je sache. Donc je ne vais pas tarder à effacer ce paragraphe, sauf si son auteur donne des références sérieuses (y compris pour ce qui est dit sur les egyptiens, je suis preneur). Globu 13 mars 2006 à 18:40 (CET)

[modifier] Au sujet de la science

Je trouve que le paragraphe sur la science tend nettement à assimiler matérialisme et pensée scientifique, ce qui est totalement abuser. La Science fonctionne très bien sans que les chercheurs décident ou non d'être matérialistes. Par exemple, Galilée est un pythagoricien notoire, et donc très éloigné des positions matérialistes. Le paragraphe "Constitution du savoir (ou de la science) dans le cadre du matérialiste" développe quelques poncifs tranquilles sur la sciences, et ne constitue pas du tout la particularité de la position philosophique matérialiste, qui devrait rester une idée précise. La mécanique quantique par exemple grouille tout au long de son histoire de polémiques idéalisme-matérialisme, parallèlement à son développement, lui indépendant en immense partie de cette discussion. L'Ecole de Copenhague est idéaliste tout en ayant fourni le gros du bataillon de physiciens quantiques. BREF je propose l'effacement de ce paragraphe (je me propose d'écrire quelue chose sur le lien science-matérialisme à la place. Globu 13 mars 2006 à 18:40 (CET)

Je suis d'accord avec ta remarque. Le mieux est de proposer d'abord de quoi remplacer, et s'il n'y a pas d'opposition, on remplace. GordjazZ âllô? 13 mars 2006 à 20:27 (CET)

[modifier] matérialisme scientifique

c'est un peu court non ? pourrait on placer un texte d'auteur qui m'a l'air rudement bien ficelé pour en parler plutôt que ces deux lignes ? ( après lui avoir demandé son autorisation bien sur )

[modifier] Traduction article en Anglais

Depuis un certain temps, un bandeau article à recycler flotte sur cet article. Même si plusieurs personnes apportent des améliorations/corrections régulièrement sur cet article, personne n'a proposé une refonte de cet article. Et hélas, étant donné mon peu de culture philosophique ce ne sera pas moi non plus. Néanmoins, je me propose de traduire l'article en Anglais, ainsi que l'article en Allemand qui semblent plus structurés (plus courts aussi). En espérant qu'une âme (si je puis m'exprimer ainsi ;-) ) bienveillante et cultivée (et courageuse aussi) procédera alors à la refonte de l'article ... NB: Je ne maîtrise pas le vocabulaire philosophique - si quelqu'un reprend cette traduction, peut-être sera il plus sage de jeter un coup d'oeil à la version originale.


En philosophie, le matérialisme est une forme de physicalisme qui soutient que la seule chose pouvant être considérée comme existante est la matière; que fondamentalement, toute chose est composée de matière et que tout phénomène est le résultat d'interactions matérielles. La science utilise une hypothèse de travail, parfois dénommée naturalisme méthodologique, que les évènements observables dans la nature sont explicables seulement par des causes naturelles sans supposer l'existence ou la non-existence du surnaturel. Comme théorie, le matérialisme appartient à la classe des ontologies monistes. En tant que tel, elle diffère des théories ontologiques basées sur le dualisme ou le pluralisme. En termes d'explication singulière de la réalité du phénomène, le matérialisme est en opposition avec l'idéalisme.

[modifier] Vue globale

Une des premières descriptions détaillées de cette philosophie se trouve dans le poème scientifique De Rerum Natura de Lucrèce dans sa narration de philosophie mécaniste de Démocrite et Epicure. Selon cette vision des choses, tout ce qui existe est matière et vide, et tous les phénomènes sont le résultat de différents mouvements et conglomérations de particules basiques de matières appelées "atomes". De Rerum Natura fournit des explications mécanistes remarquablement perspicaces de phénomènes comme l'érosion, l'évaporation, le vent, et le son, qui ne seront pas acceptées avant 1500 ans. De fameux principes ont été énoncés par Lucrèce comme "Rien ne peut naître de rien" et "Toucher, être touché, n'appartient qu'aux seuls corps".

Cette philosophie est peut-être mieux comprise dans son opposition (cf. René Descartes) aux doctrines affirmant que l'esprit est une substance immatérielle. Cependant, le matérialisme ne dit rien à propos de la manière dont la substance matérielle doit être caractérisées. En pratique, le matéraialisme est fréquemment assimilé à une variété de physicalisme.

