Míkis Theodorákis

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Míkis Theodorákis
Míkis Theodorákis

Míkis Theodorákis (Μίκης Θεοδωράκης), compositeur et homme politique grec, est né le 29 juillet 1925 sur l’île de Chios (Grèce). Son père était originaire de Crète et sa mère d'Asie Mineure.

Sommaire

[modifier] Biographie

[modifier] Jeunesse

Passionné de musique dès son enfance, il écrit ses premières compositions à treize ans. Après l'occupation de la Grèce en 1941 par les troupes allemandes, italiennes et bulgares pendant la Seconde Guerre mondiale, il est arrêté une première fois à Tripoli en 1942 par l'occupant italien. L'année suivante, il est de nouveau arrêté et torturé. Relâché, il entre dans la clandestinité à Athènes et devient membre de l'Organisation du Front National de Libération. Il milite dans la Résistance et suit parallèlement, en cachette, des cours au Conservatoire d'Athènes auprès de Philoktitis Economidis.

Après la Libération, Theodorakis entre dans la lutte contre la prise de pouvoir par les forces contre-révolutionnaires qui engendre la guerre civile en Grèce de 1945 à 1949. Arrêté plusieurs fois, Theodorakis est si violemment battu par la police lors d'une manifestation, le 26 mars 1946, qu'il est tenu pour mort et transporté à la morgue. Déporté une première fois en 1947 à l'île d'Icarie, il est transféré en 1948 à Macronissos. Affreusement torturé et deux fois enterré vivant, Theodorakis est un des rares à sortir de cet enfer, grâce à son père et à des camarades d'infortune, mais pendant dix ans encore il souffrira de la « fièvre de Macronissos ».

En 1950, il fait ses examens au Conservatoire et obtient son diplôme en harmonie, contrepoint et fugue, et le 5 mai, son œuvre Assi Gonia y est créée. En 1953, Mikis épouse Myrto Altinoglou. L'année suivante, les jeunes mariés obtiennent tous les deux des bourses d'études et peuvent aller à Paris. Mikis s'inscrit au Conservatoire de Paris dans les cours d'Eugène Bigot et d'Olivier Messiaen. Sa Suite n° 1 pour piano et orchestre obtient en 1957 la médaille d'or au Festival de Moscou ; trois musiques de ballet : Antigone (chorégraphie de John Cranko à Covent Garden), Les amants de Téruel (ballets de Ludmila Tcherina) et Le feu aux poudres remportent un grand succès à Paris et à Londres.

Principales œuvres jusqu'en 1960 :

  1. Musique de chambre : Trio pour piano, violon, violoncelle ; Sonatine pour piano ; Sonatines n° 1 et 2 pour violon et piano ;
  2. Musique symphonique : La fête d'Assi-Gonia (mouvement symphonique) ; Symphonie n° 1 (Proti Simfonia) ; Suites n° 1, 2 et 3 pour orchestre ; La Vie et la Mort (pour voix et cordes) ; Œdipus Tyrannos (pour cordes) ; Concerto pour piano ;
  3. Musique de ballet : Carnaval grec ; Le Feu aux Poudres ; Les amants de Téruel; Antigone.

[modifier] Retour aux racines grecques

Theodorakis, au moment où il réussit à entrer dans le cercle des jeunes compositeurs internationalement reconnus, découvre la musique populaire grecque. Sur les paroles de son frère Yannis, il compose Lipotaktes (« Le déserteur ») et sur le cycle de poèmes de Yánnis Rítsos, il écrira Epitaphios, l'œuvre avec laquelle il créera la renaissance de la musique grecque et suscitera une révolution culturelle dans sa patrie dont les conséquences persistent toujours.

La Droite en Grèce le considère comme une des plus grandes menaces pour elle, mais quand elle assassine le docteur Grigoris Lambrakis (« Z »), Theodorakis prendra la tête de la Jeunesse Démocratique Lambrakis qui deviendra avec 50 000 adhérents, la plus forte organisation politique en Grèce. Mikis est élu au parlement et, avec les Lambrakidès, il fonde plus de deux cents centres culturels dans son pays. Il compose œuvre sur œuvre, en utilisant les plus beaux textes de la littérature grecque des XIXe et XXe siècles.