Le matérialisme est parfois associé au principe méthodologique de réductionnisme, selon lequel les objets ou phénomènes observés à un niveau de description, s'ils sont originaux, doivent être explicables en termes d'objets ou de phénomènes d'un autre niveau de description -- typiquement, un niveau plus général. Le matérialisme non-réductionnsite rejette explicitement cette notion, bien que, considérant la constitution matérielle de tout objet particulier doit être consistante avec l'existence d'objets réels, les propriétés ou les phénomènes ne sont pas explicables avec les termes utilisés pour les constituants basiques de la matière. Jerry Fodor a argumenté de façon influente ce point de vue, selon laquelle les lois empiriques et les explications des "sciences spécialisées" comme la psychologie et la géologie sont invisibles à partir de la perspective de la "physique de base". Une littérature importante s'est développée à propos des points de vue réductionniste et non-réductionniste.

Le matérialisme s'oppose traditionnellement avec le dualisme, le phénoménalisme, l'idéalisme et le vitalisme. La définition de la "matière" dans le matérialisme philosophique moderne s'étend à toutes les entités observables scientifiquement comme l'énergie, les forces et la courbure de l'espace. En ce sens, on peut parler de "monde matériel".

Le mot "matérialisme" a fréquemment été compris comme désignant une conception du monde complétement rationnelle et scientifique, particulièrement par les penseurs religieux qui y sont opposés, et qui la considère comme une religion vide spirituellement. Le marxisme utilise aussi ce mot pour faire référence à une vision scientifique du monde. Il met l'accent sur une "concption matérialiste de l'histoire", qui n'est pas concernée par la métaphysique mais qui est centrée sur le monde empirique de l'activité humaine (travail) et des intitutions crées, reproduites ou détruites par cette activité (Cf. Matérialisme historique).

[modifier] Types de matérialisme

[modifier] Histoire du matérialisme

Les anciens philosophes grecs comme Thalès, Parmènides, Anaxagoras, Démocrite, Epicure et même Aristote préfigurent les matérialistes ultérieurs. En Chine, Xun Zi a développé une doctrine confucianiste orientée vers le réalisme et le matérialisme. Yang Hsiung et Wang Chong sont d'autres matérialistes chinois notables. Ultérieurement, Thomas Hobbes et Pierre Gassendi représentent la tradition matérialiste, en opposition aux tentatives de René Descartes de procurer des fondations dualistes aux sciences naturelles. Plus tardivement, le matérialisme est représenté par Denis Diderot et d'autres penseurs français des Lumières, ainsi que Ludwig Feuerbach.

Schopenhauer a écrit que "...le matérialisme est la philosophie du sujet qui oublie de tenir compte de lui-même." (Le monde comme volonté et comme représentation, II, Ch. 1). Il affirme qu'un sujet observateur ne peut connaître lexistence d'objets matériels qu'à travers la médiation du cerveau et de son organisation particulière. La façon dont le cerveau connaît détermine la façon dont les objets matériels sont expérimentés. "Il considère la réalité objective, étendue, active, en un mot matérielle, comme un fondement si solide, que ses explications ne laissent rien à désirer, du moment qu’elles sont appuyées sur un tel principe, corroboré lui-même par la loi de l’action et de la réaction. Or, cette prétendue réalité objective est une donnée purement médiate et conditionnée ; elle n’a donc qu’une existence toute relative : la chose, en effet, a dû passer tout d’abord par le mécanisme du cerveau et être transformée par lui, entrer ensuite dans les formes de l’entendement, temps, espace, causalité, avant d’apparaître, grâce à cette dernière élaboration, comme étendue dans l’espace et agissant dans le temps." (ibid., I, §7)

Karl Marx et Friedrich Engels, inversant la dialectique idéaliste de Georg Hegel, élaborèrent un matérialisme avec une vision des processus de changement qualitatif et quantitatif appelé matérialisme dialectique, et avec une prise de considération du cours de l'histaire, connue sous le nom de matérialisme historique.

Ces dernières années, Paul and Patricia Churchland ont préconisé l'éliminativisme matérialiste, qui soutient que les phénomènes mentaux n'existent tout simplement pas -- cette notion de phénomène mental reflète une psychologie populaire totallement fallacieuse, qui n'a simplement aucune base factuelle, et qui pourrait être comparée à la "science populaire" quand elle parle de maladie causée par les démons.

[modifier] Références bibliographiques

  • Churchland, Paul (1981). Eliminative Materialism and the Propositional Attitudes. The Philosophy of Science. Boyd, Richard; P. Gasper; J. D. Trout. Cambridge, Massachusetts, MIT Press.
  • Flanagan, Owen (1991). The Science of the Mind. 2nd edition Cambridge Massachusetts, MIT Press.
  • Fodor, J.A. (1974) Special Sciences, Synthese, Vol.28.
  • Kim, J. (1994) Multiple Realization and the Metaphysics of Reduction, Philosophy and Phenomenological Research, Vol. 52.
  • Lange, Friedrich A.,(2005) Histoire du matérialisme : Critique de son importance à notre époque. CODA Editions .
  • Moser, P. K.; J. D. Trout, Ed. (1995) Contemporary Materialism: A Reader. New York, Routledge.
  • Schopenhauer, Arthur, (2002) Le monde comme volonté et comme représentation. Paris, Nathan.
  • Vitzthum, Richard C. (1995) Materialism: An Affirmative History and Definition. Amhert, New York, Prometheus Books.
  • Buchner, L. (1929). Force et Matière. Alfred Costes.
  • La Mettrie (1990) L' homme machine. Die Maschine Mensch., . Meiner Felix Verlag GmbH.

Traduction terminée. J'espère que ça ménera à quelque chose ... --Tibo nord 31 octobre 2006 à 16:05 (CET)

[modifier] Traduction article en Allemand

Chose promise, je m'attaque à la traduction de l'article Allemand.

NB: Je ne maîtrise pas le vocabulaire philosophique - qui plus est en Allemand - si quelqu'un reprend cette traduction, peut-être sera il plus sage de jeter un coup d'oeil à la version originale.


Le terme Matérialisme (dérivé de Matière) désigne trois positions différentes:

  • Le Matérialisme ontologique ou comme théorie de la connaissance est une position philosophique, qui attribue la totalité du réel à un seul principe de base, la Matière (Cf. Monisme). Der Materialismus geht davon aus, dass alle Vorgänge und Phänomene der Welt, z.B. auch Gedanken und Ideen, Erscheinungsformen der Materie sind bzw. auf solche zurückgeführt werden können. Er erklärt den Menschen, die ihn umgebende Welt und die in ihr ablaufenden Prozesse ohne geistige bzw. immaterielle Elemente (wie beispielsweise Gott oder die Seele), deren Existenz sich mit der Methodik der Naturwissenschaft, insbesondere dem Experiment, nicht überprüfen (verifizieren bzw. falsifizieren) lässt. In der Gegenwartsphilosophie wird der Begriff "Physikalismus" oft gleichbedeutend mit „Materialismus“ verwendet. Gegenbegriff ist der erkenntnistheoretische (auch: ontologische) Idealismus, für den das eigentlich Wirkliche die Ideen sind; was wir wahrnehmen, seien nur Abbilder davon. Siehe auch: neutraler Monismus.
  • Der historische Materialismus (manchmal auch: ökonomischer Materialismus), der auf Karl Marx zurückgeht, überschneidet sich mit dem erkenntnistheoretischen Materialismus, ist aber nicht mit ihm identisch. Er sieht die menschliche Geschichte nicht durch Ideen oder einen "Weltgeist" bewegt, die sich in der Geschichte verwirklichten, sondern durch ökonomische Interessen (und Interessenkonflikte). Demnach wandeln sich Gesellschaften nicht wegen irgendwelcher Ideale, sondern aufgrund ständiger Klassenkämpfe, in denen diese ökonomischen Interessenkonflikte kollektiv ausgetragen werden. Auch Konflikte zwischen Gesellschaften sind dadurch erklärbar, so werden beispielsweise Kriege in erdölreichen Gebieten nicht aus moralischen Gründen, sondern wegen der Ölquellen geführt. Der historische Materialismus leitet aus dieser und einer Reihe weiterer Annahmen ein komplexes Gesellschafts- und Geschichtsmodell ab. Gegenbegriff ist der wissenschaftstheoretische Idealismus, der je nach Variante Ideen bzw. Ideale entweder als den einzigen (so Hegel) oder zumindest als einen (von materiellen Interessen) unabhängigen Faktor der Menschheitsgeschichte ansieht.
  • Der ethische Materialismus, alltagssprachlich der gebräuchlichste Begriff, kennzeichnet (meist abwertend) eine Lebenseinstellung, die hauptsächlich nach materiellem Besitz und Wohlstand strebt. Siehe auch: Konsumgesellschaft, Konsumismus.