Principales œuvres de cette période :

  1. Cycles de chansons : Archipelagos, Politia A & B, Epiphania (Yorgos Seferis, Prix Nobel en 1963) ; Mauthausen (Yakovos Kabanellis) ; Romiossini (Yánnis Rítsos) ;
  2. Musique pour la scène : The Hostage (Brendan Behan) ; Ballade du frère mort (Theodorakis) ; Maghiki Poli ; I Gitonia ton Angelon (Kabanellis) ;
  3. Musique de film : Electra et Zorba the Greek (Michalis Cacoyannis) ;
  4. Oratorio : Axion Esti (Odysséas Elýtis, Prix Nobel en 1979).

[modifier] Sous les colonels

Le coup d'État du 21 avril 1967 du colonel Yeóryos Papadópoulos et de ses acolytes oblige Theodorakis à entrer à nouveau en clandestinité d'où il publiera deux jours après le putsch, le premier appel à la résistance. Arrêté le 21 août 1967, il est plus tard placé en résidence surveillée à Vrachati, puis banni avec sa famille à Zatouna, un village de montagnes des Arcadies (d'où son cycle de compositions Arcadies I-XI), déporté au camp de concentration d'Oropos et finalement exilé, à la suite de plusieurs campagnes internationales de solidarité initiées e.a. par Dmitri Chostakovitch, Leonard Bernstein, Arthur Miller ou encore Harry Belafonte.

Principales œuvres sous la dictature :

  1. Cycles de chansons : O Ilios ke o Chronos (Theodorakis) ; Ta Laïka ; Arcadies I-X ; Chansons pour Andreas (Theodorakis) ; Nichta Thanatou (M. Elefteriou) ;
  2. Oratorios : Ephiphania Averoff (Seferis) ; État de siège (Marina=Rena Hadjidakis) ; La marche de l'esprit (Angelos Sikelianos) ; Raven (Seferis, d'après E. A. Poe) ;
  3. Musique de film : « Z » (Costa-Gavras).

[modifier] En exil

Le 13 avril 1970, Theodorakis arrive à Paris. À la tête du « Front Patriotique », il continue le combat. Il fait la connaissance de Pablo Neruda. Des tournées dans le monde entier avec des milliers de concerts dédiés à la restauration de la démocratie en Grèce, font de lui le symbole vivant de la résistance contre la dictature.

Principales œuvres de l'exil :

  1. Cycles de chansons : Lianotragouda (18 Chansons de la Patrie amère, Yánnis Rítsos) ; Ballades (M. Anagnostakis) ;
  2. Oratorio : Canto General (Pablo Neruda) ;
  3. Musique de film : The Trojan Women (M. Cacoyannis) ; Serpico (S. Lumet).

[modifier] Retour en Grèce / Années récentes

Rentré triomphalement en Grèce, le 24 juillet 1974, Theodorakis est vite à nouveau la cible des attaques, cette fois de la Gauche, parce qu'il plaide pour Constantin Caramanlis et un passage en douceur vers la démocratie, de peur de voir un nouveau coup d'État écraser la frêle fleur de la démocratie renaissance (Caramanlis ou les tanks).

En 1980, il s'exile volontairement à Paris, reprend son œuvre symphonique des années 50, la métamorphose en des travaux d'une remarquable force expressive.

Il achève la composition du Canto General qui, à côté de Zorba le Grec et d'Axion Esti, devient l'œuvre qui le rendra mondialement célèbre comme compositeur. En 1981, Theodorakis est de nouveau élu au Parlement grec comme député. Il abandonne son mandat en 1986 pour se consacrer à son œuvre musicale. En 1987, son premier opéra, Kostas Karyotakis est créé à Athènes, en 1988, son ballet Zorba remporte un triomphe dans les Arènes de Vérone. L'œuvre y sera reprise en 1990. Elle est créée également à Varsovie, à Łódź, à Belgrade, à Budapest. À ce jour, plus de 600 représentations ont été données dans le monde entier.

En 1989, Theodorakis appelle de ses vœux une coalition entre le parti de droite en Grèce, Nea Dimokratia, et le parti communiste pour en finir avec les scandales du gouvernement d'Andreas Papandreou et du PASOK.