[modifier] Histoire

Die Ursprünge des Materialismus liegen in der griechischen Naturphilosophie, wichtige Vordenker sind u.a. Thales, Anaxagoras, Parmenides, Epikur, vor allem aber Leukipp und Demokrit, die Begründer der Atomistik. Die Naturphilosophen suchten natürliche Erklärungen der Wirklichkeit anstelle der mythologischen. Die Naturphilosophie gilt somit auch als Vorläuferin der modernen Wissenschaft.

In der Scholastik wurde die Materie als rein passiv betrachtet. Beeinflusst durch die Peripatetische arabische Schule der Aristoteliker Avicenna (Ibn Sina), Avicebron (Ibn Gabirol) und Averroës (Ibn Roschd) sprach in der Spät-Renaissance Giordano Bruno der Materie aktive Fähigkeiten zu.

Als wichtige Vertreter in der europäischen Aufklärung gelten Paul Heinrich Dietrich von Holbach, Claude Adrien Helvétius, Julien Offray de La Mettrie, Denis Diderot und Ludwig Feuerbach.

Ein streng mechanistisches Weltbild entwarf der französische Mathematiker, Physiker und Philosoph Laplace. Er behauptete, durch die Kenntnis des gegenwärtigen Zustands eines jeden Teilchens im Universum ließe sich auf Grundlage der bekannten (und absolut erfassbaren) mechanischen Gesetze der Zustand des Universums zu jedem beliebigen Zeitpunkt in der Zukunft bestimmen. Der Laplacesche Determinismus hat damit gravierende Auswirkungen auf die Naturphilosophie gehabt, da das Universum in diesem Fall nicht nur vorhersehbar, sondern durch seine Anfangsbedingungen bereits vorherbestimmt sei (siehe Laplacescher Dämon).

Zu den bekanntesten materialistischen Philosophen zählen Karl Marx und Friedrich Engels. Sie verbanden den Materialismus mit der Dialektik, und erklärten die Wirklichkeit als Prozess der permanenten Wechselwirkung von Geist und Materie (vgl. Dialektischer Materialismus). Weiter sei hier der Anarchist Michail Bakunin erwähnt, der in seinem Werk "Gott und der Staat" versucht, die Frage zu beantworten, ob Idealisten oder Materialisten im Recht sind. Ernst Bloch differenziert die Philosophiegeschichte in einen Rechts-Aristotelismus und einen Links-Aristotelismus, je nachdem ob Geist / Form / Idee oder aber Materie als das Schöpferische in der Welt gesehen werde.

[modifier] Matérialisme mécaniste et Science contemporaine

Das mechanistische Weltbild, wie es im Laplaceschen Determinismus Ausdruck fand, ist im 20. Jahrhundert von der Quantenmechanik abgelöst worden, was mit einer Abkehr vom deterministischen Materialismus einherging. Allgemein wird die Quantenmechanik heute nicht-deterministisch interpretiert. Es gibt jedoch auch Versuche deterministische Interpretationen der Quantenmechanik zu entwickeln. Bekanntestes Beispiel ist die von David Bohm entwickelte Bohmsche Mechanik als eine deterministische Interpretation der Phänomene der Quantenmechanik. Seine Interpretation der Quantenmechanik geht davon aus, dass die nichtdeterministische Interpretation der Quantenmechanik nicht vollständig ist, und deswegen zusätzliche "versteckte Parameter" zur vollständigen Beschreibung notwendig sind. Allerdings kann experimentell nicht zwischen Bohmscher Mechanik und klassischer Quantenmechanik unterschieden werden, so dass die Existenz dieser versteckten Parameter der Bohmschen Mechanik nicht überprüft werden kann. Unter anderem deshalb sind nichtdeterministische Interpretationen heute vorherrschend, in denen der Faktor "Zufall" als objektiver Teil der Realität existiert. Wegen der Heisenbergschen Unschärferelation können in der klassischen Quantenmechanik Ort und Impuls eines Teilchens niemals zur gleichen Zeit hinreichend genau bestimmt werden. Da also der exakte Zustand eines Systems nie bekannt sein kann, ist auch die Extrapolation des gegenwärtigen Zustands eines jeden Systems besonders im mikroskopischen Bereich nur in statistischer Weise möglich. Interessanterweise gilt dies auch für einige deterministische Interpretationen der Quantenmechanik, wie die bereits erwähnte Bohmsche Mechanik, wo der Zustand der versteckten Parameter, obwohl sie sich deterministisch entwickeln, prinzipiell unbekannt ist.