Après les élections d'avril 1990, Mikis entre dans le gouvernement de Constantinos Mitsotakis comme ministre d'État sans portefeuille. Il s'engage tout particulièrement contre les drogues et pour la cause de l'enseignement, de la culture, et, ensemble avec le musicien et chanteur turc Zülfü Livaneli, pour une réconciliation entre les Grecs et les Turcs. Il quitte le gouvernement en avril 1992 et assume ensuite pour deux ans la direction générale des chœurs et des orchestres symphoniques de la Radio-Télévision Hellénique. Il a ensuite abandonné la vie publique, tout en continuant à donner des concerts et à diriger ses œuvres. La mort de son frère Yiannis, 1996, et de sérieux problèmes respiratoires, 1997, ont conduit Theodorakis à abandonner pendant plus d'un an toutes ses activités et à léguer les documents de sa vie à la Librairie Lilian Voudouri au Mégaron d'Athènes.

Le 14 mars 1996, Mikis Théodorakis est élevé au grade d'officier dans l’Ordre de la Légion d’honneur, décoration qui lui est remise par l'ambassadeur de France à Athènes, au cours d'une cérémonie à l'ambassade.

Le 5 octobre 1991 son opéra Medea est créé à Bilbao. En 1992 il écrit, sur demande de Juan Antonio Samaranch, le Canto Olympico pour les Jeux Olympiques de Barcelone. Son opéra Electra, d'après Euripide, est accueilli triomphalement à Luxembourg par le public de la « Ville Européenne de la Culture 1995 », le 2 mai 1995, dans une réalisation du Teatr Wielki, Poznań (Pologne). Son opéra Antigone, est créé le 7 octobre 1999 à Athènes. Ses dernières partitions symphoniques sont une Rhapsodie pour guitare et orchestre (1995) et une autre Rhapsodie pour violoncelle et orchestre (1996). En 2001, Theodorakis achève la composition d'un opéra comique sur le thème de Lysistrata, d'après Aristophane, créé le 14 avril 2002 à Athènes. Sa dernière partition à ce jour est la musique de scène pour Médée (dédiée à Guy Wagner) à Epidaure.

Actuellement, Theodorakis, retiré chez lui, travaille à la compilation de ses musiques et de ses écrits en faisant du populisme. Cela ne l'empêche pas de prendre position sur les événements de l'actualité, comme l'arrestation et le traitement d'Öcalan, les bombardements de Belgrade et de la Serbie(Conflit du Kosovo,(1999), la politique de Sharon contre le peuple palestinien (2002), contre George W. Bush, son gouvernement et son administration et leur Guerre d'Irak (2003).

Theodorakis est doctor honoris causa des Universités de Montréal, de Salonique, de Crète. À l'occasion de ses 80 ans, il s'est vu décerner, le 31 juillet 2005, le prix international Saint-André, institué par la fondation du même nom, pour « son héroïsme et son engagement créateur au service de la Patrie, mais aussi ses excellentes œuvres musicales qui chantent la paix entre les peuples, renforcent l'esprit et la conscience nationale de l'homme. » Il est également lauréat du Prix musical international CIM UNESCO 2005 qui lui a été remis le 4 novembre 2005 à Aix-la-Chapelle.

Mikis Théodorakis a été élevé en 2007 au grade de commandeur dans l’Ordre de la Légion d’honneur. Il en a reçu les insignes des mains du ministre français de la Culture, Renaud Donnedieu de Vabres, le 26 mars 2007 à Athènes au cours d'une cérémonie à l'ambassade de France en Grèce.

Principales œuvres après 1974 :

  1. Cycles de chansons : Ta Lyrika, Dionysos, Phaedra, Béatrice de la Rue Zéro, Mia Thalasssa (Une Mer pleine de musique), Os archeos Anemos (« Comme un vent ancien »), Lyricotera (« Les Chansons très lyriques »), Lyricotata (« Les Chansons plus que lyriques »), Erimia (« Solitude »), Odysseia
  2. Musique pour la scène : Orestia (dir. : Spyros Evangelatos) ; Antigone (dir. : M. Volanakis) ; Medea ;
  3. Musique de film : Iphigenia (M. Cacoyannis) : L'homme à l'œillet (N. Tzimas) ;
  4. Oratorios : Missa Greca, Liturgia n° 2, Requiem ;
  5. Musique symphonique, cantates, oratorios : Symphonies n° 2, 3, 4, 7, Passion des Sadducéens, Canto Olympico, Rhapsodie pour guitare et orchestre (d'après Romancero Gitan), Rhapsodie pour violoncelle et orchestre ;
  6. Opéras : Kostas Karyotakis, Medea, Electra, Antigone, Lysistrata.