Bedeutend für den Materialismus ist auch die Entwicklung der naturwissenschaftlichen Auffassung von Materie. Besonders die Physik spielt hier eine große Rolle, da oftmals physikalische Größen wie Elementarteilchen oder Felder als grundlegende, die Materie konstituierende Entitäten angesehen werden. Insbesondere die Fragestellung, ob die gegenwärtig als fundamental betrachteten Bestandteile der Materie (Leptonen, Quarks) wirklich elementar sind, oder ob diese wiederum wie die früher als elementar angesehenen Teilchen (siehe Atom, Proton, Neutron) aus elementareren Teilchen zusammengesetzt sind, hat dabei Rückwirkungen auf den philosophischen Diskurs. Bedeutend für die Auffassung von Materie ist auch der in der Quantenmechanik beschriebene Welle-Teilchen Dualismus.

[modifier] Critique du matérialisme et argumentation de l'idéalisme

Der Materialismus ist seit seinen Anfängen kritisiert worden. Neben Auseinandersetzungen der verschiedenen Strömungen des Materialismus spielt dabei hauptsächlich die Auseinandersetzung zwischen Materialismus und Idealismus eine Rolle.

[modifier] Positions fondamentales

Eines der Hauptargumente von idealistischer Seite gegen den Materialismus ist, dass man mentale menschliche Fähigkeiten wie das Selbstbewusstsein nicht (rein) materiell verstehen und nicht vollständig auf Materie zurückführen könne. Demgegenüber ist eines der wichtigsten Argumente gegen den Idealismus bzw. für den Materialismus, dass der Idealismus die Eigengesetzlichkeit der sinnlich wahrnehmbaren Welt und deren beobachtete Unabhängigkeit von mentalen Prozessen nicht erklären könne. Dabei wird jedoch außer Acht gelassen, dass jede Form der sinnlichen Wahrnehmung sowie der Beobachtung, jenseits mentaler Prozesse unmöglich ist.

[modifier] Matérialisme, Théorie de la Connaissance et perception de l'espace et du temps

Weiter wird gegen den Materialismus argumentiert, dass der Materialismus sich nicht selbst erklären könne, da er als Theorie und nicht als Materie auftritt. Darüber hinaus sei der Begriff der Wahrheit (bzw. die gesamte Erkenntnistheorie) rein materiell nicht zu verstehen. Die Erkenntnistheorie würde durch den Materialismus auf eine empirische Wissenschaft verkürzt. Kulturelle Inhalte, Ideen und alle immateriellen Formen hätten keine eigenständige Existenz mehr. Eine Erkenntniskritik oder eine unabhängige Reflexion der Erkenntnis seien in einem Materialismus nicht mehr oder nur noch sehr eingeschränkt möglich. Eine Überprüfung von wissenschaftlichen Hypothesen wäre nur noch innerhalb bestimmter metaphysischer Vorbedingungen möglich.

Gegen diese Kritik wird eingewendet, dass die Materie sich sehr wohl selbst erklären könne, und zwar mittels ihrer "höchstentwickelten" Erscheinungsform, des menschlichen Gehirns. So habe der Mensch im Verlauf von Jahrtausenden in der praktischen Auseinandersetzung in und mit der Natur (d.h. durch Arbeit) die Fähigkeit erlangt, seine ihm über die Sinneswahrnehmung vermittelten Erkenntnisse im Denken und in der Sprache zusammenzufassen. Die Resultate des Denkens selbst (die Ideen) seien nicht materiell, beruhten aber auf der Tätigkeit des Gehirns und sind damit Produkt der Materie. Die kompliziertesten Resultate menschlichen Denkens, also die wissenschaftlichen Theorien, hätten ihren Wahrheitsgehalt immer in der konkreten Tätigkeit (z.B. Experiment, Produktion etc.) zu beweisen. Dies nennt man das Kriterium der Praxis (vgl. hierzu W.I. Lenin, Materialismus und Empiriokritizismus, Berlin 1962).