[modifier] Œuvre musicale

[modifier] Lieder, chansons, cycles de chansons

Theodorakis a composé plus de mille mélodies, dont un certain nombre de cycles. Reposant sur des poèmes de plus grands auteurs helléniques, ainsi que sur des textes de Lorca et de Neruda, ils appartiennent maintenant au patrimoine culturel, non seulement de la Grèce, mais du monde: « Epitaphios », « Archipelagos », « Politia », « Epiphania », « L'Otage », « Mykres Kyklades », « Mauthausen », « Romiossini », « Le Soleil et le Temps », « Chansons pour Andreas », « Mythologie », « Nuit de Mort », « Ta Lyrika », « Les Quartiers du Monde », « Dionysos », « Phaedra », « Mia Thalassa », « Poetica » (Lyricotera, Lyricotata), « Erimia », « Odysseia »...

[modifier] Musique symphonique

  • 1952 : Concerto pour piano « Hélicon »
  • 1953 : Symphonie No.1 (« Proti Simfonia »)
  • 1958 : Concerto pour piano
  • 1981 : Symphonie No. 2 (`Le Chant de la Terre"; Texte: Mikis Theodorakis) chœur d'enfants, piano concertant et orchestre)
  • 1981 : Symphonie No. 3 (Textes: D. Solomos; K. Kavafis; Hymnes byzantins) pour soprano, chœur et orchestre
  • 1983 : Symphonie No. 7 (« du Printemps »; Textes : Yánnis Rítsos ; Yorgos Kouloukis) pour 4 solistes, chœur et orchestre
  • 1986-1987 : Symphonie No. 4 (« Des Chœurs ») pour soprano, mezzo, récitant, chœur et orchestre symphonique sans cordes).

[modifier] Musique de chambre

  • 1942 : Sonatine pour piano
  • 1945 : Elegie n°1, pour violoncelle et piano
  • 1945 : Elegie n°2, pour violon et piano
  • 1946 : To Kimitiro (Le Cimetiere) pour quatuor à cordes
  • 1946 : Quatuor a Cordes n°1
  • 1946 : Duetto, pour 2 violons
  • 1947 : Trio, pour violon, violoncelle et piano
  • 1947 : Onze Préludes, pour piano
  • 1947 : Sextuor, pour piano, flûte et quatuor à cordes
  • 1949 : Étude, pour deux violon et violoncelle. AST 58
  • 1952 : Syrtos Chaniotikos, pour piano et percussion
  • 1952 : Sonatine n°1, pour violon et piano
  • 1955 : Petite Suite, pour piano. AST 90
  • 1955 : Passacaglia, pour deux pianos. AST 96
  • 1955 : Sonatine, pour piano
  • 1958 : Sonatine n °2, pour violon et piano
  • 1989 : Choros Asikikos (Danses Galantes), pour violoncelle seul

[modifier] Cantates et Oratorios

  • 1960 : « Axion Esti » (Texte : Odysséas Elýtis)
  • 1967 : « Epiphania Averoff » (Texte: G. Seferis)
  • 1969 : « La Marche de l'Esprit » (Texte: Angelos Sikelianos); « État de Siège » (Texte: Rena Hadjidakis)
  • 1971-1982 : « Canto General » (Texte: Pablo Neruda)
  • 1981-1982 : « Kata Saddukaion Pathi » (Passion des Sadducéens; Texte: Michalis Katsaros) pour ténor, baryton, basse, chœur et orchestre
  • 1982 : Liturgie No. 2 (« Aux Enfants tués dans les guerres », Textes: Tassos Livaditis, Mikis Theodorakis) pour chœur a cappella;
  • 1982-1983 : « Lorca », pour voix, guitare solo, chœur et orchestre; (sur la base du « Romancero Gitan »)
  • 1992 : « Canto Olympico », pour piano solo, chœur et orchestre

[modifier] Hymnes

  • 1970 : Hymne pour Nasser
  • 1973 : Hymne pour le Mouvement socialiste du Venezuela
  • 1973 : Hymne pour les Étudiants. Dédié à l’École Polytechnique d'Athènes
  • 1977 : Hymne du Parti Socialiste Français
  • 1978 : Hymne pour Malte
  • 1982 : Hymne de l'O.L.P.
  • 1991 : Hymne des Compétitions Méditerranéennes 1991
  • 1992 : « Hellénisme ». (Hymne grec pour l’ouverture des JO de Barcelone)

[modifier] Ballets

[modifier] Opéras

[modifier] Musique pour la scène

[modifier] Tragédies classiques

  • 19591960 : « Phinisses » (Euripide)
  • 19601961 : « Ajax » (Sophocle)
  • 1977 : « Iketides » (Les Suppliantes) (Euripide)
  • 1979 : « Ippies » (Aristophane)
  • 1986-1988 : « Orestie »: « Agamemnon » - « Choéphores » - « Euménides » (Eschyle)
  • 1987 : « Hekabe » (Euripide)
  • 1990 : « Antigone » (Sophocle)
  • 1992 : « Promithefs Desmotis » (Prométhée echaîné) (Eschyle)
  • 1996 : « Oidipus Tyrannos » (Œdipe le Tyran)(Sophocle)
  • 2001 : « Médée » (Euripide)

[modifier] Théâtre moderne grec

  • 1960-1961 / 1992 : « To Tragoudi Tou Nekrou Adelfou » (Ballade du Frère Mort), tragédie musicale (Texte: Mikis Theodorakis).
  • 1961-1962 : « Omorphi Poli » (Belle Cité), revue musicale (Bost, Christodoulou, Christofelis e.a.)
  • 1963 : « I Gitonia ton Angelon » (Le Quartier des Anges), comédie musicale (Iacovos Kabanellis)
  • 1963 : « Magiki Poli » (Cité enchantée), revue musicale (Theodorakis, Pergialis, Katsaros)
  • 1971 : « Antigoni stin Filaki » (Antigone en Prison), drame (Yánnis Rítsos)
  • 1974 : « Prodomenos Laos » (Peuple trahi), Musique pour le théâtre (Vangelis Goufas)
  • 1975 : « Echtros Laos » (Peuple ennemi), drame (Iakovos Kabanellis)
  • 1975 : « Christophorus Kolumbus », drame (Níkos Kazantzákis)
  • 1976 : « Kapodistrias », drame (Níkos Kazantzákis)
  • 1977 : « O Allos Alexandros » (L'autre Alexandre), drame (Margarita Limberaki)
  • 1979 : « Papflessas », théâtre (Spiros Melas)

[modifier] Théâtre International

[modifier] Principales musiques de films

  • « Ill Met by Moonlight » (1960)
  • « Honeymoon » (1960)
  • « Faces in the Dark » (1961)
  • « The Shadow of the Cat » (1961)
  • « Phaedra » (1961)
  • « Five Miles to Midnight » (1961-62)
  • « Elektra » (1961-62)
  • « Les Amants de Téruel » (1961-62)
  • « Zorba the Greek » (1964) (film Zorba le Grec d’après le roman de Níkos Kazantzákis)
  • « Le Jour où les poissons... »
  • « Z » (1969)
  • « Les Troyennes (The Trojan women) » de Michael Cacoyannis (1971)
  • « État de siège de Costa-Gavras (1973) (Stage of Siege) » (1972)
  • « Serpico » (1973)
  • « The Rehearsal » (1974)
  • « Actas de Marousia » (1976)
  • « Iphigenia » (1977/78)
  • « L'homme à l'Œillet » (1980).

Guy Wagner, Président de la Fondation Internationale Mikis Theodorakis. Liste des œuvres établie sur la base du catalogue raisonné d'Asteris Koutoulas

[modifier] Bibliographie

[modifier] De Mikis Theodorakis

  • Journal de Résistance, Flammarion, Paris 1971
  • Culture et dimensions politiques, Préface de Roger Garaudy, Flammarion, Paris, 1972
  • Les Fiancés de Pénélope. Entretiens avec Denis Bourgeois. Préface de François Mitterrand, Grasset, Paris, 1976
  • Les Chemins de l'Archange, trad. : Pierre Comberousse, Belfond, Paris, 1989
  • Staline, Debussy et Dionysos - Les Chemins de l'Archange, 2, trad. : Pierre Comberousse, Belfond, Paris, 1990
  • Poèmes - Dans les jardins paradisiaques de mon crâne. Edition bilingue: français - allemand. Traduction française: Héraclès Galanakis et Guy Wagner. Traduction allemande: Ina & Asteris Koutoulas. Avec dessins de Theodorakis, commentaires, interviews et chronologie. Phi, Esch/Alzette (Lux.), 2001

[modifier] Sur Mikis Theodorakis

  • Gérard Pierrat, " Théodorakis, le roman d'une musique populaire ", Collection Folk and Rock, Albin Michel, 1976.
  • Guy Wagner, Mikis Theodorakis. Une Vie pour la Grèce, Phi, Esch/Alzette (Lux), 2000

[modifier] Liens externes