Diese Kritik des Biologismus sei allerdings auf dem eliminativen Materialismus aufgebaut (s. Churchland) und würde damit auch nicht zur "Selbsterklärung" beitragen. Der Materialismus beruhe auf der Grundannahme, dass wir die Welt so erfahren, wie sie ist, dass wir das Ding an sich unmittelbar wahrnehmen, oder sich unsere Erkenntnis doch jedenfalls im Sinne der Popper'schen Falsifikation mittels empirischer Methoden an die "Welt an sich" stetig weiter annähern kann. Dabei werde jedoch die Tatsache vergessen, dass wir alles nur so wahrnehmen, wie es uns die apriori im Geist verankerten Formen des Raumes und der Zeit erlauben. Wir nehmen die Dinge nur so wahr, wie sie die Sinne und der Geist uns liefern. Der idealistische Standpunkt lässt sich vielleicht mit folgendem (freien) Zitat aus dem buddhistischen Dhammapada zusammenfassen: "Den Dingen geht der Geist voran; der Geist entscheidet ..."

Dagegen wird jedoch wieder im Sinne der Evolutionären Erkenntnistheorie argumentiert, dass dieses angebliche geistige Apriori letztlich doch ein Aposteriori sei, nämlich insofern auf Erfahrung - also auf einer Wechselwirkung mit der Realität - beruhend, als unser Erkenntnisapparat sich im Laufe der Evolution an die eben vorhandene raumzeitliche Struktur seiner Umgebung angepasst habe und diese deshalb von Geburt an, ohne dass dies erlernt werden müsste, voraussetze.

[modifier] Éthique et Matérialisme

Weiterhin seien die Folgen des Materialismus für die Ethik und die Anthropologie nach Meinung seiner Kritiker "verheerend". So werde eine Ontologie konstatiert, die dem Menschen von seinem Wesen her bestimmen wolle. Die sei zu allen Zeiten Aufgabe der Theologie und Philosophie gewesen, die als Ursprung der Naturwissenschaft gelten würden. So werde von vielen bürgerlichen Philosophen der Materialismus als in den Naturwissenschaften vorherrschend angesehen, was als anmaßend und die Grenzen der Naturwissenschaft überschreitend empfunden wird.

[modifier] Références bibliographiques

  • Ernst Bloch, Das Materialismusproblem, seine Geschichte und Substanz (1972)
  • Friedrich Albert Lange, Histoire du matérialisme : Critique de son importance à notre époque, CODA, 2005 (ISBN 2849670081)
  • Frederic Gregory: Scientific Materialism in Nineteenth Century Germany. D. Reidel, Dordrecht 1977.
  • M. Overmann: Der Ursprung des französischen Materialismus. Die Kontinuität materialistischen Denkens von der Antike bis zur Aufklärung. Peter Lang: Frankfurt 1993.
  • Annette Wittkau-Horgby: Materialismus. Entstehung und Wirkung in den Wissenschaften des 19. Jahrhunderts. Vandenhoek & Ruprecht: Göttingen 1998.
  • Mario Bunge, Martin Mahner: Über die Natur der Dinge. Materialismus und Wissenschaft. Hirzel-Verlag, Stuttgart 2004.

[modifier] Liens internes


Traduction en cours. Je reprend dès que je peux. --Tibo nord 10 décembre 2006 à 00:56 (CET)

[modifier] Matérialisme historique

Leurs travaux [à Max Weber et Pierre Bourdieu] montrent que si le matérialisme historique d'origine marxiste est une grille d'analyse puissante et demeure incontestablement une avancée spectaculaire dans l'étude économique et sociale, il demeure incomplet car négligeant tout facteur ne relevant pas directement de la possession de capital économique.

Je remplacerais bien "montrent" par "font l'analyse". Le passage là dit en substance que le matérialisme historique de Marx oublie le [capital culturel], oubli qui sera heureusement réparé par Bourdieu. Sauf que Marx n'oublie pas le "capital culturel", mais l'omet volontairement. Le matérialisme de Bourdieu n'est pas un dévellopement du matérialisme marxiste, mais est (radicalement ?) différent. Lev D. Bronstein me parler 9 novembre 2007 à 14:05 (CET)